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2020-12-21 Recommandations urgentes des experts

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Table des matières

Le 21 décembre 2020, le ministre de la Reconstruction économique et le comité des experts ont tenu une conférence de presse en urgence pour expliquer les mesures de fin d’année, ainsi que les raisons de ne pas faire de déclaration de l’état d’urgence généralisé. Ce document en est la traduction.

Dr. Omi

Je commence mes explications avec des diapositives.

IMG - Les trois scenarios
Les trois scénarios

Depuis que j’ai tenu ma conférence de presse du 11 décembre, les 3 semaines décisives sont à peu près terminées. À l’époque, nous avions dit qu’il faut supposer plusieurs scénarios, ce qui fait partie de la gestion de crises.

Le scénario 1 supposait que, par bonheur, la courbe des cas baissait. Avec le scénario 2, on supposait, ce qui est une situation stable avec une courbe plate ou presque à un haut niveau d’infections. Ensuite, le scénario 3 était celui qui montrait une augmentation, malheureusement. Naturellement, on peut envisager, dans la théorie, la possibilité d’une baisse abrupte ou d’une hausse très forte du nombre de cas. Cependant, l’ensemble du conseil consultatif évalue que cela n’arrivera probablement pas. Donc, nous supposons que ces trois scénarios sont les plus probables.

Maintenant, nous sommes arrivés à cette période où nous pouvons prendre des décisions dans la mesure du possible. Donc, sans attendre la réunion des prochains comités consultatifs ou des experts, il est temps de présenter, en tant qu’experts, ce que nous pensons. Nous considérons que cela fait partie de notre responsabilité.

Situation infectieuse à Hokkaido

IMG - 2020-12-21- Hokkaido - evolution des cas
2020-12-21- Hokkaido – Évolution des cas
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Hokkaido… Nous n’avons pas le temps de parler de toutes les régions, et donc je parle des préfectures représentatives.

Comme vous le savez tous, à Hokkaido, la courbe du nombre de cas a commencé à s’orienter vers le bas. Le graphe du haut montre les cas par date présumée d’infection. La zone en gris pâle montre les cas pour lesquels on ne sait pas exactement quand les symptômes ont commencé, et il s’agit donc d’une approximation.

Cependant, selon nos estimations, la courbe s’oriente progressivement vers le bas.

Situation infectieuse à Tokyo

IMG - 2020-12-21- Tokyo - Évolution des cas
2020-12-21- Tokyo – Évolution des cas
Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Dans le cas de Tokyo, la courbe avait un peu commencé à baisser à un moment. Cependant, maintenant, il est clair qu’elle est en cours de croissance. Il ne faut pas regarder la droite du graphe pour les derniers 10 jours, puisque cela va encore augmenter. Ces 10 jours ne permettent pas de juger la situation.

Il faut donc s’arrêter environ au 12 ou 14 décembre. Il y a 10 jours environ, le nombre cumulé des déclarations des cas est à peu près fiable.

Donc, si on regarde par jour de déclaration des symptômes, sur la base des données de la semaine la plus récente, on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agit d’un plateau. Au contraire nous pensons qu’elle s’oriente vers le haut.

Prévisions de l’évolution des cas pour Tokyo

IMG - 2020-12-21- Tokyo- previsions - evolution des cas
2020-12-21- Tokyo- prévisions pour l’évolution des cas

Il y a beaucoup de problèmes. Cependant, il faut parler de la situation actuelle, n’est-ce pas. Il ne s’agit pas de parler de manière anecdotique ou de cas d’école. Dans ce contexte, nous voyons 3 défis principaux.

Un des défis concerne l’exsudation / suintement du virus de la région du Grand Tokyo (y compris les préfectures de Chiba, Kanagawa, et Saitama). Le virus se répand progressivement dans les préfectures avoisinantes et en province.

Cette tendance n’est pas nouvelle. Cependant, ces derniers temps, avec cette tendance, on voit que si on ne contient pas le virus à cette zone métropolitaine, le virus va se propager dans tout le pays, et il sera difficile de faire baisser la courbe.

Bref, il s’agit d’un point important. La concentration de population y est importante, et le nombre de cas est important.

Quand je regarde la semaine du 19 au 25 octobre et la compare aux autres graphes, on voit une progression. Les régions en rouge foncé montre où le virus est particulièrement actif. Il y a des endroits où il est plus faible. Cependant on peut voir que le rouge foncé se répand progressivement.

Nous ne parlons pas que de Kanagawa et Chiba. Il va jusque dans les préfectures de Gunma, Saitama, Ibaraki. On peut voir visuellement qu’il se propage aussi dans les environs de ces préfectures.

Les déplacements et les infections

IMG - Experts - cas avec un historique de déplacement-2020-12-11
Cas avec un historique de déplacement-2020-12-11

J’ai montré ce graphe de nombreuses fois, mais je le montre à nouveau. Il s’agit des cas que l’on sait positifs, et pour lesquels on sait qu’il y a un historique de déplacements. Avec les barres grises, on voit la proportion de personnes qui n’ont pas infecté d’autres personnes, et en rouge celles qui en ont infecté. Comme je l’ai déjà beaucoup expliqué, je ne répète pas l’explication. Ce que l’on sait, c’est que les personnes comparativement plus jeunes ont changé de préfecture et ont été à l’origine d’un deuxième niveau d’infection.

Dans le graphe du bas, on voit quelles tranches d’âges sont concernées par ce deuxième niveau d’infection. Il y a des personnes âgées, et des personnes du même âge. Ce nombre est plus important, ce qui nous dit qu’en ce moment, les jeunes générations sont, et c’est naturel, plus actifs dans la société. Ils ont moins de symptômes aussi.

La faute au virus

Nous savons cela, et je l’ai répété de nombreuses fois. Je le dis encore une fois aujourd’hui. Cela n’est pas la faute de ces personnes, et il ne s’agit pas de critique. Nous n’avons pas du tout ce genre de sentiment.

C’est plutôt un résultat, parce que c’est la caractéristique de ce virus. C’est parce qu’il a ces caractéristiques qu’il contamine essentiellement ces personnes, et les utilise pour se propager. Une conséquence, c’est ce qui amène le virus dans les établissements de personnes âgées. Aussi, on voit une aggravation du virus, notamment parce que ces établissements ont beaucoup de personnes âgées avec des conditions médicales préexistantes.

En d’autres termes, si on devait résumer très simplement, il y a la cause et les résultats. La cause est le virus, et l’augmentation des cas graves en est le résultat. C’est le processus.

Donc, encore une fois je le précise. Ces personnes infectées n’ont pas d’intention d’infecter, et n’en sont pas conscientes. Donc nous ne blâmons personne. C’est de la faute du virus, et nous demandons à le publier ainsi.

Ouverture des restaurants et propagation du virus

Ce diagramme est un des points importants de cette conférence. Aussi je vais présenter plusieurs photos.

On voit sur cette photo le nom de plusieurs établissements et magasins. Il y a des supermarchés, des pompes à essence, et de nombreux autres types de commerces.

Parmi eux, le « Full-service restaurant » correspond aux établissements de restauration et de boisson.

Ce graphe montre quels sont les établissements qui, après la fin d’un lock-down, ont été propices à une forte propagation du virus. Il s’agit d’identifier les éléments qui sont à l’origine de la propagation du virus.

On peut voir que les restaurants sont extrêmement majoritaires. Même à l’étranger, la réouverture des restaurants est la cause de propagation. Il faut dont se souvenir que c’est la même chose à l’étranger.

Clusters par domaine d’activité

Ensuite, cette photo montre les clusters que l’on a déjà identifiés. Nous ne mettons pas les clusters que nous n’avons pas trouvés.

IMG - 2020-12-21- Progression des clusters par lieu
Progression des clusters par lieu d’activité

Légende : rouge : établissements de restauration, orange : centre d’aide sociale, gris : entreprises, jaune : établissements médicaux, bleu : écoles et établissements scolaires, vert : facilités sportives, violet : autres

Quand on ne regarde que les clusters que l’on connait, on voit effectivement que la ligne rouge qui représente les restaurants est constamment majoritaire. En juillet, elle avait grippé jusqu’ici, est retombée, et une fois arrivée fin août, elle a recommencé à croître constamment.

Les autres lieux de clusters sont les centres d’aide sociale. Ensuite, les industries, les écoles, les institutions médicales. Pour ceux-ci, il est relativement plus facile de rechercher les clusters. Dans les écoles ou au travail, on connait le personnel. Donc on peut les trouver facilement.

En revanche, pour les restaurants, c’est différent. C’est quelque chose de particulièrement important.

Liens (raisons d’infection que l’on ne peut pas retracer)

Lorsqu’ils réfléchissent aux différents stades, les experts montrent la proportion de cas inexpliqués (liens intraçables).

Nous ne pouvons pas montrer ici toutes les préfectures, donc nous nous contentons de ces 4 lignes (pointillés : Hokkaido, rouge : Tokyo, bleu : tout le pays sauf Tokyo, vert : tout le pays sauf Osaka). En fait, les cas qui apparaissent sans liens.

Nous avons enlevé les grandes villes pour les statistiques nationales. Quand on regarde ce graphe, il est clair que la proportion du nombre de cas inexpliqués est largement majoritaire. Tout à l’heure j’ai montré la proportion de cas expliqués. C’est comme cela que l’on a su dans quels cas il y a beaucoup d’infections.

Donc, ce que l’on voit, c’est que les cas inexpliqués sont nombreux à Tokyo. À Hokkaido, on retrouve comparativement plus d’explications des cas, et le nombre de cas inexpliqués reste faible.

Retrouver les infections invisibles

2020-12-21- infections par route d'infection
Infection par raison.

Bleu : importée de l’étranger, rose : quartiers de vie nocturne, vert foncé : expliqué par diverses raisons, gris, inexpliqués, orange : dans la famille, vert clair : dans des institutions médicales,

Ce graphe montre les infections par raison. La partie en gris montre les infections que l’on ne voit pas. Ce graphe montre Tokyo.

Il s’agit des cas publiés dans la presse. Quand on regarde les chiffres, 12271 cas inexpliqués, c’est important. Cela représente environ 60% des cas ne sont reliés à aucun autre cas. Donc on ne sait pas où ils ont attrapé le virus, et on ne sait pas comment.

Il y a là-bas de nombreux cas inexpliqués. Quand le nombre de cas est grand, la charge de travail des hokenjos augmente. Du coup, ils ne peuvent pas faire d’enquêtes qui remontent le temps.

L’effet anonymat

Il y a ensuite ce que l’on appellerait l’effet anonymat. Quand on va en province, même si on va au restaurant, ce sont toujours les mêmes clients. Si on y trouve le virus, les restaurateurs pourront dire facilement, « ah, il y a peut-être cette personne… », Donc, dans les zones rurales, il n’y a pas vraiment d’anonymat.

Cependant, à Tokyo, même si on va dans un restaurant, il n’y a pas d’habitués. Il peut y avoir des personnes qui passent les frontières de la préfecture. C’est une des caractéristiques de Tokyo. Il ne s’agit pas de dire ce qui est bien ou mal à Tokyo. Simplement, dans les grandes villes, il y a un niveau d’anonymat plus élevé. Ce sont des choses qui font passer la proportion de cas inexpliqués à 60%.

Cependant, en fait, parmi ces 60% de cas inexpliqués, une grande partie… personne ne peut dire avec exactitude le nombre, puisqu’on ne peut pas les expliquer. Cependant, ce que nous pensons être très important, c’est que pour ces 60%, nous pensons qu’il est de notre devoir de le déterminer.

On peut imaginer que dans de nombreux cas, ces routes d’infections sont liées à un établissement de restauration. Les raisons derrière cette supposition sont les suivantes :

Le rôle de l’alcool

Nous avons analysé les clusters jusqu’à présent, et ce que nous avons trouvé n’est pas récent seulement. Il s’agit d’un processus constant. Selon cette analyse, au quotidien, le risque de se faire infecter est beaucoup plus grand pendant les repas et pots qui comprennent de l’alcool. Ils sont la principale raison d’apparition de clusters. C’est quelque chose que nous savons depuis bien avant ce graphe. Mes collègues l’ont toujours dit. Nous le savons.

Ensuite, même dans les régions qui ont une forte proportion de cas expliqués, on trouve même encore récemment, comme à Sapporo, beaucoup de clusters liés à l’ingestion de l’alcool. Nous savons que dans les caractéristiques de ce virus, l’alcool augmente le risque d’infection. Nous le savons. Donc, ces repas et boissons jouent un rôle important.

En Europe, il a pu être démontré que la réouverture de restaurants a montré la propagation de l’infection. Le dernier point est que nous savons maintenant cela.

Flux de personnes et niveaux d’infection

Flux et infections à Hokkaido

Ensuite, ce graphe montre la relation entre les nouveaux cas et les limitations de flux de personnes.

IMG - 2020-12-21- Hokkaido - relation entre les flux de personnes et le niveau infectieux
2020-12-21- Hokkaido – relation entre les flux de personnes et le niveau infectieux

À Hokkaido, c’est autour du 7 novembre que la préfecture a demandé des restrictions d’horaires d’ouverture. Depuis, le flux de personnes, c’est à dire à 21:00 (trait plein en bleu) et à 22:00 (trait pointillé en bleu) a baissé progressivement. Les gens se sont moins déplacés à Susukino. Avec cela, le niveau d’infection a baissé progressivement. Il s’agit d’une caractéristique de Hokkaido.

Ce graphe a été créé par à partir de données compilées par le Cabinet ministériel.

Flux et infections à Osaka

IMG - 2020-12-21- Osaka- relation entre les flux et les infections
2020-12-21- Osaka – relation entre les flux de personnes et le niveau infectieux

Dans le cas d’Osaka aussi, quand le flux de personnes diminue, le niveau infectieux diminue également. À Osaka aussi, il y a eu une restriction des horaires d’ouverture, et c’est après cela que les flux ont diminué. C’est ainsi que l’on peut l’interpréter.

Flux et infections à Tokyo

IMG - 2020-12-21- Tokyo - relation entre les flux de personnes et le niveau infectieux
2020-12-21- Tokyo – relation entre les flux de personnes et le niveau infectieux

Dans les cas de Tokyo, les restrictions d’horaires ont commencé le 28 novembre, Cependant, contrairement aux deux autres régions, le flux de personnes n’a pas diminué.

Nombre de reproductions effectives et flux

Maintenant, les trois diapositives suivantes montrent à peu près les mêmes résultats. Ces données ont été analysées par une personne différente. Les trois graphes précédents ont été créés par le Cabinet ministériel.

Cette fois-ci, ce document a été créé par l’équipe du Dr. Wakita, donc par une entité complétement différente.

Hokkaido

La façon de le lire est légèrement différente, mais le résultat est similaire.

IMG - 2020-12-21- Hokkaido- nombre de reproductions effectives
2020-12-21- Hokkaido- nombre de reproductions effectives

Ce premier tableau montre Osaka. La courbe rouge montre les nombres de reproductions effectives. En dessous, on voit les flux de personnes. Il est évident que c’est à partir du moment où on a mis en place que le nombre de reproductions effectives a commencé à baisser. Plus les déplacements de personnes a baissé plus le taux de reproductions effectives a suivi. Ça c’est pour Hokkaido.

Osaka

Dans le cas d’Hokkaido, cela n’est pas aussi important, mais on peut voir que plus le flux des déplacements diminue, plus le nombre de reproductions effectives reste stable autour de 1.

IMG - 2020-12-21- Osaka - nombre de reproductions effectives
2020-12-21- Osaka – nombre de reproductions effectives

Tokyo

Dans le cas de Tokyo, comme je l’ai dit précédemment, les flux n’ont pas vraiment baissé, et on peut supposer que le résultat est mauvais pour cela.

IMG - 2020-12-21- Tokyo - nombre de reproductions effectives
2020-12-21- Tokyo – nombre de reproductions effectives

Les données du Cabinet ministériel et de l’équipe de suivi des infections sont similaires, bien que les personnes qui ont créé ces graphes sont différentes.

Comment répondre à la situation présente

Comment comprendre la situation actuelle ?

Je ne vais pas expliqué tout ce que nous pensons, mais ces informations montrent ce que nous pensons aussi.

J’ai déjà répété ce point plusieurs fois. Beaucoup de personnes ont coopéré à l’application des mesures. Nous les remercions vraiment. Cependant, ils se sont habitués à la situation. Cependant, en plus, ils reçoivent des demandes supplémentaires des gouvernements, des municipalités et même de nous. Ils sont fatigués, et ont envie de dire « je sais. J’ai compris ». Ils en ont assez, sans aucun doute. Nous, les experts, et le ministre Nishimura le comprennent très bien.

Néanmoins, même si on s’est habitué à la situation, pour l’hiver, nous expérimenterons des mesures pour la première fois. Nous n’avons pas l’expérience de l’hiver dans cette situation. Nous ne pouvons pas être habitués à quelque chose que nous n’avons pas encore connu. Il faut donc bien le comprendre. Donc, les décisions sont prises en sachant cela, et nous vous demandons d’en être conscients. En outre, nous venons de déterminer les « 3 semaines décisives », et aujourd’hui, nous nous réunissons et faisons cette conférence de presse pour expliquer notre évaluation. Il y a des régions qui sont passées au scénario 1. Parallèlement, il y a des régions qui sont passées au scénario 2 ou 3. En particulier, si on n’arrive pas à limiter la progression du virus dans le Grand Tokyo, on n’arrivera pas limiter cette propagation dans le reste du pays. C’est ce que nous, experts, comprenons.

Je ne vais pas dire quelles préfectures, et il y a plusieurs situations. En province aussi, on trouve de nouveaux des clusters dans des quartiers de divertissements, et il s’agit d’une raison majeure de propagation dans ces régions. Les gens vont dans des régions infectées, le virus s’accroche à eux, et c’est ainsi que le virus se propage de nouveau.

À l’heure actuelle, même si certaines régions sont dans le scénario 2 ou 3, si les décideurs du gouvernement national, de gouvernements locaux, et les décideurs sociaux prennent des mesures contre le virus en fonction de leur situation, si le gouvernement s’unit encore plus, nous pensons qu’il sera possible d’orienter la situation infectieuse vers une diminution pendant la période de fin et début d’année. Cela ne sera pas facile. Nous pensons que c’est possible, mais nous pouvons bien sûr nous tromper.

Nous savons maintenant ce qui cause tout cela. Donc, si nous appliquons ces mesures, nous devrions nous orienter vers une baisse.

Les points sensibles

Nous allons parler en séparant les scénarios 2 et 3, tout en demandant à toute la population les choses suivantes.

Ces points sont importants. Lorsque nous avons lancé une déclaration de l’état d’urgence au mois d’avril, il s’agissait de réduire l’étendue de l’infection. Aussi, nous avons eu besoin de demander de réduire les activités socio-économiques sur une large échelle. Nous avons demandé des fermetures. Il n’y avait que ces moyens, étant donné la situation infectieuse.

Néanmoins, en l’espace d’un peu plus de 6 mois d’expérience, nous avons appris beaucoup de choses, et nous savons ce qui sert de « levier ». (NdT : “急所” signifie littéralement « points clefs », mais il s’agit surtout de points sur lesquels l’application de mesures a des effets. Il semblerait que le mot puisse signifier « levier », « point sensible », « point réactif »).

Nous savons maintenant que nous pouvons contenir le virus en ne pressant que sur des « points sensibles ». Si nous mettons la pression sur ces « points sensibles », même si nous ne mettons pas la pression sur la totalité, mais seulement sur les points sensibles, nous pensons que nous pouvons retourner la tendance infectieuse vers un endiguement. C’est si nous appuyons sur ces « points sensibles ».

Donc, pour tout le monde, nous insistons sur ces « points sensibles ».

Nous ne disons pas qu’il faut rester complètement à la maison. Cette fois, nous ne pensons pas qu’il faille le demander. Nous souhaitons demander d’agir seulement pour les points suivants.

Tous peuvent agir sur trois points sensibles

Les réunions de fin et de début d’année

Donc que sont ces points sensibles ?

  • Pendant les réunions de fin d’année et de début d’année, les repas, même s’il n’y a pas d’alcool sur la table… Beaucoup de repas sont accompagnés d’alcool, mais on trouve des cas d’infection dans les centres commerciaux de province qui proposent des repas sans alcool. Donc, nous parlons de repas avec ou sans alcool, quel que soit le lieu ou l’heure. Ces derniers temps, ce n’est pas que le soir. On trouve des cas infectés dans la journée. Le lieu aussi. Il ne s’agit pas d’endroits forcément chers. Par exemple, dans des centres commerciaux, les food-courts, donc les endroits où on mange.
    Bref, il s’agit d’endroits où il est facile de se faire infecter.

En conséquence, il est nécessaire de :

  1. Manger silencieusement,
  2. ne sortir prendre un repas qu’en famille avec des gens avec lesquels on est toujours. Éviter de sortir à plus de 4 personnes. Choisir les endroits qui ne sont pas bondés.
  3. Ensuite, quand on parle, porter un masque. Cependant, il y a des fois où on ne le peut pas. Donc, au minimum, couvrir sa bouche d’un mouchoir ou autre protection.

Achats de fin d’année (年末の買い出し) et premières ventes du nouvel an (初売り)

Pendant la fin et le début d’année, il y a des soldes de fin et de début d’année. En temps normal, les gens s’agglutinent pour faire ces achats. Malheureusement, cette année, il faut éviter les contacts entre les gens, dans la mesure du possible. Aussi, nous demandons d’éviter en particulier les horaires de foule. Nous appelons les entreprises à coopérer dans ce sens.

Retours au pays

Lors des retours au pays aussi, il est nécessaire d’appliquer strictement les mesures de prévention, et d’éviter les repas avec beaucoup d’adultes. Si cela ne semble pas possible, réfléchir avec beaucoup de précautions à ses retours.

En cas de scénario 2

NdT : Les trois scénarios décrits ci-dessus avaient été expliqués lors de la conférence de presse précédente des experts.

Le scénario 2 est un scénario intermédiaire. Dans le scénario 2, on se demande, en regardant les données, si la stratégie commence à porter ses fruits. Plutôt qu’un scénario où les données chiffrées montrent une hausse, on se demande s’il commence à y avoir un début de baisse du nombre de cas.

Dans ce cas, il faut systématiser les mêmes mesures en place jusqu’à présent. Le fait de les suivre, comme c’est un scénario 2, pas 1, on souhaite aller vers une baisse des cas d’infection. Aussi, pour les gens qui sont dans des régions de scénario 2, nous demandons et remercions chacun à l’avance pour leurs efforts.

En cas de scénario 3

Dans les régions de scénario 3, jusqu’à présent on avait pris des mesures, mais malgré tout, le nombre de cas augmente. En conséquence, il faut des mesures encore plus fortes pour restreindre les déplacements des gens et les contacts.

Pour cela, dans les régions de scénario 3, pendant la période de fin et de début d’année, nous demandons de suivre les consignes suivantes. Ce sont des points importants, donc nous les répétons.

  1. En d’autres termes, reporter les rassemblements de fin et de début d’année. Si on doit faire quelque chose, ne se réunir qu’entre membre de la famille, ou avec les personnes avec lesquelles on se trouve toujours. Ne pas se rendre à des réunions à plus de 4 personnes.
  2. Pour les retours au pays aussi, envisager de les reporter à une date différente, qu’ils soient distribués dans le temps ou pas.
  3. Ensuite, les illuminations devraient s’éteindre plus tôt. On les laisse allumées plus tard, parce qu’on trouve cela beau et on a envie de les voir. Toutefois, là aussi, il faut les éteindre plus tôt. Le count down aussi, il vaut mieux le faire en ligne. Dans tous les cas, nous demandons d’éviter les heures de foule.

Demande des experts à l’État et aux gouvernements locaux.

Parce qu’il semble que le virus se propage essentiellement pendant lorsqu’on mange ou boit, nous pensons qu’il est nécessaire d’éliminer le risque de propagation du virus pendant les repas et les pots par des mesures qui comprennent les demandes de réduction des horaires d’ouverture des restaurants.

Nous ne sommes pas dans une situation où nous déclarerons une situation d’urgence qui amènera un large éventail d’entreprises à fermer temporairement. Cependant, il est clair que les soins médicaux seront encore plus sous pression si la propagation du virus se poursuit.

Actuellement, le Grand Tokyo rassemble la majorité des cas d’infection et les contaminations en zones urbaines semblent se répandre dans les zones environnantes. Par conséquent, si les gouverneurs de chaque préfecture prennent les commandes rapidement et si l’État les soutient, nous pensons qu’il sera possible de renverser la courbe des cas pendant la trêve hivernale.

Ministre de la reconstruction économique

En réponse aux recommandations des experts

Nous partageons le fort sentiment de crise que le Président Omi vient d’expliquer. Nous allons agir sur les repas et pots de fêtes, y compris les réceptions et fêtes de fin et de début d’année. En tant que gouvernement, nous allons aussi demander à tous de coopérer en ce qui concerne le retour au pays.

De notre côté, nous souhaitons demander l’aide du monde économique. Nous sommes en train de préparer une réunion en ligne dès demain. Nous discuterons de ce que le Dr. Omi vient d’expliquer, et du télétravail, et comment gérer le début et la fin de l’année. Je prévois de leur demander à nouveau de coopérer. Nous travaillons en étroite collaboration, et comme il y a maintenant ces recommandations, je souhaite aussi renforcer nos liens sur ce point.

L’association des gouverneurs a annoncé des recommandations urgentes. Nous nous organisons aussi pour tenir une réunion avec eux également. Dans tous les cas, nous travaillons en étroite collaboration avec les gouvernements locaux, pour gérer les vacances de fin et de début d’année.

Ensuite, il a été question des jeunes générations entre 20 et 60 ans. Les messages ne semblent pas leur parvenir pas, et les experts nous ont donné des conseils. Nous allons essayer de faire quelque chose par les réseaux sociaux, etc.

Changer la loi sur les mesures spéciales

Le point suivant concerne la loi sur les mesures spéciales. Jusqu’à présent, le comité des experts a exprimé beaucoup d’opinions. De même, l’autre jour, le comité des gouverneurs a demandé dans ses recommandations urgentes que nous changions la loi sur les mesures spéciales.

Pour ce changement, nous allons écouter de nombreuses opinions. Il y a beaucoup d’opinions, et je pense qu’il faut procéder avec prudence. Néanmoins, comme je l’ai dit jusqu’à présent, en tant que ministre en charge, je réfléchis tous les jours à un moyen de la rendre plus exécutoire.

Dans ce cadre, il y a eu les recommandations des gouverneurs. Par exemple, ils parlent de demandes de réductions des horaires, selon l’article 24-9 de cette loi. Pour répondre aux entreprises, nous utilisons le budget de revitalisation des régions et permettons jusqu’à 2,2 millions de yens par mois de primes de coopération. Ces montants sont donnés par les préfectures. Nous venons de mettre en place cette façon de faire. Aussi, nous insistons pour que les entreprises coopèrent à ces demandes.

En particulier à Tokyo où les flux de personnes ne diminuent pas. Nous leur demandons de se plier aux demandes des gouverneurs préfectoraux.

Cependant, comme mentionné précédemment, même ainsi, les flux de personnes ne diminuent pas. En conséquence, nous commençons à en discuter.

Dans la constitution, l’article 12 « La liberté et les droits garantis au peuple par la présente Constitution sont préservés par les soins constants du peuple lui-même, qui s’abstient d’abuser d’une façon quelconque de ces libertés et de ces droits ; il lui appartient de les utiliser en permanence pour le bien-être public. »

Lorsqu’on regarde la situation présente, même sans aller jusqu’à une déclaration de l’état d’urgence, les gouverneurs, selon la situation infectieuse, peuvent s’ils doivent prendre des mesures contre le virus, utiliser une partie du cadre de la loi pour renforcer l’application de leurs demandes. Nous souhaitons aussi réfléchir dans ce sens.

En outre, je souhaite que nous réfléchissions à un système qui permette de mettre en place des mesures exécutoires si nous avons besoin de protéger la vie des gens.

L’autre jour, le Premier Ministre a aussi annoncé qu’il souhaitait une révision rapide. Pour la prévention du virus en l’état actuel, nous allons mettre tous nos efforts pour réfléchir à des solutions et discuter avec les partis d’opposition. Ensuite, nous accélérerons le processus afin de présenter au comité des experts, en temps voulu, un projet compréhensible.

Questions de la presse

Les questions seront résumées plus tard si Infos Locales au Japon a le temps.

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