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2022-07-14 Comité des experts sur une meilleure façon de se protéger

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Table des matières

Questions de la presse (les principales)

Considérer la COVID comme une maladie parmi toutes

Q : Je rebondis sur votre conclusion qu’il faut commencer d’envisager « la COVID comme rien de plus qu’une seule maladie à positionner dans le système de fourniture de soins médicaux quotidiens ». J’aimerais connaître le contexte de cette conclusion. Par ailleurs, ne pourrait-on pas craindre que l’attention ne se relâche alors que le nombre de cas augmente. Comment cela a-t-il été discuté lors de la réunion du comité ?

Pourquoi maintenant ?

C’est une question importante. Là première question porte sur les raisons et le contexte, n’est-ce pas. ? Sur ce point, à la fin de la réunion précédente du Comité, j’avais présenté 4 choix et j’avais expliqué que sans aller aux extrêmes, il y avait une solution intermédiaire. Lorsque nous en avions discuté, je suppose que tous s’en souviennent, mais nous avions parlé de commencer à changer progressivement de la phase A1 en haut à gauche vers une phase B2 en bas à droite. Il s’agissait d’un consensus entre de nombreux membres du comité. Néanmoins, pour y arriver, il fallait du temps. Pourquoi ? Parce qu’il fallait tenir compte du système médical. Par conséquent, nous ne pouvions pas passer abruptement d’un système médical à l’autre. Cela n’aurait pas correspondu à la situation. Et dans ce contexte, la dernière fois, nous avions dit qu’il était temps de commencer à en discuter.

Sur la deuxième partie de votre question, en fait, que cela soit les experts, le conseil consultatif et probablement le gouvernement, nous ressentons un fort sentiment de crise, cette fois. Vous vous souvenez du pic de la sixième vague. Nous avons fait diverses simulations. Selon la façon dont entre les données, les résultats varient légèrement. Par conséquent, personne ne peut donner des informations infaillibles. Néanmoins, au travers des discussions du Conseil consultatif, nous en arrivons à la conclusion que ce qui est très probable, c’est que cette vague dépasse le pic de la sixième vague. Par conséquent, « il vaut mieux s’y préparer » et nous avons conscience de ce danger.

Ensuite, si le nombre de personnes infectées augmente tant que cela, même si le pourcentage d’aggravation des cas n’est pas aussi important que cela, de nombreux cas pourraient s’aggraver ou décéder… Comme cela avait été le cas la dernière fois.

La gestion proposée n’envoie-t-elle pas un message contradictoire ?

Quand on parle d’assouplissements… Pour le moment, il n’y a pas de restrictions des activités, mais en contrepartie il faut faire quelque chose pour que ces nombres diminuent. Nous parlons ici de contrepartie. Si le gouvernement ne restreint pas les déplacements / activités des personnes, il doit contenir le virus d’une autre façon. On ne peut pas contenir le virus complètement. Cependant, si la population et le Gouvernement choisissent de ne pas restreindre les activités… puisque nous sommes dans cette grande tendance… dans ce cas, il convient d’appliquer rigoureusement les 5 mesures dont je viens de parler.

Si l’on ne fait ni l’une ni l’autre de ces solutions… On ne peut pas rester sans en appliquer une. Donc, si on applique la solution des 5 mesures, on devrait pouvoir éviter les restrictions des activités. C’est un « trade-off ». Ce n’est en aucun cas un assouplissement. Au contraire, nous demandons d’appliquer ces mesures rigoureusement. Sinon, il faudra craindre le pire.

Par conséquent, il s’agit d’un choix.

S’il fallait imposer des restrictions des activités, à partir de quand ?

Q : S’il fallait restreindre les activités de la population, je suppose que l’on déciderait cela selon le taux d’utilisation des lits d’hôpitaux. Actuellement, celui d’Okinawa dépasse 60 %. Alors que la vitesse de propagation s’accélère, par exemple, à Tokyo, et dans les autres villes, à partir de quel pourcentage commenceriez-vous à envisager des restrictions des activités ?

Ma seconde question concerne les vaccinations. Au moment de leur développement, vous aviez dit « il faudra probablement l’inoculer plusieurs fois ». Cela s’est avéré exact. Toutefois, de nombreuses personnes ne souhaitent plus recevoir de nouveau ce vaccin et se demandent combien de fois il faudra encore se faire vacciner. J’aimerais votre confirmation. À l’avenir, faudra-t-il continuer à se refaire vacciner tous les 5 mois, jusqu’à ce que l’on endigue complétement le virus ?

Ensuite, parce que le Dr. Wakita est présent aujourd’hui, j’ai une question. Le sous-variant BA.2.75 a été détecté au Japon, il me semble. On pointe que celui-ci est plus contagieux que le BA.5. Quelle est votre opinion ?

À partir de quand faudra-t-il imposer des restrictions des activités ?

Votre question porte sur les conditions pour envisager d’imposer des restrictions d’activités. C’est un point particulièrement important. Comme je l’ai mentionné, quand le nombre de cas augmente autant, si le nombre de cas graves monte et le nombre de lits également, nous avons l’expérience des dégâts que les restrictions d’activités suscitent. Si nous disions qu’il suffirait que tous appliquent les mesures de prévention, on pourrait déclarer un état d’urgence dès demain. Néanmoins, s’il est question demander à largement restreindre la société, le souhait de la majorité est de faire fonctionner l’économie et la société.

Dans ce contexte, pour décider quand appliquer de telles mesures, il faut d’abord essayer de se conformer à toutes les cinq mesures que je viens de décrire. C’est une condition préalable. Si personne ne fait ce qu’il faut faire et si l’on impose des restrictions des activités, la plupart de la population ne l’accepteront pas. Et, les 5 piliers que j’ai présentés, si on le revoit, c’est clair que ce sont des demandes pour que l’État et les gouvernements fassent encore plus.

Parallèlement, et l’un peut aller plus vite que l’autre, la population, qui a bien souffert, a besoin de décider et de s’organiser pour qu’elle n’infecte pas et ne se laisse pas infecter. Elle a progressivement atteint ce point. Donc, nous partons du principe que l’État et les collectivités locales, les particuliers, les professionnels de la Santé, vont enfin faire tout ce qui est écrit ici. S’ils ne le font pas sérieusement, il faudra passer aux restrictions d’activités. Ce sont des conditions, selon moi.

Comment les patients contractent le virus actuellement

Ensuite, j’aimerais vous montrer un autre point, que le Dr. Wakita pourra développer ensuite.

En fait, ce graphe nous a été présenté par Osaka hier pendant le Conseil consultatif. Ce que l’on voit ici dans le premier camembert, c’est la réponse à la question « avez-vous une idée de l’endroit où vous avez attrapé ce virus ? ». En bleu : « oui », en rose « non ». Ils sont assez nombreux. Parmi ceux qui savent où ils ont attrapé le virus, soit 556 dans cet exemple, moins de 48 % portait un masque, seulement 33,4 % étaient dans un lieu suffisamment aéré, 13,3 % avaient respecté la distanciation physique.

Par conséquent, c’est vrai que la contagiosité du sous-variant BA.5 est plus forte d’environ 40 %, comme pointé dans le Conseil consultatif d’hier. Néanmoins, les situations durant lesquelles on attrape le virus, celles à risque, restent inchangées. On ne parle ici que d’un exemple, qui est celui d’Osaka. Mais, c’est partout pareil dans le pays. Simplement, Osaka a étudié cela en profondeur. Ce sont les données les plus récentes, celles d’hier (13 juillet).

Ensuite, on voit dans le tableau la décomposition, telle que « rester au même endroit longtemps », « manger avec d’autres, etc. » Néanmoins, encore une fois, c’est dans les endroits où l’on ne suit pas les recommandations qu’invariablement…

La population sait cela. Elle en a la connaissance. Donc, nous insistons pour que l’État le rappelle.

Combien de fois se faire vacciner à l’avenir ?

Sur la vaccination et le nombre de vaccinations, y aura-t-il une 5ᵉ, une 6ᵉ, une 7ᵉ inoculation ? Sur ce point, je le répète. Nous avons parmi nous des experts qui lisent toutes les publications du monde entier sur le sujet. Selon lui, d’autres pays comparent ce virus à un yoyo.

En d’autres termes, nous, les humains, nous aimerions que le virus devienne de plus en plus inoffensif, et se comporte comme un rhume ou une grippe. Néanmoins, il semble encore hésiter. Cette fois aussi, c’est le cas, n’est-ce pas.

Certes, dans l’ensemble sa structure s’affaiblit, mais ce virus reste encore instable. Il se comporte comme un yoyo. C’est la réalité actuelle. Dans ce cadre, nous espérons que la quatrième inoculation sera la dernière, mais…

Toutefois, l’intervalle de temps pour développer de nouveaux vaccins est de plus en plus courte, on ne peut pas savoir ce qui se passera. Cela n’est pas rassurant, mais comme je l’ai déjà dit, il est probable qu’il faille encore faire des rappels un nombre de fois, sans que je puisse dire combien.

Quels risques liés au BA.2.75 ?

Votre question portait sur le BA.2.75. Ce sous-variant a été détecté en Inde pour la première fois dans certaines régions. Il se propage et plusieurs pays ont confirmé sa présence. Le Japon en fait aussi partie. Il est exact qu’il remplace les autres souches dans certaines régions de l’Inde. Par conséquent, il a un potentiel de croissance. La question est de savoir si cela est le cas dans les autres pays.

Actuellement, les sous-variants BA.4 et BA.5 sont majoritaires dans les autres pays. La question est de savoir si BA.2.75 pourra les supplanter. Sans suivre sa progression, nous ne le saurons pas.

Le Conseil Consultatif a pu constater que le mode de mécanisme de mutation est différent en l’observant. Nous avons aussi une évaluation des risques, et là aussi, c’est un peu différent du BA.4 ou du BA.5. Nous savons déjà cela. Cependant, nous ne savons toujours pas comment son mode de reproduction diffère, et quelle est sa pathogénicité.

Classifier la COVID comme une grippe ?

Q : Je reviens sur votre conclusion qu’il faut commencer d’envisager « la COVID comme rien de plus qu’une seule maladie à positionner dans le système de fourniture de soins médicaux quotidiens ». Cela signifie-t-il que vous prévoyez de classifier ce virus comme une grippe saisonnière dans la catégorie 5 ?

Nous en avons parlé lors du Conseil consultatif, et le Dr. Ota ajoutera son point de vue par la suite. Pourquoi avons-nous besoin d’en parler ?

À vrai dire, il existe une loi sur les maladies infectieuses, qui indique qu’il faut fermement isoler les patients. Cela a commencé, mais dans la pratique, cela pèse sur les hokenjos (centres de santé publique). De plus, nous commençons à voir un écart entre les infections et ces règles. La question est donc de savoir comment faire. Et, de ce fait, comme je le disais tout à l’heure, il est question de passe de A1 à B2. Bref, nous nous orientons vers une catégorie proche de la catégorie 5. Toutefois, il ne s’agit pas de passer immédiatement à la catégorie 5.

Je passe la parole au Dr. Ota. Pourriez-vous nous dire ce que vous en pensez du point de vue des praticiens sur le terrain ?

Le point de vue des médecins

Je parle en qualité d’institutions médicales sur le terrain. Sur ce point, depuis longtemps, les professionnels de la Santé, et les hokenjos, pas tous, mais une partie se demande si cette organisation / gestion est la meilleure. De différents endroits, ils ont émis l’opinion qu’il faudrait envisager autre chose.

Au mois d’avril 2022, le Dr. Omi avait parlé de passé de A1 à B2, et depuis, les experts se sont demandés comment formater ce changement. Toutefois, la question serait de savoir si l’on pouvait faire d’une pierre deux coups. Sur ce point, nous nous sommes demandés si le zoning actuel dans les hôpitaux, qui se fait par service hospitalier, pourrait passer à un zoning par chambre, par exemple. Ou en augmentant le nombre de médecins qui traitent les patients, etc. Cela va naturellement changer la façon de prévenir et de gérer le virus.

Ensuite, sur le triage des hôpitaux, dans quel sens s’orienter ? Il y a aussi le système de mise en observation / traitement à domicile. Naturellement, cela est lié. Le transport des patients, le suivi, comment faudrait-il faire ?

Cela a des conséquences sur des aspects très variés. Ce n’est pas quelque chose pour lequel nous pouvons faire d’une pierre deux coups. Actuellement, le virus est très contagieux, mais les risques d’aggravation sont moindres qu’à l’époque du variant Delta. Aussi, de nombreux médecins ont émis l’opinion que le moment était propice pour envisager tous ces points. Nous avons, dans ce contexte, porté ce point à l’attention des experts et obtenu leur accord.

Du point de vue du Comité des experts.

Je dois ajouter que nos débats, qui ont duré environ deux heures, ont été particulièrement animés autour du sujet « faut-il considérer la COVID comme une maladie parmi d’autres ? »

Il y a plusieurs débats. Le premier était le positionnement du virus.

On peut y penser de plusieurs manières. Actuellement, certains ont suggéré de commencer à en parler une fois que nous serons au calme, en bas de la 7ᵉ vague. Au contraire, certains ont demandé à ne pas attendre et à se concentrer sur le sujet maintenant. En conclusion, nous avons décidé de faire comme le suggérait le Dr. Ota, et c’est notre consensus.

Faut-il y réfléchir maintenant ?

Q : Sur ce point, le Comité avait publié un document qui dit que cela arrivera quand on aura bien contenu le virus. Cela a été effacé. Est-ce parce que vous avez évalué qu’il fallait l’envisager maintenant et rapidement ?

Oui, c’est un sujet de discussion, et donc nous gardons une trace qui reflète l’évolution des débats. Comme je viens de le dire, selon la majorité des membres du comité, il y a urgence. D’ailleurs, en matière de réponse face à la situation, il y a aussi urgence. Comme cela risque de prendre du temps avant d’avoir une accalmie, l’opinion actuelle est qu’il faut en commencer à en parler maintenant, car sinon cela retardera le processus. C’est notre consensus.

À propos des hokenjos surchargés

Q : Plus précisément, que prévoyez-vous pour soutenir le travail des hokenjos ?

Sur ce point, actuellement, il y a de nombreux problèmes à régler. Le point le plus urgent concerne les soins médicaux. En fait, nous en parlons déjà dans le Comité des experts, le Conseil consultatif, les différents groupes de travail et parmi les médecins. Le système des services de santé (hokenjos) est particulièrement surchargé. Dans ce contexte, nous manquons de temps pour attendre. Plus précisément, ce que cela signifie ? Les sujets de discussions sont nombreux.

Néanmoins, nous n’avons pas tout décidé à présent. Par exemple, nous discutions sur la durée de mise en isolement des cas contacts, mais l’État n’a pas encore décidé.

(NdT : en date du 21 juillet, l’État a annoncé que la durée de mise en observation des cas contacts passerait à cinq jours, et descendrait à trois jours si les deux tests de dépistage du 2ᵉ et du 3ᵉ jour sont négatifs. De même, les cas contacts ne seront plus testés dans certains établissements publics).

À propos d’un des termes du plan de stratégie de base

Q : Qu’appelez-vous cohabiter avec le virus, dans le plan de stratégie de base ?

Dès 2020, lorsque le virus est apparu, nous avons dit qu’il serait impossible d’arriver à une situation zéro virus. L’objectif a toujours été de limiter le nombre de patients, empêcher les aggravations de cas dans la mesure du possible, et réduire le nombre de décès.

En fonds, il y avait le fait que les personnes asymptomatiques pouvaient infecter d’autres personnes, ce qui est différent de la SRAS. De plus, les mutations sont rapides. Par conséquent, il serait impossible de viser une politique de zéro-virus, d’autant que cela aurait des conséquences bien trop lourdes. D’ailleurs, notre façon de procéder était déjà difficile à vivre.

Donc, pour être réaliste, il faut arriver avec cohabiter, ou en vocabulaire plus familier « avec la COVID ». Bref, réfléchir à une façon de vivre avec la COVID. C’est ce qui nous a motivés.

Sur les établissements de restauration et boisson

Q : Cette fois, vos recommandations ne s’accompagnent pas de demandes de réduire les horaires des établissements de restauration et de boisson. Que pensez-vous sur ce sujet ? Ensuite, pensez-vous qu’il est toujours dangereux d’enlever son masque dans ces établissements ?

Cette fois, vous voulez parler de mettre des restrictions fortes telles que limiter les horaires dans les endroits où l’on mange ou boit. Cette fois, comme je l’ai déjà répété, ce n’est pas une propagation unique aux établissements de restauration et de boisson. Il peut y avoir des infections dans ces endroits, mais quoi qu’il en soit, c’est toute la société qui est concernée, et doit commencer par appliquer les cinq poins. C’est la raison, selon moi.

Est-il dangereux d’enlever son masque dans les établissements de restauration ?

Q : Est-il dangereux d’enlever son masque dans les établissements de restauration et de boisson ?

Sur ce point, il faut distinguer « établissement de restauration et de boisson » de « restauration et boisson ». Comme je l’ai montré tout à l’heure, tous les particuliers doivent faire attention. Comme je le dis depuis longtemps, ce qui compte, ce sont les situations dans lesquelles on parle fort, etc., donc les situations, pas les établissements de restauration ou de boisson. Il n’est pas question ici des restaurants, etc.

Pendant la prise de nourriture ou de boisson, on enlève son masque. Dans ces situations, le sous-variant BA.5 est 30 à 40 % plus contagieux. Néanmoins, les situations dans lesquelles on l’attrape ne changent pas. Dans ces situations, nous recommandons d’effectuer des tests de dépistage, aérer, etc. Nous suggérons de surmonter la situation par ces méthodes. Dans l’immédiat, il n’est pas nécessaire de réduire les horaires des établissements. C’est notre opinion.

Sur les restrictions d’activités

Q : Sur les restrictions des activités, vous avez mentionné que cela était conditionnel à l’application des cinq piliers. Si jamais personne n’applique un de ces piliers et le nombre de cas continue d’augmenter, envisagerez-vous des restrictions ? Ou appellerez-vous la population plusieurs fois à suivre ces cinq piliers ?

Actuellement, il s’agit de commencer d’appliquer ces règles. Ensuite, le conseil consultatif se réunit toutes les semaines. Nous surveillons le degré de tension dans les soins médicaux. La situation varie selon les préfectures. Nous regardons non seulement le nombre de cas, la répartition des cas graves, l’utilisation des lits, si les cas y sont plus légers ou plus graves, etc. Il y a aussi le taux de vaccination et les tests de dépistage. Nous ne pouvons pas dire comment nous agirons sans observer tous ces indicateurs. Nous allons surveiller cela rigoureusement ces points à l’avenir.

Sur l’isolement

Q : Vos documents mentionnent qu’il ne serait plus question d’hospitaliser toutes les personnes âgées pendant la 7ᵉ vague, mais de les hospitaliser de manière plus efficace. Je suppose que certains experts ont suggéré que si vous prenez des mesures pour les travailleurs essentiels ou symptomatiques, il serait possible de leur permettre de travailler sans les isoler, etc. Qu’en est-il ?

Aujourd’hui, le Dr. Otake a publié sur ce point. Sur les détails, le raisonnement de base est comparable au nôtre, donc nous sommes d’accord. Toutefois, il y a des nuances. Quoi qu’il en soit, nous parlons de construire un système médical qui traite la COVID comme une maladie comme les autres. Nous allons ainsi revoir les règles concernant l’hospitalisation. Face à la croissance rapide actuelle, nous ne voyons pas d’incohérence à procéder en parallèle.

Sur le respect des restrictions des activités

Q : Les restrictions se sont succédé et la population respecte moins. Qu’en pensez-vous ? La philosophie de l’ « avec COVID » prévalant progressivement, si vous en lanciez, et sachant que ces restrictions ne sont que des demandes, en général, comment pensez-vous qu’elles seraient suivies ? Ensuite, votre objectif est de faire de la COVID une maladie parmi d’autres de catégorie 5. Quel serait le processus ? Avec la catégorie des nouvelles grippes, etc., je suppose que vous prévoyez des options, telles que l’hospitalisation. À l’avenir, prévoyez-vous de passer de but en blanc à une autre logique, ou prévoyez-vous de réduire les mesures. Par exemple, arrêter les hospitalisations ou cesser de publier le nombre de cas, etc. ? Comment concevez-vous le processus ?

La population suivra-t-elle les prochaines restrictions ?

Sur les restrictions, vous me demandez si les gens risquent de ne pas s’y plier. Je pense qu’il faut parler de deux choses.

Les particuliers, dont nous faisons tous partie, regardent l’ensemble de la société, le monde, dans son ensemble. Pendant ces deux ans et demi, les mondes de l’économie, la société, l’éducation du Japon a fortement ressenti le poids des efforts pour gérer la situation. On peut affirmer que le poids était lourd, et l’on peut parler de dégâts. C’est un fait. Le PIB en a subi les conséquences. Cela a affecté les chances de travail, l’anxiété, etc. Aussi, nous souhaitons faire bouger la société tout en contenant le virus à un certain niveau. La plupart des personnes en sont arrivées à ce mode de pensée. En qualité d’humains, ils ont beaucoup de raisons. Il y a le ralentissement de l’économie. Un autre point est que nous en savons plus sur le virus. (…)

Dans ce contexte, il va falloir justifier les restrictions. Au départ, nous ne savions pas ce dont il s’agissait. Maintenant, nous avons tenu tellement de réunions du Conseil consultatif, et nous en savons plus. Par conséquent, les mesures doivent s’appuyer sur ce que nous savons maintenant. Sinon, les particuliers ne suivront pas ces consignes.

Ensuite, il ne suffit pas de demander de l’aide à la population. Il faut aussi que l’État et les collectivités locales suent avec elle. Par conséquent, nous comprenons vraiment la position de la population concernant les mesures prioritaires, et cela est normal.

Comment recatégoriser la COVID ?

Sur la catégorie 5, nous avons discuté entre nous de nombreuses fois ce sujet, au même titre que de considérer la COVID comme une maladie comme les autres.

De fait, dans la réalité, les maladies infectieuses moins nocives oscillent également dans les différentes catégories. Chacune fait l’objet de gestion individuelle. Par exemple, on fait des annonces, surveille l’évolution, etc. On en ajuste la gestion au fur et à mesure.

Donc, (pour la COVID), nous discuterons en surveillant la situation infectieuse.

Une maladie ?

Q : (…) Que signifie le terme « une maladie parmi d’autres ». Que cela change-t-il ? Ensuite, vous dites qu’il est trop tôt pour parler de catégorie 5. Voulez-vous dire qu’il faudra assouplir (les mesures) pour faire rentrer cette maladie dans la catégorie 5 ? Ou faudra-t-il la gérer quelle que soit la catégorie ?

D’abord, toute maladie st une maladie parmi d’autres. En ce sens, nous l’avons mis entre guillemets. Ce dont parlons, c’est de la COVID, qui est une maladie infectieuse très contagieuse, qui rendre dans le cadre d’une législation. Elle rentre dans une autre grille que les maladies courantes telles qu’un rhume ou la grippe.

Ensuite, sur la catégorie 5, ce qui est important, c’est qu’il ne faut pas associer la maladie pour suivre la loi, mais changer la catégorie selon la réalité de cette maladie, puis de suivre la loi qui lui correspond. Apparemment, c’est plus efficace. Selon mon opinion, ce serait plus approprié. Si l’on décide la catégorie dès le départ, il y aura un décalage. Il convient de regarder ce dont nous avons besoin actuellement, quelles mesures sont nécessaires, et commencer par en discuter. Au bout du compte, cela pourrait être proche de cette catégorie, mais il n’est pas raisonnable de raisonner dans l’autre sens.

Par contre, de manière très générale, la COVID se rapproche progressivement d’une catégorie 5. C’est le cas partout dans le monde. Il y a peut-être des différences régionales, mais c’est la grande tendance.

Sur l’accélération de la vaccination

Q : Vous avez parlé de vaccination, mais juste avant vous, le Premier ministre Kishida a tenu une conférence de presse. Il a annoncé que les personnes éligibles pour la 4ᵉ dose sont maintenant les professionnels de la santé et les soignants. Il me semble qu’il y avait une demande des gouvernements pour que l’on vaccine le personnel médical. Néanmoins, au départ, on pensait que cela ne serait pas très efficace. C’est l’historique. Maintenant, on parle de preuves scientifiques insuffisantes. Qu’en pensez-vous ?

Au départ, l’État avait désigné les personnes âgées et les patients souffrant de maladies préexistantes pour la 4e dose, parce que si les vaccinations sont efficaces pour la prévention, elles sont surtout plus efficaces pour prévenir l’aggravation des symptômes. C’est d’autant vrai que les tensions sur le système médical viennent des infections de personnes âgées dont l’efficacité du vaccin a tendance à diminuer. Donc, l’idée est de se concentrer sur eux, limiter les aggravations de cas, et éviter les tensions sur le milieu médical. Je pense que c’était une bonne décision.

Dans ce cadre, il y a maintenant un nouveau cadre. D’un point de vue de la prévention, le risque d’aggravation est plus faible. Les avis sont partagés sur leur nombre. De plus, les professionnels de Santé sur le terrain travaillent sous de fortes pressions. Par conséquent, il est maintenant question d’administrer une quatrième dose à ces personnes, qui ne sont pas des personnes âgées, et cela se discute.

Je n’ai pas écouté la conférence du Premier ministre Kishida aujourd’hui, parce que je faisais autre chose. Néanmoins, selon ce que je comprends, le Dr. Wakita, et les autres experts en sont toujours au stade d’étudier ce point. Et, pour ma part, je souhaite qu’on étudie la question. Plutôt qu’en faire une décision.

Sur les recommandations concernant l’aération

Q : Vous avez mentionné que jusqu’à présent, vous n’aviez pas fait des recommandations sur l’aération. Pensez-vous qu’elles auraient dû venir plus tôt ? Cela fait 2 ans et demi que la COVID existe. Pourquoi n’avez-vous pas fait ces recommandations plus tôt ?

Pourquoi ne pas avoir fait ces recommandations plus tôt ?

En fait, ce n’est pas que nous n’en avons pas du tout fait. Nous avons présenté diverses contre-mesures et les avons appliquées à certains endroits. Néanmoins, étant donné le niveau infectieux actuel, votre question est pourquoi nous ne les avons pas annoncées plus tôt.

Pour de telles recommandations, en qualité de membres du Conseil consultatif, nous souhaitons proposer des outils utiles, et pas seulement l’aération. Nous souhaitions le faire plus tôt, mais parmi les problèmes, nous n’avions pas de spécialistes au sein de notre comité. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais lors de thèses de fin d’études que nous avons présentées en juin 2020, nous avions parlé de sujets de recherches. Nous souhaitions proposer des sujets d’études. En revanche, il fallait pouvoir les justifier, et il fallait les bonnes spécialisations. À l’époque, ni moi ni les autres membres tels que le Dr. Wakita n’étions en mesure de dire à un parfait inconnu que nous désirions qu’il travaille sur un thème. Ce n’était pas réalisable. De plus, nous n’en avions pas l’autorité, et quand tous étaient débordés, nous ne pouvions pas faire le tri de ce qui existait. C’était la situation.

Dans ce contexte, pour arriver à demander ce genre de thèse, nous avons dû monter un réseau selon nos besoins, pour réunir diverses associations de spécialistes, des personnes qui ne faisaient pas partie du Conseil consultatif.

Sur l’organisation de la recherche avant ces recommandations

Dans la pratique, nous en sommes maintenant à la situation suivante. Par exemple, à ma connaissance, nous avons travaillé avec l’association des pédiatres. Ensuite, nous en sommes maintenant au fait que les personnes âgées ne contractent plus une infection pulmonaire, mais les personnes fragiles infectées connaissent une aggravation des symptômes sans avoir d’infection pulmonaire. Donc, nous devons nous demander comment interpréter cette situation. Pour cela, nous avons cherché des spécialistes médicaux dans ce domaine de la gériatrie. Nous avons ainsi formé un réseau avec les associations de spécialistes des soins d’urgence, de gériatrie et des soins à domicile. Avec ces trois associations, n’est-ce pas.

Ensuite, c’est fois aussi, afin de faire de nouvelles propositions à chaque fois, nous avons dû sortir de notre monde restreint de spécialisation pour trouver d’autres ouvertures. Et, nous avons donc fait cela, ce qui nous a amenés à proposer des sujets. Ainsi, je n’ai jamais rencontré les spécialistes présents aujourd’hui, et je souhaitais faire ces recommandations depuis longtemps, mais il y avait aussi d’autres priorités. Dans les faits, nous n’avions pas la possibilité de le faire jusqu’à présent, mais nous l’avons enfin fait.

Ces spécialistes ont dû en discuter pendant un mois. Les résultats sont publiés aujourd’hui, mais ils avaient fait beaucoup de choses avant cela.

Bref, c’est vrai que cela aurait été mieux plus tôt. Dans la pratique, ce sont ces raisons.

Sur l’organisation de la recherche sur de tels sujets dans le futur

Je change un peu de sujet, mais à compter de maintenant, nous allons aussi débattre sur d’autres sujets. Et, selon moi, nous devons pouvoir réunir de tels moyens immédiatement. Le plus important, c’est que nous puissions lancer des thèmes de recherche quand nous voulons vérifier un point. Nous ne parlons pas d’informations, mais d’outils de décision, pour savoir comment faire. Quand nous n’avons pas les réponses, que l’on soit en mesure de faire des recherches, analyser des données. Nous avons besoin d’un tel système. Cela fonctionnait très peu ainsi jusqu’à présent, et le fait de passer par des associations est un de ces exemples.

Si vous me dites qu’on aurait dû le faire plus tôt, je vous réponds que je suis d’accord. Néanmoins, nous y sommes arrivés. Ensuite, comme le virus se propage beaucoup plus rapidement que jusqu’à présent, c’est pour cette raison que nous le publions aujourd’hui.

(S’en sont ensuivi des discussions sur l’ordre des déclarations sur l’aération. Infos Locales au Japon ne les traduit pas, parce que cela n’est pas la priorité de ces informations. Ce qu’il faut retenir, c’est que la position sur l’aération a évolué avec l’accumulation des études et connaissances.)

Sur l’évolution du nombre de cas à Tokyo

Q : Tokyo a annoncé que le nombre de patients dépasserait le pic de la sixième vague la semaine prochaine. La préfecture a annoncé une propagation explosive jamais égalée. C’est une déclaration très marquante. Néanmoins, ils ont parlé sur les prémisses que la propagation va continuer. Quelle est votre opinion et comment partagez-vous ce sentiment de crise ?

Normalement, pour dire combien de cas il y aura dans tant de semaines, il faut se baser sur les données hebdomadaires comparées du nombre de cas. La simulation fait un calcul cumulé des données passées. Ce sont des calculs. Dans la pratique, il y a d’autres facteurs. Par exemple, comment la population réagit à la nouvelle. Par exemple, nous ne connaissons pas l’effet de l’information. Le nombre de personnes qui sortent augmente. Cela ne nous dit pas si la majorité des gens applique les mesures de prévention apprises jusqu’à présent. Donc, il vous faut prendre une annonce « il y aura xx cas dans yy semaines », comme une indication. Prenez ce message comme un postulat. C’est la limite du système. On ne peut pas connaître tous les facteurs qui influenceront ces résultats.

Néanmoins, on peut que comprendre que le message, c’est que, tout d’abord, la contagiosité est supérieure à celle de BA.1. Ensuite, la comparaison du nombre de cas d’une semaine à l’autre montre une augmentation. De plus, l’immunité diminue, et il y a des facteurs tels que les vacances d’été. En été, mettant l’air condition, l’aération pose problème, etc. Donc, si on considère tous ces facteurs de manière générale, cela pourrait dépasser le pic de la sixième vague. On peut donc évaluer qu’il y a suffisamment de données pour le penser.

Personne ne peut connaitre avec exactitude tous les facteurs, mais nous savons ces points, et cela donne cette évaluation. Et sur ce point, je suis aussi conscient du danger que Tokyo. Néanmoins, sur le nombre, je pense que nous avons ces limites.

Source

Il est possible d’écouter cette conférence de presse ici : コロナ分科会・尾身会長が会見 イベント人数制限撤廃を議論(2022年7月14日) – YouTube

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