Le discours
Je souhaite parler de 2 points.
Le premier sujet concerne la stratégie concernant le démarrage de la Go To Travel Campaign et les mesures de prévention du virus.
Dans le cadre de l’évolution du virus, le premier ministre Abe, le secrétaire Général, le ministre Nishimura et moi-même nous sommes réunis concernant le projet Go To Travel. Après toute considérations, le mercredi 22 juillet, nous avons proposé de lancer la Go To Travel pour toutes les régions, sauf pour les voyages en partance de Tokyo. Nous avons proposé cette solution au comité des experts qui nous a autorisé à procéder.
Mesures en détail
Je souhaite présenter les mesures en détail.
Le projet Go To Travel, sous conditions que les professionnels du voyage qui y sont affiliés et les usagers se conforment aux mesures de prévention du virus, démarrera le mercredi 22 juillet 2020. Toutefois, y compris pour les voyages qui ont été déjà réservés, les voyages à destination de Tokyo seront, pour le moment, exclus du projet. Ces voyages ne bénéficieront pas d’aide ou de réductions. De même, pour les personnes qui vivent à Tokyo, celles-ci ne pourront pas bénéficier de ces mesures pour le moment. Elles ne bénéficieront pas de réduction. Ce sont des mesures exceptionnelles. Cette mesure exceptionnelle s’applique également aux industries liées aux voyages touristiques dans la capitale, ainsi qu’aux activités tant attendues des gens à Tokyo. Je suis conscient que beaucoup de gens attendaient avec impatience ce projet, et cela me fait de la peine d’en arriver à faire ces choix.
Je souhaite que les gens de Tokyo puissent profiter des voyages le plus rapidement possible. Et je souhaite que de chaque région, les gens puissent profiter du tourisme à Tokyo de nouveau. Le MLIT souhaite créer le meilleur environnement d’accueil possible et que les gens puissent en profiter dès que cela sera possible.
Prévention du virus
En matière de prévention du virus, le projet Go To Travel souhaite habituer les gens à un nouveau style de voyage « With Coronavirus ». Il s’agit d’un grand défi, à mon avis. Ce matin, des visiteurs de l’industrie du tourisme sont venus ici, et il a fallu tenir bon, alors qu’ils étaient divisés sur les conclusions des experts. Mais, même si c’est quelque chose que nous n’avons jamais fait jusqu’à présent, cette fois-ci, j’ai décidé d’imposer des obligations spécifiquement strictes pour le projet GoTo Travel.
Tout d’abord, pour les industries du tourisme et de l’hébergement, les conditions pour participer au projet de Go To Travel sont :
- – Tous les voyageurs doivent, au moment du check in, présenter une pièce d’identité, et prendre leur température. À l’étranger, il faut présenter son passeport et il y a un enregistrement, et c’est naturel. Pour commencer, il faut vérifier l’identité de la personne. Ensuite, il faut que chacun, sans exception, se soumette à une vérification de la température. Naturellement, et cela est déjà en place, pendant le check in, il faut éviter les face à face et prendre les mesures de prévention du virus.
- – Ensuite, si le voyageur a de la fièvre, ou s’il a des symptômes de rhume, que cela soit en semaine ou le week-end, l’établissement doit contacter le hokenjo, et doit suivre les instructions du hokenjo. Cela est impératif.
- – De plus, concernant les bains, les repas, et les parties communes des ryokans etc. doivent être aménagés pour prévenir les « Trois F ». Il s’agit de limiter le temps d’utilisation etc. Dans certains ryokans, on peut déjà savoir depuis chaque chambre le niveau d’occupation de ces endroits.
- – Lors des repas, je souhaite aussi que les mesures de prévention des « Trois F » soient appliquées. Il faut mettre de l’espace entre les sièges, les buffets doivent être remplacés par des plats distribués etc.
- – Concernant les demandes de produits (packs de voyage, etc.) et le check-in dans les établissements d’hébergement, les voyageurs doivent se conformer à certaines règles. Les voyages de groupes de jeunes, les voyages de groupe de personnes qui pourraient connaître une aggravation des symptômes telles que les personnes âgées, et les tours de grands groupes sont considérés comme des voyages à fort risque d’infection. Nous demandons qu’ils soient évités. Il faut l’expliquer aux clients et faire en sorte qu’ils acceptent la situation.
- – En ce qui concerne les établissements qui peuvent participer au projet de Go To Travel, ils sont appelés à expliquer à l’accueil, et sur leur pages le système. En faisant ainsi, certains clients pourront se plaindre si les consignes ne sont pas suivies. Les associations de tourisme devront procéder à des contrôles, et si jamais il s’avère que ces établissements n’ont pas respecté les directives, leur licence d’exploitation sera annulée.
Concernant les voyageurs, que cela soit au moment de la réservation ou du check-in, ils devront
- D’abord prendre leur température avant de partir.
- S’ils ont de la fièvre ou des symptômes de rhume, il leur est demandé de ne pas voyager.
- Ils sont appelés à installer d’eux-mêmes l’appli de traçabilité des contacts étroits.
- Et ils doivent, pendant le voyage, suivre les « nouvelles bonnes manières du voyage » qui a déjà été publié (document traduit partiellement qui sera bientôt publié sur infos Locales au Japon).
- Ils ne doivent pas aller, ne pas utiliser dans les établissements qui répondent au « Trois F »,
Parmi les différentes mesures, il faut commencer par mettre un masque pour se rassurer et rassurer les autres, prendre de la distance lorsqu’on prend le bus etc., lorsqu’on appuie sur le bouton d’un ascenseur, ou dans n’importe quelle situation, se laver et se désinfecter les mains.
Plusieurs ont mentionné que les autres consignes sont plus difficiles à respecter, comme ne limiter les discussions dans les transports en commun, ne pas parler fort. Pendant les repas aussi, ne pas trop dialoguer pendant la dégustation. De plus, chacun doit gérer sa santé, et prendre la température tous les matins doit être considéré comme à la mode. Que ce soit le gouvernement ou les associations concernées qui sont venues ce matin, nous devons faire la publicité de ces slogans.
J’en ai parlé précédemment, mais concernant les groupes de jeunes voyageurs, ceux de personnes à risque d’aggravation des symptômes, dont les personnes âgées, et les voyages avec de nombreuses personnes, il y a un risque important d’infection. Il est souhaitable de les éviter. Cela a fait partie des recommandations des experts, et nous devons donc faire appliquer ces mesures. Là aussi, ce qui ne s’y plient pas ne seront pas éligibles pour l’aide de Go To Travel.
De plus, concernant les trains, bus, taxi, avions etc., il faut aérer correctement, et appeler les gens à porter un masque. Les mesures de contrôle par thermographie dans les aéroports doivent être renforcées. Les institutions concernées vont travailler avec nous pour leur implantation.
Il semblerait que certaines personnes aient mal compris certaines choses concernant ce projet de Go To Travel. Ces réductions sont utilisables non seulement en dehors des préfectures mais aussi à l’intérieur et dans chaque bloc régional. Nous vous invitons donc à en profiter.
Dans les recommandations des experts de lutte contre le nouveau coronavirus aussi les experts en parlent avec insistance : ce projet est doit être compris dans la vision global d’une vie « With Corona », et servir à définir et nous habituer à un nouveau style de voyages. Nous devons craindre le virus et souhaitons faire tout notre possible pour que les voyages soient plaisants tout en maintenant les mesures de prévention.
Autre sujet abordé
Le deuxième point concerne les dégâts des eaux sur les biens immobiliers. Ce point ne concernant pas COVID-19, Infos Locales au Japon ne le traduit pas pour le moment mais le résume.
Pendant les pluies diluviennes de cette année, et après vérification, le gouvernement a pu vérifier que les inondations à Hitoyoshi suivaient assez fidèlement la carte des dangers de la ville. Aussi, depuis l’an dernier, les associations immobilières imposent de fournir un hazard map aux personnes qui doivent faire des transactions immobilières.
Depuis l’an dernier, le gouvernement demande, avec l’aide d’associations immobilières à chaque propriétaire de fournir ces documents. Mais parce qu’il s’est avéré que le hazard map avait été efficace pour prévoir les risques d’inondation, une clause particulière devra être incluse dans chaque contrat de vente pour expliquer les risques de dégâts des eaux.
Questions de la presse. Très résumées
Pourquoi Tokyo, pourquoi pas les 3 autres préfectures ayant beaucoup de cas ? À quelle condition Tokyo pourra-t-elle participer à Go To Travel ?
Cela a été mentionné ici. Les décisions concernant Go To Travel se basent sur la situation en matière d’infection, l’avis des experts et la politique du gouvernement dans son ensemble.
Pour décider quelle région inclure ou pas, il convient de consulter avec les experts sur l’évolution du virus. Ce n’est pas décidé seulement au niveau du MLIT. Le gouvernement doit prendre la décision. Donc cela a été le résultat de 4 ministres et des experts.
Pour ce qui est de la deuxième question, hier, Tokyo a annoncé un nombre record de nouveaux cas d’infection. Ils ont également utilisé les indicateurs de nombre de cas hebdomadaires par semaine, le taux de personnes testant positif, etc. Comparativement à Osaka, Kanagawa, Saitama et Chiba, le virus se propage à Tokyo, et les experts estiment que Tokyo est au centre de la propagation. C’est pour cela qu’hier, il a été décidé de ne mettre une exception que pour Tokyo. De plus, le gouvernement considère qu’il sera possible de lancer un go to Travel une fois que le virus sera moins virulent à Tokyo.
Q : Le MLIT a-t-il considéré les implications économiques à Tokyo. Ces mesures sont-elles suffisantes pour la prévention du virus.
Tokyo est un centre d’affaires et un lieu que l’on visite. Le ministère est conscient que ces décisions peuvent avoir des conséquences négatives pour Tokyo.
Mais plus que les résultats économiques, c’est, selon les experts, la situation qui exige ces mesures. Pour le ministre, ces décisions débouchent sur ces résultats, mais ce qui est le plus important, c’est que de nombreuses personnes se préparaient pour ces vacances et les attendaient avec impatience.
Concernant la propagation du virus, Tokyo ne pense pas que ces mesures sont suffisantes. Le projet n’a pas pour but de prévenir le virus. Il a pour but de nous habituer à voyager en sécurité dans un mode de vie « with corona ». Il s’agit d’un défi qui, pour que cela marche, doit permettre aux professionnels du tourisme de mettre en œuvre des mesures fiables de prévention du virus. Il faut donc des mesures vraiment strictes. De plus, plutôt que de parler de mesures économiques, les gens voyagent pour visiter les lieux touristiques, les musées, les villes etc. Il s’agit d’occasions d’échanger avec les gens, d’aller dans la nature etc. Cela permet aux gens de se resourcer, tout particulièrement après le nouveau coronavirus. C’est justement parce que toute la population a une expérience difficile en ce moment, que l’on souhaite que les gens sentent du plaisir à voyager. Et en excluant Tokyo, on a enlevé ce plaisir.
Encore une fois, les entreprises de tourisme doivent suivre les consignes
- – De vérifier la santé de leurs clients
- – Doivent aérer et désinfecter les espaces clients
- – Prendre toutes les mesures de prévention du virus.
Ils doivent répondre à ces conditions pour participer à cette aide. Ils doivent le publier.
Les voyageurs doivent
- – Vérifier leur état de santé avant de partir.
- – S’ils ont de la fièvre etc. ils doivent éviter de partir.
- – Installer l’appli COCOA de traçabilité.
- – Respecter les nouvelles bonnes manières du voyage.
Le MLIT souhaite consulter et recevoir l’opinion des experts pour les mesures dans le futur.
Q : Les réservations des personnes qui avaient pris un billet dans l’espoir de Go To Campaign vont peut-être vouloir annuler leur billet, puis qu’il a été fait mention de tous y compris les réservations. Quel sera le système pour les annulations ?
Cela avait été la même chose au moment de la déclaration de l’état d’urgence. Chacun a des situations particulières. Il y a des entreprises qui ont pris des commissions et pas d’autres. Plutôt que de parler de frais d’annulation etc… Dans la situation présente, de nombreuses petites entreprises sont en situation vraiment difficile. Il est important de trouver un moyen qui fonctionne par compromis, plutôt que de se monter les uns contre les autres.
Q : Les groupes de jeunes et de personnes âgées doivent éviter de voyager. Qu’en est-il des classes vertes et des voyages d’entreprises ?
Les classes vertes ont pour but d’enseigner quelque chose et sont encadrés par des enseignants. Ceux-ci sont chargés de faire appliquer les règles. Il n’y a pas d’objection pour qu’ils aient lieu. Pour le reste, les experts ont déterminé que ce sont les situations où les gens se regroupent et boivent ensemble etc. qui peut entraîner des contaminations. Ils recommandent donc de limiter ces réunions et voyages. Il en est de même pour les personnes âgées.
Q : Le pays ne considère pas de mesures pour garantir les annulations ?
Non, il n’y aura pas de mesures pour compenser les annulations.
Q : Pensez-vous que les mesures sont suffisantes pour empêcher le virus.
Non. Le journaliste fait allusion à un article de NHK qui posait la question. Le MLIT ne considère pas que c’est suffisant. Les mesures de préventions sont pratiquement une forte demande à valeur d’ordre. Ce sont des mesures assez strictes qui n’ont jamais été prises. De plus, elles répondent directement aux recommandations des experts. Certaines font se poser des questions sur leur applicabilité, mais ce sont celles des experts.
Q ; Une question concernant les mesures à l’attention des régions sinistrées dans le Kyushu.
Le MLIT et le premier ministre sont conscients des problèmes des personnes sinistrées. Non seulement, leur région a été inondée, mais en plus Go to travel est annulée pour Tokyo. Pendant le mois d’avril, elles ne pouvaient pas travailler etc.
Le gouvernement prévoit, dans le cadre de la gestion des catastrophes, un paquet de mesures pour ces industries. Les victimes des inondations et les entreprises à Tokyo devraient bénéficier d’un paquet d’aides en court d’évaluation.
Source : la conférence de presse, écoutée en Live.