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2023-01-30 Sur l’arrêt automatique d’un réacteur à la centrale nucléaire de Takahama

Cet article traduit un article de NHK annonçant qu’une anomalie avait déclenché l’arrêt automatique d’un réacteur dans la centrale nucléaire de Takahama, préfecture de Fukui. KEPCO exploite cette centrale. L’anomalie n’a pas présenté de dangers pour l’environnement, et fait maintenant l’objet d’une enquête. Cette traduction est à titre d’information, pour limiter le niveau d’inquiétude.

Source : 関西電力 高浜原発4号機が自動停止 原因を調査 | NHK | 各地の原発

Arrêt automatique de l’unité 4 de la centrale nucléaire de Takahama de la compagnie Kansai Electric, préfecture de Fukui. Enquête sur la cause.

Le 30 janvier 2023 à 19h29

Dans l’après-midi du 30 janvier, l’unité 4 de la centrale nucléaire de Takahama de KEPCO, dans la préfecture de Fukui, s’est arrêtée automatiquement après qu’une anomalie a signalé une diminution soudaine de la quantité de neutrons. La quantité de neutrons permettent d’identifier l’état de la fission nucléaire dans le réacteur. Le réacteur s’est arrêté normalement et jusqu’à présent, la compagnie ne détecte aucun problème de refroidissement du combustible nucléaire. KEPCO et l’autorité de régulation nucléaire enquêtent sur la cause de cette alerte.

Selon l’Autorité de régulation nucléaire, vers environ 15 h 20, le 30 janvier, le réacteur de l’unité 4 de la centrale nucléaire de Takahama, opéré par KEPCO, et qui est en service dans le village de Takahama, préfecture de Fukui, s’est arrêté automatiquement en réponse à un signal d’alerte. Le signal indiquait une baisse soudaine du nombre de neutrons. La quantité de neutrons permettent d’identifier l’état de la fission nucléaire dans le réacteur.

Le réacteur nucléaire s’est arrêté normalement, et l’on n’enregistre aucun problème de refroidissement du combustible nucléaire à l’heure actuelle. La compagnie n’enregistre aucune anomalie dans les indicateurs de surveillance qui mesurent les niveaux de radiation dans les alentours.

KEPCO et l’Autorité de régulation nucléaire enquêtent sur la cause de cet incident.

Selon l’annonce de la préfecture, qui avait reçu un rapport de KEPCO, 4 détecteurs installés autour du réacteur mesurent la quantité de neutrons. Parmi eux, au moins deux ont détecté une anomalie, ce qui a déclenché un arrêt automatique du réacteur nucléaire. En outre, ces détecteurs avaient fait l’objet de contrôles pour vérifier qu’ils affichaient les bonnes valeurs ainsi que de calibration le 26 janvier.

Toutefois, à l’heure actuelle, il serait difficile de déterminer la cause du problème. Le réacteur 4 de la centrale nucléaire de Takahama est opérationnel depuis novembre 2022, et son exploitation commerciale a démarré en décembre. Selon l’Autorité de régulation nucléaire, c’est la première fois depuis l’arrêt du réacteur 3 de la même centrale opérée par KEPCO qu’un signal similaire avait arrêté automatiquement un réacteur nucléaire en 1988.

Selon KEPCO, cet incident n’a aucun effet sur le niveau de radiations

KEPCO a commenté en annonçant que la société enquêtait sur l’arrêt automatique du réacteur nucléaire 4 de sa centrale de Takahama, et a ajouté que les indicateurs chiffrés des postes de surveillance des niveaux de radiation ne montraient aucune anomalie, et qu’il « n’enregistre aucune conséquence liée aux radiations dans les alentours ».

En outre, étant donné que la fourniture d’électricité dépasse largement le seuil des 3 % de réserves nécessaires, KEPCO « considère qu’à l’heure actuelle, cela ne posera pas de problème d’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité ».

Aucune anomalie des indicateurs de surveillance

Plusieurs dispositifs de mesure appelés postes de surveillance sont installés autour de la centrale nucléaire pour vérifier l’absence de fuites de matières radioactives, et les niveaux de radiation dans l’air sont contrôlés 24 heures sur 24.

Depuis 18 h 40, la page du centre de contrôle environnemental des centrales nucléaires de la préfecture de Fukui ne montre aucune anomalie des 20 postes qui entourent la centrale de Takahama sur un rayon de 5 km. http://www.houshasen.tsuruga.fukui.jp/

En outre, KEPCO annonçait également que les données chiffrées de leurs postes de surveillance n’ont enregistré aucune conséquence liée aux radiations dans l’environnement.

La préfecture de Fukui a aussi confirmé lors d’une conférence de presse à 18 heures qu’il n’y avait pas d’impact environnemental.

Conférence de presse de la préfecture de Fukui

La préfecture de Fukui a tenu une conférence de presse le 30 janvier à 18 heures, après avoir reçu un rapport de KEPCO concernant l’arrêt automatique du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Takahama. À cette occasion, elle a annoncé que « l’on n’enregistre aucune anomalie dans la pression et la température du réacteur ». Elle a ensuite expliqué qu’à l’heure actuelle, elle ne connaissait pas la raison de cet arrêt, mais qu’il y aurait une enquête ».

Au cours de la conférence de presse, la préfecture de Fukui a déclaré que la cause de l’arrêt automatique du réacteur de l’unité 4 de Takahama était « inconnue à l’heure actuelle » et qu’il était possible que

  • Un dispositif appelé barre de contrôle, qui contrôle la puissance du réacteur, pourrait être tombé pour une raison ou une autre.
  • Cela pourrait aussi provenir d’une anomalie dans l’appareil en soi de mesure des neutrons. Cela fera l’objet d’une enquête détaillée à l’avenir.

À propos du réacteur nucléaire 4 de Takahama

L’unité 4 de la centrale nucléaire de Takahama, située à Takahama, dans la préfecture de Fukui, correspond à un réacteur à eau pressurisée d’une puissance de 870 000 kW, mis en service depuis 1985.

Un réacteur à eau pressurisée est un type de réacteur dans lequel une pression élevée est appliquée à l’eau à l’intérieur du réacteur pour la rendre plus chaude. C’est ce qui transfère la chaleur à l’eau circulant dans des tuyaux séparés pour créer de la vapeur et qui fait tourner une turbine pour générer de l’électricité. Ce type de réacteur est différent du réacteur à eau bouillante de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi qui a provoqué l’accident en 2011.

Le réacteur de l’unité 4 de Takahama avait redémarré en 2017 après avoir passé une inspection de la Commission de réglementation nucléaire sur la base des nouvelles normes réglementaires formulées depuis la catastrophe de Fukushima.

Plus récemment, en décembre de l’an dernier, il avait fait l’objet de l’inspection régulière exigée par la loi et qui a lieu tous les 13 mois.

Ce que l’on appelle arrêt automatique

Les centrales nucléaires sont construites pour arrêter automatiquement leurs réacteurs lorsqu’un équipement détecte une anomalie.

C’est ce que l’on appelle un « arrêt automatique ».

Dans le cas du réacteur Takahama Unit 4, il s’agit d’un réacteur à eau pressurisée dont le dispositif appelé « barre de contrôle » agit comme un frein du réacteur. On l’insère dans le réacteur par le haut pour arrêter la réaction du combustible nucléaire.

Selon la préfecture de Fukui, l’unité 4 de Takahama s’est automatiquement arrêtée après qu’un dispositif de mesure a détecté un signal indiquant que la quantité de neutrons dans le réacteur avait diminué.

Arrêt automatique pendant qu’un réacteur est opérationnel. Le premier depuis octobre 2011, à la centrale nucléaire de Genkai.

Selon l’Autorité de régulation nucléaire, c’est la première fois qu’un réacteur d’une centrale nucléaire en exploitation s’arrête automatiquement depuis octobre 2011. À l’époque, un signal émis dans l’unité 4 de la centrale nucléaire de Genkai, préfecture de Saga, indiquait un problème avec le condenseur, qui ramène la vapeur de la turbine à l’eau, ce qui avait entraîné l’arrêt de la turbine.

Source : 関西電力 高浜原発4号機が自動停止 原因を調査 | NHK | 各地の原発