2020/08/21 – Experts du gouvernement sur les vaccins
Le 21 août 2020, les experts du pays se sont réunis essentiellement pour parler de l’éventualité d’utiliser un vaccin contre le nouveau coronavirus. Durant cette conférence, ils parlent de la progression de l’épidémie. Un Q&R de la presse s’en est suivi, mais plusieurs autres conférence de presse importantes se sont tenues le même jour. De plus, cette conférence a été suivie d’une conférence de presse du ministre de la Reconstruction économique. Cette conférence sera résumée séparément.
Dr. Omi
Nous allons parler principalement des vaccins. Mais comme c’est le cas pour chacune de nos présentation, nous ne pouvons pas le faire sans présenter d’abord la situation actuelle, puisque nous faisons constamment l’analyse.
Situation épidémique
Dr. Oishi
Pour commencer, regardons la courbe épidémique. La courbe du haut se base sur le jour de l’apparition des symptômes. Celle du bas se base sur le jour de la confirmation du cas, et si on n’a pas cette date, on utilise la date de publication du cas dans les statistiques.
Une partie des municipalités ne nous a pas fourni les dates de début des symptômes, donc nous travaillons sur les données que nous avons seulement.
L’ensemble du pays
En tant qu’experts, nous travaillons sur les dates d’apparition des symptômes qui nous paraissent plus fiables. Le jour de déclaration peut être décalé. Et c’est pourquoi nous pensons que le jour de déclaration des symptômes est plus importante.
Ce sur quoi il faut être néanmoins prudents, c’est qu’il y a un décalage dans le temps concernant les jours de début des symptômes. Et dans ce cas, on peut observer que nous sommes déjà arrivés au pic (de la courbe des patients). Donc, alors que l’épidémie progresse, on a l’impression que nous avons passé un pic, en nous basant sur les données de début des symptômes.
Il faut néanmoins noter les points suivants.
Lorsqu’on prend la courbe des cas pour l’ensemble du pays, le pic du nombre de cas aurait été atteint le 27 ou 29 juillet. Il s’agit donc d’une information d’il y a 3 semaines. Même si la courbe est construite avec un peu de retard, ces informations semblent confirmer que nous avons bien passé ce pic.
Pour lensemble du pays
En tant qu’experts, nous travaillons sur les dates d’apparition des symptômes qui nous paraissent plus fiables. Le jour de déclaration peut être décalé. Et c’est pourquoi nous pensons que le jour de déclaration des symptômes est plus importante.
Ce sur quoi il faut être néanmoins prudents, c’est qu’il y a un décalage dans le temps concernant les jours de début des symptômes. Et dans ce cas, on peut observer que nous sommes déjà arrivés au pic (de la courbe des patients). Donc, alors que l’épidémie progresse, on a l’impression que nous avons passé un pic, en nous basant sur les données de début des symptômes.
Il faut néanmoins noter les points suivants.
Lorsqu’on prend la courbe des cas pour l’ensemble du pays, le pic du nombre de cas aurait été atteint le 27 ou 29 juillet. Il s’agit donc d’une information d’il y a 3 semaines. Même si la courbe est construite avec un peu de retard, ces informations semblent confirmer que nous avons bien passé ce pic.
À Tokyo
Dans le cas de Tokyo, si on regarde le graphe du haut, on a l’impression que cela tombe brusquement, c’est aussi parce que nous n’avons pas encore toutes les données. Mais en fait, même ainsi, on peut voir qu’un pic se dessine. Ce n’est pas à ignorer.
Et même si on regarde la droite de la carte, la courbe n’a pas de raisons de baisser brusquement. Elle est certainement en train de diminuer progressivement. Donc on peut s’attendre à ce qu’il y ait de nouvelles annonces de cas. On peut aussi penser que ce nombre de nouveau cas pourrait continuer à apparaître en grand nombre.
Même si on pense que le nombre de cas diminue, on ne peut pas dire combien de temps il faudra pour que la courbe baisse suffisamment. De plus s’il y a de nouveau une nouvelle épidémie qui démarre quelque part, cette courbe risque de nouveau d’augmenter.
Préfecture de Aichi
Dans le cas de Aichi aussi, la courbe semble avoir atteint un pic le 27 juillet. Pour cette préfecture, la diminution du nombre de cas semble plus évidente.
Encore une fois, si on trouve un groupe d’infection important, cela pourrait reprendre, donc nous ne pouvons pas faire de prévisions.
Mais ce que l’on peut voir, c’est un pic il y a trois semaines.
Osaka
Le cas de Osaka est assez similaire.
Fukuoka
Dans le cas de Fukuoka, on a un peu l’impression qu’il y a eu une reprise du nombre de cas. Malgré tout, on a l’impression que le nombre de cas reste en légère décroissance.
En comparaison avec Osaka et Aichi, on a l’impression que c’est un peu tôt pour dire qu’il y a une baisse. Mais c’est l’impression que cela donne.
Okinawa
Okinawa est aussi encore un peu difficile à cerner, mais on peut supposer que cela commence à diminuer. Mais c’est encore difficle de le confirmer.
Le nombre de reproductions effectives
Le graphe suivant a été créé à l’université de Tokyo et représente la progression de la courbe du nombre de reproductions effectives. NdR : il s’agit du nombre moyen qu’une personne infectée est susceptible d’avoir infecté.
Quand ce nombre est inférieur à 1, on peut considérer que le virus est en train de s’éteindre.
Cette courbe concerne Tokyo.
Si on regarde la courbe selon le jour, on peut remarquer que la courbe passe en dessous de 1 vers la fin juillet. Il faut néanmoins faire attention. Comme on calcule cette courbe sur la date d’infection, ce qui veut dire qu’elle est fiable jusqu’à fin juillet et le tout début de août. (NdR : Les données peuvent évoluer pour la courbe depuis moins de 14 jours). Pour le moment, nous ne savons pas si cette tendance continue ou pas.
Pour Osaka aussi, ce nombre passe en dessous de 1 si on observe la courbe aux dates de contamination. Dans le cas de Aichi, le nombre est passé en dessous de 1 plus tôt, et il semble rester en dessous. Mais encore une fois, cela dépend de ce qui risque de se passer dans le futur.
Dans le cas de Okinawa, la préfecture semble enfin être arrivée à ce stade au début de août mais nous n’en sommes pas encore certains.
Selon le Pr. Nishimura, le nombre est enfin passé en dessous de 1 mais il est trop tôt pour se réjouir. Il y a toujours un risque que l’épidémie reprenne. De plus, nous n’avons pas encore les données liées aux vacances de l’Obon.
Parallèlement, dans le cas des mois de mars, avril et mai, le nombre de contaminations dans les hôpitaux et établissements de soins à partir de la mi-avril (après la fin du pic d’épidémie). C’est à cette époque que de nombreuses personnes sont décédées. Ce qui veut dire, que de ce point de vue, il faut être vigilants.
C’est d’autant vrai qu’en ce moment, le nombre d’établissements avec des cas d’infection augmente. Et c’est à ce moment là que nous risquons d’enregistrer des aggravations de cas et décès.
Dr. Wakita.
Les conséquences.
Le graphe suivant présente la situation récente du nombre de cas. Je lis le texte puisqu’il est court.
La population des préfectures coopère aux demandes de fermeture temporaire. Selon les courbes de l’épidémie de l’ensemble du pays et les taux de reproduction effective, on peut penser que, du point de vue de l’ensemble du pays, la courbe a passé un pic.
Selon les données dont nous disposons à présent, nous évaluons que le pic pour la date de début des symptômes était autour du 27 au 29 juillet 2020.
Toutefois, on peut remarquer que le nombre de cas est en train de progresser doucement dans certaines régions. Parallèlement, nous n’avons pas encore d’informations suffisantes pour confirmer que la courbe a tendance à baisser dans certaines régions.
Parmi elles, le nombre de cas parmi les tranches d’âge plus élevées est en train d’augmenter. Cela s’accompagne d’une augmentation d’une tendance à l’augmentation du nombre de cas graves dans les préfectures de Osaka, Okinawa, Fukuoka, Aichi etc.
Analyse comparative et les inconnues
Par ailleurs, comme mentionné précédemment, lors de l’épidémie de mars à mai, on avait enregistré des infections dans les établissements de soins pour personnes âgées et dans les hôpitaux. Cette fois, l’épidémie que nous observons depuis juin n’a pas entraîné beaucoup d’infections dans ces établissements. Toutefois, dans une partie de ces régions, nous commençons à découvrir des contaminations dans des établissements pour personnes âgées. Il faut donc surveiller la situation.
Sur ce sujet, il y a eu des déplacements pendant la période de Obon. Il faut donc supposer qu’il y a une possibilité que l’épidémie ait encore progressé. Il faut appliquer les gestes barrière (le port du masque, le lavage des mains, ne pas crier, la distance physique éviter les « trois F »). De surcroît, il faut multiplier les actions ciblées, telles que gérer rapidement la situation lors de l’apparition de clusters, et tester systématiquement tout le monde dès qu’on trouve un cas d’infection dans un établissement de soins. Si on les prends, on peut penser qu’il sera possible de prévenir la propagation du virus.
Dr Omi concernant les vaccins
Aujourd’hui, le sujet principal de notre réunion visait à compiler notre opinion sur les vaccins. Nous avons obtenu un consensus que nous présentons ici.
Notre but
Notre but est de limiter le plus possible le nombre de cas graves et de décès. Nous cherchons à protéger la vie et la santé de la population. Dans ce cadre, nous avons donc évalué qu’il fallait étudier la faisabilité d’un vaccin. Nous devons dire que, pour le moment, nous n’avons pas assez d’informations scientifiques qui permettent de dire qu’un vaccin est fiable et une bonne solutions. Il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas.
D’une part, nous pourrions dire que nous ne savons pratiquement rien. D’un autre côté, la population espère beaucoup de ce vaccin. Nous avons donc conclu qu’il fallait diffuser largement les informations correctes aux personnes qui ne sont pas spécialistes. Nous avons insisté sur ce point auprès du gouvernement.
Nous divisons cette information en plusieurs sujets.
La fiabilité et l’efficacité des vaccins
Il faut considérer les vaccins du point de vue des risques et des résultats positifs. Il faut y réfléchir de manière global, ce qui est normal.
À l’heure actuelle, il nous manque encore beaucoup d’informations concernant les vaccins en cours de développement. Il faut donc rassembler constamment de nouvelles informations, ce qui est naturel.
Les risques qu’il faut prendre en compte sont :
- les vaccins qui sont actuellement en cours de développement utilisent de nouvelles techniques et sont très novateurs.
- certains vaccins pourraient entraîner une résistance des anticorps qui pourrait poser de sérieux problèmes. Il faudra renforcer la surveillance concernant leur fiabilité.
- d’un point de vue général, il s’agit d’un vaccin qui devrait lutter contre un virus qui touche les voies respiratoires. Jusqu’à présent, nous n’avons pas d’exemple de vaccin qui soit efficace pour protéger suffisamment. Aussi, bien que l’on espère que ce vaccin permettra d’empêcher une augmentation du risque d’aggravation des symptômes, il reste à évaluer s’il permettra d’éviter que la maladie se déclare ou s’il pourra empêcher de l’attraper. Toutefois, il faut dès maintenant se préparer pour le cas où nous trouverons un vaccin fiable et efficace. Nous avons un consensus sur ce point.
- Il ne faudra commencer à vacciner qu’après que l’État ait procédé à une évaluation de la fiabilité et l’efficacité du vaccin. Toutefois, il s’agit de vaccins d’un nouveau genre, qui utilisent de nouvelles techniques. Il faut donc prévoir que leurs effets pourrait aussi poser des problèmes après qu’ils soient mis en vente. Nous aurons besoin de faire un suivi épidémiologique de l’efficacité dans des situations réelles. Il faudra donc continuer à étudier la situation sur le terrain en même temps que l’on commence à vacciner.
Par ailleurs, pour recueillir des informations sur les effets secondaires, il y aura aussi un besoin d’informer correctement à propos des vaccins et de gérer la risque-communication.
En outre, nous recommandons que l’évaluation précise de la fiabilité et de l’efficacité réelle des vaccins fasse l’objet de débats en profondeur entre l’institution en charge de l’évaluation des médicaments (le PMD) et les représentants du comité des vaccins et de la prévention des maladies du ministère de la Santé.
Le comité scientifique demande aussi la mise en place d’un système de monitoring au moment de l’introduction du vaccin sur le marché. Le comité scientifique souhaite aussi évaluer l’efficacité et les dangers dès qu’on y sera confronté.
L’achat de vaccins
Le gouvernement japonais aura la responsabilité de s’organiser du mieux possible pour l’achat de vaccins. Il lui faut prendre des décisions de les acheter à l’étranger alors que l’on n’a pas encore d’informations précises sur la fiabilité et l’efficacité. Si on attend d’avoir toutes les informations, cela va prendre trop de temps. Il faut donc que le gouvernement prenne des décisions dès maintenant pour en sécuriser la livraison.
Ce qui fait qu’il se peut que tous les vaccins qui auront été achetés ne soient pas utilisables. Il faut néanmoins sécuriser ces produits.
En revanche, en sécurisant des vaccins ainsi, il ne faut pas que le monde entier se dise que le Japon qui s’approprie tous les vaccins. Il faut donc que le Japon tienne compte des besoins des autres pays.
Qui doit être vacciné en priorité
À l’heure actuelle, plusieurs laboratoires sont en train de développer des vaccins. Cependant, chaque laboratoire individuel ne sera pas en mesure de garantir suffisamment de matériel pour les produire.
Aussi, il faudra importer, en provenance de plusieurs marchés, plusieurs produits de fiabilité et d’une efficacité différente. Il faudra donc définir ensuite une répartition des vaccinations en fonction de la fiabilité et de l’efficacité de chacun.
Nous n’avons aucune garantie que l’on arrive à développer un vaccin à la fois fiable et efficace dans le futur
Cela veut dire qu’il faut considérer toutes les possibilités en fonction de la présence ou l’absence d’efficacité ou de fiabilité. Il faut évaluer la fiabilité, les effets, le nombre d’effets secondaires, etc. Et même s’il y a des effets positifs, il faut savoir s’ils sont efficaces pour
- prévenir les aggravations,
- ou pour prévenir une déclaration de la maladie,
- ou encore empêcher que l’on se fasse infecter.
Il y a toute sorte de cas possibles.
Quel vaccin choisir ?
Donc, savoir quel vaccin sera le bon… Il y a plein de types de vaccins, et c’est quelque chose que nous allons savoir progressivement.
- Indépendamment de l’efficacité à prévenir l’aggravation des symptômes, un vaccin peut avoir un effet positif pour empêcher que la maladie se déclare. Il se peut qu’il n’y ait pas d’effet de prévention du virus. Il faut que la population comprenne rapidement qu’il n’y a pas de solution idéale.
- De plus, chaque vaccin a un niveau de fiabilité et d’efficacité différents. Sur le plan de la sécurité et de l’efficacité, il va falloir savoir à partir de quel point on ne considère pas l’utiliser, ou à partir de quand on peut l’utiliser. Il va falloir en débattre.
- Comme je viens le dire, l’État a besoin de redoubler d’efforts pour acquérir un vaccin. Toutefois, il va falloir qu’il fasse en sorte de respecter la loi du marché et les systèmes de vaccination. Et de ce point de vue, nous pensons qu’il ne sera pas possible de vacciner tout le monde en même temps.
Qui vacciner ?
Cela signifie qu’au moment de vacciner, il va falloir savoir qui vacciner et dans quel ordre de priorité. Il faut donc définir un ordre de priorité .
Les mesures de prévention ont eu, jusqu’à présent, pour but d’empêcher la propagation du virus et l’aggravation des symptômes.
- Donc, les personnes qui devront être vaccinées en priorité sont les personnes âgées et les personnes qui ont une maladie chronique, puisqu’elles sont à fort risque d’aggravation des symptômes. Le vaccin doit être administré dans le but de prévenir.
- À ce groupe de personnes, les experts sont unanimes pour que l’on ajoute le personnel médical qui s’occupe des personnes infectées.
- Par ailleurs, lorsqu’il faudra décider quel personnel médical doit faire partie de ces priorités, il faudra aussi discuter l’inclusion du personnel soignant qui s’occupe sur le terrain de personnes qui pourraient être infectées. Il faut considérer ce groupe, même s’il ne soigne pas directement les patients. Cela concerne aussi les ambulanciers et les équipes des services sanitaires qui font des enquêtes activement.
- De plus, il faudra considérer les établissements qui s’occupent de groupes de personnes âgées ou de personnes avec une maladie chronique. Il faudra aussi réfléchir pour savoir s’il faut inclure les femmes enceintes.
Réduire le nombre d’inconnues pour définir les priorités
Lorsqu’on définira les priorités, il faudra aussi considérer l’offre de vaccins et leur prix. Il faudra prendre une décision finale après avoir vérifié la durée de l’efficacité en fonction de l’âge, le nombre d’injections (savoir s’il faut le faire une seule fois ou plusieurs), et la cohabitation de ce vaccin avec les autres etc…
Les personnes qui devront être vaccinés devront aussi pouvoir refuser la vaccination à conditions qu’on leur explique suffisamment les avantages et démérites de le faire.
En revanche, il faudra sur prévoir un système et les autorisations nécessaires dans l’éventualité d’effets indésirables sur les personnes qui se seront faites vacciner.
La vaccination ciblée.
Le personnel de soins, les personnes âgées et les personnes avec une maladie chronique sont prioritaires pour les vaccinations. À cela, il faudra aussi considérer les personnes qui travaillent dans un endroit à risque d’infection, et pour lesquelles un arrêt de leur activité aurait des conséquences sur la société.
Toutefois, on ne peut pas envisager des contaminations pour une durée courte, avec de nombreux décès et des absences pour l’ensemble de la population, comme c’est le cas pour la grippe. Si cela devenait le cas, il faudrait donner la priorité aux personnes âgées, malades de manière chronique, au personnel médical. Les acteurs socio-économiques qui ont pour fonction de soutenir la vie ne rentrent pas, pour le moment, dans la liste des personnes prioritaires.
La réalisation du projet
Il va falloir s’organiser pour ne pas entraîner la confusion lors de la mise en application de ces mesures.
Dans chaque région, les municipalités, les établissements médicaux, les préfectures et l’armée devront travailler suffisamment ensemble pour implémenter les procédures de vaccin et procéder avec leurs injections.
Le gouvernement devra s’assurer que les régions ne portent pas un poids financier trop important à ce moment là, en dégageant un budget national à cet effet.
Il faudra aussi un système de contrôle de la qualité des composants du vaccin.
L’opinion de la population
Nos discussions ont aussi beaucoup tourné autour de ce point. Le Japon a fait beaucoup d’effort pour informer sur les avantages et inconvénients des virus et les motiver à agir.
Toutefois, la population est très réfractaire, et dans notre histoire, il est arrivé que les japonais aient réagi beaucoup plus fortement que dans la plupart des autres pays, et que des campagnes de vaccination aient échoué. C’est un fait. Il faut donc dialoguer suffisamment avec la population pour obtenir qu’ils se fassent vacciner.
Les japonais ont beaucoup d’attentes en ce qui concerne ce vaccin. Avec son développement. Au fur et à mesure que le développement des virus se fait, on va commencer à parler de produits et cela risque d’amener divers sortes de malentendus.
Informer correctement
Il faut identifier les points qui pourraient être à l’origine de mauvaise compréhension et il faudra en discuter avec la population. Il faudra une organisation qui pourra gérer la « risk communication ».
Nous pensons qu’il faut dès maintenant continuellement parler des avantages et inconvénients de la vaccination, et mettre en place les mesures nécessaires pour s’assurer un approvisionnement. Cela va devoir aussi se faire avec des études de marché.
L’État doit à la fois définir des priorités et sécuriser des vaccins. Il faut qu’à chaque étape il explique consciencieusement au public les points scien tifiques qui les mènent à ses décisions, et qu’il explique également ce que nous ne savons pas du point de vue scientifique.
Il doit également recueillir suffisamment l’opinion du public et agir en en tenant compte.
Si on développe un vaccin à fort potentiel de prévention du virus, le risque de propagation du virus deviendra faible. nous pensons qu’il sera important de commencer par vacciner les populations fragiles qui sont à risque d’aggravation de leur état de santé. Il faut que chaque génération reçoivent suffisamment d’information liée à sa tranche d’âge.
Bien entendu, il faudra continuer à discuter lorsque nous aurons de nouvelle informatioion sur le développement de ce produits.