2020-09-18 – Gouverneure Koike de Tokyo
Le 18 septembre 2020, la Gouverneure de Tokyo a tenu une conférence sur la situation actuelle, des mesures pour les familles avec enfants, et de nouvelles mesures concernant la prévention des sinistres, ainsi que le traitement des victimes de crimes.
Discours préliminaire
Aujourd’hui se tient la troisième réunion régulière. Les membres devraient y discuter un total de 26 points dont, le budget supplémentaire, une révision de l’ordonnance sur le contrôle du nouveau coronavirus, la révision de l’ordonnance Tokyo Digital First.
Le budget supplémentaire devrait monter à 241,3 milliards de yens, et a pour objectif la lutte contre le coronavirus, et de constituer progressivement un fonds d’ajustement financier avec l’excédent dans le règlement des comptes.
Sur les mesures de lutte contre le coronavirus, il s’agit de revoir la responsabilité de Tokyo en matière d’équipement du système de dépistage, du système de fourniture de soins médicaux, et de la diffusion des informations. De plus, nous nous préparons à mettre en observation des personnes testant positif dans des établissements d’hébergement. Pour les entrepreneurs, nous sommes en train de réviser le système pour pouvoir leur demander leur coopération aux examens de dépistage et d’enquête.
Ensuite, en matière de numérique, j’en avais déjà parlé. L’année du passage de l’ère Showa à Heisei, le gouvernement de la capitale a déménagé de Yurakuchô à Shinjuku. Le passage de l’ère Heisei à Reiwa sera marquée par le passage des tâches administratives au monde numérique. C’est ce que nous appelons Tokyo Digital First, et cela symbolise la numérisation de Tokyo, la passage par un guichet unique (ワンストップ), etc. Nous allons nous développer sur ces bases, simplifier la gestion des procédures administratives, les rendre plus efficaces, et plus pratique pour les habitants de la capitale.
De plus, la lutte contre ce coronavirus va durer. Nous devons nous attendre à des vagues d’épidémie dans le futur. Les propositions de budget supplémentaire, d’ordonnance vont faire office de levier. Les membres de l’assemblée du gouvernement local vont travailler ensemble pour construire un mode de vie avec le coronavirus (« with corona »).
1. Sur la gestion du nouveau coronavirus.
Zones oranges
Aujourd’hui, j’ai distribué un document sur les mesures contre le coronavirus. Une dépêche de ce jour annonce 220 nouveaux cas positifs. De plus, le nombre de cas graves passe à 26 cas, ce qui correspond à une personne de moins en ce moment. Enfin, pour l’ordre de grandeur, le nombre de tests de dépistage il y a trois jours était de 5196.
La situation infectieuse et le système de fourniture de soins médicaux font tous deux l’objet d’une notation « orange », qui est le deuxième niveau le plus grave. Il n’y a donc pas de changement par rapport à la semaine dernière.
En revanche, comme je l’ai expliqué hier à la sortie de la réunion de surveillance, les experts considèrent que le nombre de nouveaux cas continue à augmenter en restant sur un niveau élevé. Si cette tendance à la hausse se poursuit, la propagation va s’accélérer, le nombre de cas va augmentation rapidement. Les experts craignent très fortement que le virus croisse de manière exponentielle. Ils ont donc expliqué que la situation est très préoccupante. Aussi, en tant que capitale, nous devons continuer à définir et appliquer les mesures appropriées en étudiant avec prudence la situation infectieuse.
Révision des ordonnances concernant le nouveau coronavirus
Un des points d’aujourd’hui concerne la révision de l’ordonnance concernant le nouveau coronavirus. Nous venons de commencer la réunion ordinaire avec cette proposition. Elle a pour but d’améliorer l’applicabilité des contre-mesures pour la situation infectieuse, et de les définir clairement quelles sont les responsabilités du gouvernement local, de la population et des entreprises.
Sur ce point, nous appelions chacun à nous envoyer leurs commentaires du public jusqu’au 15 septembre. Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui nous ont envoyé leurs commentaires entre le 10 et le 15.
Comprendre comment les gens se font infecter
Ensuite, un point qui a été pointé pendant la réunion de surveillance d’hier. Si on analyse la répartition du nombre de contacts étroits par mode de contamination, on voit que plus dans environ 30% des cas, la contamination s’est faite par une personne qui avait ramené le virus dans sa famille. C’est une proportion importante. Dans ce cas, cela pose le problème de quoi faire dans ce cas.
Au départ, une personne attrape le virus dans un restaurant ou lors d’un repas avec des personnes extérieures. Elle ramène ensuite le virus chez elle, ce qui contribue à sa propagation. Cela se passe ainsi assez souvent. Dans d’autres cas, on a pu constater que les gens invitent des amis chez eux ou vont chez leurs amis, et le virus se transmet alors qu’ils mangent ensemble. Les gens semblent se dire que puisqu’ils sont chez eux, et puisqu’il s’agit d’amis, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Mais parce qu’ils sont restés à proximité pendant de longues heures, le virus se transmet. Dans le cas des repas en groupe, les gens passent un bon moment, mais dès qu’on leur donne de l’alcool, ils enlèvent leurs masques, et commencent à crier ou parler fort. Cela veut dire qu’il ne faut pas baisser sa garde seulement dans les restaurants. Je demande à tous de ne pas boire d’alcool ou manger pendant de longues heures avec des amis chez eux ou chez soi, et d’éviter toute conversation à proximité les uns des autres. Je pense que tout le monde comprend que c’est ce que l’on appelle « un nouveau quotidien » pour prévenir les infections.
De même, on peut constater des cas d’infection pendant les loisirs. Par exemple, pendant un golf, ou un barbecue. Dans le cas du golf, c’est vrai que c’est un sport de plein air. Mais en fait, si on s’y rend tous ensemble dans la même voiture, il faut porter un masque dans la voiture. Il faut aussi aérer correctement. Ces mesures de base sont aussi à appliquer systématiquement dans ce genre de cas.
Quelles solutions quand on teste positif ?
Ensuite, de nombreuses personnes infectées vivent avec des enfants, ou des personnes âgées qui ont besoin de soins infirmiers, des personnes handicapées etc. Dans ce cas, au moment de se faire hospitaliser ou rester en observation dans un hôtel, ou un établissement d’hébergement, beaucoup s’inquiètent et pensent « je ne peux pas laisser mes enfants, je m’occupe de personnes âgées, ou d’une personne handicapée, ou de ma famille ».
Aussi, ils ne se sentent pas tranquilles à l’idée de se faire hospitaliser ou d’aller en observation dans un établissement d’hébergement. Cependant, même dans ce cas, la capitale a mis en place, avec chaque municipalité, un système de support pour permettre à ces personnes de se faire hospitaliser ou aller en observation.
Par exemple, pour les parents qui élèvent leurs enfants, il est possible de mettre les enfants en milieu hospitalier avec une supervision d’une garderie et de spécialistes en consultation infantile. La prise en charge des soins infirmiers pour personnes âgées et pour les personnes handicapées peut être assumée par des aides soignants. Dans certains cas, un service d’aide à domicile peut délivrer des repas. Il y a aussi la possibilité de mettre ces personnes en « short stay » dans un établissement. Je recommande que vous contactiez directement votre municipalité pour en parler.
Ensuite, les personnes qui ont des animaux de compagnie disent « je ne peux pas me faire hospitaliser et laisser mon animal comme cela ». Certaines disent qu’elles ne peuvent pas aller en établissements d’hébergement pour se mettre en observation. Lorsqu’il n’y a pas d’endroit pour laisser son animal de compagnie, on peut composer un numéro mis à disposition pour cela. Demain, nous commençons un long week-end. Je suppose que beaucoup ont prévu de sortir. J’appelle chacun à faire attention aux points suivants.
Les événements à Tokyo
Je pense que des événements auront lieu pendant cette période, mais il y a eu des restrictions à leur tenue. Les assouplissements sont les suivants.
Comme vous pouvez le voir sur ce document, à partir de demain 19 septembre, l’État va commencer à faire des assouplissements. La capitale va également en faire de similaires. Pour ce qui est du taux de remplissage des sites, jusqu’à présent, il était inférieur à 50% dans le cas d’événements comme des concerts de musique classique. Cette fois, l’assouplissement porte le taux à un chiffre inférieur à 100%. Inversement, si, dans le cas des mêmes événements, dans un concert de rock, ou un événement sportif etc., les spectateurs sont susceptibles de lever la voix, de faire des acclamations ou de crier, des gouttelettes risquent de s’envoler vers d’autres personnes. Comme il faut craindre que le nombre de contagions augmente, le remplissage des salles pour ces événements restera à moins de 50% de la capacité de la salle.
Les limites en termes de nombre de personnes dépendant de la capacité des lieux, comme mentionné ici.
L’assouplissement se fait sous conditions que les participants portent systématiquement un masque, qu’ils installent sur leur téléphone l’application de traçabilité du gouvernement (COCOA), l’application de vérification des contacts de Tokyo, « 見守りサービス » etc. Il convient aussi de mettre en place les mesures de prévention appropriées.
Je souhaite demander aux organisateurs qui lanceront des événements d’afficher sur le lieu les « autocollants couleur arc en ciel d’engagement à la prévention du virus ». Les mesures annoncées cette fois devraient continuer jusqu’à fin novembre. Celles qui viendront en décembre seront annoncées ultérieurement.
Nous entamons un pont, mais je tiens à rappeler à tous que lorsqu’on sort, il faut porter un masque, se laver les mains, désinfecter avec attention, et prendre toutes les mesures de prévention nécessaires. Chacun de nous doit absolument changer sa façon de faire et intégrer « un nouveau quotidien, et une bonne prévention ». Je le répète, mais je vous remercie de coopérer et comprendre qu’il faut faire cela pour protéger les personnes qui nous sont importantes.
(Documents présentés pendant la conférence de presse) (PDF: 797KB)
2. Tenue d’une conférence pour le futur des enfants
Je souhaite parler de trois autres sujets aujourd’hui.
Pour changer de sujet complètement, cette fois, nous avons entrepris de faire une « conférence sur le futur des enfants ». Cette conférence a pour but de rendre le sourire aux enfants de Tokyo. L’objectif est de débattre sur un large éventail de points en sortant du cadre conventionnel de l’éducation et des services sociaux.
Cela va sans dire. Les enfants sont le « trésor de notre société » et notre futur. En outre, le Japon fait face, depuis longtemps, au problème de la baisse du taux de natalité. Notre société dans son ensemble doit soutenir les enfants et le système éducatif. Le taux de natalité a continué à baisser par endroits. Nous devons faire face à ce problème.
La population est la base de tout. Il n’est pas exagéré de dire qu’il faut définir des mesures solides parce que le futur du Japon en dépend. De plus, si on ne le faisait pas maintenant, que le ferions-nous ? Et c’est peut-être la dernière occasion pour nous de le faire.
Il faut tenir compte du point de vue des enfants, accompagner les générations qui élèvent des enfants et affronter le problème de la baisse de la natalité avec un sentiment de crise.
Nous tiendrons notre première conférence sur ce sujet mercredi 23 septembre. Pour cette fois, nous subissons les conséquences du coronavirus. Aussi, puisqu’il faut tenir compte du coronavirus, il s’agira d’une discussion sur de vastes sujets qui tournera autour des politiques relatives aux enfants et à l’éducation des enfants.
Cette fois, nous invitons les personnes qui agissent directement dans le domaine de l’éducation à participer. Dans le futur, définirons une stratégie pour le long terme. Les débats et leurs contenus seront inclus dans cette stratégie.
Des spécialistes de nombreux domaines participeront. J’invite chacun à créer des mesures qui toucheront toute la population de la capitale.
(Documents présentés pendant la conférence de presse) (PDF: 341KB)
(Voir ici pour les documents publiés dans la presse)
3. Système de compensation pour les victimes de crimes
Le sujet suivant concerne le système de compensation pour les victimes de crimes Les victimes de crimes, ainsi que leurs familles, souffrent d’une perte directe. En outre, il peut arriver que certaines se trouvent également dans une situation émotionnellement et économiquement difficile. L’an dernier, le gouvernement de Tokyo a adopté une « ordonnance pour l’aide aux victimes de crimes ».
L’ordonnance va permettre de mettre en place des mesures d’aide aux victimes de crimes par la société entière.
Cette fois, nous commençons par un système d’attribution de pretium doloris (compensation). Il s’agit de payer rapidement les dépenses nécessaires aux victimes ou à leurs familles endeuillées.
Sont éligibles les victimes de dommages liés à des crimes commis depuis le 1er avril 2020, et qui touchent à la vie et au corps, tels que les meurtres, et blessures. En outre, les familles qui vivent dans la capitale et ont perdu une personne victime de crime recevront une compensation de 300 000 yens. Les victimes qui vivent dans la capitale et qui ont été gravement blessés recevront une compensation de 10. Les demandes pour ces compensations pourront être déposées à partir du jeudi 1er octobre.
La capitale aidera et accompagnera ainsi les victimes et leur famille pour qu’elles reconstruisent leur vie le plus vite possible. 担当総務局でございます。
(Documents présentés pendant la conférence de presse) (PDF: 48KB )
(Voir ici pour les documents publiés dans la presse)
4. Cours de prévention délivrés à domicile pour les parents de Tokyo
Un autre sujet. Je souhaite vous informer sur l’existence d’un « Cours de prévention délivrés à domicile pour les parents de Tokyo ». Ce cours concerne les groupes de parents qui élèvent des enfants à Tokyo. Ces cours pour connaître les règles et s’équiper par prévention justement sont indispensables pour les personnes ont des enfants. Nous les avons commencés pendant l’année fiscale précédente, et beaucoup de gens y ont participé.
Cette année fiscale, le nouveau coronavirus nous avait forcé à les suspendre. Cependant, nous sommes au mois de septembre. Aussi, cette fois, nous les tiendrons en ligne de novembre à mars.
Il n’est pas nécessaire de faire une réservation de place, car nous ferons ces sessions en ligne. Les participants peuvent donc choisir de participer depuis leur lieu de résidence, ou à l’extérieur, ou tout autre endroit qui leur convient. De plus, nous tiendrons également des sessions pour les groupes en fonction de leurs horaires de sortie du travail etc. Le contenu est très complet. Une partie du cours comprend des informations détaillées sur dont il faut tenir compte pour se protéger du coronavirus lorsqu’on évacue.
Pour être éligibles à ces cours, les groupes doivent regrouper au moins 15 parents d’enfants entre 0 et 15 ans. Ces groupes peuvent être des groupes de pères et mères d’enfants en garderie ou maternelle, par exemple. L’an dernier, nous avions reçu beaucoup de candidatures, et ces cours avaient été très appréciés. Aussi, cette année fiscale, nous élargissons notre offre. Un total de 90 groupes pourra suivre ces cours. Nous lançons aujourd’hui l’ouverture des inscriptions, et les demandes doivent être déposées avant le 30 octobre.
Pour s’inscrire, visiter la page 東京都の防災,
Je souhaite que vous soyez nombreux à y participer.
(Documents présentés pendant la conférence de presse) (PDF: 292KB)
(Voir ici pour les documents publiés dans la presse)
Je termine ici ma présentation des 4 points.
Réponse aux questions de la presse
Une partie des questions est omise par faute de temps.
Sur les compensations aux victimes de crimes
Q : Ma première question concerne le système de compensation pour les victimes de crimes. Jusqu’à présent, de nombreuses personnes demandaient l’introduction d’un tel système. Pouvez-vous en expliquer à nouveau le contexte et la signification ?
R : Oui Malheureusement, les victimes de crimes elles-mêmes décèdent parfois, ou, dans de nombreux cas, elles se retrouvent dans une situation de détresse mentale, et économique. Si elles ont été gravement blessées, elles recevront 100 000 yens, à titre de pretium doloris, et leur survivants (en cas de décès), recevront 300 000 yens.
Il faut que cela leur soit versé au plus vite, et c’est important. Ceci est la base de cette ordonnance. Ensuite, je crois que la première ordonnance sur ce sujet a été créée dans la préfecture de Mie. Tokyo est donc la deuxième préfecture à le faire. Cette fois, pour Tokyo, nous allons définir les détails et payer la compensation, qui devrait être garantie, et sera renforcée. Plus que tout, le plus important est que les crimes n’aient pas lieu. Mais si cela arrive, je pense qu’il est important de compenser de cette manière les victimes.
Les points importants pour le lancement de la campagne Go To en octobre
Q : Ma deuxième question concerne le nouveau coronavirus. Vous avez mentionné précédemment que lors de la réunion de surveillance d’hier, les experts ont exprimé leur préoccupation concernant la propagation rapide du virus. Ce week-end est un pont de 4 jours. À la fin du mois, le gouvernement prévoit d’autoriser la campagne « Go To », et des personnes vont venir de loin, je suppose. Pouvez-vous nous dire ce à quoi il faut être vigilants ?
R : nous commençons un pont. La campagne Go To va commencer pour Tokyo. Les réservations sont possibles. Il est vrai que de nombreuses mesures sont en cours d’implémentation. Mais pour le moment, concentrons-nous sur ce week-end. Je pense qu’il y a des personnes qui viennent pour payer leurs respects dans les cimetierres, d’autres qui prévoient de sortir. Tout d’abord, les consignes de base ne changent pas. Les personnes qui ne se sentent pas bien doivent rester au calme. Ensuite, la façon de voyager dans le « nouveau mode de vie » reste inchangée. Comme je l’ai expliqué plus tôt, il faut continuer à porter un masque, se laver et désinfecter les mais.
Ensuite, je rappelle que même si vous sortez, et même si vous restez chez vous, le nombre de cas de contagion au sein des membres d’une famille augmente. Sur le point concernant les infections dans les foyers, comme je l’ai dit précédemment, il faut faire attention lorsqu’on est invité à un repas ou lorsqu’on invite. Que l’on aille chez des amis ou qu’ils viennent chez soi, il ne faut pas ignorer le risque parce qu’on est entre amis. Au contraire, si on oubli la base des gestes barrière, si on monte la voix parce qu’on passe un bon moment, on risque d’envoyer des gouttelettes. Cela peut arriver. Donc, les règles de prévention de base ne changent pas. Continuez à appliquer « un nouveau quotidien avec des bonnes mesures de prévention ».
Que se passera-t-il si la situation infectieuse empire à Tokyo ?
Q: Une question concernant la campagne Go To Travel. Si la situation infectieuse empire dans le futur, l’État en parlera avec les gouvernements locaux, et décidera s’il faut les ajouter ou retirer de la campagne. Cependant, pendant la réunion de surveillance, il a été déterminé que le niveau de propagation du virus à Tokyo atteignait un seuil limite. Si le niveau infectieux à Tokyo passe à un stade supérieur, ou si la situation empire, que souhaitez-vous demander à l’État en tant que gouverneure ? Si vous devez appeler l’attention des habitants de la capitale, que souhaitez-vous leur dire ?
R : Après la réunion de monitoring, les journalistes ont entendu les experts. De plus, nous avons déjà l’expérience de ce virus. Le nombre de cas put soudainement augmenter à partir de n’importe quel moment. C’est pourquoi le vice-président de l’Association des Médecins de Tokyo a expliqué que « nous sommes dans une situation limite ».
Si c’est le cas, nous devons informer et faire prendre conscience à la population que nous sommes à un stade « limite ぎりぎりのぎり ». Nous sommes à un stade orange pour deux critères, ce qui fait que nous devons demander à tous de suivre les principes de base pour prévenir correctement le virus. Ces instructions sont aussi pour que nous ne passions pas au stade « rouge ». Je demande de suivre ces consignes pour se protéger soi-même et protéger ses proches. La chose la plus importante, c’est d’éviter de passer à un stade plus grave.
Ensuite, la décision concernant Go To Travel dépend de la situation infectieuse, et incombe à l’État. C’est pour cela aussi que Tokyo et l’État coopèrent pour limiter la propagation du virus. Je pense que cette coopération est essentielle.
Personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles
Q : Deux questions pour les personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles.
Un espace a été ouvert dans l’espace triangulaire 三角広場 de l’immeuble de la Sumitomo 住友ビル, près des bureaux du gouvernement de Tokyo. Il peut accueillir 2850 personnes qui ne sont pas en mesure de rentrer chez elles. Hier, pendant la conférence de presse, on vous a demandé s’il était raisonnable de maintenir cette capacité, puisque les chiffres avaient été décidés avant l’épidémie de nouveau coronavirus, et avant que l’on parle de distanciation sociale. Ce nombre de 2850 correspond à un espace de 2 personnes par 3,3 mètres carrés.
Aussi, j’ai pointé qu’il devient nécessaire de revoir les directives afin de déterminer combien de personnes nous pourrions accueillir dans cet endroit. Je souhaite savoir si les employés du gouvernement de Tokyo prévoient de revoir ces points, et si c’est le cas, quand ils le feront. Ensuite, j’ai une autre question.
En ce qui concerne le stade national, le maire de Shinjuku-ku a fait une conférence de presse. Il a annoncé que le stade devrait héberger les Jeux Olympiques qui ont été repoussés à l’été prochain. Aussi, il a annoncé qu’en cas de séisme majeur, il pourrait héberger jusqu’à 6000 personnes qui ne pourraient pas rentrer chez elles. Mais il a expliqué qu’on ne pouvait pas l’utiliser avant les Jeux Olympiques. Cette explication aurait été donnée par le comité des J.O., et j’ai demandé au maire de Shinjuku-ku s’il avait l’intention de demander si on ne pouvait pas considérer cette possibilité. Tokyo prévoit-il de soutenir cette démarche, ou juste laisser faire ? Quelle est votre position ?
R : À la base, c’est un problème commun, je pense. Avec les contraintes de distanciation sociale en raison du coronavirus posent le problème de la répartition et capacité dans les centres d’évacuation. Et je pense que chacun fait l’objet de reportages. Donc maintenant, faut-il séparer de 2 mètres ou 1 mètre suffit-il ? Pour l’État, dans le cas de la musique, si c’est de la musique classique, on autorise un remplissage à 100%, mais si c’est du rock, il est limité à 50%. Je pense que le gouvernement poursuit ses recherches scientifiques en utilisant les analyses des données par le super-computer Fugaku.
Nous réfléchissons, sur la base de ces résultats, à comment faire en cas de dégâts liés aux vents, à l’eau, ou aux séismes, comment évacuer perpendiculairement en cas d’inondation. Ensuite, nous concluons des accords avec chaque opérateur économique pour permettre, dans certains cas, d’évacuer dans des voitures, ou pour qu’ils mettent à disposition des parkings, afin de garantir un espace, etc. Nous sommes en train de revoir de nombreux points.
L’État, mon équipe et chaque municipalité réfléchit à chaque situation tout en utilisant les connaissances scientifiques disponibles, et regarde comment mettre en place les mesures. Ensuite, c’est du cas par cas, lorsqu’il y a des sinistres dans le district de Koto-ku par exemple, ou dans le cas des séismes. Aujourd’hui, nous faisons un appel à participation des familles aux formation de prévention dans ce but. C’est pour cela que j’en ai parlé. Pour la suite, je pense qu’il y aura des changements en fonction de la situation et des analyses fiables. Nous continuerons à réfléchir aux différents cas possibles, et à comment protéger la vie, la sécurité et la santé de la population.
Q : Parlez-vous aussi du Stade national ? 国立競技場。
R : Je pense que cela le concerne aussi. La protection de la vie de la population est du ressort des villes et de la préfecture.
Le nombre de cas augmente. Est-ce une tendance à la hausse ?
Q : Vous avez expliqué dans votre discours qu’il y a 220 nouveaux cas aujourd’hui. En comparaison avec vendredi de la semaine dernière, cela fait une grosse augmentation. Hier, les experts ont expliqué que nous étions « à un niveau limite », et vous-même pensez-vous qu’il s’agit d’une tendance à la hausse ?
Je commence par répondre sur le problème des cas positifs. Ces chiffres varient tous les jours et selon le jour de la semaine. La comparaison avec la semaine dernière n’a pas de sens. Il me semble que ce qui compte, c’est la moyenne lissée sur 7 jours, les chiffres quotidiens et tout ce que nous devons regarder pour prendre diverses décisions.
En revanche, j’essaie toujours de vous donner, après le nombre de personnes positives, le nombres de personnes en état grave. Sur ce point, hier, il y en a une de moins, et elles sont maintenant 26. La question est de savoir comment limiter le nombre de personnes dans un état grave, et surtout, comment faire pour ne pas augmenter le nombre de décès.
Bien sûr, cela dépend aussi des efforts des médecins sur le terrain. Mais pour limiter le nombre de cas graves, cela a un sens d’augmenter le plus possible le nombre d’examens, et par exemple, hospitaliser ou mettre les gens en observation dans des centres d’hébergement le plus tôt possible. En outre, même si nous n’avons pas encore des médicaments thérapeutiques, les analyses chiffrées semble montrer qu’il vaut mieux agir au plus vite quand les gens sont infectés.
Dans ce sens, il faut tenir de ces chiffres qui sont particulièrement importants pour les mesures de prévention des cas graves et pour empêcher les décès. C’est pour cela que nous informons la population, également sur ce point. Le nombre de tests de dépistage a augmenté. Le nombre de tests est lié aux jours de la semaine.
Il peut descendre d’une centaine brutalement, mais dans les faits, on peut se trouver, avec un décalage dans le temps, à tester 5 ou 6 000 personnes. L’un dans l’autre, ce nombre est en augmentation, et nous nous équipons four pouvoir les faire le plus vite possible. Tout en faisant cela, nous essayons d’empêcher une aggravation des cas. De plus, je souhaite travailler avec toutes les personnes qui sont sur le terrain.
Ensuite, dans le cas des cas contact, nous devons aussi les contacter et faire en sorte qu’ils se soumettent à des examens au plus vite. Par exemple, dans l’île de Hachijo, on a identifié 7 personnes infectées, et ensuite près d’une centaine de cas contact. On a testé ces contacts étroits, et pour leur donner un traitement médical, nous les avons ramenés à terre.
Il a fallu une collaboration importante en utilisant les compétences disponibles. C’est ce qui m’inquiète quand nous trouvons des cas positifs. Je suis inquiète de voir que les chiffres restent hauts. Mais la question est surtout de savoir comment éviter que ces nombres n’augmentent, et comment empêcher les aggravations de cas et les décès. Cette fois, j’ai proposé un budget pour les contre-mesures autour du coronavirus. Je pense qu’il est nécessaire d’en tirer le meilleur parti de manière efficace et rapide.
Tokyo prévoit-il de travailler avec l’État sur la numérisation ? Ensuite, où en est la numérisation à Tokyo ?
Q : Ensuite, le gouvernement prévoit d’accélérer les mesures de l’Agence de numérisation. Je pense que Tokyo a déjà avancé les discussions sur la numérisation. À l’avenir, qu’est-ce qui sera important pour que le gouvernement et Tokyo s’associent en vue de la numérisation ? Ensuite, où en est la numérisation à Tokyo ?
Concernant la question sur la numérisation. Comme je l’ai déjà dit, nous sommes en train de numériser. Cette fois, j’ai proposé l’ordonnance Tokyo Digital First pour pour que le gouvernement préfectoral qui se trouve à Shinjuku soit au centre de chaque procédure, mais surtout pour que les habitants de Tokyo puissent faire leurs démarches en ligne.
Au début, le contenu de cette ordonnance et son nom étaient très longs, et on avait du mal à savoir ce dont il s’agissait. Aussi, nous avons réduit et raccourci le nom, et il est maintenant compact : « Digital First ». Par ailleurs, en ce moment, les institutions financières annoncent des failles de sécurité. Donc, il est clair qu’il faut améliorer le QOS (Qualité de Service), le service aux citoyens, et nous pouvons voir que le Japon est en retard sur ce point. Pour Il s’agit de contenir les vagues d’épidémie pour que le système de fourniture de soins médicaux puisse les gérer.
Go To Travel dans la situation actuelle, que faut-il en penser ?
Q : Pouvez-vous nous dire un peu plus à propos de Go To Travel. Vous nous avez expliqué que jusqu’à présent, qu’il fallait faire coexister les activités socio-économiques et les mesures de prévention du virus et de prévention de la propagation du virus. Alors que l’on se prépare pour lancer la campagne Go To Travel en tant que nouvelle activité socio-économique, que pensez-vous de la situation actuelle ? Quelles mesures et politique prévoyez-vous dans le futur ?
Les mesures du gouvernement servent à faire tourner l’économie. Ensuite, la campagne est un des piliers pour l’économie de l’industrie du tourisme. Ensuite, il faut faire au mieux avec le coronavirus. Quant à la manière de prévenir la propagation du virus, je pense que les citoyens de Tokyo s’habituent progressivement à ce « nouveau quotidien ». Par conséquent, je vous ai moi-même dit à plusieurs reprises aujourd’hui que l’on appelle une bonne méthode de prévention de base. Aussi, avec la Go To Campaign, que la capitale accepte des visiteurs, ou que ses habitants en sortent pour voyager, je pense que chaque utilisateur et chaque entreprise à maintenant la capacité de les suivre.
De plus, récemment, les représentants de l’Association nationale de l’industrie du voyage m’ont apporté un cahier des charges. Dans leur introduction, ils ont exprimé leur soit d’accueillir les gens de Tokyo dans tout le pays. Pour les habitants de Tokyo, je pense qu’il s’agit de voyager parce que c’est un plaisir, de profiter, de faire des achats etc. Et si l’accueil est chaleureux à destination, je pense qu’ils prendront plaisir à voyager. Nous aimerions travailler en coopération avec le gouvernement national pour que ces choses puissent se dérouler sans heurts, qu’elles soient réellement efficaces et que le coronavirus ne se propage pas.