2020-11-19 Tokyo Monitoring
Le 19 novembre 2020, Tokyo a tenu une conférence de monitoring pour décider et valider les nouvelles mesures.
(Ceci est un résumé/traduction rapide. Les chiffres indiqués dans ce tableau ne sont pas repris dans la traduction.)
Analyse de la situation infectieuse
Notre évaluation de l’ensemble de la situation est « Nous pensons que le virus se propage ».
Le nombre de nouveaux cas d’infection et le nombre de cas inexpliqués augmente beaucoup. La semaine dernière, j’avais dit que le virus commençait à se propager. Cette fois, nous sommes devant une croissance abrupte du nombre de cas.
En particulier, le nombre de nouveaux cas parmi les personnes à risque d’aggravation, dont les personnes âgées, est en train de grandir. Nous devons limiter les risques de contamination dans des situations très diverses.
Nouveaux cas
D’abord, pour comprendre ces données, une information. Des examens sont faits en dehors de la préfecture et envoyés à Tokyo pour les résultats. Comme il s’agit de patients qui ne se trouvaient pas à Tokyo au moment de la déclaration de leur symptômes, ils ne sont pas comptabilisés parmi les nouveaux cas pour la préfecture de Tokyo. Nous parlons de 84 cas cette semaine.
Si on regarde la moyenne sur 7 jours du nombre de nouveaux cas, en date du 18 novembre, ils sont 326 contre 244 cas la semaine dernière, ce qui est une forte progression. Fin octobre, ils étaient 165. Cela signifie que le nombre de cas a été multiplié en 2 semaines.
Le nombre de nouveaux cas croît de manière abrupte. Si on raisonne par semaine, cela représente plus de 2000 cas, ce qui est très élevé. Il s’agit d’une augmentation de 100% en comparaison avec la fin octobre. Donc, nous comprenons cela comme une croissance abrupte. La situation doit être suivi avec attention.
Plus précisément, la croissance comparée est de 133%. Si cette vitesse de croissance continue, nous pouvons prévoir que le nombre de nouveaux cas dans 4 semaines sera de 3,1 fois plus rapide, et nous enregistrerons 1020 cas / jour.
Comparaison par tranche d’âge
La répartition par âge est la suivante.
- Moins de 10 ans : 2,1%
- 10aine : 5,5%
- 20aine : 24,8%
- 30aine : 20,3%
- 40aine : 15,7%
- 50aine : 14,3%
- 60aine : 7,5%
- 70aine : 0,6%
- 80aine : 2,9%
- 90 ans et plus : 0,9%
Cette fois, les nouveaux cas parmi les 60 ans ou plus est passé de 13,5% (197 personnes) à 13,2%, donc à peu près inchangé, mais en nombre de cas, cela représente 275 personnes. Il s’agit d’une forte augmentation.
Nous considérons que le risque d’aggravation parmi les personnes âgées est élevé. Le nombre de nouveaux cas parmi eux augmente très fortement. Il faut diminuer le niveau de risque de contaminer des personnes âgées dans des situations variées.
Cas contacts
À propos de l’analyse des cas contacts. La répartition des causes d’infection parmi les nouveaux cas est, pour la semaine dernière, la suivante.
- 42,1 % par une personne du même foyer, le plus fort.
- 15.9% dans établissement de soins
- 15,7%% sur le lieu de travail
- 8,2% lors de repas avec d’autres personnes
- 2,5% dans les restaurants avec service de contact
Cette fois, la propagation du virus parmi les personnes qui vivent ensemble est la plus forte. En revanche, dans les établissements de soins et sur le lieu de travail, les repas avec d’autres personnes et les restaurants avec service de contact aussi voient une progression des cas.
Les personnes qui ont été infectées en dehors de leur domicile, comme ici dans les établissements de soin, les restaurants, le lieu de travail etc. ramènent le virus chez elles, puis contaminent les personnes qui vivent avec elles.
Pour éviter la contamination dans les foyers ou vie en communauté, tous les membres de la famille ont besoin d’appliquer les consignes de prévention du virus :
- se laver les mains
- porter un masque
- désinfecter
C’est essentiel.
Ensuite, il y a beaucoup de cas dont on ne connait pas l’origine du virus. Il peut faire froid dehors, et donc on souhaite chauffer. Mais même dans ce cas, il est indispensable d’aérer. On peut le faire efficacement en ouvrant une porte, ou tout autre moyen auquel on pense.
Pourquoi le virus est-il en train de se propager ?
On peut se demander pourquoi le virus est en train de se propager. Les études épidémiologiques ont permis de détecter ce qui pose un risque. De manière générale, c’est quand les gens
- enlèvent leurs masques
- restent ensemble et près les uns des autres,
- restent ensemble pendant une longue durée,
- boivent de l’alcool toute la nuit,
- vont boire ou manger dans plusieurs endroits,
- discutent bruyamment.
Tous ces comportement augmentent le risque de se faire infecter. Nous le savons avec certitude.
Cela pose un problème particulier pour les fêtes de fin et début d’année, pendant les bônenkai 忘年会, shinnenkai 新年会, et hatsumôde 初詣, car ont peut s’attendre à ce qu’elles s’accompagnent de repas et d’événements etc.
Les événements et repas dans lesquels les mesures de prévention de base ne sont pas appliquées, tout particulièrement lorsque les gens sont nombreux et serrés les uns contre les autres, et qui en plus sont associés avec des conversations bruyantes ou acclamations, les partys etc. augmentent le risque d’infection. Il faut donc s’inquiéter que le nombre de nouveaux cas COVID-19 augmente.
Communautés étrangères
La communauté étrangère célèbre aussi la fin et le début d’année avec des événements traditionnels de leur pays et coutumes. On peut s’attendre à ce qu’ils se rassemblent également pour les festivals et repas de fête etc. Nous pensons qu’il faut fournir aux résidents étrangers des informations et une aide en tenant compte de leurs différences culturelles et linguistiques. Dans le cas où certaines se trouveraient positives, nous pensons également qu’il faudra élargir proactivement les enquêtes épidémiologiques pour retrouver leurs cas en contacts.
Autres modes de contamination
Cette fois, on nous a reporté des cas de contamination au cours de voyages, repas, karaokes, dans des pubs, ou des restaurants avec service de contact.
Cette semaine encore, des clusters ont été découverts dans plusieurs hôpitaux, dans des établissements pour personnes âgées, sur le lieu de travail, dans des dortoirs et activités parascolaires universitaires. Il n’y a pas eu de clusters aussi importants que lors de la première vague d’épidémie (entre le 1er mars et le 25 mai). Il n’en ressort pas moins qu’il est nécessaire de renforcer l’application systématique des mesures de prévention de la propagation du virus dans les hôpitaux et autres établissements de soins. Pour ce qui est des clusters dans les hôpitaux, la capitale envoit une équipe de Tokyo iCDC spécialisée dans l’aide à la prévention du virus lorsque les hokenjos le demandent.
Nouveaux cas asymptomatiques
Cette semaine, Tokyo enregistre 487 nouveaux cas asymptomatiques parmi les 2080 détectés. Cela représente une hausse de 23,4%.
Il s’agit de personnes qui ont demandé d’elles-même à se faire examiner suite à la découverte de nouveaux cas positifs sur le lieu de travail, et de cas contacts etc. trouvés par les hokenjos. Nous pensons que la découverte rapide des cas asymptomatiques va permettre de prévenir la propagation du virus.
Les activités des personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins augmentent avec l’intensification de l’activité économique.
Il est nécessaire de continuer à renforcer le système tel que des tests PCR intensifs incluant les personnes asymptomatiques qui auraient pu être en contact avec des personnes infectées.
Dans les établissements de soins spéciaux, les dispensaires pour personnes âgées, les établissements pour personnes à haut risque d’aggravation des symptômes, ainsi que pour les soins infirmiers à domicile, on a pu observer des cas d’infections transmis par le personnel asymptomatique ou peu symptomatique. Il est donc nécessaire de porter une attention particulière pour éviter les contaminations dans les établissements pour personnes âgées, les institutions médicales.
Le Gouvernement métropolitain de Tokyo avance dans sa préparation afin de renforcer le système d’inspection en coopération avec des organismes d’inspection privés, afin de mettre en place des mesures de lutte contre les virus parmi les utilisateurs et le personnel des établissements pour personnes âgées.
Répartition du nombre de cas par hokenjo
Le nombre de cas par hokenjo cette semaine se réparti comme suit :
- 156 cas à Ota-ku (7,5%)
- 143 cas à Setagaya-ku (6,8%)
- 129 cas à Minato-ku (6,2%)
- 116 cas à Chuo-ku (5,6%)
- 113 cas à Adachi-ku (5,4%)
Le nombre de cas augmentant de manière très rapide, 6 hokenjos ont enregistré plus de 100 cas.
Analyse du système de fourniture de soins
Appels à #7119
Le #7119 est un indicateur qui permet de détecter rapidement une propagation du virus. C’est pourquoi nous le suivons. Pendant la première vague d’épidémie, le nombre d’appels à ce numéro pour parler de fièvre etc. avait brusquement augmenté avant la courbe.
Comparaison de la croissance des nombres de cas contacts et cas non expliqués
Le nombre de nouveaux cas positifs dont l’historique de contact est inconnu n’est pas seulement un indice qui reflète la propagation de l’infection, mais il est possible que de nouveaux cas positifs dont l’historique de contact est inconnu forment un cluster latent avant qu’on ne trouve des cas.
Le nombre des cas a fortement augmenté (passage de 137 à 183 personnes). Cette croissance continue à s’intensifier. Nous devons continuer à surveiller l’évolution et procéder à plus de tests. Pour cela, les hokenjos ont besoin d’aide.
La progression des cas inexpliqués est de 100% en comparaison avec fin octobre. La situation risque de devenir grave si la propagation s’intensifie.
Le taux de cas non expliqués dépasse les 50% du stade 3 défini par le gouvernement. Il était de 57,3% cette fois.
Tests PCR
Le taux de positivité (pourcentage du nombre de cas positifs divisé par le nombre de tests de dépistage) est suivi pour permettre une bonne prévision du niveau de propagation du virus.
Le nombre de tests de dépistage augmente mais la proportion du nombre de cas positifs augmente également. Cela signifie que le taux de positivité augmente. Des clusters se sont formés dans plusieurs régions.
Dans les régions, les communautés, et les établissements pour personnes âgées, où le risque infectieux est grand, nous avons besoin de redoubler les efforts d’information et, afin d’empêcher plus de propagation, nous devons considérer de tester aussi les personnes asymptomatiques de manière concentrée. Pour le moment, nous avons une capacité de 25 000 tests par jour.
L’équipe d’intervention du Tokyo iCDC nous a recommandé de travailler avec l’Association Médicale de Tokyo pour renforcer le système de tests pour les fêtes de fin et début d’année.
(Selon les indices définis par le gouvernement le taux de positivité est sous 10%, ce qui rend l’évaluation au niveau 2)
Infections dans les hôpitaux
Le nombre d’infections a augmenté dans les hôpitaux (passé de 1076 à 1354 personnes).
En dehors des cas positifs, il est nécessaire de mettre dans des chambres individuelles les patients qui ont des symptômes similaires à des cas COVID-19. La capitale reçoit environ 150 personnes répondant à ces caractéristiques chaque jour.
Alors que le nombre de cas expliqués et non expliqués a augmenté de 100%, le nombre de cas hospitalisés est passé de 1000 à 1300 en une semaine. Si cette progression continue, cela risque d’être une charge supplémentaire dans le long terme pour les établissements médicaux.
Il est urgent de sécuriser des lits pour gérer l’augmentation rapide du nombre de cas ayant besoin d’être hospitalisés. Pour cette raison, le gouvernement métropolitain de Tokyo a demandé aux institutions médicales de mettre en place un système de soins médicaux pour garantir l’acceptation des patients.
Gérer les hospitalisations
Avec l’augmentation rapide des cas, le nombre de demande d’hospitalisation au centre de coordination des hospitalisations continue à dépasser 100 par jour.
Il y a eu des cas où il est difficile d’ajuster le transfert depuis des hôpitaux ou établissements vers d’autres institutions de patients en état grave avec des symptômes aigus, de patients atteints de démence ou de maladie mentale. Il y a également eu des difficultés pour trouver des établissements médicaux d’accueil pour certains résidents étrangers.
En particulier, les week-ends et jours fériés, le nombre de lits pour les patients reste toujours faible, et certaines personnes ont dû être hospitalisées dans des institutions médicales éloignées de leur lieu de domicile. Nous pensons que ces difficultés à trouver un hôpital reflète la gravité de la situation du système d’acceptation hospitalier.
Lors d’une admission dans un hôpital ou lors de la décharge de patients positifs, les procédures demandent plus de personnel, de temps et de travail que pour un patient normal. Par exemple, il faut faire plus d’examens, ajustements, désinfections, démarches, etc., même si les patients n’ont que des symptômes bénins.
Le nombre de lits sécurisés ne correspond pas au nombre de lits qui permettent une hospitalisation chaque jour. Chaque hôpital a un nombre de limité de lit disponibles pour une journée.
Il est nécessaire d’utiliser plus efficacement les lits sécurisés pour les patients gravement malades et ceux qui risquent de tomber gravement malades tout en s’efforçant de trouver un équilibre entre la dispense de soins médicaux pour les patients atteints de la COVID-19 et pour les patients ordinaires.
Mise en observation
Il y avait un total de 3024 personnes en observation le 18 novembre. Parmi eux,
- 1354 personnes hospitalisées
- 607 en établissement d’hébergement
- 481 à la maison
- 582 personnes déjà dans une institution médicale.
Cela représente une forte augmentation.
Pour alléger la charge de travail des établissements de soins, les hokenjos et l’équipe d’intervention du Tokyo iCDC sont en train de préparer un système de suivi des cas en observation, le partageront avec les établissements de soins, et proposeront un choix sécurisé pour la mise en observation des patients.
Le nombre de cas mis en observation risque d’augmenter rapidement, ce qui signifie qu’il faut augmenter le nombre d’établissements d’hébergement.
La capitale est en train de réfléchir à des méthodes pour aider les étrangers qui ont des difficulté à communiquer en japonais lorsqu’ils sont dans des établissements d’hébergement.
Si le nombre de personnes en observation à domicile augment, la charge des hokenjos pour les surveiller va augmenter. Il y a un besoin d’aider les hokenjos à gérer ces personnes.
ll y a toujours des cas d’annulation suite à l’amélioration des symptômes ou de changement des souhaits des patients une fois que l’on a ajusté et organisé leur hospitalisation ou mise en établissement d’hébergement. Cela n’a pas changé, et les établissements d’hébergement, les hôpitaux et les hokenjos ont besoin de mieux échanger leurs informations.
Taux d’hospitalisation
Le nombre de patients hospitalisés, comparé au nombre maximal de lits sécurisés est de 33,9% le 18 novembre, ce qui est supérieur aux 20% du stade 3 et inférieur aux 50% du stade 4, selon les critères du gouvernement. En revanche, le nombre de patients hospitalisés en rapport au nombre de lits sécurisés en ce moment dépasse les 25% du stade 3. En outre, le nombre total de traitements médicaux pour 100 000 habitants (total des soins hospitalisés, soins médicaux à domicile / en hébergement, etc.) est passé de 16,0 la dernière fois à 21,7 au 18 novembre, ce qui correspond au stade III des indicateurs et des directives du pays.
(Le stade IV est le stade où des mesures sont nécessaires pour éviter une propagation explosive du virus et un dysfonctionnement grave du système de soins médicaux)
Nombre de cas graves
Cette rubrique est importante pour connaitre les besoins et disponibilités en respirateurs et ECMO.
Le nombre de nouveaux patients sous respirateur est passé de 19 à 23. 11 personnes n’en ont plus besoin contre 14 la semaine dernière. Comme la semaine dernière, la capitale enregistre 4 décès sous respirateurs. Une personne de plus est sous ECMO cette semaine. Et une personne en est sortie. Cela porte le nombre total de personnes sous respirateur à 39, dont 3 sous ECMO.
Plus de la moitié de ces cas ont été mis sous respirateur la semaine dernière. Ils sont répartis dans plusieurs établissements médicaux, ce qui en augmente la charge de travail.
Le nombre moyen de jours pour sortir d’un état grave sous respirateur est 4,3. Il faut compter environ 15 jours entre le moment où un cas s’aggrave et celui où il peut revenir à un état stable. Si le nombre de patients qui doivent rester longtemps sous respirateurs augmente, nous risquons de voir une aggravation du nombre de cas. Cela risque d’avoir des conséquences sur les activités normales du système de soins.
Prévisions
Si l’augmentation des nouveaux cas continue à une vitesse de 133%, on peut s’attendre à une progression du nombre de patients à 1020/jour, soit 3,1 fois dans 4 semaines. Et si le nombre de cas graves continue à augmenter, il va falloir limiter l’acceptation d’opération programmer et de patients aux urgences. Il deviendra alors difficile de sécuriser à la fois des lits pour les patients COVID-19 et non-COVID-19.
Les tranches d’âge pour les patients en état grave étaient, en date du 18 novembre :
- 1 personnes dans la 40aine,
- 6 personnes dans la 50aine,
- 9 personnes dans la 60aine,
- 13 personnes dans la 70aine,
- 10 personnes dans la 80aine.
- 34 patients sont des hommes
- 5 sont des femmes
En dessous de 60 ans, le nombre de décès est relativement faible. Cependant, plus de la moitié des cas graves ont moins de 60 ans.
Afin de prévenir une augmentation du nombre de cas d’infection parmi les populations fragiles, il faut continuer à appliquer systématiquement les mesures de prévention du virus chez soi, sur le lieu de travail et dans les établissements médicaux et de service social.
Cette semaine, 10 personnes sont décédées de la COVID-19. Parmi elles, 6 avaient plus de 70 ans.
Le nombre de personnes gravement malades dans les indicateurs et directives nationaux (en salle de traitement intensif (USI), en unité de soins intensifs (HCU), ou sous respirateur artificiel) est passé, le 18 novembre, à 196 dont 57 sous respirateur ou ECMO (tous services d’urgence confondus.
Articles connexes
Si jamais vous avez des doutes sur votre état de santé, et si vous n’avez pas de support moral ou logistique autour de vous, n’hésitez pas à contacter, au choix :
- votre ambassade, ou votre consulat,
- les conseillers consulaires,
- l’OLES Japon,
- Infos Locales au Japon.
L’important est que vous ne soyez pas seuls à faire face. Infos Locales au Japon se dépêche de finir la traduction des explications de la situation à Tokyo.
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