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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Cette page encourage donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-03-18 Ministre de la reconstruction et les experts

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Table des matières

Juste après la conférence de presse du Premier Ministre Suga, le ministre de la Reconstruction, M. Nishimura, et le Président du Comité des experts, Dr. Omi tenaient une conférence.

Ministre Nishimura

Le Premier Ministre Suga et le Dr. Omi viennent de tenir une conférence de presse. Auparavant, le Conseil Consultatif a compris l’intention du gouvernement de lever l’état d’urgence le 21 mars 2021 et a accepté ses propositions.

IMG - Situation infectieuse 2021-03-18
Situation infectieuse 2021-03-18

Situation infectieuse

Ainsi que je l’ai expliqué jusqu’à présent, lorsqu’on regarde les indicateurs, le taux d’occupation des lits d’hospitalisation est l’indicateur le plus important. Les tensions en ce qui le concerne sont passées sous le critère de 50% d’un stade 4. Pour les préfectures de Chiba et de Saitama, le taux était à peine en dessous de 50%, dans la partie haute des 40%, autour du 5 mars. Il est maintenant passé à environ 30%, ce qui montre une tendance certaine à la baisse.

Chaque préfecture, et surtout Saitama, ont mis en place des préfabriqués pour hospitaliser en urgence. Chiba reçoit l’aide des hôpitaux publics et privés et JKO aide également. Nous arrivons à une baisse de tension inéquivoque.

Aujourd’hui un autre débat a concerné le taux de progression hebdomadaire (nombre de cas de cette semaine / nombre de cas de la semaine dernière). Celui-ci était inférieur à 1, mais recommence à augmenter légèrement à Tokyo et dans la préfecture de Saitama.

Pendant la semaine la plus récente, le nombre d’infections est passé à 14 pour 100 000 personnes. Cela correspond à un stade 3. Le taux de positivité est toujours à 3,5%, ce qui est encore bas.

Mesures évaluées par le Conseil consultatif

Il nous a donc été conseillé de prendre des mesures fermes pour empêcher un rebond du virus.

Le Conseil Consultatif a également discuté les points suivants, concernant les mesures à venir. Je vais développer cela plus tard.

Rapidement, le Premier Ministre a parlé de 5 mesures.

Établissements de restauration

La première concerne la prévention dans les établissements de restauration. Il s’agit des points suivants :

  1. Appliquer consciencieusement les directives de la profession. J’en parlerai tout à l’heure.
  2. Ensuite, il s’agirait d’utiliser l’intelligence artificielle ou les superordinateurs. C’est ce que l’on appelle la « simulation IA ». Sur ce point, nous prévoyons de l’utiliser encore plus pour la prévention.
  3. Après cela, le renforcement des mesures de lutte contre les clusters. Il s’agit d’utiliser avec flexibilité les mesures de prévention des pandémies.

Mesures de lutte contre les souches mutantes

Les mesures contre les souches mutantes comprennent

  1. Les mesures aux frontières,
  2. Augmenter le screening à 50% pour trouver les souches mutantes,
  3. Renforcer la surveillance (monitoring) en s’associant avec des établissements privés et des universités pour effectuer des tests de dépistage. Cela a été mentionné aussi à la Diète aujourd’hui. Il s’agit de faire de construire un système de test solide pour tout le Japon. Cela ne concerne pas que les tests PCR, mais aussi les analyses du génome.

Renforcement des tests de dépistage, etc., pour le monitoring en tant que prévention de la propagation du virus

Le monitoring et le système de test de dépistage administratif va s’élargir.

Le gouvernement va également faire des tests de monitoring. Aujourd’hui, cela commence dans la préfecture de Kanagawa, le 19 mars dans la préfecture de Chiba, et le 20 à Tokyo et dans la préfecture de Saitama. Nous prévoyons de commencer par les endroits qui sont prêts et de progressivement élargir le champ d’application.

Il y a des données de ces tests de monitoring, celles de l’administration (quand on a attrapé le virus, et quand les hokenjos cherchent les cas contacts), et celles du secteur privé qui font des tests privés à Shinjuku ou Shinbashi, par exemple. Nous allons les récupérer et les analyser pour améliorer la stratégie. Il y a aussi les données que nous obtenons par les réseaux sociaux. L’autre jour, nous avons parlé des visites dans les karaokés. Nous allons analyser ces informations et identifier des signes avant-coureurs. Quand nous verrons un signe de reprise, les hokenjos prendront des mesures de prévention.

En même temps, nous ferons des enquêtes épidémiologiques approfondies et proactives. Cela permet de trouver les raisons d’infections que nous n’avons pas encore trouvées.

C’est en combinant ces données que nous trouverons les raisons des infections et que nous identifierons des signes de rebond.

Ensuite, il y a des tests intensifs dans les établissements pour personnes âgées. Nous prévoyons de les terminer fin mars. Le comité des experts et le Conseil consultatif nous ont demandé de faire cela de manière régulière. À partir du mois d’avril, nous planifierons une nouvelle campagne de tests et la mettrons en place.

Ensuite, il va y avoir un renforcement du système des hokenjos. Chacune des préfectures du grand Tokyo a demandé à sécuriser du personnel et nous enverrons des experts.

Vaccinations

Le quatrième point concerne la vaccination effective. Nous allons avancer là-dessus.

Améliorer le système médical.

Le point suivant concerne l’amélioration du système médical.

Il s’agit de s’organiser pour le cas où il y aurait une nouvelle vague d’épidémie.

La première chose est d’équiper le système de test pour le mois d’avril. On parle ici de système de tests PCR. Là aussi, l’an dernier, au printemps, on ne pouvait faire qu’environ 5000 tests par jour. Actuellement, pour les tests de dépistage administratifs, nous pouvons en faire 170 000. Quand il y a beaucoup de cas, nous avons fait 80 ou 90 000 tests. L’épidémie s’est apaisée, donc en ce moment, je pense que nous en faisons environ 50 000.

Ce que je veux dire, c’est que nous avons une meilleure capacité de gestion, et de prévention.

De la même manière, en ce qui concerne les lits pour l’hospitalisation, nous utilisons notre expérience, et nous mettons tout en œuvre pour sécuriser des lits et des établissements d’hébergement.

Le problème des établissements d’hébergement en cas d’épidémie

Pendant l’été de l’an dernier, après avoir contenu l’épidémie jusqu’à un certain plan, et juste avant que cela ne reprenne, certaines préfectures avaient arrêté de travailler avec les établissements d’hébergement. Du coup, il n’y avait plus d’hôtels pour mettre les cas bénins quand cela a repris. Le gouvernement a alors dû intervenir. Cette fois, en prévision de la reprise des infections, il n’y aura pas d’arrêt de contrat, et nous allons sécuriser correctement ces établissements. En même temps, nous allons créer un système qui sera équipé correctement pour l’éventualité d’une hausse brutale du nombre de cas en très peu de temps.

Pour cela, nous allons donc revoir l’organisation pour les lits et établissements d’hébergement.

En décembre et janvier, la vitesse de croissance était particulièrement rapide. Il faut garder en tête l’éventualité des souches mutantes et sécuriser suffisamment les lits.

Ensuite, les ajustements pour les hospitalisations ont pris du temps dans certaines préfectures. Nous allons revoir la façon de penser la répartition des patients, et la répartition des établissements selon les régions.

En d’autres termes, si nous améliorons le système de soins, nous arriverons à mieux contrôler le virus.

S’attendre à des vagues d’épidémies

Aujourd’hui, le Conseil consultatif a exprimé ses inquiétudes concernant une petite reprise du nombre de cas. Le Dr. Omi en parlera aussi je pense.

À Tokyo, le nombre de cas tourne autour de 300 par jour. Je pense qu’il est important de le contenir. Il faut augmenter la capacité de test et le système de test. Nous allons combiner plusieurs systèmes et progressivement en élargir l’ampleur.

Pour les lits aussi, si nous en sécurisons suffisamment, nous pourrons les contenir et agir rapidement en cas de progression brutale. C’est ce qui est important à notre avis. En revanche, comme il faut contenir le virus au niveau actuel, et comme on ne peut pas le faire disparaître complètement… Il ne sera pas possible d’arriver à éradiquer complètement le nouveau coronavirus.

Nous aurons des pics d’épidémies à répétition, et il faut éviter qu’elles deviennent de grosses vagues, et restent petites. Il faut trouver ces petites vagues et les contenir au plus tôt.

Jusqu’à présent, nous avons eu trois vagues. Il s’agit d’utiliser ces expériences pour que nous n’arrivions plus à une grande épidémie, et pour que nous les contenions.

Les sanctions seront applicables sans état d’urgence

C’est pour cela que nous construisons ces nouveaux systèmes de monitoring, et que nous allons procéder à des études épidémiologiques approfondies. C’est en faisant ces choses que nous trouverons les clusters « invisibles », ou trouverons ceux qui sont visibles en très peu de temps.

Ensuite, nous allons utiliser les nouvelles mesures de prévention des pandémies et des signes précurseurs. Nous avons obtenu cet amendement de la loi sur les mesures spéciales. Nous allons utiliser cela.

Par ailleurs, j’ai été informé que Tokyo avait donné un ordre de fermeture à des établissements, en vertu de l’article 45 concernant la déclaration de l’état d’urgence. L’entreprise qui a reçu cet ordre a annoncé tout à l’heure à la télévision qu’elle se plierait à l’ordre.

Il s’agit d’un nouvel outil. Les mesures de prévention des pandémies se prennent en dehors de l’état d’urgence et peuvent aussi utiliser ces ordres. C’est ainsi que nous allons contenir un rebond de propagation du virus, quand nous aurons identifié des signes d’une reprise.

Mesures concernant les établissements de restauration et de boisson

Je souhaite maintenant parler des mesures concernant les établissements de restauration.

Demandes à la population (les usagers)

D’abord, je demande à la population de choisir son établissement de restauration de vérifier qu’il y a bien des panneaux en acrylique. Ensuite, les usagers de ces établissements ont besoin de toujours porter un masque lorsqu’ils parlent. Lorsqu’on mange, on peut enlever le masque. C’est aussi vrai quand il y a un panneau en acrylique.

Ensuite il faut toujours désinfecter ses mains. Après, il faut également que l’établissement aère systématiquement. Le taux de concentration de CO₂ doit être en dessous de 1000 ppm. Il faut le vérifier. Ces derniers temps, il y a des systèmes et services d’aération qui se mettent automatiquement en marche quand on arrive à ce niveau de concentration. Il faut utiliser ce genre d’équipement.

Ce qui est important, c’est que l’on aère et suive ces autres consignes. Elles sont fortement recommandées par les experts.

Les usagers doivent choisir les établissements de restauration et de boisson qui appliquent ces directives correctement. Ce sont des choses que l’on peut vérifier sur les sites de réservation des restaurants. Des préfectures comme Tokyo ont commencé à patrouiller et appeler les gens à choisir ce genre d’établissements pour lesquels il est clairement établi que c’est le cas. Nous souhaitons faire ainsi.

Ensuite, sur les recommandations du comité des experts, il est demandé aux usagers de ne se rendre dans les restaurants qu’entre membre de la famille ou de gens qui vivent ensemble, dans la mesure du possible. De plus, nous demandons que les usagers ne soient pas plus de 4 personnes (adultes) en même temps.

Dans la mesure du possible, il vaut mieux que l’on sorte manger avec des gens avec lesquels on est toujours, car les analyses montrent que le risque de transmission du virus devient plus faible.

Demandes aux restaurants et débits de boissons

Ensuite, nous demandons aux établissements d’hébergement de se conformer aux directives. Toutefois, une prime de durabilité sera disponible à partir de fin mars. Celle-ci couvrira les frais à partir du 8 janvier 2021. La subvention sera plafonnée à 500 000 yens.

Pour les équipements d’aération, il sera possible de demander une subvention du ministère de l’Environnement à compter du 16 avril. Le plafond de cette subvention est fixé à 10 millions de yens. Cela permettra d’acheter les nouveaux services ou matériels d’aération dont je parlais tout à l’heure.

Je souhaite donc que les restaurateurs et la population se concentrent sur ces points. J’insiste pour que la population profite des repas à l’extérieur en suivant ces consignes.

Si on fait comme cela a été le cas en décembre, lorsque les gens se réunissaient en grands groupes, pendant longtemps, sans aucune préparation, le virus reprendra en un instant.

Les infections dans les restaurants sont sources de contamination dans les établissements pour personnes âgées

Actuellement, dans plusieurs préfectures, il y a des gens qui sont infectés dans les karaokés de jour. Le Dr. Omi en a parlé. De plus, nous voyons de nouveau une reprise progressive des infections durant les repas en groupe et dans les restaurants.

Il y en avait eu beaucoup en décembre, et ce sont nos mesures qui les ont fait baisser. De plus, c’est à partir de cela que le virus s’est propagé dans les établissements pour personnes âgées.

Comme nous commençons à voir plus de nouveaux clusters liés au fait de boire et de manger, j’insiste pour que chacun applique ces consignes, y compris porter un masque. C’est comme cela que le virus se propage dans les établissements pour personnes âgées. Comme le nombre de tests a augmenté il ne faut pas que le virus se propage au détriment du nombre de test. Il faut vraiment que nous arrivions à contenir le virus.

De plus, nous allons faire plus de tests de monitoring pour trouver des signes de propagation.

Sur le lieu de travail

Ensuite, sur le lieu de travail aussi, dans les usines, les salles de pause, etc., le nombre d’infections recommence à augmenter. Nous appelons les gens à continuer le télétravail, et à se rendre au bureau à horaires décalés.

Les travailleurs qui ne se sentent pas bien ont besoin de se reposer. Cependant, cela ne suffit pas. Il faut qu’ils se fassent examiner.

Il est nécessaire d’organiser le lieu de travail pour qu’il n’y ait pas de Trois F.

Ensuite, être vigilant quand on change de lieu. Je fais ici référence à ce que les experts disaient concernant les 5 situations. Dans les salles de repos, dans les salles d’attente, etc., il faut éviter d’enlever son masque pour parler avec les autres.

Ensuite, tout le monde sait bien qu’il faut souvent se laver les mains, désinfecter, porter un masque, éviter les « Trois F ». Ce sont les gestes barrières qui sont devenus évidents.

IMG - Prévention de la COVID en entreprise
Prévention de la COVID en entreprise

Il est possible de télécharger cette affiche depuis la page du gouvernement.

Je pense qu’il faudra aussi que nous le rappelions quand nous enverrons des patrouilles pour appeler au respect des modes de prévention.

Les nouvelles et anciennes aides

Pour ce qui est de la prime de coopération, le Premier Ministre en a parlé tout à l’heure.

La prime de coopération pour les restaurateurs et débits de boissons est de 40 000 yens par établissement par jour pendant la période des restrictions à jusqu’à 21:00. En termes de revenu mensuel, cela représente un montant de 1,2 millions de yens.

Dans les autres cas, c’est-à-dire quand la limite horaire est plus tard que 21:00, elle est de 20 000 yens par jour, soit 600 000 yens par mois.

Là, il s’agit des heures de fermeture. Le montant total ne change pas tant que cela, mais l’organisme public peut décider de payer dans la fourchette moyenne du montant ci-dessus en fonction de la distinction de l’échelle de l’entreprise.

Cela veut dire que par exemple, en moyenne, on paierait 40 000 yens. Néanmoins, pour un établissement plus petit, on peut considérer de payer 20 000 yens et payer 60 000 yens pour un établissement plus large. Ce seraient 60 000 yens tant que l’on a des horaires restreintes jusqu’à 21:00.

Cette façon de faire est maintenant possible et nous en avons parlé avec les 4 préfectures du grand Tokyo.

Dans le futur, de la même manière, s’il y a des préfectures qui ont besoin de déclarer une urgence, elles pourront appliquer ce genre de règles.

Aides pour les événements qui subissent cette situation

Il y a aussi des aides pour les événements qui souffrent de ces restrictions. Il s’agit de la subvention J-LOD Live du ministère de l’Économie. Cette allocation couvrira les frais d’annulation jusqu’à 25 millions de yens et financera aussi les spectacles locaux qui font partie d’une tournée nationale.

Par ailleurs, nous allons revoir le nombre de fois où il est possible de recevoir cette aide pour couvrir plus de cas.

Ensuite, il peut s’écouler un peu de temps entre le moment où il a été décidé d’accorder la subvention et celui de son paiement. Aussi, nous mettons en place un système de prêt-relais.

Cela veut dire que, comme la subvention a été approuvée, on peut prêter des fonds pour la gestion de la trésorerie, en se basant sur le montant de la subvention.

Ensuite, l’an dernier, l’argent n’arrivait pas bien que la subvention ait été approuvée, parce qu’il n’y avait pas assez de ressources humaines et la vérification des documents prenait un peu trop de temps. Le ministère a donc décidé de faire un paiement approximatif, ce qui devrait avancer plus rapidement.

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