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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Cette page encourage donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-04-01 Ministre Nishimura sur les mesures de prevention des pandémies

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Table des matières

Cette traduction est la conférence de presse du 1ᵉʳ avril 2021, faisant suite à l’annonce de mise en place des mesures légales de prévention des pandémies dans le cadre de la lutte contre la COVID. Le ministre Nishimura explique ici le système de prime de coopération et les sanctions en cas de non-conformité aux règles.

La conférence ayant duré plus d’une heure, Infos Locales au Japon la divise en trois articles :

  • Présentation du ministre Nishimura (cet article),
  • Présentation du Dr. Omi du Comité des experts sur la stratégie de base du gouvernement,
  • Questions de la presse

Ministre Nishimura

Répartition plus équitable entre les hommes et les femmes dans le comité des experts

Ce matin, nous avons tenu une réunion du « Comité des experts sur la stratégie de base du gouvernement ». Le nom du comité a changé. Il s’appelait jusqu’à présent « Comité des experts », mais pour en faire une entité validée par la loi sur les mesures spéciales, nous l’avons rebaptisé pour l’officialiser.

La structure de l’ensemble des comités de lutte contre le nouveau coronavirus a été revue, ou plutôt, resituée dans le cadre légal.

Nous accueillons maintenant de nouveaux membres dans comités également, en remplacement d’une partie de ceux qui y étaient présents. Nous avons voulu y intégrer, dans la mesure du possible, des femmes. Celles-ci représentent maintenant 31% des membres. Je souhaitais que ce nombre soit plus élevé, et j’avais demandé aux gouvernements locaux leur coopération. Néanmoins, nous n’avons pu en réunir que 31%. Jusqu’à présent, les femmes ne représentaient que 17% des membres. C’est donc une augmentation. Dans tous les cas, je souhaite élargir les points de vue.

Pour ce qui est du comité des experts, le Premier ministre et moi-même avions expliqué plusieurs choses. Je souhaite donc donner aujourd’hui des informations sur les points importants seulement.

Gestion des mesures de prévention des pandémies et des mesures prioritaires

Je commence avec la gestion des mesures de prévention des pandémies et des mesures prioritaires.

Ces derniers temps, le nombre de clusters liés au fait que les jeunes générations sortent manger et boire augmente. Nous voulons donc systématiser les fermetures d’établissement à 20:00.

Ensuite, concernant les événements dans ces préfectures, la limite maximum de remplissage passe à 5000 personnes. Il s’agit d’une gestion équivalente à celle de la déclaration de l’état d’urgence.

Demandes formulées dans le cadre de la loi sur les mesures spéciales

Par ailleurs, je souhaite parler du point de vue légal. (=Mesures imposées dans le cadre de la loi sur les mesures spéciales)

Concernant les restaurants et débits de boissons (établissements et usagers)

Les établissements de restauration et de boisson sont supposés fermer au plus tard à 20:00. Nous demandons de

  • Ne pas faire d’allées et venues dans ces établissements après cette heure. De plus, nous demandons à ces établissements
  • D’aérer systématiquement, ce que nous demandons déjà,
  • D’installer des panneaux en acrylique. Ce point a été également spécifié dans la notification du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales de ce jour. Cela signifie qu’il s’agit maintenant d’un point qui correspond à un ordre et sa non-observation fera l’objet de sanctions.
  • Par ailleurs, en même temps que l’aération, il convient d’installer des détecteurs de concentration de CO2. La note du ministère présente en détail le type de technologies appropriées pour aérer correctement. Il existe des technologies qui peuvent détecter quand l’air devient vicié et se mettre en marche automatiquement. J’en ai déjà parlé.

Il existe des solutions techniques, et il y a des aides financières pour les implémenter. Par exemple, on peut utiliser la subvention de durabilité 持続化補助金 et il y a la « subvention pour l’aération » proposée par le ministère de l’Environnement. Chaque gouvernement préfectoral aura pour rôle d’informer leur circonscription sur ce point. Les groupes et associations professionnelles seront aussi sollicitées pour fournir ces informations.

Système de patrouille pour vérifier la situation
  • Ensuite, pour cette fois, l’État et les gouvernements locaux travailleront ensemble pour mettre en place des patrouilles de contrôle. Celles-ci vérifieront l’application des directives et que les horaires sont respectés. En parallèle, parmi les directives, il est demandé (aux clients et au personnel) de porter un masque lorsqu’on parle. Les patrouilles vérifieront aussi ce point.
Ce qui est demandé à la population
  • De même, pour tenir compte de l’apparition de clusters dans les karaokés de l’après-midi, nous demandons de ne pas se rendre dans des établissements de restauration qui sont équipés de matériel de karaoké.
  • Par ailleurs, le point suivant a fait l’objet de discussions pendant le comité des experts. Nous allons faire appliquer les demandes de ne pas sortir et de ne pas voyager quand cela n’est ni utile ni urgent.

Cette décision est liée au fait que les souches mutantes se propagent dans les préfectures d’Osaka et de Hyogo. Il est essentiel d’empêcher qu’elles se répandent dans tout le pays. Nous insistons pour que tous, y compris les personnes qui se déplacent pour les affaires, ne se déplacent pas entre, par exemple, Osaka et le Grand Tokyo. Il faut se demander si ces voyages d’affaires sont absolument nécessaires.

  • Nous insistons pour que les gens s’abstiennent de tout déplacement quand ceux-ci sont inutiles ou non urgents. Nous souhaitons vraiment coopérer avec les préfectures d’Osaka et de Hyogo pour que ces variants ne se propagent pas.
  • En parallèle avec tout cela, nous appelons les gens à éviter les endroits où la foule s’agglutine. Il est nécessaire de choisir des horaires différents et éviter la foule.

Les souches mutantes sont plus contagieuses. Le Dr. Omi en parlera probablement tout à l’heure, mais il faut vraiment être scrupuleux sur ce point. Il est possible qu’il y ait encore plus de cas d’infection. C’est pourquoi il faut vraiment systématiser les mesures.

Les autres entreprises sont aussi concernées
  • C’est aussi pour cela que nous demandons que 70% du travail se fasse par télétravail. Il est aussi nécessaire de diminuer le nombre de personnes qui se rendent sur le lieu de travail de 70%.

Plus d’examens de dépistage

Ensuite, il y aura les examens de dépistage dans les établissements pour personnes âgées.

Le point suivant a fait l’objet de beaucoup de questions à la Diète aujourd’hui. J’en parlerai plus en détail après, mais pour résumer, nous souhaitons effectuer des tests de dépistage ciblés et intensifs. Nous prévoyons de les effectuer dans les endroits à risque.

Nous allons aussi sécuriser correctement des lits d’hôpitaux et des établissements d’hébergement.

Toutes ces mesures font partie d’un paquet de mesures applicables dans les préfectures de Hyogo, Osaka et Miyagi. L’État va les soutenir et recueillera des données pour le monitoring.

Comment seront utilisés les tests de dépistage

Si le niveau infectieux diminuait, dans les endroits particulièrement animés avec beaucoup de gens, par exemple dans les gares, aéroports et quartiers de divertissement, faire des dépistages de monitoring sur les personnes asymptomatiques en incitant à se faire tester pourrait permettre d’identifier des signes précurseurs d’épidémie. Néanmoins, actuellement, comme le virus se propage déjà, j’aimerais surtout utiliser ces tests pour identifier les voies d’infection.

Comme je l’ai déjà expliqué, nous savons déjà où le virus se propage dans la préfecture et la ville d’Osaka. Cette information est disponible grâce aux tests de dépistage administratifs à partir des personnes qui ont des symptômes. Sur ce point, nous avons déjà des données. En outre, nous travaillons avec les laboratoires de test du secteur privé, et ils nous transmettent leurs données. Nous avons aussi des informations liées aux réseaux sociaux. Par ailleurs, il y a les données épidémiologiques approfondies.

Tout cela nous permet d’identifier où se trouvent les voies d’infection.

Où auront lieu les tests

Les tests de monitoring intensifs permettront d’identifier les voies d’infection dans les régions. Par exemple, on peut les faire dans des endroits qui laissent penser qu’il y a des « Trois F », tels que des ateliers, des dortoirs, des camps d’entraînement, les endroits où les jeunes se rassemblent dans les universités, les clubs d’activité sportive, etc. Comme c’est déjà le cas à Osaka qui y fait des examens de monitoring, les différentes municipalités, les chambres de commerce, etc., peuvent travailler avec ce genre d’endroits. Ce sont les tests qui permettront d’identifier les voies d’infection.

Si nous ne faisions que des tests de dépistage pour le monitoring, nous aurions du mal à avoir suffisamment d’informations. Il faut gérer cela en y ajoutant les tests de dépistage administratif et des institutions privées. Ensuite, si on a le sentiment qu’un endroit pourrait être source d’infection, nous ferons des tests prioritaires. En ce moment, c’est ce que font Shinjuku et Sendai dans leurs quartiers de divertissements. Ils font des tests ciblés dans les entreprises de ces régions.

C’est en plus de cela qu’il y aura une évolution des mesures. Les clusters se sont diversifiés et ne se trouvent pas seulement dans les établissements de restauration et de boisson. Il faut donc définir des mesures en fonction de cela.

Événements

Comme je l’ai déjà expliqué, pendant la déclaration de l’état d’urgence, le nombre de participants était limité à 50% de la capacité de la salle ou 5000 personnes. Nous avions assoupli ces critères en le faisant passer à 10 000 personnes. Les mesures de prévention des pandémies nous font revenir au niveau de la déclaration.

Dans le cas des concerts de musique classique, etc., où on n’acclame pas (ne crie pas), le risque est faible. Nous avons pu le prouver. Cependant, pour des rencontres sportives telles que le baseball professionnel, le J-League, les limites seront de 5000 personnes maximum.

Primes de coopération

Le Premier ministre en avait parlé aussi. Les établissements de restauration qui se seront pliés aux demandes de réduction d’horaires dans le cadre des mesures de prévention des pandémies et des mesures prioritaires pourront bénéficier d’aides financières sous la forme de primes de coopération.

IMG - Primes de Coopération aux "Manbo2 2021-04-01
Primes de Coopération aux « mesures de prévention des pandémies » 2021-04-01

Pour commencer, les PME recevront, en fonction de leur chiffre d’affaires, une prime de 40 000 à 100 000 yens. Les grandes entreprises recevront 1/4 du montant des pertes sur leurs ventes. Le plafond sera fixé à 200 000 yens.

Les entreprises de taille moyenne seront traitées dans ce cadre.

(Traduction des deux dernières lignes : Pour les régions qui ne rentrent pas dans les zones où les mesures de prévention des pandémies s’appliquent, les horaires de fermeture restent à 21:00 et les primes de coopération restent à 40 000 yens par jour. Après le 6 mai, la prime dépendra du chiffre d’affaires, et sera comprise entre 25 000 et 75 000 yens.)

Méthode de calcul de la prime de coopération en fonction du chiffre d’affaires

La courbe suivante montre le chiffre d’affaires quotidien des établissements de restauration et de boisson.

IMG - Primes de Coopération aux horaires pour les "mesures de prévention des pandémies" 2021-04-01
Primes de Coopération aux horaires pour les « mesures de prévention des pandémies » 2021-04-01

Jusqu’à un chiffre d’affaires de 100 000 yens, la prime de coopération sera uniforme à 40 000 yens. La règle de base était fixée à 30 000 yens.

Néanmoins, comme nous donnons déjà 40 000 yens aux établissements qui peuvent ouvrir jusqu’à 21:00, si nous devons demander de diminuer les horaires de fermeture à 20:00, certaines entreprises pourraient refuser de le faire. Aussi, comme il s’agit d’une demande de rabaisser l’horaire de fermeture à 20:00, le montant minimum de la prime de coopération est de 40 000 yens, jusqu’à un chiffre d’affaires quotidien de 100 000 yens.

Bref, nous garantissons 40% du montant pour un chiffre d’affaires de 100 000 yens. Ensuite, cela se calcule sur la base du chiffre d’affaires, mais si on a un chiffre d’affaires supérieur à 250 000 yens par jour, l’entreprise recevra 100 000 yens (plafond).

Par contre, dans le cas des grandes entreprises, on se basera sur le montant de la baisse du chiffre d’affaires. Nous regarderons la perte effective et la prime sera de 40%, plafonnée à 200 000 yens.

Nous prévoyons aussi que, dans le cas des PME, si la baisse de leurs ventes est importante, elles puissent basculer sur le même mode de calcul que celui des grandes entreprises, si cela peut en valoir le coup.

Dans tous les cas, comme nous proposons des mesures en fonction du niveau des ventes, nous souhaitons demander à tous de se conformer aux demandes de réduction des horaires.

Jusqu’à présent, nous avions déterminé un montant forfaitaire de 40 000 yens. Cette fois, ce montant peut monter jusqu’à 100 000 yens par jours, et nous souhaitons aider de cette manière si les entreprises coopèrent.

Subvention forfaitaire pour les autres entreprises qui subissent les conséquences des mesures de prévention des épidémies

Ensuite, le ministère de l’Économie avait proposé une subvention forfaitaire de 600 000 ou 300 000 yens pendant la déclaration de l’état d’urgence. Cette fois, les entreprises qui souffrent des conséquences des mesures de prévention des pandémies et des mesures prioritaires bénéficieront d’un mécanisme équivalent. Celui-ci permettra aux entreprises dont les ventes ont baissé de 50% ou plus par rapport à 2019 ou 2020 de recevoir 200 000 yens si elles sont incorporées, et de 100 000 yens si elles sont individuelles.

Il s’agit d’une mesure qui peut être accumulée avec la mesure de prime forfaitaire de 600 000 ou 300 000 yens attribués pour la déclaration de l’état d’urgence. C’est ainsi que nous aiderons les entreprises qui souffrent des conséquences des mesures de prévention des pandémies.

Nous demandons donc aux entreprises, en contrepartie de ces mesures de prévention de pandémies et les mesures prioritaires, de suivre les demandes de réduction des horaires.

Risque de pandémie dans les autres préfectures

Je pense que le Dr. Omi présentera les points de discussion sur le sujet suivant tout à l’heure. Aujourd’hui, il a été aussi question des autres régions, telles que Yamagata, Okinawa, etc. On nous a posé des questions, et j’ai présenté les analyses à partir des données que nous avions reçues.

Avec ces informations, il a aussi été question de la région de la capitale et de ce que nous devions faire dans le futur. Il faut suivre ces informations avec attention et faire tout ce que nous pouvons pour contrôler le virus.

En particulier, les déplacements entre Tokyo et Osaka risquent de contribuer à un déplacement des souches mutantes. Il faut encore renforcer la vigilance. La vigilance est encore plus importante face au risque lié aux souches mutantes. Nous devons faire ce que nous pouvons pour travailler ensemble et contrôler cela.

Les mesures pour les établissements de restauration et de boisson dont j’avais parlé tout à l’heure, tels que les panneaux en acrylique, l’aération, le port du masque pendant les conversations, ne sont pas limitées à Osaka, Hyogo et Miyagi. Même dans la région de la capitale, il faut les appliquer. Chaque région doit appeler les gens à les suivre avec consistence.

En ce moment, nous pouvons obliger à suivre ces consignes et imposer des sanctions dans le cadre des mesures de prévention des pandémies dans trois préfectures. Néanmoins, Tokyo demande aussi de fermer à 21:00 et les appels à suivre ces demandes comprennent ces mesures de préventions.

La priorité est au contrôle du virus

La priorité est de contrôler le virus dans ce qui touche aux repas et à la boisson. Pour les autres clusters, il est nécessaire de faire des tests de dépistage dans les établissements pour personnes âgées, et pour les autres endroits, faire des dépistages de monitoring et des tests administratifs. En combinant ces tests, nous devrions identifier où se trouvent les cas d’infection. Je souhaite faire évoluer les mesures en mettant en place ces tests.

Cette fois, nous avons reçu l’accord du comité et son approbation pour les trois préfectures en question. Néanmoins, dans un sens, les épidémies continueront de se produire à plusieurs reprises à l’avenir. Aussi, si cela s’avère nécessaire, nous utiliserons les mesures de prévention des pandémies de manière flexible afin de contenir le virus dans ces régions.

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