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2021-04-16 Ministre Nishimura et les experts sur les mesures prioritaires

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Table des matières

Le 16 avril 2021, le gouvernement a validé la demande des gouvernements locaux d’Aichi, Chiba, Kanagawa et Saitama d’appliquer les mesures prioritaires à leur préfecture. Cette conférence vient après l’annonce officielle. On y explique avec beaucoup de détails pourquoi il faut craindre la souche mutante Y501N, comment se protéger, et pourquoi c’est important.

Ministre Nishimura

Nous avons tenu une réunion du sous-comité pour la stratégie de base. Les préfectures de Saitama, Chiba, Kanagawa et Aichi ont été ajoutées aux mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. La période applicable commencera le 20 avril et se terminera le 11 mai, soit 22 jours.

Comme vous pouvez le voir sur ce tableau , nous utilisons le nouveau indicateur dont nous avons parlé hier sur le « taux d’hospitalisation ». Le Dr. Omi a présenté ces indicateurs hier.

IMG - Situation infectieuse-2021-04-16
Situation infectieuse-2021-04-16

Pour mieux surveiller les tensions sur le système de soins, nous évaluons combien de personnes ne sont pas hospitalisées alors qu’elles le devraient être.

Situation infectieuse de Saitama, Kanagawa, Chiba

Cet indicateur, ainsi que le taux de positivité de 5% pour un stade 3 montre qu’il y a une amélioration. Néanmoins, si on regarde ce qui se passe à Saitama, Kanagawa et Chiba, tout n’est pas rouge ou jaune, mais il y a de quoi évaluer que le niveau infectieux passe du stade 2 à 3.

Le taux de positivité est de 3 ou 4%, ce qui veut dire que nous ne sommes pas à un stade 3. Néanmoins, cette fois, le nombre de cas augmente dans les régions proches de Tokyo. Ensuite, la proportion de souches mutantes est en augmentation. C’est à partir de ces informations que les demandes des gouverneurs des trois préfectures ont été acceptées et que nous appliquons les mesures de prévention des pandémies.

Dans le cas d’Aichi, le taux de positivité est de 4,2% et 16 cas / 100 000 habitants marquent un stade 3. Le taux d’hospitalisations commence à montrer que la situation devient difficile.

Ensuite, depuis la semaine dernière, la progression du nombre de cas a été multipliée par 1,5 fois, pendant 2 semaines. Cela représente une tendance à l’augmentation du nombre de patients de 50%. Les facteurs principaux pour cela sont, qu’il y a une augmentation du nombre de cas à Nagoya, mais aussi qu’environ 50% des cas sont des infections par souches mutantes.

En conséquence, comme le gouverneur d’Aichi en avait formulé la demande, nous avons accepté l’ajout aux mesures prioritaires pour cette fois.

Par ailleurs, le sous-comité nous a demandé si Fukuoka et Nara arrivaient à gérer la situation.

Situation infectieuse de Nara

J’ai déjà parlé de la situation de Nara. Le système de soins y est particulièrement en difficulté. La semaine la plus récente, on y enregistre 40 cas et le taux de positivité de 7,6%. La situation montre un passage du stade 3 au stade 4.

Aujourd’hui, pendant qu’il présentait sa situation pendant la réunion du sous-comité et demandait l’opinion de chacun, nous avons pu échanger avec le gouverneur de Nara.

Selon lui, les gens se déplacent beaucoup entre Osaka et Nara, notamment pour aller travailler, etc. En d’autres termes, la ville de Nara est une ville satellitaire d’Osaka, et ce qui est important, c’est donc de prendre des mesures à Osaka. Il n’y a pas de grands clusters dans les établissements de restauration et de boisson de Nara.

Par conséquent, le gouverneur a expliqué qu’il souhaitait travailler avec la ville de Nara et d’autres villes pour gérer la situation. Il prévoit de mener des enquêtes dans les restaurants, etc. Il n’y en a pas beaucoup, mais il s’agit de prendre des mesures systématiques contre les clusters.

De notre côté, nous avons répondu que nous surveillerons la situation et que si cela s’avérait nécessaire, nous pouvions agir avec flexibilité.

Sécuriser des lits dans les préfectures de Nara et d’Osaka

Ensuite, le gouverneur de Nara a demandé la coopération de 75 hôpitaux. La situation du système de soins médicaux est particulièrement difficile, et c’est pourquoi il a fait cette demande en vertu de la Loi sur les maladies infectieuses.

Aujourd’hui, j’ai moi-même téléphoné à plusieurs hôpitaux de la préfecture de Nara. J’ai parlé avec les personnes concernées et j’ai demandé aux ministres concernés et j’ai demandé aux ministères et les groupes hospitaliers concernés de faire ce qu’il était possible.

J’ai fait la même chose pour Osaka. Osaka est aussi en situation très difficile. La préfecture d’Osaka a fait des demandes formelles et le gouvernement a appuyé cette demande auprès des hôpitaux concernés. Nous avons demandé aux hôpitaux qui pouvaient le faire d’accepter les patients COVID.

Les autres ministres et moi-même avons formellement formulé ces demandes. L’État et les gouvernements locaux s’unissent pour sécuriser des lits. C’est la même chose dans le cas de la préfecture de Nara. Nous souhaitons faire tout notre possible pour aider.

Naturellement, il y a des aides de 19,5 millions de yens par lit. Nous souhaitons effectivement verser ces aides. De plus, un système d’échanges d’infirmiers entre Osaka et Nara est en cours d’ajustement. Le gouvernement d’Osaka va envoyer 50 infirmiers de la ville d’Osaka, afin de répondre aux urgences. Néanmoins, comme il est possible que cela ne suffise vraiment pas, les associations concernées et le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales, ainsi que mon ministère, vont travailler ensemble pour sécuriser du personnel suffisant.

Situation dans la préfecture de Fukuoka

En revanche, Fukuoka, comme on peut le voir, est à un stade d’environ 2 à 3. Le taux de positivité est de 2,9%, et il y a 11 cas pour 100 000 personnes. Toutefois, le sous-comité a pointé que la façon dont le nombre de cas augmente était comparativement plus lente, mais qu’elle s’est accélérée.

J’ai communiqué cette information au gouverneur Hattori et nous avons vérifié la situation. Il est vrai que le nombre de cas augmente dans la ville de Fukuoka. Aussi, le gouverneur considère implémenter des réductions d’horaires d’ouverture. Nous allons continuer à surveiller la situation, l’analyser en profondeur et demander l’opinion des experts pour y répondre intelligemment.

Autres critères de décision concernant les mesures prioritaires de cette fois

Ensuite, dans tous les cas, en ce qui concerne les 3 préfectures du Grand Tokyo et d’Aichi, on y trouve des régions qui se trouvent au stade 3. Il s’agit de mesures qui ont pour but d’éviter de passer au stade 4 de déclaration de l’état d’urgence.

Quand on regarde les indicateurs, on peut avoir l’impression qu’agir au stade 2-3 est un peu prématuré. Néanmoins, quand on voit la tendance liée à la souche mutante et comment le virus s’est rapidement propagé à Osaka et dans la préfecture de Hyogo, cela justifiait que nous consultions les gouverneurs et les gouverneurs eux-mêmes avaient déjà formulé leur demande. C’est pourquoi les experts ont accepté nos propositions et nous avons autorisé ces mesures.

Dépistage des souches mutantes

Dans les préfectures de Hyogo et Osaka, entre 70 et 80% des cas d’infection sont liés à la souche mutante. Pour Tokyo et les 3 préfectures, il est entre 10 et 20%. Dans le cas de la préfecture, cela concerne 50% des cas.

En fait, chaque préfecture publie les chiffres les plus récents.

  • Préfecture d’Osaka : 82%
  • Préfecture de Hyogo, ville de Kobe : 70%

Si on ne parle que de la région de la ville de Tokyo, le taux est près de 40%. Ce nombre pourrait baisser si on ajoute les données des laboratoires privés.

Dans tous les cas, on peut s’attendre à un remplacement complet, dans la région du Kansai, de la souche actuelle par la souche mutante.

Cette souche est beaucoup plus contagieuse. De plus, les jeunes sont comparativement plus susceptibles d’une aggravation des symptômes. Nous prévoyons donc de décider des mesures en tenant compte du fait que cette souche mutante est plus contagieuse.

IMPORTANT – Les masques en tissu ne protègent pas suffisamment

Cela ne paraît peut-être pas grand-chose, mais quand on porte un masque, il faut s’assurer de ne pas laisser d’espace entre la peau et le masque.
Des cas contacts qui n’avaient pas été contaminés jusqu’à présent sont maintenant confirmées infectés. Il faut appliquer encore plus systématiquement les mesures de prévention des épidémies.

Les masques en tissu et en uréthane protègent moins que les masques chirurgicaux. Les calculs du superordinateur Fugaku ont montré que leur niveau de protection était largement plus faible. J’ai d’ailleurs expliqué cela lors d’une conférence dans cette pièce.

Il y a des gens qui souffrent d’inflammation de la peau et ceux qui pensent à la mode. Dans ce cas, ils peuvent mettre un masque chirurgical sous ou sur le masque en tissu ou uréthane. J’insiste pour que chacun applique ces mesures avec attention.

Les demandes équivalentes à celles de déclaration d’un état d’urgence dans certaines régions bien ciblées comprennent la fermeture des établissements à 20:00, l’installation de partitions en acrylique, l’aération systématique, etc., et un système de patrouille.

Le gouvernement va s’associer aux régions concernées pour faire appliquer ces mesures.

Prévision de la prévalence de la souche mutante

IMG - Progression du N501Y-2021-04-16
Progression du N501Y-2021-04-16 à Tokyo et Osaka

Ensuite, ce graphe montre l’évolution de la souche mutante à Tokyo et Osaka. On peut voir la situation actuelle du Grand Tokyo. On peut aussi voir que le virus sera complètement remplacé par la souche mutante en mai. Dans le cas d’Osaka et la région du Kansai, il est déjà présent dans 70 à 80% des cas. C’est donc un remplacement presque complet.

IMG - Progression N501Y dans le Chukyo - 2021-04-16
Progression N501Y dans le Chûkyo et à Okinawa – 2021-04-16

Dans le cas du Chûkyo (région de Nagoya, préfectures d’Aichi, Gifu, Mie, essentiellement), on voit que la progression atteint déjà 50% des cas. Cela va changer en l’espace de très peu de temps.

Pour Okinawa (en dessous), la situation actuelle montre le niveau moyen, mais au mois de mai, cette progression va être particulièrement abrupte et atteindra 100% des cas.

Il faut donc que nous gérions cela correctement.

Karaokés dans la journée

Nous avons déjà expliqué ce qui se passe concernant les karaokés auxquels on va dans la journée. C’est le cas dans la préfecture d’Aichi, et à Chiba, il y a beaucoup de cas de ce genre.

On voit ce problème dans l’ensemble du pays et les gouverneurs vont donc lancer des demandes de s’abstenir d’utiliser les installations pour le karaoké.

Ce que l’on apprend avec les nouveaux critères d’évaluation des stades

Charge sur le système de fourniture de soins, etc.Situation infectieuse
Niveau de tension sur le système médicalNombre de personnes en observation / traitementTaux de positivitéNombre de nouveaux casProportion de cas non expliqués
Hospitalisations (tous niveaux de symptômes)Lits pour les patients gravement malades
Stade 3Taux d'occupation des lits que l'on peut sécuriser

>= 20%
Taux d'hospitalisation

<= 40%
Taux d'occupation des lits sécurisés

>= 20%
>= 20 cas par 100 000 habitants>= 5%>= 15 cas par 100 000 habitants / semaine>= 50%
Stade 4Taux d'occupation des lits que l'on peut sécuriser

>= 50%
Taux d'hospitalisation

<= 25%
Taux d'occupation des lits sécurisés

>= 50%
>= 30 cas par 100 000 habitants>= 10%>= 25 cas par 100 000 habitants / semaine>= 50%

Ce tableau montre les nouvelles normes. Nous regardons si les gens qui devraient être hospitalisés le sont vraiment, combien de personnes se trouvent en observation, quelle est la capacité d’hospitaliser ces personnes. Nous avons révisé le taux de positivité à 5%.

Ces indicateurs permettent de voir plus facilement le degré de tension et le niveau d’urgence.

Notre but est d’utiliser des indicateurs qui montrent comment le nombre de cas augmente à partir d’une situation stable. Le Dr. Omi est plus compétent pour en parler. Néanmoins, la question est non seulement d’identifier combien on a de nouveaux cas, mais aussi nous cherchons à savoir les choses suivantes.

  • Le nombre de jeunes gens infectés augmente-t-il ?
  • Le taux de positivité est-il en train d’augmenter rapidement ?
  • La comparaison des chiffres entre cette semaine et la semaine passée est-elle supérieure à 1 ? Comme je disais tout à l’heure, dans le cas de la préfecture d’Aichi, cette progression montre une multiplication par 1,5 pendant 2 semaines.
  • Ensuite, quel est le flux de personnes, pendant la nuit, dans les quartiers de divertissement ?

Quand ces chiffres augmentent, le virus se propage. Ce sont des choses que nos analyses ont montré jusqu’à présent.

C’est pour avoir une idée de toutes ces choses que nous avons définies des indicateurs. Cela nous permet de savoir encore plus que jusqu’à présent… Parce que nous faisions déjà des analyses… Cela nous permet de connaitre de manière détaillée la situation infectieuse dans chaque région et pas seulement au niveau de la préfecture, de savoir si le virus ne se propage pas. Cela permet de savoir si le virus se propage de Tokyo vers une région voisine. À partir de maintenant, nous devrions pouvoir faire des analyses encore plus précises.

Les flux de personnes ont augmenté

Dans ce contexte, on a pu confirmer que le lien entre les infections et les flux de population la nuit est le plus fort. Néanmoins, même en disant cela, la souche mutante étant très contagieuse, il faut aussi vérifier les flux de population dans la journée.

IMG - Flux de personnes - Osaka et Tokyo 2021-4-13
Flux de personnes – Osaka et Tokyo 2021-4-13

En d’autres termes, il faut regarder le nombre de personnes qui se déplacent pour le travail dans la journée.

Nous avions réussi à faire baisser ces flux de 40% environ en janvier et février. L’an dernier, nous avions réussi à les faire tomber de 70%. Nous sommes de nouveau maintenant revenus à une diminution de 20%.

Dans la région du Kansai, il y avait une réduction de près de 70%. Cette année aussi, entre janvier et mars, ces flux étaient tombés de 30% environ. Maintenant, nous en sommes à -13%. Il est vrai qu’il y avait probablement de nombreuses raisons pour que les gens se réunissent en début du mois d’avril.

Les experts pointent que si nous ne réduisons pas les contacts entre les gens, le niveau infectieux ne peut pas tomber.

Pour faire baisser le niveau infectieux, il faut contrôler les flux de personnes

Encore une fois, nous demandons d’effectuer les cours de formation en ligne, de remplacer qui débouchent sur des déplacements d’affaire et de vente par des réunions en ligne. Nous parlons de remplacer les face-à face par les réunions en linge pour le moment. Il y a probablement besoin de visiter les clients, mais pour le moment, il vaut mieux le faire par téléphone ou en ligne. J’insiste pour que tous utilisent ces outils.

En raison de la souche mutante, les cas augmentent très rapidement dans les préfectures d’Osaka, Hyogo, Nara et Wakayama. De plus, il y a une possibilité que cela arrive aussi dans la capitale. Les cas vont probablement augmenter radicalement.

Nous appliquons de manière précoce les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires, et j’insiste. Il y a bien évidemment des gens qui ont besoin de rester à travailler sur le terrain, mais j’insiste vraiment pour que ceux qui le peuvent passe au travail en ligne.

Les cas des préfectures de Nara et Wakayama sont infectés à Osaka

C’est la même chose pour le Kansai. Comme je l’ai expliqué tout à l’heure, les cas des préfectures de Nara et de Wakayama ont été infectés à Osaka pendant qu’ils y travaillaient, et ont ramené le virus chez eux, et c’est comme cela qu’ils ont infecté leur proches.

Les personnes qui vont travailler à Osaka sont appelées à travailler en ligne, dans la mesure du possible, si leur métier le permet.

Les déplacements commencent à être moins nombreux, mais cela ne suffit pas, surtout pour Tokyo

Concernant les flux de personnes, après la levée de la déclaration de l’état d’urgence, les déplacements des gens dans le quartier de Minami avaient beaucoup augmenté. Ils sont redescendus au niveau du mois de janvier. Nous connaissons un retour de la situation équivalente au moment du retour de décembre 2020.

Nous pensons que cela montre des résultats positifs des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires et des réductions d’horaires. Il en est de même à Sannomiya.

Pour Kyoto aussi. Sendai avait commencé à faire baisser ces flux un peu plus tôt. C’est parce que la préfecture avait déclaré son état d’urgence local depuis le 18 mars. Dans le cas de Nara, on ne peut pas vraiment dire qu’il y a un changement.

En revanche, pour Tokyo, qui a commencé les mesures le 12 avril, ce qui est un peu plus tard… Tokyo est revenue à un niveau proche de décembre. Par exemple pour le Kabukichô, le centre commercial de Shibuya, Ikeburo. Les déplacements avaient augmenté et cela commence un peu à descendre, mais cela ne suffit pas. De même à Roppongi, on a un peu l’impression que cela a commencé à diminuer, mais nous n’y sommes pas vraiment. C’est la même chose à Shinbashi.

Nous insistons pour que les gens coopèrent aux demandes de réduction des horaires et pour que les usagers aussi s’en souviennent et les respectent.

Quelques chiffres sur les flux de personnes

Même en regardant les données, on voit que les déplacements dans la préfecture de Miyagi ont diminué de 24%. Cela s’ajoute à une baisse qui avait commencé plus tôt. C’est pourquoi le nombre de nouveaux cas a tendance à baisser.

Depuis avril, les déplacements sont tombés de 28%. Cela avait déjà commencé à tomber avant cela.

Nous avons calculé le total des trois régions de Kita, Minami et Shinsai bashi, et pour Sannomiya, la baisse de fréquentation est de 30% ou plus.

À Tokyo, cette baisse n’est que de 7%. Okinawa aussi, reste à 4%. Kyoto connait une baisse.

En bref, si on ne limite pas les déplacements à Tokyo, selon nos analyses, le nombre de cas positifs ne diminuera pas. J’insiste vraiment pour que les gens respectent les restrictions concernant les sortie jusqu’à 20:00.

En prévision de la Golden Week

Déplacements de et vers et les sorties dans les zones de propagation du virus

Ensuite, nous demandons à chacun de coopérer aux mesures de prévention en prévision de la Golden Week. Je pense que là aussi, il vaut mieux que le Dr. Omi explique cela. Néanmoins, pour ce qui est des régions dans lesquelles le virus se propage (le Kantô, le Kansai, Miyagi, etc.), nous demandons de s’abstenir les sorties inutiles et non urgentes. Il convient aussi de s’abstenir de se déplacer, et il est nécessaire d’éviter les « Trois F ». Quoi qu’il arrive, il faut les éviter.

Nous demandons de s’abstenir déplacements et sorties inutiles et non urgentes.

Ensuite, nous demandons de reporter les déplacements de et vers ces régions, de s’en abstenir, et de passer à des communications en ligne. Il convient de faire « en ligne » l’équivalent d’un retour au pays. En temps normal, on préfèrerait rencontrer sa famille et ses proches, mais cette fois, nous insistons pour que les retours à la maison familiale ne se fassent qu’en ligne.

La souche mutante est beaucoup plus contagieuse que ce que nous avons connu jusqu’à présent. Les personnes relativement plus jeunes sont à risque d’aggravation. Nous insistons pour que vous vous en souveniez quand vous faites quelque chose.

Déplacements et sorties qui ne concernent pas les zones de propagation du virus

Dans les cas des régions qui ne sont pas dans ce cas, pour ces régions dans lesquelles il n’y a pas une telle propagation, nous demandons aussi d’envisager les déplacements avec la plus grande prudence. Par exemple, en cas de fièvre, ou quand on ne se sent pas bien, il convient de suspendre son projet. Au contraire, nous demandons à ces personnes de se soumettre à un test de dépistage.

S’il faut absolument se rendre à la maison familiale, avant d’y aller,

  • Ne pas se rendre dans un endroit qui a un risque élevé de contamination.
  • Éviter les repas avec beaucoup de monde.
  • Porter la plus grande attention afin de ne pas infecter des personnes âgées.

Lorsqu’on se réunit, surtout autour d’une table ou d’un verre pour et pendant la Golden Week

Je ne vais pas répéter tout ce qu’il y a à dire concernant les repas. Néanmoins, je souhaite rappeler que dans tous les cas, des repas avec plusieurs personnes augmentent le risque. Rester longtemps avec de nombreuses personnes augmente le risque.

Pendant les fêtes de fin et de début d’année, il y a eu beaucoup de célébrations, ce qui a débouché sur de nombreux clusters.

Nous insistons pour que vous suspendiez les réunions avec de nombreuses personnes, et pour que vous ne mangiez qu’avec les personnes qui vivent avec vous, et à 4 personnes ou moins. Il vaut mieux qu’il y ait moins de monde. Lorsqu’on s’assied, éviter un face-à-face et s’assoir en diagonale. Utiliser un panneau en acrylique, aérer. Je l’ai répété de nombreuses fois. Pendant les conversation, porter un masque. Nous insistons pour que vous fassiez tous cela.

Demandes aux établissements de restauration et de boisson pour et pendant la Golden Week

Ensuite, nous demandons aux restaurants et débits de boisson de :

  • Se conformer aux directives de la profession. Chaque préfecture va patrouiller, et nous demandons de mettre ces panneaux en acrylique. Pour les financer, il y a les subventions de durabilité et pour l’aération. J’insiste pour que vous les utilisiez.

J’en profite pour préciser qu’il existe aussi des subvention pour la mise en place du télétravail dans les petites et moyennes entreprises. Il y a aussi une subvention pour les technologies de l’information. J’insiste pour que chaque entreprise les utilise.

Par ailleurs, même dans les régions dans lesquelles le virus ne se propage pas, les patrouilles se rendront en priorité dans les endroits touristiques et les établissements de restauration de ces régions. Elles vérifieront, de la même manière, si l’établissement a installé des panneaux en acrylique.

Ce n’est pas parce que le virus ne se propage pas dans un endroit qu’il faut se sentir en sécurité et que l’on peut se réunir à plusieurs. Il est nécessaire de limiter là aussi le nombre de personnes et la durée des repas. Chaque établissement doit respecter ces dispositions.

Il est impossible de retomber à zéro cas d’infection. Je l’ai répété de nombreuses fois. On voit apparaître soudainement des clusters de 50, 100 personnes dans des régions dans lesquelles le nombre de cas était resté bas. Cela arrive. C’est pourquoi nous insistons pour que vous appliquiez les directives concernant les panneaux en acrylique.

Tenue d’événements pour et pendant la Golden Week

Ensuite, pour les événements, il y a peut-être différentes occasions sociales pendant la Golden Week, mais pour les régions de propagation,

  • S’abstenir d’y participer si on ne peut pas garantir la prévention des infections.
  • En changer le format et la taille.
  • Les tenir sans spectateurs,
  • Échelonner les sorties pour éviter la formation de groupes.
  • Les suspendre ou s’abstenir de les tenir, etc.

Même dans les régions dans lesquelles le virus ne se propage pas, limiter le nombre de participants, garder un journal des entrées, etc., et éviter les « Trois F ».

Demandes concernant les grands établissements commerciaux

Nous demandons aux grands établissements commerciaux de reporter ou annuler les soldes et les événements dans les régions où le virus se propage.

De même dans les régions qui n’ont pas de forte propagation du virus, nous demandons de nouveau de limiter le nombre de personnes qui entrent, et de systématiser les mesures de prévention.

Aides aux régions

Aujourd’hui, la Diète a mené des discussions concernant les aides aux régions.

Allocation pour les voyages au sein de la préfecture de résidence

Dans les régions où la situation infectieuse est stable, les 22 préfectures peuvent utiliser la subvention de revitalisation régionale qui a déjà été versée pour proposer des réductions aux voyages dans la même préfecture. Par exemple, dans des régions comme Shimane, Nagasaki ou Oita, la situation infectieuse n’est pas trop préoccupante. Comme elle est stable, les préfectures peuvent proposer une aide à leurs concitoyens pour voyager dans leur préfecture.

Pour aider ces endroits, le Ministère des Terres, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme souhaite ajouter une aide complémentaire.

Dans le cas des régions au stade 2 ou moins, le Ministère va soutenir les voyages à l’intérieur de la préfecture avec un budget de 300 milliards de yens. Cela ne s’appliquera qu’aux voyages des gens qui résident dans la préfecture dans laquelle ils voyagent. Cela ne concerne que les régions où le virus ne se propage pas.

Le montant de l’allocation sera de 5000 yens par nuit, avec la mise en place d’un système de coupons, etc. Les coupons pourront être utilisés pour les souvenirs et les restaurants dans la limite de 2000 yens.

Quelles régions ?

Trois préfectures ont déjà décidé d’adopter ce système. Nous recommandons d’utiliser ce genre d’aide dans les régions où la situation infectieuse est stable, afin de revitaliser la région.

Dans les préfectures où le virus se propage, la priorité est à stabiliser la situation infectieuse. Par conséquent, nous insistons pour ne pas voyager de et vers de tels endroits.

Dr. Omi

Aujourd’hui, je souhaite expliquer juste une chose, et cela concerne les discussions de ce jour.

Il y a plusieurs choses. Aujourd’hui le point le plus important qui a été soulevé concerne les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires.

Un indicateur pour décider quand appliquer les mesures prioritaires

Ces mesures ont commencé dans plusieurs régions et la question est de décider le bon moment pour les appliquer. C’est à mon avis le point le plus important je pense.

En fait, tout à l’heure, le ministre Nishimura a expliqué pourquoi il nous n’avions pas encore décidé de les appliquer pour Fukuoka et Nara en plus du Grand Tokyo et d’Aichi. Nous en avons beaucoup débattu.

En fait, j’ai expliqué le 15 mars les nouveaux indicateurs, et je demande à la presse d’insister sur le point suivant. Il est nécessaire de déterminer le bon moment pour implémenter des mesures fortes, dont les mesures prioritaires.

Le rapport du nombre de cas de la semaine actuelle sur celui de la semaine

Le plus important est que si dans une préfecture, le rapport du nombre de cas de la semaine actuelle sur celui de la semaine passée dépasse largement 1,0… s’il s’agit d’une légère variation ce n’est que temporaire… si le ratio >1,0 continue pendant deux semaines ou plus, il faut appliquer des mesures fortes. En d’autres termes, il faut être vigilants.

Dans ce sens, tout à l’heure, le ministre Nishimura a parlé de Kanagawa, voire du Kantô dans l’ensemble, on ne voit pas un ratio aussi important.

Néanmoins, dans une partie des régions, que se passe-t-il ? Par exemple, à Fukuoka. Aujourd’hui, nous avons parlé de Fukuoka. En fait, pourquoi les experts regardent-ils des endroits comme Fukuoka ?

C’est aussi vrai pour Tokyo, en fait. C’est parce que le virus se propage déjà bien et la vitesse de propagation augmente de plus en plus.

Par exemple, à Nara, la charge sur le système de soins médicaux est particulièrement lourde. Ils ont dû utiliser la Loi sur les maladies infectieuses. C’est particulièrement difficile. Néanmoins, la comparaison entre la semaine dernière et cette semaine montre que la vitesse ralentit. Je parle de la vitesse de propagation, n’est-ce pas.

À Fukuoka, il y a des signes d’une propagation soudainement forte

Il s’agit d’un indicateur très important qui nous permet de faire des prévisions sur les vagues d’épidémies. Il ne s’agit pas de regarder les chiffres d’aujourd’hui et de demain. L’indicateur nous explique la tendance, ce qui est très important.

Donc, si on revient à la question de Fukuoka, on pourrait se dire qu’il ne se passe rien de spécial, mais la raison pour laquelle nous surveillons cette préfecture vient de là.

On voit que le rapport entre cette semaine et la semaine précédente continue à être au-dessus de 1. Une semaine seulement ne nous dit rien, mais comme cela continue 2, 3 ou 5 semaines… Pour Tokyo, cela fait plus de 6 semaines, il me semble.

Plus cela se prolonge, plus le nombre de reproductions effectives augmente (nombre de personnes qu’une personne infectée infectera). C’est ainsi que l’on fait face à une propagation soudainement rapide.

Pour Tokyo, il se peut que beaucoup de personnes ont l’impression qu’il s’agit d’une croissance légère. Néanmoins, tôt ou tard… Nous ne sommes pas dans le secret de dieux et personne ne sait ce qui se passera exactement, mais selon nos analyses sur les données acquises jusqu’à présent, comme cette situation continue… Nous avons déjà dépassé deux semaines. Donc, si on regarde ce qui se passe à Fukuoka, la vitesse s’est énormément accélérée, soudainement.

Les deux types de propagation du virus

Il y a deux types de courbe de propagation. Il y a le cas d’une progression lente qui dure longtemps et une propagation comparativement forte qui s’accélère soudainement. Si la vitesse n’est pas rapide, la propagation dure longtemps. C’est l’un ou l’autre. Quand la vitesse est rapide, la croissance se fait en très peu de temps.

Il s’agit de quelque chose de particulièrement important. C’est pourquoi aujourd’hui encore, cela a été ajouté à la stratégie de base, et les préfectures peuvent savoir en regardant cet indicateur ce qui se passe.

Cet indicateur permet de mieux cibler les endroits qui ont besoin des mesures

Dès qu’ils auront pu observer ce phénomène, ils pourront envisager l’application des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires.

Cela peut s’appliquer non seulement à la dimension d’une préfecture, mais comme il y a des différences selon les régions, on peut aussi appliquer cette observation pour chaque région à l’intérieur de la préfecture. Pour cette fois, c’est ce dont nous parlons pour Chiba, Kanagawa et Saitama.

Donc, dans ce sens, cet indicateur n’est pas seulement pour l’ensemble de la préfecture, mais pour chaque région.

Ce sont ces informations que nous devons surveiller pour appliquer les mesures prioritaires de manière efficace. C’est une condition indispensable. C’est donc ce que je demande au gouvernement et aux gouvernements locaux de vraiment surveiller. Il s’agit du point le plus important de ce jour.

Les questions de la presse seront publiées séparément.

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