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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Cette page encourage donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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2021-1-5 – Ministre de la reconstruction

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Table des matières

Cet article est important et explique comment la déclaration de l’état d’urgence devrait se passer. Notamment, lors des questions de la presse, le ministre a expliqué en détail pourquoi les restaurants et le télétravail sont nécessaires, et ce que peuvent faire les restaurants pour survivre dans la situation présente.

Discours du 5 janvier 2021

Situation infectieuse

Préfectures4 janvier 2021 au soir
Tokyo12 778
Saitama369
Kanagawa322
Chiba261

Pendant que les experts revoient les informations, il faut déjà noter que le nombre de cas déclarés correspondent à la période de Noël (25-26 décembre). Le flux de personnes était particulièrement important durant cette période.

Donc, ces personnes ont été infectées pendant ces dates, et plusieurs jours plus tard ont commencé à avoir des symptômes, puis ont fait un examen de dépistage. Nous arrivons maintenant à l’époque des déclarations de ces cas.

Pendant les vacances de fin d’année, il y a eu beaucoup de déplacements, et donc, les chiffres montrent la situation dans la semaine du 20 décembre.

De plus, même si nous mettons des mesures en place, le résultat ne sera visible qu’au moins 10 à 14 jours plus tard. Le système médical est vraiment sous tension, et il faut que chacun coopère.

En ce moment, il devrait y avoir beaucoup de célébrations, mais il faut être encore plus prudents, et s’abstenir de participer. Il convient aussi de s’abstenir de se déplacer pour les salutations du Nouvel An. Dans les entreprises, même si elles n’ont pas encore commencé à ouvrir, il faut qu’elles se mettent au télétravail.

Il faut limiter le plus possible que les gens se déplacent. Si les gens continuent à se déplacer encore dans le Grand Tokyo, les occasions de manger et boire dehors augmentent.

Questions de la presse

Q : Quels seront les critères pour sortir de la déclaration de l’état d’urgence ? La dernière fois, il fallait que le nombre de cas soit inférieur à 0,5 par 100 000 habitants. Cette fois, quels seront les critères ?

Après l’expérience du printemps de 2020, et après l’expérience de l’été, cette fois, le nombre de cas est vraiment beaucoup plus élevé. Le niveau est vraiment très élevé, donc on ne peut pas se référer à des critères passés. Cela ne fonctionnerait plus.

Le comité des experts a déjà défini quatre stades. Quand on arrive au stade 4, il faut envisager la déclaration de l’état d’urgence. À l’heure actuelle, le Grand Tokyo est au stade 4.

C’est pour cela que nous allons déclarer un état d’urgence. Cependant, c’est au stade 3, alors qu’on est encore au stade 3 qu’il faut faire des vérifications, et faire ce qui est possible pour ne pas passer au stade 4. Nous avons des normes pour ce stade 3. Aussi, logiquement, si les indicateurs au stade 4 baissent pour revenir à un niveau de stade 3, on pourra considérer lever la déclaration de l’état d’urgence. Je pense que c’est la façon la plus naturelle de penser.

Néanmoins, je souhaite y réfléchir en consultant les experts.

Q : Concernant le télétravail, le Grand Tokyo en avait aussi parlé le 2 janvier. À partir de quand pensez-vous qu’il faut le faire ?

D’abord, lorsque les gouverneurs et moi en avons parlé, nous avions déterminé qu’il fallait que les restaurants et débits de boissons de leurs préfectures ferment à 20:00, etc. Nous nous étions mis d’accord sur ce point.

Parallèlement, nous avions déterminé que le télétravail est important. Pendant la déclaration de l’état d’urgence de cette fois, la question est de savoir comment limiter les sorties qui débouche sur « aller manger et boire ». C’est une des mesures essentielles, à mon avis.

C’est dans ce cadre que nous considérons aussi que le télétravail est un des piliers de cette déclaration de l’état d’urgence.

Pour les détails, je dois demander l’avis des experts. Toutefois, au printemps, nous avions déterminé qu’il fallait diminuer de 70% le nombre de personnes qui se rendent sur le lieu de travail. C’était notre stratégie sur le papier.

Dans les faits, nous avons réussi à diminuer de 70% et parfois plus l’utilisation des gares. Dans le Kansai, cela avait été en peu moins, vers un chiffre autour de 60%. À Tokyo, près de 60% des gens étaient passés au télétravail.

Donc, cette fois, nous nous concentrons encore une fois sur les repas et boissons, et pour cela il faut diminuer le flux de personnes. Cela sera un point important, et il s’agit de mesures similaires à celles de l’an dernier.

Naturellement, les travailleurs essentiels doivent se rendre sur le lieu de travail. Il faut tenir compte de ces personnes, mais cette déclaration doit servir à contenir la propagation du virus, et faire pivoter la courbe des cas vers le bas, pour descendre au stade 3. C’est pour ces raisons que je demande donc à tous de coopérer.

Dans tous les cas, nous prendrons des mesures en demandant l’avis des experts.

Q : Actuellement, le nombre total de cas des quatre préfectures représente environ 82% des cas d’infection, il me semble. Il me semble que le Dr. Omi du comité des experts prévoyait que le virus sortirait du Grand Tokyo, et se répandrait dans les préfectures avoisinantes, par exemple Gunma et Ibaraki. Que se passera-t-il ?

Le conseil consultatif doit parler de la situation infectieuse le 6 janvier. Les experts en maladies infectieuses vont faire cette analyse. Ensuite, le Dr. Omi va faire une conférence de presse après moi aujourd’hui. Comme il s’agit d’une conférence en urgence, il y aura d’autres experts avec lui. Ils prévoient de faire des recommandations, et vous pourrez entendre leurs recommandations.

NdT : la traduction viendra plus tard.

Q : Quelle sera la durée de la déclaration de l’état d’urgence ? Lors de la dernière déclaration de l’état d’urgence, on demandait d’éviter d’utiliser les hoikuens (garderies). Qu’en est-il cette fois-ci ?

Pour le moment, les deux points sont encore à l’étude. Pour ce qui est de la durée, comme je l’ai dit, il faut 2 semaines pour mettre en place des mesures et 2 semaines pour connaître les résultats. C’est la façon de penser à la base. On peut aussi penser agir une semaine et voir 2 semaines, donc 3 semaines, ou 4 semaines. C’est une première session.

Ensuite, nous avons l’expérience du printemps de l’an dernier. Nous avions commencé par un état d’urgence du 7 avril et 6 mai. Ensuite, nous avons fait des démarches pour le prolonger. Pendant cette période, nous avons commencé à faire des assouplissements à partir du 14 mai.

Nous avons cette expérience, et procédons en en tenant compte. Dans tous les cas, nous prendrons des décisions en demandant l’opinion des experts.

Pour ce qui est de la gestion de chaque type d’institution, cela va dépendre de la façon dont les clusters et le virus se propagent. Nous sommes en train de revoir les analyses et déciderons en conséquence.

Dans tous les cas, le ministre de l’Éducation doit faire une conférence de presse sur ce sujet. De plus, bien sûr, il y a le problème des clusters. Pour les enfants de primaire et secondaire, jusqu’à présent, il n’y a pas d’historique de grand cluster, et donc les experts évaluent que le risque est faible. Cela a fait l’objet de nombreuses discussion jusqu’à présent. Par exemple, pour le primaire et le secondaire, c’est ce que nous pensons.

Pour les autres institutions, nous regardons la façon dont les clusters se propagent.

Q : Le ministre et le ministère fait beaucoup de télétravail. Il y a eu beaucoup de promotion dans ce sens, mais cela n’a pas été très suivi. En cas de déclaration de l’état d’urgence, y aura-t-il des mesures pour rendre possible la mise en place du télétravail, telles que des fortes demandes, etc. ?

Comme vous le dites, je mets la priorité au télétravail. J’ai demandé d’y passer de nombreuses fois au monde économique aussi. Il est vrai que pendant la dernière déclaration de l’état d’urgence, il y a eu une diminution d’environ 70% des déplacements vers le lieu de travail dans le Grand Tokyo. Ensuite, ils sont repassés à environ 20%.

L’an dernier, pendant l’automne et l’hiver de l’an dernier, j’ai demandé à de multiples reprises de le faire. À l’heure actuelle, ce n’est pas nécessairement du télétravail, mais les visites des clients ont baissé de 32%. On peut se dire qu’il y a donc beaucoup de gens qui font du télétravail. Cependant, cela ne suffit pas. Aussi, la déclaration de l’état d’urgence va comprendre des instructions que je présenterai au monde économique.

Dans le monde économique, de nombreuses sociétés qui sont aussi proactives sur ce point. Donc, pour beaucoup de sociétés c’est possible. Bien entendu il y a des travailleurs essentiels. Par exemple, les professionnels des transports, du milieu de la médecine, de la finance, etc. Il faut bien sûr en tenir compte, mais pour les métiers qui peuvent passer au télétravail, nous leur demanderons de le faire dans la mesure du possible.

Nous avons l’expérience de l’an dernier, et selon des enquêtes sur le web, de nombreuses entreprises ont connu des améliorations depuis. D’autres ont été confrontées à des problèmes. Le gouvernement met à disposition des mesures d’aide.

Pour les PME, je recommande vraiment de coopérer.

Q : Concernant les réductions d’horaires. Si on s’en réfère à la dernière déclaration de l’état d’urgence, il y avait une demande de fermer à 20:00, et après cela, il était possible de faire de la vente à emporter. On pouvait passer commande d’un plat à emporter dans une chaine de restaurants ou un fastfood, et le récupérer après 20:00. Cette fois, vous nous demandez d’arrêter à 20:00. Peut-on ensuite faire cela ou non ?

D’abord, ce qui est différent de la situation de l’an dernier au printemps, c’est que les experts ont identifié que la restauration est un point sur lequel il faut appuyer. Ils ont fait de fortes recommandations sur ce point. J’ai donné ces explications de nombreuses fois aussi. Quand on mange, il faut enlever le masque. Les masques sont une façon extrêmement efficace de prévenir le virus. Quand on l’enlève, le risque est élevé, donc dès qu’on l’enlève on présente un risque.

Il s’agit de situations dans lesquelles on mange et boit. Les experts insistent sur les 5 situations. Aussi, cette fois, comme pour les mesures de l’an dernier, tout en étendant de nouvelles mesures, et nous demanderons la coopération des restaurateurs. Naturellement, parmi ces restaurateurs, des restaurateurs qui essaient de faire de nouvelles choses, dont de la vente à emporter. Comme il s’agit d’un métier défini à la base, il y a probablement des limitations, mais nous allons essayer de voir ce que nous allons pouvoir autoriser.

Q : Pendant les mois d’avril et mai, nous devions limiter les occasions de contact en présentiel de 70 à 80%. Cette fois-ci, y aura-t-il des objectifs chiffrés ? Si ce n’est pas le cas, pouvez-vous nous dire pourquoi ? Ensuite, à Fukuoka, le taux de positivité dépasse 10%, et aujourd’hui, il y avait plus de 180 cas. Comment voyez-vous la situation à Fukuoka ?

Concernant la première question, les occasions de contact en présentiel avaient fait l’objet de nombreuses discussions entre le Premier Ministre Abe, les experts et moi-même. La question était de savoir si la population le comprendrait. Nous avions demandé dans la mesure du possible de les réduire de 80% dans la mesure du possible. Cependant, nous nous sommes posés beaucoup de questions, dont la façon de mesurer les occasions de contact.

Cependant, quand on parle de télétravail et quand on demande de passer pour 70% au télétravail. Il y avait plusieurs façons de le représenter, mais en fait, les gens comprenaient mieux que l’on doit diminuer les déplacements de travail de 70%.

Donc, dans ce sens, je trouve que ce qui est important est de définir des objectifs faciles à comprendre. Naturellement, les experts, et particulièrement ceux du conseil consultatif vous diront que le virus se propage quand on est en contact en présentiel. Donc je comprends bien qu’il faut les limiter. Je pense qu’il faut bien écouter leur opinion pour savoir quelle sera la stratégie finale. En même temps, il faut s’assurer que les gens comprennent bien les instructions.

Ensuite, pour les experts eux-mêmes, cette fois, ce sont sur les actes de manger et de boire qu’il faut agir. Pour cela, leurs recommandations sont qu’il est important de limiter les déplacements des gens qui pourraient amener à aller manger et boire.

Dans ce sens, le télétravail limite les flux de personnes. Durcir les conditions pour la tenue d’événements sont une autre façon de le faire. Nous devons donc définir et expliquer les images par une image globale. La question est de savoir comment le faire. Nous allons y réfléchir avec attention.

Ensuite, sur la question de Fukuoka, je regarde les chiffres actuels, et je suis fréquemment en contact avec le gouverneur et le maire. Jusqu’à présent, alors que le nombre de cas infectieux augmentait beaucoup dans les autres villes, Fukuoka était la seule à avoir pu contenir le virus pendant longtemps, bien que le nombre de voyageurs avait augmenté avec la campagne Go To Travel.

Les critères de déclaration de l’état d’urgence pour cette fois mentionnent qu’il faut qu’il y ait pandémie dans tout le pays et qu’elle soit rapide.

Cela présente donc un de ces critères puisque Fukuoka a aussi une progression des cas. Les experts analysent aussi les chiffres de Fukuoka tous les jours. Cependant, si on regarde la situation en matière de lits sécurisés et le nombre de personnes infectées pour 100 000 personnes, nous pensons que pour le moment, la préfecture n’est pas au stade 4, et qu’il ne s’agit pas d’une progression qui oblige à considérer un état d’urgence.

Q : Concernant la déclaration de l’état d’urgence. Après avoir rencontré la gouverneure Koike et les trois gouverneurs, le ministre de la reconstruction a annoncé considérer la déclaration de l’état d’urgence. On peut supposer que cet entretien a été un point tournant vers une déclaration de l’état d’urgence. Pouvez-vous expliquer comment vous en êtes arrivés à ces entretiens ? Ensuite, depuis quand pensez-vous qu’il faille faire une déclaration de l’état d’urgence ?

J’ai la charge de l’application de la loi sur les mesures spéciales, en tant que ministre en charge des mesures contre le nouveau coronavirus. Je fais en permanence des simulations en fonction des nombres de cas. Tous les jours, j’analyse la situation avec les experts. Bien entendu, pendant la fin et le début d’année, je ne l’ai pas fait tous les jours, mais nous avons communiqué par téléphone, etc. En principe, je fais l’analyse tous les jours, et je me pose la question de quoi faire si un nombre arrive à un certain niveau. Donc je prévois plusieurs situations.

Naturellement, nous avions dit que si une région passait au stade 4, il faudrait considérer la déclaration de l’état d’urgence. C’est une chose à laquelle je pense depuis longtemps. Cela fait partie des choses auxquelles je pense en permanence, pour pouvoir agir quand il se passe quelque chose.

Par conséquent, si vous me demandez depuis quand je pense à la déclaration de l’état d’urgence, c’est difficile de vous répondre, puisque j’ai tout le temps besoin de prévoir le pire quand je gère la situation.

Ensuite, je ne sais pas si cela va répondre directement à votre question. Les experts ont donné des recommandations le 25 décembre 2020. À l’époque nous avions beaucoup discuté sur ce point. La réunion avait duré plus longtemps, si je m’en souviens bien. D’habitude, cela dure plus longtemps. À l’époque, leurs recommandations n’étaient pas encore de faire une déclaration de l’état d’urgence.

Les experts souhaitaient voir comment les flux de personnes se déplaçaient pendant les vacances de fin et début d’année. Vous pourrez poser la question au Dr. Omi tout à l’heure.

Cependant, nous arrivons à un point de 1300 personnes. Il y a plusieurs facteurs pour que ce chiffre. Notamment, le nombre de tests avait été très important le 27 décembre. Les gens pensaient que puisque la société serait fermée, ils pourraient passer les tests de dépistage. En prévision de la fin de l’année, et de la diminution de disponibilité des établissements de santé, ou avant de partir en voyage, ils allaient se faire dépister.

Pour ces tests, le résultat était le 30 décembre, ou ces derniers temps. Donc il y a tous ces facteurs, et Tokyo et les trois préfectures avoisinantes ont donc eu beaucoup plus de cas. Cela a commencé par Chiba, puis Saitama et Kanagawa.

Dans ce cadre, Tokyo a demandé à parler avec nous. Je pensais aussi qu’il fallait que nous le fassions pour parler du futur et de comment faire, et c’est pour cela que nous nous sommes rencontrés le 2 janvier.

Q : Concernant la déclaration de l’état d’urgence. Un point important de la déclaration de l’état d’urgence. Quand on parle d’infections dans les établissements de restauration, ce ne sont pas une transmission par le biais des employés des restaurants que le virus se transmet, mais plutôt une transmission entre les clients qui s’y réunissent. C’est ce que nous appellerions le flux de personnes. Je me demande s’il ne faut pas demander des mesures fortes sur ce point. Il y a aussi la question de savoir comment les tests PCR seront faits. Quelle est votre opinion ?

Comme vous le dites, ce ne sont pas les propriétaires ou les employés qui propagent le virus. Ce sont les occasions de manger et boire, pendant lesquelles on enlève son masque et continue à parler. Ce sont les projections de gouttelettes (postillons) qui propagent le virus. Il s’agit d’un grand facteur que les experts du comité des experts ont identifié.

En ce qui concerne les clusters dans les établissements de restauration, etc., le problème est que l’on ne sait pas, on ne peut pas retracer le lien d’infection. Cela représente au moins 50% des cas à Tokyo. Dans beaucoup de cas, il s’agit d’infections qui ont eu lieu quand on mangeait quelque part avec d’autres personnes. Les experts supposent que c’est la raison.

Ce sont les occasions qu’il faut diminuer, et donc limiter le flux de personnes.

D’un autre côté, nous avons l’expérience du printemps et de l’été de l’an dernier. Il y a aussi beaucoup d’études au et hors du Japon. Nous en voyons les résultats. Au Japon, nous utilisons le superordinateur. En fait, maintenant, nous savons aussi quels sont les comportements avec un risque d’infection faible.

C’est en nous référons à ces choses que nous n’allons pas faire comme l’an dernier et tout arrêter. Comme le disait le Premier Ministre, nous devons appuyer sur les points clés, et il s’agit donc de trouver comment réduire les flux de personnes concernant les repas et la boisson. C’est en réfléchissant à cela que je souhaite prendre des mesures.

Nous souhaitons faire cela pour éviter de gros dégâts à l’économie tels que nous les avons connus l’an dernier. Il est évident qu’il faut préserver l’économie, la vie et les moyens de subsistance de la population. Nous pensons que c’est important.

Bien entendu, il nous faut donner la priorité à arrêter la propagation du virus. Pour les établissements de restauration, j’en suis vraiment désolé, mais il faut leur demander de réduire leurs horaires.

Ensuite, au mois d’avril, il y avait une prime de coopération dans chaque préfecture. Cependant, nous en avons augmenté le montant, et pour la fin et le début de l’année, le montant passait à 1 200 000 yens par mois. Ce montant est subventionné à 80% par l’État et envoyé aux préfectures.

Nous avons créé ce format d’aide.

En outre, nous pensons élargir cette aide. Aussi, nous insistons pour que ces établissements se plient aux demandes de réduction des horaires, et une prime de coopération conséquente sera versée.

Ensuite, je dois le répéter. Les frais pour les employés, y compris personnes qui travaillent à mi-temps sont couverts jusqu’à 15 000 yens maximum par jour. Cela représente un montant de 330 000 yens par mois.

De plus, pour les PME, le montant total est pris en charge par le gouvernement par le biais de l’allocation en cas de fermeture temporaire liée au nouveau coronavirus. (voir aussi la Subvention d’ajustement de l’emploi). Nous vous demandons d’utiliser ces aides que l’État fournit. À l’heure actuelle, il faut compter environ 2 semaines depuis le dépôt de demande pour qu’elle soit virée sur le compte.

Cela devrait couvrir les coûts fixes qui comprennent le loyer et les frais de personnel. (NdT : Pour le loyer, vérifier la subvention nationale pour le coût du loyer et celle Tokyo. Les autres subventions seront rajoutées sur le site, ultérieurement).

La prime de coopération et la prestation en cas de fermeture temporaire devraient déjà couvrir une partie assez importante de ces frais. Le gouvernement propose donc une garantie effective.

Ensuite, cette fois, la préfecture de Tokyo va donner une prime par magasin / restaurant, pas par entreprise. Il ne s’agit pas de 1,2 millions par entreprise, mais par succursale. Cette partie aussi fera l’objet d’une aide consistante du gouvernement.

Aussi, comme le Premier Ministre le dit, nous pouvons revoir la loi sur les mesures spéciales en incluant aussi des mesures punitives. Nous pensons faire un paquet avec ces aides financières et de quoi verbaliser s’il le faut, et c’est pour cela que nous demandons aux restaurants de bien le considérer.

Cette fois, la déclaration va avoir diverses conséquences, et nous souhaitons les entreprises correctement.

Source : conférence écoutée en direct et disponible en japonais ici.

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