2021-10-20 Conseil consultatif (experts)
Le 20 octobre 2021, les experts du ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales présentaient leurs conclusions sur la situation infectieuse actuelle. Parmi les sujets abordés, la situation actuelle, la reprise du tourisme et des voyages d’affaires internationaux, et la réponse à la question « y a-t-il un miracle japonais ? ».
Dr. Wakita
Aujourd’hui, nous avons tenu la 56ème réunion du Conseil consultatif des experts concernant le contrôle du nouveau coronavirus. J’en présente ici les conclusions.
Statistiques sur les infections
Comparaison du nombre de cas d’une semaine à l’autre
Avant de commencer à expliquer la synthèse, j’appelle votre attention sur les documents disponibles. Le premier document contient le nombre cumulé des nouveaux cas et la comparaison des nombres d’une semaine à l’autre.
On peut entre autres voir que la progression du nombre de nouveaux cas dépasse 1 dans certaines préfectures (= il y a plus de cas d’une semaine à l’autre). On peut le voir pour la préfecture de Yamagata.
De la même manière, on peut aussi voir que les préfectures de Shimane et Okayama font face à une augmentation.
Et, il en est de même pour la préfecture de Kôchi.
Sur ces points, le niveau infectieux a considérablement diminué. Aussi, dès que l’on trouve un cluster, la progression d’une semaine à l’autre augmente. Néanmoins, lorsque cela redescend tout de suite, cela signifie que la situation est bien sous contrôle.
Informations HER-SYS
Ce qu’il faut regarder dans les données HER-Sys, ce sont les lieux de contamination les plus fréquents.
Par exemple, les personnes dans la 20 aine, la courbe en bleu clair présente le lieu d’infection au travail (en entreprise). Ensuite, la jaune celle des contaminations dans les établissements de restauration. Ces courbes sortent du lot, et on peut constater une légère augmentation.
Pour les gens dans la 30 aine, la 40 aine et la 50 aine, on peut voir que le nombre de cas sur le lieu de travail, et dans les établissements de restauration progresse.
Proportion des cas graves
Ce graphe montre la proportion des cas graves à Tokyo. Le pourcentage des personnes âgées baisse effectivement. Néanmoins, 54% des personnes en état grave ont la cinquantaine. Parmi toutes les personnes gravement malades, il est évident que cette catégorie représente environ la moitié des cas.
Épicourbes
Le graphe suivant montre l’épicourbe créée par le Pr. Otani de l’Université du Tohoku. On peut voir que le nombre de cas est tombé très bas dans chaque région. Toutefois, on peut remarquer que ces nombres ne baissent plus ou remontent.
Par exemple, la courbe d’Hokkaido montre une augmentation légère. On voit la même chose dans la préfecture d’Aomori. À droite de la ligne rouge pointillée, on constate une augmentation des cas.
(Tout ce qui se trouve à droite de la ligne droite pointillée correspond aux infections récentes de moins de 14 jours. Cette partie ne seront complètes que lorsqu’on aura dépassé 14 jours).
Cela nécessite une surveillance. On parle surtout d’Hokkaido, Aomori, Ehime, Okinawa. Le Pr. Oshitani recommande la prudence pour ces endroits.
Évaluation par voies d’infection et par tranches d’âge
Au sujet des voies d’infection, il faut se référer aux documents du Pr. Suzuki. La moyenne du nombre de reproductions effectives pour l’ensemble du pays est de 0,68. On peut comprendre que le nombre est inférieur à 1, et que la baisse continue avec un nombre de reproductions effectives bas.
Par contre, quand on regarde, le nombre de patients COVID par tranche d’âge, à Hokkaido, on peut voir que le nombre des infections augmente légèrement parmi les personnes de 70 ans ou plus.
En revanche, à Okinawa, on constate une augmentation parmi les personnes qui ont entre 10 et 20 ans.
Dans chacune de ces préfectures, le niveau infectieux est faible. Néanmoins, à Hokkaido, il y a des clusters parmi les personnes âgées, et à Okinawa, les infectieux ont lieu dans les clubs de sports, les jukus, et dans la famille.
Selon les régions, les voies d’infection varient. Toutefois, nous constatons une progression du nombre de clusters.
Ralentissement de la baisse des cas
De la même manière, on peut regarder l’épi-courbe de Tokyo par jour de déclaration des symptômes. Elle est calculée par tranche d’âge.
Dans le cas de Tokyo, on peut voir que la baisse ralentit pour les personnes de 65 ans ou plus. Il en est de même à Osaka.
Ensuite, selon les analyses du Pr. Nishiura, on peut voir qu’à Hokkaido, le nombre de reproductions effectives de la dernière semaine dépasse 1. C’est aussi le cas à Fukuoka. La question est de savoir si cela va continuer ou s’il s’agit d’un problème ponctuel.
De même, si on compare le nombre d’infections par rapport au même jour de la semaine passée, on peut voir qu’à Hokkaido, ce nombre dépasse 1. La question est de savoir si cela va continuer ou pas. C’est la même chose à Okinawa..
Incidence des déplacements et flux nocturnes
Ensuite, le Pr. Nishida a analysé les flux nocturnes de la population à Tokyo. Depuis la levée de l’état d’urgence, ces flux ont augmenté de 37%. Juste après la levée, ces flux ont considérablement augmenté. La semaine suivante, la croissance s’est ralentie. Les flux de population nocturne n’augmentent pratiquement pas.
Si on regarde le graphe par tranche d’âge, Les flux de personnes de 40 à 70 ans avaient beaucoup augmenté. Néanmoins, maintenant cela s’est calmé.
On peut donc dire que les flux nocturnes de population n’augmentent pas beaucoup.
Dans les autres régions, dans la plupart des autres régions, pendant la semaine qui suit la levée des mesures d’urgence, on constate une augmentation des flux de population, mais cela s’est calmé dans la semaine suivante. Par contre, il y a quand même des régions dans lesquels les déplacements de population augmentent considérablement.
Différences dans la baisse des cas et pourquoi c’est important
Pour terminer la présentation des statistiques, je reprends les graphes du Pr. Maeda, des centres de santé à Tokyo. Les graphes suivants sont particulièrement intéressants.
Le premier graphe montre la répartition des nouveaux cas d’infection par 100 000 habitants par arrondissement de Tokyo. (En jaune, le numéro de la semaine 第36週 = la 36ème semaine). Celui-ci montre les semaines du 30 août au 17 octobre.
Le deuxième montre celui de la période du 10 mai au 27 juin.
De la 20ᵉ à la 26ᵉ semaine, on observait le début de la diminution du nombre de cas puis une reprise. En centre-ville, vraiment en centre-ville, on pouvait voir que le nombre de cas baissait, mais qu’en fait, il en restait. C’est depuis cet endroit que le centre de l’épidémie est reparti.
Cette fois, si on revient à la semaine 36, il y avait vraiment beaucoup de cas. Le nombre diminuait progressivement, et si on regarde la situation des semaines 41 et 42, aucun point n’existe d’infection. La baisse du nombre de cas est uniforme. C’est la caractéristique actuelle.
Situation infectieuse
Je passe maintenant à l’évaluation récente de la situation infectieuse.
La progression de semaine en semaine du nombre de nouveaux cas est de 0,65. Il s’agit d’un niveau particulièrement bas et la baisse continue.
On enregistre environ 3 infections par 100 000 personnes cette semaine. Le nombre de nouveaux cas reste à un niveau inférieur à la courbe des infections de cette fois ou de la courbe du printemps. En conséquence, le nombre de personnes en observation, le nombre de cas graves et le nombre de décès continuer à diminuer. Comme pour le nombre de nouveaux cas, le nombre de nouveaux cas se trouve à un niveau inférieur à la période infectieuse et celle du mois de mai 2021. Par contre, même si le nombre de décès continue à baisser, il reste au dessus des niveaux de l’épidémie précédente.
Par ailleurs, depuis la levée des mesures d’état d’urgence et des mesures de prévention des pandémies, le nombre de déplacements de la population pendant les périodes nocturnes continue à augmenter. Il faut donc en surveiller l’évolution future.
Prévisions et mesures nécessaires
Les risques liés à la reprise de l’activité socio-économique
Le nombre de personnes nouvellement infectées continue de diminuer. C’est grâce à la coopération de nombreux citoyens et entreprises dans le contrôle des infections et grâce à l’amélioration du taux de vaccination.
D’autre part, depuis l’annulation des mesures d’urgence, le nombre de personnes sortant la nuit continue d’augmenter dans de nombreuses régions. Il faut donc craindre que le taux de diminution du nombre de personnes infectées ralentisse ou cesse de baisser.
Il est à noter que les activités socio-économiques devraient devenir plus intenses vers la fin de l’année. De même, les activités à l’intérieur augmenteront en raison de la baisse des températures.
Dans les pays où la vaccination a progressé, on a pu constater un rebond infectieux lié à un assouplissement global des restrictions. Aussi, il est souhaitable de procéder à un assouplissement progressif des mesures.
Dans une partie des régions, on trouve des clusters dans des établissements de restauration et dans les établissements de soins pour personnes âgées et les jardins d’enfants. Par conséquent, les mesures contre les clusters doivent s’accompagner d’un approfondissement proactif des études épidémiologiques, afin d’éliminer autant que possible les germes d’une propagation du virus.
Pendant la phase de baisse du nombre de cas…
Nous sommes dans une phase où le nombre de personnes infectées diminue. Il est important de mener maintenant des « enquêtes épidémiologiques actives rétrospectives » appropriées afin d’identifier les sources potentielles d’infection. Les connaissances que nous en tirerons devraient permettre d’établir des contre-mesures établies sur ces résultats. Par exemple, si on observe qu’il y a propagation du virus dans les populations ayant peu d’accès aux vaccinations, on pourrait envisager de leur offrir des occasions de se faire vacciner.
Il est également important de veiller à ce que les mesures de base de lutte contre les infections. Il convient entre autres de continuer à s’assurer que l’on utilise correctement les masques, garde une hygiène des mains, évite chacun des “Trois F” (éviter tous les lieux Fermés, de Foule et ceux où l’on se frôle et parle Fort) et aère. Pour cela, il est nécessaire de continuer à demander la coopération des citoyens et des entreprises.
Sur la levée des mesures dans de nouvelles régions
Pour certaines régions, il sera possible de lever l’obligation pour les restaurants de réduire leurs heures d’ouverture et l’assouplissement des mesures se fera progressivement. Néanmoins, compte tenu du fait que certaines situations à risque peuvent entraîner une infection massive, les usagers ont besoin de choisir des établissements de restauration et de boisson certifiés par des tiers, et de porter des masques, sauf lorsqu’ils mangent et boivent.
Les gouvernements nationaux et locaux ont aussi besoin de sensibiliser les gens à la nécessité d’éviter les lieux et les moments de grande affluence et d’agir en petits groupes lorsqu’ils sortent. Ils se doivent aussi d’appeler les entreprises à la mise en œuvre de pratiques de travail flexibles en intégrant la promotion du télétravail, etc.
Dans le cadre du « Tableau général des mesures visant à assurer la sécurité contre la propagation de la prochaine infection » présenté le 15 octobre, il est nécessaire de renforcer la prévention, la détection et le dépistage précoce du virus avec l’encouragement à la vaccination, aux tests de dépistage, l’utilisation de traitements thérapeutiques, etc. Outre ces renforcements, il est indispensable de continuer à renforcer le système d’approvisionnement médical et le système de santé publique en prévision de la prochaine propagation du virus.
Questions de la presse
La première question concerne la définition par l’état d’un nombre de lits d’hôpitaux à sécuriser. Qu’en pensez-vous ?
La deuxième question (début inaudible) concerne la reprise des échanges internationaux. Quelles sont les conditions pour que l’on puisse rouvrir les frontières aux étrangers ?
La troisième question. On affirme que la baisse du nombre de cas au Japon est un succès étonnant. Quelles mesures sont à votre avis, les caractéristiques du succès du Japon ?
Réponses à la presse
Est-il justifié de garder autant de lits pour le nouveau coronavirus ?
Je réponds dans l’ordre. L’État a défini le nombre de lits à sécuriser. Votre question me demande ce que je pense de ce renforcement. Sur ce point, lorsqu’il y aura des reprises de propagation du virus, nous partons sur la base que la contagiosité sera environ double. La question est donc de savoir comment s’organiser quand le nombre de patients aura doublé. Nous (les experts) le comprenons ainsi. Nous pensons bien entendu qu’il est essentiel d’avoir des endroits, des lits d’hôpitaux pour les accueillir.
Par contre, quand le nombre de cas doublera, il ne suffira pas de sécuriser des lits d’hôpitaux. Il faudra entre autres aussi des lits dans les établissements d’hébergement et il y a aussi les mises en observation / traitement à domicile. Une grande partie des patients auront besoin de les utiliser. Sur ces points, il faut un système de fourniture de soins médicaux adéquat, et c’est important. Par ailleurs, les vaccinations progressent et de plus en plus de nouveaux traitements sont développés et font l’objet de tests cliniques. Il y a maintenant des outils pour prévoir l’aggravation des symptômes.
La préparation pour la prochaine vague ne s’arrête pas là
Le système de fourniture de soins a besoin d’être consolidé avec de tels outils, afin d’être prêts pour la prochaine vague épidémique. Lors de notre réunion, nous avons aussi beaucoup parlé de l’importance de tous ces points. C’est dans ce sens qu’aujourd’hui, le Dr. Furuse a présenté ses outils de simulation de l’occupation des lits. Ces outils pourront servir à prévoir l’occupation des lits dans chaque région, et d’anticiper les besoins en lits. Ces outils sont aussi nécessaires en prévision et organisation pour les prochaines propagation du virus. Nous souhaitons les utiliser dans le futur.
Cette fois, pour la cinquième vague, il a fallu imposer des restrictions d’accès aux soins réguliers, qui étaient équivalents à un fonctionnement en temps de catastrophe. Le but est de consolider le système de soins médicaux de façon à ne pas en arriver là. Nous avons donc conclu que c’est ce qui est probablement nécessaire.
Quand y aura-t-il une nouvelle vague ?
Pour la deuxième question concerne la septième vague. Il s’agit de savoir quand et comment la prévoir. Ensuite, il y a l’assouplissement des frontières. Sur ces points, il est particulièrement difficile de prédire quand cela se passera.
La raison est la suivante. Comme il s’agit d’un virus qui se propage par la respiration, cela dépend des saisons, des mouvements de personnes. Bref, plus la société sera active, plus il y aura de personnes infectées. C’est normal, et c’est la difficulté.
En plus de cela, le virus mute. La question est donc de savoir comment évoluera la contagiosité de ce virus. Nous pensons que cela va influencer les décisions.
Pour ce qui est de la période, actuellement, nous sommes dans une période de décroissance. La question est de savoir jusqu’où il y aura une décroissance, et à partir de quand cela se traduira de nouveau par une augmentation. C’est un point que les experts ont du mal à cerner et prévoir. Nous pensons que la baisse pourrait continuer pendant encore quelque temps. Toutefois, dans certaines régions, comme je viens de le dire, on trouve des clusters. Cela fait un peu monter la courbe, et elle retombe après quelque temps. C’est ce qui se passe en ce moment. Nous prévoyons que c’est aussi ce qui se passera dans la région de la capitale.
À ce moment, s’il y a des clusters, il faudra contenir le virus dans la mesure du possible et faire en sorte que cela ne débouche pas sur une nouvelle vague d’infection. Aussi, dans nos conclusions, nous recommandons des enquêtes épidémiologiques et autres mesures proactives contre les clusters. Nous avons conclu que c’est un point particulièrement important.
Une fois que l’on a dit cela, la question est de savoir jusqu’où il faut poursuivre le virus quand on ne le détecte pas. La question est de savoir sur quoi se concentrer. Les endroits dans lesquels le virus se transmet rapidement appelle à l’attention. Dans ces endroits, même s’il n’y a pas de cas, c’est un peu comme une poche (un réservoir du virus), dans laquelle le virus peut facilement se propager. Il faut s’assurer que l’on ne favorise pas la formation de tels endroits.
Et qu’en est-il des mesures aux frontières ?
Ensuite, si on parle d’accepter les touristes de l’étranger, par exemple, ou de la reprise des voyages d’affaires, il faudra considérer la possibilité d’une introduction du virus. Dans ce cas, il faudra probablement se concentrer sur ce point. La question sera alors de savoir comment contenir ces infections.
Dans ce cas, il faudra vraiment consolider le système national dont je viens parler. Je parle des mesures de lutte contre les clusters par des études épidémiologiques, l’étude du génome des virus, etc. C’est essentiel.
Un autre facteur concerne la situation infectieuse à l’étranger. Si la situation infectieuse est mauvaise à l’étranger, il y aura des risques que le virus entre au Japon depuis ces pays. Par conséquent, pour répondre à la question sur la façon d’ouvrir les frontières, il faudra aussi tenir compte de la situation infectieuse à l’étranger.
Y a-t-il un miracle japonais pour cette gestion du nouveau coronavirus ?
Le troisième point concerne la baisse du nombre de cas au Japon, n’est-ce pas.
Vous ne demandez si le Japon a sa propre façon de gérer le virus. Jusqu’à présent, quand le virus ne se propageait pas tant que cela, on a parlé de facteur X. Pour le moment, nous ne pensons pas qu’il y ait une caractéristique particulière au Japon. On pourrait bien sûr découvrir quelque chose dans le futur. Pour le moment, le Japon applique strictement les mesures. Les gens portent bien un masque, les gens se lavent les mains. On parle d’éviter les “Trois F”. Ce sont les principes de base que tout le monde applique. En plus de cela, il y a les mesures telles que celles pour les établissements de restauration et de boisson. Il y a aussi les restrictions de déplacement.
Sur ce point, le Japon ne fait rien de spécial. Ces mesures s’appliquent partout dans le monde. C’est vrai que tous les pays ne le font pas au même niveau, néanmoins, ce sont des mesures communes.
Maintenant, si on parlait de spécificité japonaise, au Japon, les gens refusent rarement de porter un masque. Ensuite, à la base, ils avaient déjà l’habitude de se laver les mains correctement. Tout ce qui touche à l’hygiène était peut-être un peu meilleur. Néanmoins, cela n’a rien de spécial.
La baisse pourrait être ponctuelle
Ensuite, l’Angleterre et Israël ont connu une période pendant laquelle les vaccinations avaient progressé, n’est-ce pas. Pendant cette période, je pense qu’il y a eu une période pendant laquelle la contagiosité du virus est largement tombée. De la même manière, au Japon, le gouvernement et les professionnels de la santé concernés ont fait beaucoup d’efforts pour que l’on vaccine une grande partie de la population en un temps relativement bref.
Il faut donc considérer que le Japon pourrait bien être dans cette période d’amélioration qui suit la vaccination. Dans ce cas, il faut penser au futur. Par exemple, comme en Grande-Bretagne, on peut imaginer que les enfants de moins de 12 ans, les personnes qui ne sont pas vaccinées, ou celles dont l’inoculation date d’il y a plus de 6 mois pourraient relancer des contaminations, parce que le vaccin n’est plus aussi efficace, ce qui pourrait relancer des vagues d’épidémies. Il y a de bonnes raisons de penser que c’est ce qui pourrait se passer.
C’est pour cela qu’il ne suffira pas d’être vaccinés, et que nous pensons qu’il faut appliquer les mesures de prévention de base. Ensuite, quand il y aura une épidémie et les lits d’hôpitaux seront saturés, il faudra probablement établir de nouvelles mesures fortes. Aujourd’hui, nous avons aussi débattu sur de telles questions.
Autres articles utiles
- Les 4 conseillers des Français de l’étranger et Infos Locales au Japon répondent ensemble aux questions pratiques sur la vaccination et l’immigration (non médicales).
- Infos Locales au Japon regroupe toutes les traductions sur les sujets de l’immigration dans le Coin Immigration et frontières.