2021-12-16 Conseil consultatif
Le 16 décembre 2021, le Conseil consultatif du ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales se réunissait pour évaluer la situation infectieuse. Ci-dessous le contenu de leur analyse de la situation.
Analyse et recommandations
Situation infectieuse
Le nombre de nouvelles infections (par date de déclaration) au niveau national est resté à son niveau le plus bas depuis l’été de l’année dernière. Il est à environ 0,6 cas pour 100 000 personnes pour la dernière semaine. Cependant, le pays connait une tendance à la hausse à 1,11 si l’on compare les chiffres de cette semaine à ceux de la semaine dernière.
Ensuite, le nombre de personnes en observation / traitement, le nombre de cas gravement malades et le nombre de décès restent à un niveau bas.
Progression des infections
Le nombre de reproductions effectives est le nombre de personnes qu’une personne qui a la COVID-19 peut infecter.
À l’échelle nationale, l’indice est resté inférieur à 1, s’établissant à 0,87 selon le chiffre le plus récent (en date du 21 novembre), à 0,91 dans la zone métropolitaine de Tokyo et à 0,74 dans la région du Kansai.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), des cas de la nouvelle souche mutante (souche Omicron) avait été signalés dans 57 pays, dont les États-Unis et des pays européens, jusqu’au 7 décembre, et l’on craint que l’infection ne se propage.
Par ailleurs, 3 personnes qui étaient arrivées au Japon ayant testé positifs pour le coronavirus pendant leur quarantaine ont été, après analyse du génome, confirmées comme ayant le variant omicron.
Trop peu d’informations pour le moment
Au sujet des souches Omicron, il n’y a pas encore eu d’évaluation expérimentale des propriétés du virus. Il n’y a pas non plus suffisamment d’informations suffisantes pour procéder à une évaluation épidémiologique.
Toutefois, il faut s’inquièter de sa forte infectivité et transmissibilité, du risque de réinfection et de l’impact sur l’efficacité des vaccins et des agents thérapeutiques.
Par ailleurs, nous n’avons pas assez d’informations concernant la gravité des symptômes liés à ce variant. Outre l’accent mis sur le contrôle du variant omicron dans les mesures aux frontières, pour renforcer le système de suivi infectieux dans le pays, il est nécessaire d’effectuer un dépistage des variants pour tous les résultats de test PCR positifs, de renforcer l’analyse de tous les génomes et d’effectuer cette analyse en particulier chez les personnes positives qui ont un historique de séjour à l’étranger.
Il est également nécessaire de continuer à recueillir et à analyser les informations cliniques, épidémiologiques et virologiques, ainsi que les tendances observées par l’OMS et dans d’autres pays.
Parallèlement, il sera nécessaire de décider des mesures appropriées en tenant compte de l’évaluation par l’Institut national des maladies infectieuses de la contagiosité, de la gravité des symptômes et de l’impact du variant Omicron sur l’efficacité du vaccin, etc.
Avec les clusters et les cas inexpliqués, on peut difficilement parler de baisse du nombre de cas
Bien que le nombre de nouveaux cas d’infection reste à un niveau particulièrement faible sur le plan national, le virus continue à se propager. Dans une partie des régions, on constate des formations de clusters dans des entreprises, des installations d’aide sociale, etc., ainsi que des augmentations temporaires de cas inexpliqués.
Il faut donc craindre que la tendance à la baisse ne soit interrompue.
Par ailleurs, certaines régions enregistrent aussi une augmentation des flux de population nocturne, concentrés sur les zones urbaines. À l’approche de la fin de l’année, on peut s’attendre à une baisse des températures, à une augmentation des activités en intérieur et à une nouvelle augmentation de l’activité socio-économique avec des événements annuels tels que les fêtes de fin d’année, les fêtes de Noël et du Nouvel An. Aussi, à l’avenir, il sera encore nécessaire de surveiller l’évolution du nombre de personnes infectées.
Situation vaccinale en date du 16 décembre
Environ 77 % de la population du pays a reçu deux doses du vaccin, et environ 72% des personnes âgées de 12 à 19 ans ont également reçu 2 doses du vaccin. Pour augmenter encore le taux de vaccination, il est nécessaire d’encourager les personnes non vaccinées à se faire vacciner. Les gouvernements locaux ont besoin de fournir davantage d’informations à ceux qui ne l’ont pas encore fait.
Dans le même temps, il est nécessaire de maintenir de manière constante la campagne de vaccinations de rappel qui a commencé dès décembre pour les personnes qui le souhaitent.
Recommandations
La transmission du virus continue même si le niveau infectieux reste faible. Il est donc nécessaire de surveiller la propagation des cas à l’avenir.
Par conséquent, toute la population, y compris les personnes vaccinées, ont besoin de continuer à appliquer rigoureusement les mesures de base de contrôle du virus, à savoir,
- porter correctement un masque,
- maintenir une bonne hygiène des mains,
- éviter chacun des « F » des « trois F » (lieux Fermés, de Foule, où l’on se Frôle et parle Fort),
- aérer.
Ces consignes sont également valables pour le variant omicron.
À l’approche des fêtes de fin d’année, on peut s’attendre à une augmentation des occasions sociales avec repas et boissons, telles que les bônenkai, etc.
À cette occasion, il est nécessaire de choisir des établissements de restauration certifiés par des tiers, de porter un masque en dehors du moment où l’on porte nourritures et boissons à la bouche, etc.
Par ailleurs, lorsqu’on sort, il est important d’éviter les lieux de foule et les endroits à fort risque infectieux.
En particulier, parce que les retours au pays et les voyages (etc.) sont des occasions de rencontres que l’on ne ferait pas en temps normal, il convient d’éviter tout déplacement qui impliquent un changement de préfecture lorsqu’on présente des symptômes de fièvre, etc. Par ailleurs, il est essentiel de consulter un médecin dès que l’on a de la fièvre, ressent un malaise ou tout autre symptôme, ce qui débouchera sur des tests de dépistage.
Recommandations au gouvernernement japonais
Parce que cela contribue à la prévention de la propagation du virus, il est nécessaire de systématiser les enquêtes épidémiologiques actives pour les voies d’infection non explicables. La propagation du virus dans les installations d’aide sociale et les établissements médicaux justifie une gestion proactive avec des tests systématiques.
Source : 000868274.pdf
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