2022-01-12 Ministre Goto concernant la gestion des hôpitaux, etc.
Le ministre Goto tenait, le 12 janvier 2022, une conférence de presse sur la préparation du système médical pour la vague d’infections par le variant omicron. Au cours de celle-ci, il a expliqué que les professionnels de la santé qui se trouvent cas contacts à Okinawa peuvent exercer sans isolement, à condition de se faire tester pour le nouveaux coronavirus tous les jours.
Ci-dessous la traduction de la conférence.
Déclaration du Ministre Goto
Je souhaite présenter les résultats des vérifications concernant le système de fourniture de soins médicaux. Nous en avons terminé aujourd’hui la compilation.
Toutes les préfectures ont vérifié qu’elles avaient l’organisation pour livrer des oxymètres de pouls à tous les patients dès le jour de mise en observation à domicile ou le lendemain. Parallèlement, nous avons pu vérifier que le nombre d’établissements médicaux qui opéreront une surveillance de ces patients et des consultations est bien passé de 12 000 pendant la fin du mois de novembre de l’année dernière à 16 000.
Aujourd’hui, nous publierons les résultats des vérifications des préfectures, en y incluant la liste des établissements qui peuvent fournir des consultations et surveiller l’état des patients.
Par ailleurs, compte-tenu des résultats de ces vérifications, nous avons envoyé une directive concernant la façon de gérer la propagation du variant omicron afin de renforcer l’aide aux personnes en observation / traitement à domicile.
Plus précisément, pendant que nous sécuriserons encore plus d’établissements médicaux qui peuvent suivre l’état de santé et fournir des consultations (COVID), nous demanderons d’utiliser systématiquement l’application My HER-sys et de systèmes automatisés. Nous renforcerons aussi les centres de suivi de la santé, afin que, même si le nombre de personnes qui ont besoin de suivi à domicile augmentait, on puisse les gérer 24 h / 24 et que s’il leur faut des traitements, il y ait une prise en charge consistante.
Ensuite, les préfectures ont déjà reçu 700 000 oxymètres de pouls. Néanmoins, en prévision d’une croissance encore plus rapide du nombre de cas, nous leur avons de nouveau demandé de revérifier leurs stocks et de sécuriser les nombres d’appareils nécessaires, etc., afin d’être capable de répondre complètement.
Afin que les patients puissent entrer en convalescence en toute sécurité pendant la croissance abrupte du variant omicron, nous continuerons à anticiper les besoins et équiper correctement le système de fourniture de soins médicaux.
Aujourd’hui, les résultats des vérifications sont officiels. Nous les avions demandées à la fin de l’année dernière. Nous les avons reçues le 7 janvier. Après les avoir vérifiées dès le premier jour ouvré suivant, le 11 janvier. Enfin, aujourd’hui, 12 janvier, je les présente.
Questions de la presse
Q : Pour confirmer, 16 000 établissements médicaux pourront donc bien vérifier l’état des patients et consulter. Ensuite, il est question de revoir le mode de suivi des cas contacts.
L’an dernier, environ 12 000 établissements médicaux faisaient le suivi et les consultations médicales. Nous avons élargi ce nombre. Cela représente une augmentation de 30%. Selon les vérifications effectuées en janvier 2022, nous aimerions encore augmenter ces chiffres. Néanmoins, nous pouvons évaluer que 16 000 correspond aux normes que nous avions en tête à la fin de l’année dernière.
En revanche, comme le variant omicron est vraiment en train de se propager, chaque préfecture avait besoin de vérifier si leur système de suivi tiendrait le coup. Cela appartient à chaque préfecture de s’y préparer, et elles ont ainsi eu l’occasion de l’améliorer. De même, elles ont pu de clarifier leur organisation.
Q : À Okinawa, le nombre de professionnels de la santé infectés augmente. Les établissements médicaux ne fonctionnent pas normalement. Pourriez-vous nous expliquer cela ?
Ensuite, concernant les cas contacts parmi les professionnels de la santé, il y avait des formations même quand la situation était particulièrement difficile pendant l’été de l’an dernier. En ce sens, nous envoyons des circulaires sur la gestion de ces points depuis l’an dernier. Néanmoins, à Okinawa, il faut bien admettre que le nombre de professionnels de la santé concernés par des infections et qui sont cas contacts entraîne des situations particulièrement difficiles. La préfecture d’Okinawa nous a donc demandé de changer le système. L’équipe de liaison a également suggéré que nous changions le mode de gestion.
Par conséquent, nous avons reconfirmé qu’à condition que ces cas contacts fassent un test de dépistage tous les jours, ils peuvent s’engager dans la prestation de soins médicaux, et nous nous sommes recentrés sur ce point.
Autrement dit, si jamais d’autres gouvernements locaux devaient se retrouver dans la situation d’Okinawa, les professionnels de la santé pourront effectuer des tests consistants de dépistage et travailler.
Ensuite, ils passent actuellement d’un système d’hospitalisation à un système de mise en observation à domicile. Encore une fois, nous venons de renvoyer une circulaire pour que les professionnels concernés comprennent bien ce système. Quoi qu’il en soit, à l’avenir, les préfectures, dans chaque préfecture, le système de fourniture de soins médicaux va agir selon la situation infectieuse de chaque préfecture. Comme la propagation est rapide, chaque préfecture fera tout ce qu’il peut pour prévoir les changements nécessaires et équiper le système. C’est le sens.
Q : Le monde des affaires demande un raccourcissement de la période de mise en observation des cas contacts. Il aimerait que le raccourcissement ne concerne pas uniquement les professionnels de la Santé, mais également les travailleurs essentiels. De la même manière, pour les personnes asymptomatiques, si l’on ne réduit pas la durée de mise en observation, comment peut-on maintenir les activités économiques ? Le gouvernement prévoit-il de réduire ces durées ?
La question est d’avoir suffisamment de preuves scientifiques, et de savoir comment la situation infectieuse va se propager. Nous ne savons pas encore si la société n’arrivera pas à fonctionner. Je pense que c’est un problème auquel nous aurons besoin de réfléchir en suivant l’évolution de la situation. Je suis conscient que c’est un thème à étudier, mais pour le moment, à part pour les professionnels de la santé, nous n’avons pris aucune décision en ce qui concerne le maintien des travailleurs essentiels.
Q : (résumée, car inaudible) Les préfectures d’Okinawa, Yamaguchi et Hiroshima font face à une augmentation du nombre de cas et ne passent plus par les services de santé. Par contre, la progression est moindre ailleurs. Comment considérez-vous ces différences ?
Tout dépend des régions. Certaines font en sorte d’éviter les mises en observation à domicile. Nous avons demandé que cela soit possible à celles qui ne les prévoyaient pas. Cette fois, nous leur recommandons de changer leur mode de gestion.
Nous avons donné des directives pour que chaque préfecture, y compris Hiroshima, Yamaguchi et Okinawa, revoient leur mode gestion. Le nombre de 16000 pour tout le pays est de l’ordre de la macro-prévision, mais il est évident que chaque gouvernement local doit faire ses prévisions et s’équiper également. Ensuite, je ne souhaite pas répondre aux questions sur la stratégie de chacune d’elles.
Q : donc vous continuerez à leur demander de revoir ce qui ne va pas ?
Oui. Bien entendu, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales donnera des directives sur la gestion des préfectures en se référant à la situation infectieuse. Nous souhaitons bien les encadrer. De même, nous répondrons au manque d’infirmiers, ou si, par exemple, il venait à manquer d’oxymètres de pouls, nous aiderons pour ce genre de problèmes.
Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales apportera un soutien supplémentaire quand cela sera nécessaire.
Q : Tokyo et Osaka enregistrent une augmentation du nombre de nouveaux cas. Il a dépassé 2000 cas aujourd’hui. Comment évaluez-vous la situation et que pensez-vous de l’application des mesures prioritaires pour ces préfectures ?
Sur la nécessité d’appliquer les mesures prioritaires, les préfectures doivent d’abord le décider. Ensuite, au sein du gouvernement, nous avons un ministre compétent sur ce point, et selon mon opinion, c’est à lui qu’il faut poser la question.
Nous sommes conscients que la situation de Tokyo et Osaka est difficile. Elle est difficile, mais au niveau du système de fourniture des soins médicaux, Tokyo est bien organisée. Je pense que les décisions dépendent du niveau de tensions. Toutefois, comme le variant est particulièrement contagieux, nous avons besoin d’être vigilants et de suivre correctement l’évolution.
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