2022-02-02 Ministre Goto sur la durée de mise en observation des parents d’enfants infectés
Le 2 février 2022, le ministre Goto expliquait le changement des durées de mise en observation des personnes qui soignent un proche vivant sous le même toit, lorsqu’ils sont cas contacts.
Déclaration du ministre Goto
Je commence par une annonce concernant la révision de la durée de mise en isolation des cas contacts qui vivent avec une personne infectée.
Actuellement, le variant Omicron remplace rapidement les autres souches. Dans ce contexte, le nouveau coronavirus se propage extrêmement rapidement. En particulier, parce que le nombre d’infections parmi les enfants augmente, nous faisons face à une croissance du nombre de parents / tuteurs qui se trouvent cas contacts et sont forcés de prendre des congés.
Nous avons besoin de faire ce qu’il faut pour permettre en même temps de prévenir les infections et de maintenir l’activité économique. À cet effet, sur la base des nouvelles connaissances présentées par le Conseil consultatif du ministère, nous prenons de nouvelles dispositions pour les membres de la famille qui se trouvent cas contacts.
Le contenu des changements est le suivant.
Gestion des cas contacts au sein de la famille, jusqu’à présent
Actuellement, les cas contact sont évalués à partir du dernier jour de mise en contact avec une personne infectée. Cela correspond au jour 0 pour la mise en observation.
Dans le cas des cas contacts qui vivent avec une personne infectée, s’il faut des contacts avec elle pour s’en occuper, la date d’annulation des soins médicaux de la personne infectée devient la date finale de l’exposition. Pour cette raison, la période de mise en observation de la personne infectée est de 10 jours, et de 7 jours si elle était asymptomatique. À cela, la période de mise en observation des cas contacts était en principe de 7 jours, à partir de la fin de la mise en observation de la personne malade. Par conséquent, cela l’obligeait à une isolation de 17 jours ou 14 jours.
Gestion des cas contacts au sein des mêmes personnes d’un foyer, à compter du 2 février 2022
Dans ce cadre, selon le National Institute of Infectious Diseases, il est extrêmement rare que des cas contacts développent des symptômes 7 jours après le jour de la déclaration de la maladie chez un patient primo-infecté dans le foyer.
Par conséquent, en nous fondant sur des preuves scientifiques, dans les foyers qui ont déjà une personne infectée, nous définissons que le jour 0 sera celui le plus tardif entre la déclaration des symptômes du primo-infecté ou celui de l’implémentation de mesures de prévention dans le foyer. Si les cas contacts restent asymptomatiques après 7 jours, leur période de mise en isolation prendra fin.
En revanche, même après la fin de la période de mise en isolation, et jusqu’à ce que la période de mise en observation / traitement de la personne primo-infectée, les cas contacts devront continuer à surveiller leur état de santé en prenant leur température, etc.
Nous transmettrons aujourd’hui une circulaire sur ce sujet. Cette mesure est applicable à partir de ce jour.
Questions de la presse (extrait)
Q : Indépendamment de ce sujet, des membres du Conseil consultatif ont suggéré que l’on omette les mises en observation et les enquêtes épidémiologiques actives des centres de santé pour les personnes à faible risque d’aggravation des symptômes. Qu’en pense le ministère, et comment cela s’appliquerait-il ?
Alors qu’en ce moment, nous sommes au stade d’une propagation rapide du variant Omicron, les centres de santé et les centres de consultation en cas de fièvre sont en grandes difficultés. On nous a informé aujourd’hui que la situation est particulièrement tendue pour les hokenjos.
Actuellement, chaque région met en œuvre des solutions différentes. Par exemple, pour les personnes qui ont fait un auto-test et s’avèrent positives, le diagnostique de positivité se base sur les résultats de ce test. Parmi elles, certaines commencent à mettre en oeuvre un système de mise en observation sans passer par un établissement médical. C’est selon la situation.
Pour le dernier exemple que je viens de vous donner, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales considère également ce mode de gestion comme étant en dehors du cadre de la Loi sur le contrôle des maladies infectieuses. Pour le moment.
Face à cette situation, nous souhaiterions envisager des solutions, y compris en se demandant comment définir les règles que nous devrions appliquer à l’avenir. Quoiqu’il en soit, le variant Omicron a pour caractéristique d’être particulièrement contagieux et d’évoluer rarement en état critique. En point d’entrée, ce sont ses caractéristiques. Ensuite, le dénominateur commun est que quand le nombre de cas augmente de manière très importante, lorsque les aggravations des symptômes arrivent avec du retard, cela touche les personnes âgées et les personnes qui souffrent de comorbidité. Dans le cas des personnes âgées, plutôt qu’une aggravation des symptômes du variant Omicron, ce sont surtout parce que ces patients souffrent de maladies sous-jacentes ou sont âgées que l’on se trouve dans une situation où elles ont besoin de se faire hospitaliser.
Ce sont les caractéristiques globales du variant Omicron.
En particulier, aux yeux de la plupart des gens et des jeunes générations, les symptômes ne s’aggravent pas. Cependant, la propagation est très importante et c’est ce qui met les hokenjos et le système médical sous tensions. De même, entre les urgences pour les soins réguliers, la situation est vraiment difficile. Il s’agit de bien l’accepter et de gérer cela de manière appropriée à la situation.
Pour répondre à votre suggestion concernant cette proposition, je viens de vous donner une réponse et nous y réfléchirons de nouveau.
Q : Considérez-vous cela aussi comme une possibilité ?
Je vous ai expliqué au début de ma réponse qu’il y avait aussi une tendance à s’orienter dans cette direction.
Q : Sur la durée de la quarantaine, vous avez dit qu’il est extrêmement rare que des cas contacts développent des symptômes 7 jours après le jour de la déclaration de la maladie chez un patient primo-infecté dans le foyer. Sur ce « rare », l’autre jour, vous aviez parlé de 5% pour justifier la réduction à 7 jours de la durée d’observation des cas contacts. Cela signifie-t-il qu’il y a de nouveaux rapports ?
Oui. Nous avons reçu de nouveaux rapports. Selon le National Institute of Infectious Diseases, les études épidémiologiques actives menées dans le pays montrent que la durée entre le début des symptômes et celui des personnes suivantes est de 2,6 jours. Je pense que vous le savez déjà tous, une personne a une probabilité 99.98% de tomber malade dans les 7 jours qui suivent une contamination. Ce sont les résultats des enquêtes.
Par conséquent, dans 99,98% des cas, les symptômes commencent dans les 7 premiers jours. Le reste des cas tombent malades après cette période. Nous faisons ces changements après avoir examiné les preuves de croissance des cas d’infection secondaires liés au variant Omicron face à la réduction de la durée de la période d’apparition des symptômes.
Ensuite, pour répondre à une question que vous aviez peut-être, quand on dit que la mise en observation des cas contacts résidant avec la personne infectée commence à la date la plus tardive entre la date d’apparition des symptômes de la personne infectée et celle de mise en œuvre des mesures de prévention.
En d’autres termes, normalement, si l’on trouve qu’une personne est positive dès l’apparition de ses symptômes on peut définir des mesures de prévention à partir de ce jour. En revanche, si l’on trouve par hasard qu’une personne est positive alors qu’elle est asymptomatique, en mettant en œuvre rapidement des mesures de prévention, on est capable de déclarer que la date de l’isolation commence avant l’apparition des symptômes. Dans ces situations, on peut faire le calcul à partir du jour de la mise en œuvre des mesures de prévention. Dans la mesure du possible, s’il est question de passer 7 jours en isolement quoi qu’il arrive, autant le trouver le plus rapidement possible pendant que l’on est asymptotique. Et, dans ce cas, si l’on a commencé les mesures préventives, on compte à partir de la date des mesures, ce qui incite à prendre des mesures préventives rapidement.
Ce que nous appelons « mesures de prévention », ce ne sont pas des mesures strictes telles que de séparer strictement les pièces. Ce sont plutôt de porter un masque dans la maison. Nous ne demandons pas de faire des choses aussi strictes. Nous pensons plutôt à autoriser des mesures de ce style.
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