2022-02-15 Secrétaire en Chef du Cabinet sur les frontières et les mesures prioritaires
Le 15 février 2022, le Secrétaire en Chef du Cabinet répondait à la presse sur l’ouverture des frontières et le prolongement des mesures prioritaires qui devraient prendre fin le 20 février.
Questions de la presse (extrait)
Q : Ma question concerne les mesures aux frontières. Aujourd’hui, le Kômeitô et le PLD vous ont formulé des demandes d’assouplissement des mesures aux frontières. Pourriez-vous nous donner le contenu des conversations et de ce qu’envisage le gouvernement ?
Je viens de rencontrer des députés du Komeito et du Parti Libéral Démocrate, qui m’ont présenté une résolution concernant l’entrée au Japon des étudiants étrangers, etc. La résolution demande d’accepter continuellement les étudiants étrangers, ainsi que les personnes en relation avec la culture, le spectacle et les sports, en se fondant sur le fait qu’il existe maintenant des connaissances scientifiques sur le variant Omicron.
Le gouvernement préservera le cadre actuel des mesures aux frontières jusqu’à la fin du mois de février. En revanche, nous avons jusqu’à présent évalué et autorisé l’entrée de nouveaux étudiants étrangers au Japon en évaluant les situations individuelles selon les intérêts nationaux et humanitaires.
Les principes de base de la réflexion sur les mesures futures aux frontières tiennent compte des connaissances scientifiques accumulées sur le variant Omicron, y compris sur ses mutations, de l’évolution de la situation infectieuse dans et hors du pays et nous évaluons de manière globale les mesures aux frontières à l’étranger afin de nous orienter vers un assouplissement des mesures.
Q : Depuis la fin du mois de novembre de l’an dernier, le gouvernement a suspendu l’entrée au Japon de nouveaux visas, et a limité le nombre d’arrivées au Japon à 3 500 personnes environ. Comment le gouvernement évalue-t-il l’efficacité et le préjudice de ces mesures aux frontières ? En outre, certains étrangers peuvent entrer au Japon avec des motifs impérieux. Pourriez-vous nous dire qui est concerné et combien de personnes ont pu entrer depuis le changement des mesures ? Ensuite, pendant tout ce temps, combien d’étudiants n’ont pas pu entrer au Japon alors qu’ils avaient reçu un Certificate of Eligibility (CoE) ?
Le Japon exerce les mesures aux frontières les plus strictes parmi les pays du G7. Il a ainsi limité le plus possible l’entrée du variant Omicron, ce qui lui a permis de gagner du temps pour se préparer à une propagation dans le pays. Pour les mesures aux frontières, il y avait de grandes différences entre le niveau infectieux au Japon et à l’étranger, et nous n’avions pas suffisamment d’informations sur le variant Omicron. Notre réponse immédiate a été de maintenir le cadre actuel des frontières jusqu’à fin février. Parallèlement, pour les nouvelles entrées dues à des circonstances particulières, nous procédons à des examens individuels des dossiers, et prenons les mesures nécessaires du point de vue des intérêts humanitaires et nationaux.
Pour répondre à votre question sur le nombre de nouveaux entrants au Japon, du 29 novembre au 10 février 2022, ils étaient environ 6 000.
Ensuite, nous enregistrions environ 150 000 détenteurs de CoE n’ayant pas pu entrer au Japon représentaient, à la fin de 2021. Nous savons qu’il y a encore plus de demandeurs. Pour l’avenir, le principe de base dans un contexte d’évolution de la situation infectieuse, nous tiendrons compte des connaissances scientifiques accumulées sur le variant Omicron, y compris sur ses mutations, des changements de situation infectieuse à l’étranger et dans le pays, du format des mesures aux frontières à l’étranger, etc. Nous évaluerons tous cela de manière globale et définirons les mesures dans le flux général des mesures contre le nouveau coronavirus, en vue de les assouplir.
Q : Après vos entretiens avec les députés du parti au pouvoir, le président du PLD, M. Yamamoto a adressé la presse et déclaré que vous lui aviez annoncé que le gouvernement étudie le calendrier en prévision de la rentrée scolaire qui débute en avril. Peut-on comprendre que l’intention concernant cette annonce est d’assouplir les mesures afin que les étudiants entrants puissent obtenir leur diplôme en mars ou commencer un nouveau cycle ? Ensuite, vous avez dit que c’est « à l’étude », avez-vous l’intention d’annoncer cette semaine les mesures aux frontières à partir du mois de mars ?
Sur les futures mesures aux frontières, le principe de base dans un contexte d’évolution de la situation infectieuse, nous tiendrons compte des connaissances scientifiques accumulées sur le variant Omicron, y compris sur ses mutations, des changements de situation infectieuse à l’étranger et dans le pays, du format des mesures aux frontières à l’étranger, etc. Nous évaluerons tous cela de manière globale et nous orientons vers un assouplissement.
Je viens de rencontrer les représentants du PLD et je le leur ai également dit cela.
Nous parlons d’une orientation vers un assouplissement et nous faisons tout pour en donner le contenu rapidement.
Q : Je change de sujet. Aujourd’hui, les préfectures de Kagoshima, de Kyoto, entre autres, ont demandé à prolonger les mesures prioritaires qui devraient prendre fin le 20 février. De quelles préfectures avez-vous reçu une demande similaire ? Prévoyez-vous de répondre aux demandes dans le courant de la semaine ?
Pour le moment, nous avons reçu des demandes pour prolonger les mesures dans les préfectures de Fukushima, Tochigi, Shizuoka, Kyôtô, Hyôgo et Kagoshima. Nous évaluons ces demandes afin de les faire approuver par la Diète. Pour les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires des 21 préfectures concernées, la date limite est fixée au 20 février, et nous prendrons les décisions dans ces délais.
Q : 543 045 personnes étaient en observation à domicile en date du 9 février. Il s’agit d’un nombre record. J’aimerais votre opinion sur ces chiffres et savoir si ces chiffres amènent des difficultés particulières. Comment analysez-vous la situation de ces personnes alors que la progression du virus ralentit ?
Le nombre de patients en observation à domicile augmente avec la progression du variant Omicron. Les caractéristiques de cette souche sont une très forte contagiosité et infectiosité, mais le risque d’aggravation des symptômes est faible, ce qui pourrait être une explication.
La vitesse actuelle d’augmentation du nombre de nouveaux cas a ralenti, mais nous pensons qu’il est nécessaire de faire attention à l’évolution de la situation infectieuse dans le futur.
Pour gérer le nombre croissant de patients en observation à domicile, le Conseil consultatif des experts du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a recommandé d’implémenter systématiquement des visites à domicile et des consultations en ligne. À cette occasion, il demande de construire un système d’administration de médicaments à prendre par voie orale ou d’intraveineuse par neutralisants d’anticorps, pour les patients à fort risque d’aggravation, dont celles qui souffrent d’autres maladies préexistantes et les personnes âgées.
Ensuite, si le virus devait se propager rapidement, ils demandent de pouvoir ausculter et suivre rapidement les personnes à risque d’aggravation. Le gouvernement prévoit de répondre à ces recommandations par des mesures conséquentes.
Écouter la conférence : 令和4年2月15日(火)午後-内閣官房長官記者会見|政府インターネットテレビ (gov-online.go.jp)
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