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2022-10-11 Ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales

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Table des matières

Le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales expliquait la stratégie vaccinale avec le vaccin bivalent contre le variant Omicron. À cette occasion, il répondait aussi aux questions sur le port des masques. Ci-dessous la traduction de son discours.

Ministre Kato, à propos de la réunion du Cabinet, etc.

Je souhaite commencer par deux annonces en introduction.

Le 7 octobre, le sous-comité « Vaccination et Vaccins » du Conseil des sciences de la santé a approuvé le lancement des vaccinations par le vaccin bivalent compatible avec la souche Omicron BA.4-5 dans le cadre de l’immunisation en vertu de la Loi sur l’immunisation. Ce vaccin avait reçu l’approbation réglementaire le 5 octobre de ce mois. Toutes les personnes de 12 ans ou plus ayant reçu la vaccination initiale (première et seconde doses) pourront se le faire inoculer à compter du 13 octobre 2022, lorsque leur tour arrivera.

Il sera donc bientôt possible de choisir de se faire inoculer le vaccin contre la souche BA.1 ou contre les souches BA.4-5. Néanmoins, nous souhaitons que, quelle que soit la souche Omicron, les personnes éligibles pour ces vaccinations se fassent vacciner le plus rapidement possible selon les stocks disponibles actuellement. L’examen du sous-comité indique que les différences antigéniques parmi les sous-souches du variant Omicron ne sont pas significatives lorsqu’on les compare aux différences entre les variants conventionnels et le variant Omicron. De plus, quel que soit le type de souche Omicron, comparativement aux vaccins existants, l’inclusion de composants du variant Omicron rend le vaccin plus efficace contre l’aggravation des symptômes, etc De plus, dans un contexte où le virus pourrait de nouveau muter, ce vaccin devrait être plus efficace contre les futures souches mutantes.

C’est également le cas à l’étranger, où les vaccins sont homologués différemment pour le variant Omicron. La version pour les sous-variants BA.4-5 est homologuée aux États-Unis, et que la Grande-Bretagne et le Canada ont homologué la version pour le sous-variant BA.1, et nous savons que ces pays administrent ces vaccins actuellement.

Actuellement, l’intervalle de vaccination pour les vaccins compatibles avec la souche Omicron est d’au moins cinq mois après la vaccination précédente. Il suffit d’une seule inoculation. Cependant, lors de sa réunion du 19 octobre 2022, le Conseil d’hygiène pharmaceutique et alimentaire examinera la possibilité de réduire l’intervalle de vaccination. Nous prévoyons aussi de tenir compte des tendances à l’étranger et des informations sur l’efficacité, et la sûreté du vaccin pour prendre une décision finale rapidement.

Si l’on se réfère à l’historique de ces deux dernières années, nous pouvons constater que les infections par le nouveau coronavirus se répandent en fin et début d’année. Afin que toutes les personnes qui le souhaitent puissent se faire vacciner dans le courant de l’année, nous pensons qu’il est important d’équiper le système de vaccination pour qu’il puisse inoculer plus de 1 million de personnes par jour en octobre et novembre.

Nous continuerons donc à travailler avec les autorités locales pour améliorer le système de vaccination et sensibiliser le public à la vaccination.

Je passe au second point. Dans le cadre des réunions ministérielles du sommet du G7, qui se tiendra à Hiroshima l’an prochain, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales prévoit d’organiser une réunion des ministres de la Santé à Nagasaki et une réunion des ministres du Travail et de l’Emploi à Kurashiki.

  • La réunion des ministres de la Santé durera 2 jours. Elle se tiendra le 13 et le 14 mai 2023.
  • Celle des ministres du Travail et de l’Emploi à Kurashiki se tiendra pendant deux jours, les 22 (sam) et 23 (dim) avril 2023.

Nous continuerons à travailler avec les autorités locales et d’autres acteurs sur le lieu des évènements, afin de préparer le bon déroulement des deux réunions ministérielles.

Questions de la presse

Sur l’utilité des vaccinations de rappel à l’approche de la saison des grippes

Q : En introduction, vous avez annoncé que la livraison du vaccin pour le BA.4-5 devrait commencer, et que vous donneriez la possibilité de se faire vacciner à non seulement les personnes âgées et les professionnels de la santé, mais un large éventail de générations.

Pourriez-vous nous expliquer l’importance des inoculations par le vaccin luttant contre le variant Omicron dans le cadre de la préparation contre des épidémies simultanées de grippe et de COVID ? Et, quel est votre message pour les personnes qui envisagent la vaccination ?

Ensuite, lors de sa réunion du 19, le second sous-comité pharmaceutique devrait débattre sur le raccourcissement de l’intervalle de vaccination de tous les vaccins, dont les vaccins conventionnels et ceux contre la sous-souche BA.1. Pourriez-vous nous rappeler l’intérêt d’envisager un intervalle plus court ?

Pourquoi les inoculations par
le vaccin contre Omicron
sont-elles importantes ?

Tout d’abord, pour répondre à votre première question concernant l’importance de la vaccination, on attend essentiellement d’elle qu’elle prévienne l’aggravation des symptômes, etc. Ensuite, sur le raccourcissement de la période, nous savons que l’efficacité du vaccin dans la prévention de l’apparition des symptômes et des infections est limitée dans le temps et la question de la durée se pose. Il faut aussi comprendre que nous avons jusqu’à présent demandé à tous de se faire vacciner.

Néanmoins, si 80 % de la population a bien reçu 2 doses du vaccin, environ 40 % des personnes qui ont de 12 à 19 ans n’ont toujours pas reçu de troisièmes doses, dont 50 % des personnes dans la vingtaine et 55 % de celles dans la trentaine. Nous restons toujours à ces niveaux, et nous insistons pour qu’elles se fassent vacciner. Le vaccin bivalent que j’ai mentionné précédemment devrait être plus efficace que les vaccins précédents, en particulier chez les jeunes. Par conséquent, je les encourage et les invite fortement à se faire vacciner.

Pourquoi changer l’intervalle de vaccination ?

Ensuite, je réponds à votre question sur la réduction (de l’intervalle de vaccination). Compte tenu du fait que le nombre de personnes infectées par la COVID augmente en fin et début d’année, nous pensons qu’il est important de se faire inoculer ce vaccin bivalent. En revanche, jusqu’à ce présent, l’intervalle était de 5 mois. La plupart des personnes âgées à risque particulièrement élevé d’aggravation des symptômes a déjà reçu 4 doses du vaccin. Néanmoins, nous souhaiterions les encourager à recevoir ce vaccin qui devrait être très efficace.

Le Conseil d’hygiène pharmaceutique et alimentaire dont je parlais tout à l’heure doit tenir compte de ces points et du fait que l’intervalle de rappel est de 3 mois à l’étranger. Après analyse de la situation concernant les inoculations à l’étranger à un intervalle de trois mois et nous devrions pouvoir prendre une décision. Certaines personnes de ma ville natale ont demandé si « maintenant qu’elles ont reçu la quatrième dose, elles ne pourront donc pas recevoir le nouveau vaccin ? » Si la réponse est qu’un intervalle de trois mois est acceptable, nous devrons équiper le système pour qu’elles puissent effectivement se faire vacciner.

Sur la baisse du nombre de grossesses depuis la COVID

Le 6 octobre, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a annoncé qu’entre janvier et octobre 2021, et donc pendant la période qui comprend aussi la « cinquième vague » d’épidémie du nouveau coronavirus, le nombre de grossesses déclarées avait diminué de 2,9 % en comparaison avec la période de janvier à octobre 2020, et était de 705 134.

Ensuite, selon les statistiques de l’état civil, le nombre de naissances en 2021 a atteint le nombre historiquement le plus bas de 811 604 personnes. Le taux de grossesses déclarées continuerait à diminuer et il faut craindre que le nombre de naissances en 2022 passe sous la barre des 800 000 enfants. Comment le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales analyse-t-il les conséquences du nouveau coronavirus sur la baisse du nombre de déclarations de grossesse, et quelles mesures compte-t-il prendre à l’avenir ?

Expliquer la chute du nombre de grossesses

Tout d’abord, le nombre de notifications de grossesse de l’an dernier a baissé par rapport à la période de janvier à octobre de l’année précédente, comme vous l’avez mentionné. Toutefois, un facteur est que l’on enregistre une diminution du nombre de mariages durant les épidémies de COVID.

Par exemple, il est passé de 599 000 couples en 2019 à 526 000 en 2020, puis à 501 000 en 2021. Par conséquent, le nombre de mariages a baissé et selon une enquête préliminaire sur les tendances en matière de fécondité, les attitudes à l’égard de la procréation ont évolué.

Pour les couples, le nombre idéal moyen d’enfants était de 2,32 en 2015. Il est tombé à 2,25 en 2021. Pour les hommes célibataires, ce nombre est de 1,82 contre 1,91, et pour les femmes célibataires, il est tombé de 2,02 à 1,79 enfant. Je pense que les facteurs à l’origine de cette situation sont ceux qui font baisser le taux de natalité, etc. auxquels viennent s’ajouter les conséquences du nouveau coronavirus.

Comment résoudre ce problème

Pour y répondre, tout d’abord, nous avons renforcé les aides aux générations qui élèvent des enfants et aux jeunes et promu fermement les mesures contre la baisse du taux de natalité. Le gouvernement a aussi décidé de promouvoir des discussions sur ce thème lors de la Conférence sur la mise en place d’un système de Sécurité sociale transgénérationnel.

En particulier, parce que les femmes enceintes et les femmes allaitantes ont été confrontées à diverses inquiétudes pendant les épidémies de nouveau coronavirus, et ont vécu des désagréments, nous mettons en œuvre un projet de mesures globales pour elles.

Le projet consiste à mettre en œuvre dans chaque préfecture des mesures variées telles que

  • la fourniture d’un soutien de proximité, y compris par des sages-femmes et des infirmières de santé publique,
  • une assistance financière aux frais de dépistage avant l’accouchement,
  • la fourniture de conseils sanitaires en ligne et la subvention pour utiliser les services de garde d’enfants.

Certaines préfectures ne les proposent pas encore, et nous souhaiterions qu’elles les implémentent, pour apporter une aide ininterrompue et de proximité aux femmes enceintes ou qui allaitent, du moment où elles attendent un enfant à l’accouchement et même pendant l’éducation de leurs enfants.

Comment le gouvernement prévoit de gérer les mesures aux frontières depuis leur ouverture

Ma question porte sur les mesures aux frontières. À compter d’aujourd’hui (le 11 octobre), les mesures COVID aux frontières font l’objet d’un large assouplissement, qui correspond à peu près à un retour à la situation précédant la crise liée à la COVID-19. Pouvez-vous nous expliquer comment vous envisagez dorénavant la gestion des infections parmi les touristes étrangers qui entreront au Japon, ou l’apparition de potentiels nouveaux variants ?

Tout d’abord, que l’on vienne de l’étranger ou pas, les mesures contre les infections au Japon consistent à

  • Éviter les « Trois F » (Lieux Fermés, lieux de Foule, lieux dans lesquels on se Frôle et parle Fort),
  • aérer de manière consistante, porter un masque quand cela est nécessaire, etc. Nous le demandons aussi aux personnes qui arrivent de l’étranger.

Ensuite, pour ce qui concerne les souches mutantes, que cela soit à l’étranger ou au Japon, nous surveillons constamment la situation. Par conséquent, nous avons un accès rapide à ces informations et si la situation le demande, nous aurons besoin de réfléchir à notre façon de faire. Pour le moment, nous souhaitons rassembler et analyser les informations sur les variants (etc.) dans le pays et à l’étranger.

Le gouvernement va-t-il revoir le port du masque ?

Ma question concerne le port du masque. Pendant ses réponses aux questions de la Diète, le Premier Ministre Kishida a annoncé que le gouvernement réfléchissait aux mesures de contrôle du virus, dont le port du masque. En outre, le secrétaire principal adjoint du Cabinet, M. Kihara, a également indiqué lors d’une conférence de presse la semaine dernière qu’il prévoyait un point global sur le processus, que cela soit à l’intérieur ou à l’extérieur. En qualité de ministre, pouvez-vous nous dire s’il sera question de revoir les règles de port du masque, et quelle est la position du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales ?

Tout d’abord, par exemple, lors d’une séance plénière de la Chambre des conseillers le 6 octobre, le Premier ministre a déclaré : « Nous examinerons l’état des mesures de contrôle de l’infection, y compris les règles relatives au port de masques, tout en prêtant attention à la possibilité d’une future propagation de l’infection et à la possibilité d’une mutation du virus ».

Sur ce sujet, nous avons déjà dit que, dans le cadre de la cohabitation avec la COVID, nous continuerons à nous concentrer sur les personnes présentant un risque élevé d’aggravation des symptômes, tout en revoyant constamment notre approche. Nous allons bien entendu maintenir cette stratégie. Dans ce contexte, comme nous l’avions dit jusqu’à présent, le port du masque est en principe inutile à l’extérieur, et à l’intérieur, tant que l’on remplit certaines conditions et ne parle pas, il n’est pas absolument nécessaire.

Nous souhaitons communiquer correctement dans quelles situations il est nécessaire et dans quelles autres, il est possible de s’en passer.

Bien comprendre quand le porter
et quand c’est inutile

À vrai dire, lorsque je parle à des personnes de ma région et d’ailleurs, certaines disent « je comprends ces points, mais les gens me regardent quand je l’enlève ». Nous envoyons déjà des messages expliquant quand le masque n’est pas indispensable, mais compte tenu de ces commentaires, nous souhaitons expliquer cela pour les différentes situations.

C’est un fait que beaucoup de personnes portent toujours un masque quand elles sont dehors. Bien sûr, ceux qui veulent porter des masques de leur propre chef peuvent le faire. Toutefois, nous devons saisir diverses occasions pour faire savoir aux personnes qui croient qu’elles doivent porter un masque quand cela n’est pas nécessaire.

Quand le gouvernement va-t-il revoir les règles ?

Prévoyez-vous de maintenir les règles actuelles concernant le port du masque à l’intérieur et à l’extérieur ou, comme l’avait annoncé le secrétaire adjoint du Cabinet, monsieur Kihara, pensez-vous définir de nouvelles règles ? Comment le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales et le bureau du Premier ministre prévoient-ils de procéder à des ajustements et dans combien de temps ?

Comme je l’ai dit précédemment, je ne pense pas que ce soit ce dont parlait le secrétaire adjoint du Cabinet, monsieur Kihara, et il n’a pas non plus utilisé le terme « nouveau » que vous venez de mentionner.

Pour ce qui est de la façon d’appliquer les mesures contre les infections, le dossier sera examiné avec soin, selon le rapport que j’ai en ma possession. Comme je viens de le mentionner, et comme l’a dit le Premier ministre, nous maintiendrons naturellement la tendance à réexaminer constamment la question, et nous la réexaminerons aussi constamment, en tenant compte des diverses informations et tendances à l’étranger. Toutefois, dans un premier temps, il est difficile d’affirmer que l’approche actuelle du gouvernement en matière de port de masques est pleinement partagée par le public. Nous souhaitons donc d’abord faire connaître ce point au public, notamment par le biais de la publicité. Tout comme c’est le cas actuellement, nous devons d’abord agir avec rigueur lors chaque occasion.

Sur le fait que le Premier ministre a retiré
son masque pendant des événements

Nous aimerions savoir comment vous évaluez l’appel lancé par le Premier ministre Kishida en faveur du retrait des masques lors d’une série d’événements en intérieur et en extérieur au cours du week-end. Ensuite, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales va-t-il, au bout du compte, poursuivre sa politique dans le sens d’un abolissement des masques ? Ou, va-t-il recommander le port du masque, en particulier en intérieur, compte tenu de la huitième vague. Sur quelle position pensez-vous que la gestion de la politique doit se baser ?

Tout d’abord, il me semble que quand le Premier ministre a enlevé son masque, il l’a fait conformément à l’approche que nous avons eu jusqu’à présent. Pour ma part, quand je sors, j’enlève aussi mon masque. En ce sens, il me semble très important de sensibiliser la population à ce mode de pensée.

En outre, pour ce qui touche à l’avenir, cela rentre dans le cadre de cet examen constant dont je parlais tout à l’heure. Il n’est pas question de choisir immédiatement. Pour commencer, nous suivrons rigoureusement l’approche actuelle. Ensuite, nous réexaminerons constamment la situation, non seulement pour les masques, mais encore pour toutes les mesures de contrôle du virus.

Source : Press Conference of Oct 11 2022 【厚生労働省】厚生労働大臣記者会見(2022年10月11日) – YouTube

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