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2022-12-10 Premier ministre sur les nouvelles aides et le budget de Défense nationale

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Table des matières

Infos Locales au Japon fournit ici la traduction de la conférence du Premier ministre, le 10 décembre 2022. Dans cette conférence, il annonçait une augmentation de l’allocation maternité à compter d’avril 2023, des mesures concernant les prix de l’énergie, le financement des dépenses de défense et répondait aux questions relatives à une augmentation potentielle des impôts.

Conférence de presse

Discours du premier ministre Kishida

Aujourd’hui marque la fin de la session extraordinaire de la Diète. La session de 69 jours s’est achevée dans les délais prévus et presque tous les projets de loi du gouvernement ont été adoptés, y compris le deuxième budget supplémentaire visant

  • à mettre en place des mesures économiques globales,
  • ainsi que des amendements à la loi sur les maladies infectieuses afin de protéger le public de futures crises de maladies infectieuses.

À l’occasion de la fin de cette session extraordinaire de la Diète, je souhaite partager avec vous mes impressions et notre gestion à venir. Pour cela, je me concentrerai sur deux points dont j’avais pris la direction et sur lesquels je me suis lourdement investi en qualité de Premier ministre. Il s’agit de l’aide aux victimes de l’ancienne église de l’Unification (secte Moon) et les mesures économiques globales.

Aide aux victimes de la secte Moon

Durant cette session de la Diète, en qualité de Premier ministre, j’ai directement rencontré des personnes qui ont subi des dommages causés par l’ancienne église de l’Unification. Ces expériences sont déchirantes et vraiment terrifiantes.

Je suis profondément conscient de la gravité du problème. C’est pourquoi j’ai donné des instructions à mon gouvernement pour qu’il élabore une nouvelle loi qui tiendra compte au maximum du système juridique actuel de notre pays et des dispositions de la Constitution qui garantit la liberté de religion et le droit de propriété. Et, c’est aussi pourquoi j’étais fermement décidé à le faire adopter durant cette session parlementaire.

Le personnel des ministères et agences concernés a travaillé nuit et jour ainsi que les week-ends pour formuler un projet de loi à une vitesse sans précédent. En étroite collaboration avec le gouvernement et le parti au pouvoir, les partis de la majorité et de l’opposition ont également coordonné leurs efforts, sous la direction du Secrétaire général Motegi. Face aux difficultés rencontrées par les anciens croyants et leurs familles qui en subissent les conséquences, les fractions politiques n’existent pas. Cette loi tient compte autant que possible de l’opinion des partis de l’opposition. Elle a aussi pu passer avec l’accord d’une majorité écrasante qui a dépassé les barrières des partis de la majorité et de l’opposition. Nous tenons à remercier le public d’avoir suivi les délibérations et toutes les personnes impliquées, pour leurs efforts en vue de les faciliter.

Toutefois, nous sommes juste arrivés au point de départ. Nous nous engageons à mettre en place de toute urgence un environnement qui facilitera l’accès des victimes à ce système. Une équipe interministérielle travaille en étroite coopération avec les institutions concernées, dont les bureaux d’aide juridique 法テラス. Son rôle est d’apporter le soutien gouvernemental nécessaire et de rendre le nouveau système pleinement opérationnel.

Mesures économiques face à l’envolée des prix

Je passe aux mesures économiques globales visant à surmonter l’envolée des prix et à assurer la reprise économique.

La session parlementaire a été l’occasion de débats animés sur l’ampleur des dépenses budgétaires du plan de relance économique de 39 000 milliards de yens, qui concerne aussi les deux fonds de réserve. Les révisions successives des prévisions concernant l’économie mondiale semblent osciller avec une tendance à la baisse au fil du temps. C’est justement parce que l’avenir est de plus en plus incertain que cette politique économique globale a été formulée conformément à ma décision de faire tous les préparatifs pour assurer les moyens de subsistance, la sécurité de l’emploi et la continuation des affaires.

Ce plan prévoit le maintien des mesures visant à atténuer les changements drastiques de prix de l’essence et de la paraffine par une aide à la baisse des prix d’environ 25 yens / litre. De même, nous pourrons lancer dès janvier un soutien uniforme des prix de l’électricité dans tout le pays et des mesures similaires devraient s’appliquer pour le gaz. Pour un foyer moyen, cela correspondrait à une aide totale de 47 000 yens jusqu’en septembre. Pour les entreprises, nous fournirons rapidement un soutien pour les prix de l’électricité équivalent à la redevance sur les énergies renouvelables et pour un montant de même niveau pour le prix du gaz. Cette fois, cinq grandes compagnies d’électricité ont demandé l’autorisation d’augmenter leurs prix. D’autres envisagent aussi de le faire. Le gouvernement veillera à une évaluation stricte et rigoureuse de ces demandes.

Mesures centrées sur l’enfance

Nous avons également mis beaucoup d’efforts pour soutenir les enfants et leur éducation. L’avenir de notre pays dépend de nos enfants. Le gouvernement Kishida poursuivra fermement ses « mesures centrées sur les enfants ».

En premier lieu, nous améliorerons le soutien pour le suivi des consultations des femmes enceintes et des familles qui élèvent des enfants. Parallèlement, l’an prochain, nous continuerons à verser une aide d’une valeur de 100 000 yens pour les besoins économiques des familles, sans imposer de restriction de salaires, afin qu’elles puissent financer les frais de transport pour les examens de maternité, les biens liés à l’éducation comme les vêtements pour les bébés, les soins postnatal, les services d’aide aux tâches ménagères, etc.

En outre, à compter du prochain exercice fiscal, l’indemnité forfaitaire de maternité passera de 420 000 à 500 000 yens, ce qui correspond à une augmentation importante. Il s’agit de la plus forte augmentation jamais enregistrée. Pendant que nous faisons avancer ces initiatives, l’Agence pour l’enfance et la famille ouvrira en avril 2023. J’ai donné des instructions pour que, sous son égide, le gouvernement mobilise toutes ses ressources afin de présenter d’ici au mois de juin une feuille de route pour la réalisation d’une société « centrée sur les enfants ».

Stratégie de croissance

Les stratégies de croissance sont également importantes. Les mesures comprennent également un certain nombre de mesures visant à réaliser le « nouveau capitalisme » qui ouvrira l’avenir du Japon.

Ce qui est important, c’est que les liquidités et les comptes d’épargne qui dorment dans les entreprises et les ménages, travaillent afin que les secteurs public et privé investissent dans l’avenir, par exemple, dans des investissements en capital, en R&D, et dans les augmentations de salaire. À cette fin, les investissements nationaux dans les semi-conducteurs, la transformation verte (GX) et les technologies de communication de nouvelle génération, ainsi que dans la biotechnologie, l’espace et ces secteurs stratégiques, seront soutenus par un budget supplémentaire de 7 000 milliards de yens.

Par le biais des initiatives du « nouveau capitalisme », qui met l’accent sur les investissements coopératifs des secteurs public et privé, les entreprises sont de plus en plus motivées pour investir dans notre pays. Cette semaine, nous avons tenu un forum pour l’investissement par partenariats entre les secteurs public et privé afin d’accroître les investissements nationaux. À cette occasion, la communauté des affaires a présenté une prévision quinquennale d’investissement en capital de 100 000 milliards de yens par an. Il s’agit d’un niveau d’investissement record, comparable à celui de la période de la bulle, et qui peut permettre à l’économie japonaise de franchir une nouvelle étape, tant dans sa forme que dans la réalité. Nous utiliserons ce budget supplémentaire pour mettre davantage en évidence ces investissements de pointe, qui sont risqués en tant qu’investissements purement privés, mais qui ont un effet moteur important sur l’économie locale.

Hausse des salaires

La hausse structurelle des salaires est la clef de la reprise économique japonaise. Pour la réaliser, nous avons compilé une série de mesures d’investissements dans les personnes, d’un budget de 1 000 milliards de yens en 5 ans. Ellevise à soutenir la requalification, les changements de carrière et le passage à des contrats d’emploi à long terme. Nous créerons un système qui soutiendra d’un coup non seulement la requalification, mais encore le changement et l’avancement de carrière.

Nous apporterons aussi un support direct aux personnes qui font l’effort de se former au numérique et au vert, qui sont des domaines de croissance, par exemple. En bref, nous étendrons autant que possible le cadre des mesures pour supporter ces efforts et pour nous concentrer sur chaque travailleur. Nous créerons d’urgence les bases institutionnelles permettant de promouvoir la mobilité de la main-d’œuvre sans chômage et les augmentations salariales structurelles en fonction des changements majeurs de la structure industrielle.

Ces mesures doivent entrer en vigueur le plus tôt possible, et nous devons en permettre l’utilisation la plus étendue. C’est pourquoi le « groupe de travail sur les mesures globales pour les prix, les salaires et le style de vie» que je dirige suit chaque semaine l’état d’avancement de tous les projets du budget supplémentaire, et a instauré un système de compilation des résultats. Nous prendrons toutes les mesures possibles, en tenant aussi compte du calendrier des assemblées régionales.

Mesures COVID

Pour terminer, je souhaite aborder les mesures contre la COVID-19.

Il s’agit de lutter contre ce que l’on appelle la 8ᵉ vague, et tenir compte de la propagation simultanée de la grippe. C’est pourquoi nous avons renforcé et étendu le système médical. En outre, nous avons fait de nouveaux efforts pour renforcer les systèmes de soins ambulatoires en cas de fièvre et de consultations médicales par téléphone ou en ligne, etc.

Durant cette session parlementaire, nous avons également modifié la loi sur les maladies infectieuses. En plus de la gestion concernant la COVID-19, nous devons aussi anticiper les risques liés à la prochaine crise causée par des maladies infectieuses. Par conséquent, nous allons sécuriser le personnel pour les institutions médicales, coordonner pour faciliter les hospitalisations, sécuriser des lits d’hôpitaux, renforcer les fonctions des hokenjos (centres de santé) et le système de tests de dépistage en période d’urgence. En outre, nous renforcerons notre préparation pour offrir plus de flexibilité en matière de vaccination.

Nous approchons de la période de fin et de début d’année, pendant laquelle le virus se propage plus facilement. L’équipement du système a permis d’accélérer les vaccinations pour qu’elles dépassent 1 million d’inoculations par jour. Nous continuons d’appeler chaque membre de la population à se faire vacciner au plus tôt afin de se protéger et de protéger les personnes qui lui sont chers. Bien qu’il fasse froid, nous vous demandons également de bien aérer, et d’appliquer toutes les autres mesures possibles contre les infections. Chers concitoyens, je souhaite que nous traversions ensemble cette fin et ce début d’année, puis revenions complètement à une vie normale l’année prochaine.

Renforcement des capacités de défense

En cette fin d’année, il reste un certain nombre de questions importantes à traiter, notamment le renforcement drastique des capacités de défense, la compilation du budget 2023 et la réforme du système fiscal, ainsi que la compilation du plan d’action pour la transformation verte. Nous recherchons les meilleurs résultats possibles sur chacune de ces questions.

En particulier, face à un environnement sécuritaire difficile, le renforcement drastique des capacités de défense est une question qui ne peut plus attendre. Il faudra revoir en urgence nos capacités de défense au cours des 5 prochaines années. Par conséquent, il s’agira de les renforcer et de définir les mesures pour y parvenir, afin qu’elles représentent 2 % du PIB (produit intérieur brut). Il s’agira aussi de sécuriser des ressources stables de financement pour maintenir et renforcer ces nouvelles capacités de défense. En cette fin d’année, je pousserai avec une forte détermination ces trois points, comme une trinité qui montre résolument la volonté de notre nation aussi bien au niveau national qu’international.

Merci.

Questions de la presse

Ma question concerne les ressources financières pour renforcer les capacités de défense. Monsieur le Premier Ministre, vous avez indiqué que vous envisagiez une réforme des dépenses, etc., et d’une éventuelle augmentation des impôts. Je suppose que ce que vous voulez dire par la nécessité de sécuriser des ressources financières. Cependant, l’augmentation des impôts suscite de l’inquiétude et des objections de certains ministres et au sein du Parti libéral Démocrate. Je pense qu’il sera nécessaire d’obtenir la compréhension du grand public et du monde politique que même si la charge augmente, il sera possible d’en tirer des bénéfices. Dans ce cas, comment envisagez-vous demander leur compréhension à l’avenir ?

Ensuite, certains membres du Parti libéral Démocrate critiquent le fait que les promesses électorales n’avaient pas spécifié d’augmentation des impôts pour la défense et qu’il conviendrait de demander la confiance du public s’il faut le faire. Cela va-t-il signifier qu’il pourrait falloir dissoudre la Chambre des représentants et organiser des élections générales sur la question de l’augmentation de la taxe de défense ? Merci pour votre réponse.

Y aura-t-il une augmentation des impôts pour financer le renforcement des capacités de défense ?

Je souhaite d’abord que vous compreniez que l’augmentation des impôts n’est pas un objectif. L’objectif est de renforcer et maintenir nos capacités de défense

Actuellement, la situation internationale est de plus en plus instable et se fluidifie. L’environnement sécuritaire entourant notre pays devient également de plus en plus sérieuse. Face à cette situation, en qualité de Premier ministre, j’ai décidé de renforcer radicalement les capacités de défense durant les cinq prochaines années. Après avoir les avoir renforcées sur ces cinq ans, il faudra les maintenir et les améliorer. En qualité de Premier ministre, j’ai la responsabilité de la paix et de la sécurité du peuple. Je pense aussi que c’est aussi ma mission en qualité de Premier ministre, commandant suprême des forces d’autodéfense.

Et, à cette fin, il est essentiel de disposer des ressources financières nécessaires pour soutenir l’amélioration et le maintien des futures forces de défense ainsi renforcées. Je pense que c’est ce que notre génération doit faire pour les générations à venir. C’est pourquoi nous avons décidé d’aborder simultanément que les trois aspects du renforcement des capacités de défense que sont le contenu, le budget et les ressources financières avant la fin de cette année. Nous avons expliqué que nous présenterions clairement cette politique au public lors de la session parlementaire et au cours des conférences de presse.

2/3 des dépenses seront financées autrement

Le ministère des Finances a reçu l’ordre strict de déployer tous les efforts et d’envisager toutes les solutions possibles pour financer ce projet, y compris les réductions de dépenses, et l’utilisation des excédents et des recettes non fiscales. La réforme des dépenses et d’autres efforts sont ainsi maintenant en passe de sécuriser les trois quarts des ressources financières nécessaires. Nous demanderons à la population de coopérer pour le quart restant, mais sur ce point aussi, compte tenu de la situation économique actuelle (etc.), cela fera l’objet d’une implémentation progressive sur plusieurs années, jusqu’en 2027. De plus, nous prévoyons d’en gérer avec flexibilité la date de lancement de ces mesures. De plus, nous ne prévoyons aucune mesure qui augmenterait la charge d’imposition sur le revenu des particuliers. Ensuite, je viens d’annoncer que nous ne commencerons pas à augmenter les impôts durant le prochain exercice fiscal.

Nous voulons que la population coopère avec nous pour protéger notre mode de vie actuel, pacifique et prospère, et pour faire en sorte que notre génération assume ses responsabilités envers les générations futures.

Dans tous les cas, je demanderai au Comité de politique fiscale des partis au pouvoir d’examiner attentivement cette question. Le public continuera à être soigneusement informé sur ces points.

Enfin, pour répondre à votre question sur la dissolution et des élections générales, je ne l’envisage pas du tout. Merci.

Comment gérer les relations avec la Chine

Merci pour votre réponse. Ma question porte sur les relations entre le Japon et la Chine. Trois documents relatifs à la défense ont fait l’objet de modifications et, pour la première fois en 19 ans, le chef de la politique du parti, M. Hagiuda vient de visiter Taïwan en qualité de troisième représentant du parti. On s’attend donc à ce que plusieurs événements, dont ceux-ci, déclenchent une réaction négative de la part de la Chine. Simultanément, Monsieur le Premier Ministre, vous avez tenu une réunion au sommet Japon-Chine le mois dernier et vous y avez indiqué la volonté du pays de reconstruire les relations entre le Japon et la Chine.

Par ailleurs, à l’approche du sommet du G7 l’année prochaine, comment envisagez-vous votre stratégie vis-à-vis de la Chine ? Ensuite, quel calendrier envisagez-vous pour vous rendre en Chine ?

Tout d’abord, la description du contenu de la nouvelle stratégie de sécurité nationale, qui sera élaborée d’ici à la fin de l’année, est actuellement à l’étude. Par conséquent, ainsi que vous pouvez le lire, rien n’est encore décidé.

En outre, le Président Xi Jinping et moi venons de tenir notre première rencontre au sommet en personne. J’ai pu présenter ma propre pensée dans le cadre d’un échange de vues franc et approfondi sur les défis, les préoccupations et le potentiel de coopération future, ainsi que sur l’orientation générale des relations sino-japonaises. Si, d’une part, on peut identifier diverses possibilités entre le Japon et la Chine, les défis et préoccupations sont également nombreux.

Calendrier des visites avec la Chine

Rien n’a été décidé quant à ma propre visite en Chine, etc., mais nous devons continuer à communiquer étroitement à tous les niveaux, y compris au sommet, demander ce qui doit l’être et appeler fermement à agir de manière responsable. Parallèlement, nous devons construire des relations constructives et stables par le biais d’un dialogue solide, notamment sur diverses questions préoccupantes, et d’une coopération sur les défis communs. C’est le concept de base des relations entre le Japon et la Chine qui consistent à construire ces relations grâce aux efforts des deux parties. Je souhaite envisager les relations sino-japonaises sur la base de cette approche. Je souhaite considérer un calendrier spécifique (etc.) selon ce cadre et c’est l’attitude que j’aimerais avoir pour faire face à la situation.

Sur la présidence du G7 l’an prochain

Merci. Ma question porte sur la politique étrangère future. À partir du mois prochain, le Japon présidera le G7. Le G7 a activement soutenu l’Ukraine et imposé une série de sanctions sévères à la Russie en raison de ce qui se passe en Ukraine. Avez-vous l’intention de maintenir une telle politique comme pays ayant la présidence à partir du mois prochain ? Comment comptez-vous mener la discussion ? Ensuite, je crois comprendre qu’il est d’usage que le président du G7 visite chaque pays pour y tenir des réunions. Dans ce cas, pourriez-vous nous dire quel sera votre calendrier diplomatique pour les mois à venir ? Merci.

Premièrement, la communauté internationale se trouve aujourd’hui à un carrefour historique : la fin de l’ère post-guerre froide. Nous reconnaissons également que nous sommes confrontés à des crises sans précédent telles que l’agression de la Russie contre l’Ukraine et le risque croissant d’utilisation d’armes de destruction massive. Dans ce contexte, lors du sommet du G7 de Hiroshima, qui se tiendra l’année prochaine, j’espère montrer la ferme volonté du G7 de rejeter les agressions armées, les menaces d’utiliser des armes nucléaires et toute tentative de renverser l’ordre international avec un poids qui restera de manière durable dans notre histoire. Dans cette optique, nous continuerons à promouvoir fermement les sanctions contre la Russie, le soutien à l’Ukraine et la coopération avec les pays voisins, en collaboration avec les pays du G7.

Résoudre les problèmes par la communication

Ce faisant, je voudrais également souligner dans nos discussions que, en qualité de seul membre du G7 en Asie, nous ne pouvons pas discuter de la sécurité de l’Europe et de notre région Indo-pacifique de manière isolée. Sur cette base, dans le cadre des relations avec la Chine, nous continuerons à communiquer étroitement à tous les niveaux, y compris au sommet, à affirmer ce qui doit l’être et à tenir des dialogues répétés tout en exhortant fortement à un comportement responsable. Et, comme je viens de l’énoncer précédemment, nous travaillerons ensemble pour construire des relations constructives et stables.

Et bien que rien n’ait été décidé quant à mon futur emploi du temps diplomatique, jusqu’en mai prochain, j’ai l’intention de déployer divers efforts pour assurer le succès du sommet de Hiroshima. Cela se fera sur la base de multiples discussions actives avec chaque chef d’État du G7, ainsi que dans le cadre des relations personnelles de confiance avec eux.

Sur la livraison d’automobiles d’occasion à la Russie

Je prends la suite des questions déjà posées sur la Russie et de l’Ukraine. Le Japon importe du gaz naturel de Russie et, en échange, le Japon exporte de grandes quantités de véhicules d’occasion vers la Russie, qui peuvent également être utilisés à des fins militaires. Je suis conscient que la position du Japon est qu’il se tient du côté de l’Ukraine, mais comment positionnez-vous ce soutien militaire de facto à la Russie ? Merci.

Premièrement, l’agression de la Russie contre l’Ukraine est une tentative de modifier unilatéralement le statu quo par la force. Il s’agit d’un acte scandaleux qui ébranle les fondements mêmes de l’ordre international, non seulement en Europe mais aussi en Asie. Dans ce contexte, notre pays s’est jusqu’à présent aligné sur le G7 et a mis en œuvre des sanctions rapides et sévères.

Et c’est dans ce cadre que vous pointez les exportations de voitures pour les particuliers vers la Russie, mais ces mesures de contrôle des exportations sont alignées sur celles de l’Europe et des autres pays. Par ailleurs, nous appliquons l’accord du G7 sur le pétrole brut russe, et c’est un fait que leur volume d’exportation vers le Japon a considérablement diminué. Par conséquent, je ne pense pas que cette suggestion selon laquelle nous fournissons un soutien militaire de facto à la Russie soit applicable. Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec la communauté internationale, y compris le G7, pour faire en sorte que la Russie cesse son agression le plus rapidement possible et que les sanctions deviennent plus efficaces.

De plus, vous venez de souligner que l’on pourrait transformer des voitures d’occasion ou les utiliser à des fins militaires. Néanmoins, aucune information n’indique que des voitures d’occasion exportées depuis le Japon aient servi à des fins militaires. S’il devait y en avoir, nous envisagerons d’implémenter un contrôle des exportations sur une base individuelle en vertu de la loi sur les changes et le commerce extérieur.

Sur la réforme constitutionnelle

Merci pour votre réponse. Ma question porte sur la réforme constitutionnelle. Il me semble qu’il y a également eu des débats intensifs à la Commission de révision constitutionnelle de cette session parlementaire sur les conditions de déclaration de l’état d’urgence. Alors que le gouvernement va de l’avant avec le renforcement des capacités de défense, il me semble que la spécification des Forces d’autodéfense est redevenue un thème important. Aussi, je voudrais vous demander, en qualité de président du Parti libéral démocrate, comment vous avez l’intention de poursuivre les efforts concrets en faveur de la réforme constitutionnelle, y compris la préparation de projets d’amendements, en vue de la session ordinaire de la Diète de l’année prochaine.

Tout d’abord, au cours de l’actuelle session extraordinaire du Parlement, un débat substantiel a eu lieu au sein du Conseil constitutionnel, ce qui a permis la compilation des questions relatives aux revendications des différents partis concernant la clause d’urgence. Nous pensons que nous devons d’arriver à une conclusion point par point par le biais de telles discussions en session parlementaire et d’un accord entre la majorité et l’opposition. Aussi, je les accueille comme un premier pas.

Sur la réforme constitutionnelle, en qualité de chef du gouvernement, je ne peux pas répondre directement sur le contenu et la progression des discussions. Toutefois, dans le mouvement de réforme constitutionnelle, il faut obtenir l’accord des 2/3 des élus de la Diète sur le contenu et pour cela mener des discussions approfondies lors de la session parlementaire. Ensuite, il est essentiel pour nous d’augmenter le nombre de personnes qui soutiennent le projet. J’espère sincèrement que les partis au pouvoir et l’opposition dans son ensemble continueront à s’engager dans ces débats encore plus activement. Merci.

Sur les lignes directrices de l’accord américano-japonais

Tout à l’heure, vous avez indiqué que vous souhaitiez déployer divers efforts par le biais de la diplomatie des sommets d’ici au mois de mai, en vue de préparer le sommet du G7 à Hiroshima. Envisagez-vous de visiter les États-Unis pendant les vacances de fin et de fin et de début d’année, et avez-vous l’intention de discuter de la révision des lignes directrices américano-japonaises avec la partie américaine, en liaison avec les trois documents de sécurité nationale qui doivent faire l’objet de révisions d’ici la fin du mois ?

Tout d’abord, rien n’a été décidé concernant mon calendrier diplomatique, y compris avec les pays que vous mentionnez. Cependant, dès le début de l’année prochaine, notre pays présidera le G7 et sera membre non-permanent du Conseil de Sécurité Étant donnés ces rôles, je compte continuer à mener activement une diplomatie de sommet. Dans ce contexte, je souhaite multiplier les entretiens avec chaque chef d’État du G7 et approfondir les relations personnelles de confiance entre nous. Parallèlement, je suis également déterminé à faire en sorte de ne négliger aucun aspect de nos efforts diplomatiques au cours de cette année importante qu’est 2023.

En outre, le gouvernement travaille actuellement sur une nouvelle stratégie de sécurité nationale et d’autres mesures d’ici la fin de l’année, mais nous sommes conscients que rien n’a été décidé sur le traitement des lignes directrices américano-japonaises à l’heure actuelle. Quoi qu’il en soit, nous avons l’intention de continuer à promouvoir la coopération américano-japonaise en matière de défense dans divers domaines et de renforcer encore les capacités de dissuasion et d’adaptation de l’alliance américano-japonaise. Merci.

Sur le contenu du renforcement de la Défense nationale

Merci. Monsieur le Premier ministre, lorsque vous avez mentionné précédemment la révision des trois documents de défense, vous avez dit que vous aviez présenté en même temps le contenu, la taille du budget et les ressources financières. Cependant, avant que nous puissions entendre beaucoup de choses sur le contenu, pour une raison quelconque, les discussions sur les ressources financières, les augmentations d’impôts et les obligations d’État semblent avoir pris le pas sur le budget. Ne trouvez-vous cela plutôt étrange ? Pourquoi parle-t-on de montants avant de connaître le contenu ?

Ensuite, si le contenu du plan est d’avoir une capacité d’attaques les bases ennemies, comme cela a été rapporté par fragments, ou s’il est écrit que l’on doublera les dépenses de défense, je pense que cela constituerait un changement fondamental dans la politique de défense du Japon de l’après-guerre. Et, dans ce cas, il me semble qu’il serait malvenu que le Cabinet prenne une décision la semaine prochaine sans Par conséquent, Monsieur le Premier Ministre, pourriez-vous nous dire si vous envisagez des changements radicaux de la politique de défense de l’après-guerre ?

Cette initiative constitue un changement majeur dans la politique de sécurité, voire dans la politique budgétaire du Japon. C’est pourquoi j’ai dit qu’il était important de discuter du contenu, du budget et des ressources financières dans leur ensemble. J’ai réitéré, tout au long de la session parlementaire ordinaire, l’importance de renforcer fondamentalement les capacités de défense durant les cinq prochaines années, de les maintenir et de les améliorer pour l’avenir, et de garantir des ressources financières stables à cette fin.

Contenu, budget et financement du
renforcement de la Défense nationale

Ensuite, des discussions ont eu lieu lors de la réunion quadrimestrielle du NSC (Conseil de sécurité nationale), ou au Bureau de la sécurité nationale, où des experts ont été interrogés. Un panel d’experts a également été mis en place, qui a reçu des rapports et tenu une série de discussions diverses. Nous avons tenu plusieurs discussions depuis le début de l’année, et nous avons toujours dit que vers la fin de l’année, nous déciderions du contenu, du budget et du financement en un seul fois. Ces différentes discussions ont eu lieu et nous abordons maintenant la fin de l’année de différentes manières.

Bien que nous n’ayons pas encore finalisé le contenu après ces discussions, le gouvernement s’est efforcé de gagner la compréhension du plus grand nombre de citoyens en faisant travailler le plus de parties prenantes possible en les amenant à discuter sur ce sujet.

Compiler les discussions pour la fin de l’année

Entre-temps, l’environnement sécuritaire dans lequel nous nous trouvons devient rapidement plus tendu. Dans ce contexte, nous sommes également confrontés à la nécessité d’assumer notre responsabilité politique de protéger la vie des gens le plus rapidement possible. Dans ce cadre, j’espère vivement que les discussions accumulées au fil du temps sur le contenu, le budget et les ressources financières des forces de défense, seront compilées pour la fin de l’année et présentées au public, afin qu’elles puissent assurer la sécurité et la sûreté de la population.

Vous pointez que nous nous y prenons mal, mais même au travers de cette accumulation de processus, nous continuons nos efforts pour expliquer à la population, et nous prévoyons de continuer à le faire.

Sur la baisse du taux de natalité et la politique de l’enfance

Ma question porte sur les mesures contre la baisse du taux de natalité. Monsieur le Premier Ministre, vous venez d’indiquer que vous releviez le montant de l’allocation forfaitaire pour la naissance et l’éducation des enfants dans le cadre de la mise en œuvre ferme d’une « politique centrée sur les enfants ». D’un autre côté, vous annoncez que vous établirez une feuille de route pour un doublement du budget consacré à l’enfance dans la politique-cadre de l’année prochaine, et certains soulignent que vous la placez au second plan après l’augmentation du budget consacré aux dépenses de défense qui devraient coûter 1 000 milliards de yens par an aux contribuables.

Le nombre de naissances de cette année devrait tomber sous la barre des 800 000 pour la première fois depuis le début de l’enregistrement des statistiques. Les experts préviennent qu’à ce rythme, il sera difficile de maintenir le système de couverture sociale. Il me semble qu’il convient de rassurer le plus vite possible la population. Pourriez-vous nous réexpliquer votre approche concernant la baisse du taux de natalité et les aides à l’éducation ? Ensuite, pourriez-vous nous donner plus de détails sur la taille du budget, les ressources financières, les délais d’implémentation de la politique cadre de l’année prochaine ?

Sur le budget pour la politique de l’enfance

Tout d’abord, les enfants sont un trésor national. Nous souhaitons construire un pays dans lequel les enfants ont le sourire et qui permettra à tous ceux qui le souhaitent d’avoir et d’élever des enfants. En cela, la baisse du taux de natalité et le budget pour l’enfance font partie des défis les plus importants du gouvernement Kishida.

Dans le cadre du plan de relance économique actuel, nous avons lancé un plan qui associe une aide aux femmes enceintes, une aide pour l’accompagnement des enfants en bas âge, et une allocation financière de 100 000 yens. Ensuite, conformément à ma promesse d’une forte augmentation, j’ai donné l’ordre au gouvernement de faire passer le montant actuel de 420 000 yens à 500 000 yens de l’allocation forfaitaire de maternité à compter d’avril de l’an prochain. Cette augmentation de 80 000 yens est la plus forte jamais enregistrée.

Ensuite, concernant ce budget relatif à la politique de l’enfance, nous devons mener des débats en profondeur, sous l’égide de l’Agence pour l’enfance et la famille, afin de définir ce que serait la politique nécessaire du point de vue des enfants. Nous nous efforcerons ensuite d’améliorer la politique de l’enfance en compilant systématiquement ces points et en réfléchissant à la façon dont l’ensemble de la société en supportera les coûts.

Des discussions sont déjà en cours au Conseil pour l’établissement d’un système de Sécurité sociale (Assurance Santé) transgénérationnel, sans attendre le lancement de l’Agence pour l’enfance et la famille en avril prochain. Nous prévoyons de nous baser sur ces discussions approfondies sur le contenu des politiques nécessaires, dans les limites d’un doublement du budget, présenter une feuille de route temporaire, visant à doubler le budget à venir de la politique-cadre de l’année prochaine.

Sur le tronçon du Shinkansen entre Tsuruga et ShinOsaka

Ma question porte sur le projet d’équiper une ligne Hokuriku Shinkansen entre Tsuruga et Shin-Osaka. L’équipe chargée du projet au sein de la majorité souhaite que la construction de cette section commence au début de l’année prochaine. Cependant, plusieurs problèmes ont été soulevés, notamment des retards dans les évaluations d’impact environnemental et l’élimination des déblais. Les responsables de la majorité ont reconnu qu’il serait de commencer les travaux dès le début d’année du prochain exercice fiscal, et certains expriment le besoin d’accélérer une partie des travaux prévus, une fois que le chantier ouvrira.

Monsieur le Premier Ministre, compte tenu de la situation actuelle, pensez-vous qu’il sera possible de commencer ces travaux dès le début de l’exercice fiscal de l’année prochaine ? Si vous pensez que cela serait difficile, pouvez-vous expliquer pourquoi ? Serait-il possible d’accélérer les travaux, et dans ce cas, lesquels ?

Actuellement, l’Organisation japonaise des transports ferroviaires mène des études sur le terrain et évalue l’impact environnemental concernant un tronçon Hokuriku Shinkansen entre Tsuruga et ShinOsaka. Nous sommes conscients que, parce qu’une partie des régions a exprimé des préoccupations relatives aux conséquences sur l’environnement, cette évaluation des incidences sur l’environnement prend du retard par rapport au plan initial.

Le ministère des Terres, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme étudie actuellement la possibilité d’accélérer une partie des travaux prévus pendant et après les travaux dont vous parlez. Dans ce cadre, nous considérons important de fixer un objectif pour la réalisation des constructions dans les gares de Kyoto et de ShinOsaka et pour l’élimination des déblais générés par les travaux, etc. Néanmoins, on nous informe que le contenu du projet du prochain exercice fiscal est en cours d’ajustement.

Y aura-t-il un emprunt pour renforcer le système de Défense nationale ?

Ma question concerne le financement des dépenses de défense. Monsieur le Premier Ministre, vous venez de mentionner que l’objectif n’était pas d’augmenter les impôts. Toutefois, l’émission d’obligations d’État fait-elle partie des choix (de financement) ? Cela touche probablement à des problèmes de droit fiscal et de stabilité des ressources financières. Et, il y a aussi ceux qui craignent que nous répétions la période d’avant-guerre de nos ancêtres. D’autre part, certains élus du Parti libéral Démocrate insistent toujours pour que l’on en émette.

Monsieur le Premier Ministre, pouvez-vous nous donner votre position sur une émission d’obligations d’État pour la Défense et cela pourrait arriver dans les 5 ans à venir ?

Tout d’abord, en renforçant fondamentalement les capacités de défense au cours des cinq prochaines années, nous n’adopterons pas la position selon laquelle nous ne pouvons pas le faire parce que nous n’en avons pas les ressources financières, ce que j’ai déjà répété par le passé. Par conséquent, durant les cinq années du nouveau plan de développement des forces de défense, la priorité sera donnée aux 43 000 milliards de yens de dépenses nécessaires. Le gouvernement a prévu une organisation qui permettra de les financer par la réforme des dépenses (etc.), ainsi que par des recettes temporaires provenant de comptes spéciaux, l’utilisation de parties inutilisées du (nouveau) budget des contre-mesures contre la COVID-19 et la vente de la place Otemachi qui appartient à l’État, etc.

Pour un financement stable de la Défense nationale

Cependant, les capacités de défense qui sont radicalement renforcées au cours des cinq prochaines années devront être maintenues et améliorées à l’avenir, au delà de ces 5 ans. Je considère que cela fait partie de la mission d’un Premier ministre de garantir la paix et la sécurité de la population. Par conséquent, nous avons absolument besoin de ressources financières stables. Utiliser des obligations d’État à ce niveau est inconcevable en termes de responsabilité envers les générations futures. Nous commencerons par la réforme des dépenses, la sécurisation des revenus non fiscaux et d’autres outils pour sécuriser des ressources financières. Ensuite, j’ai donné des instructions pour que le Comité de politique fiscale des partis de la majorité envisage aussi la coopération de la population qui sera inévitable à un moment donné.

Sur la gestion de la COVID

Ma question porte sur la COVID-19. Le gouvernement a commencé à étudier comment gérer la COVID-19, y compris la possibilité de faire passer cette maladie de la catégorie 5 à un niveau équivalent à la catégorie 2 des grippes saisonnières. Certains mentionnent qu’il faudrait gérer la COVID presque comme une maladie normale pour faire tourner l’économie, compte tenu du fait que le taux de mortalité et le taux d’aggravation des symptômes diminuent.

Monsieur le Premier Ministre, comment envisagez-vous ces changements ? Vous avez mentionné précédemment que vous souhaitiez surmonter la période des fêtes de fin et de début d’année et reprendre une vie normale, mais si vous deviez revoir cela, quand et dans quelles circonstances pensez-vous que cela serait possible ?

En septembre, nous avons présenté une vue d’ensemble de la transition vers la nouvelle phase de cohabitation avec la COVID-19, et nous avons déjà assoupli le traitement dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses. Par exemple, nous avons revu les procédures de déclaration de tous les cas et avons réduit la période de mise en observation. Nous allons vers une conciliation qui permette aussi d’avoir des activités socio-économiques.

Sur les catégories de virus

Toutefois, pour ce qui est de revoir encore la gestion de la COVID-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses, y compris pour ce qui touche à une baisse de la catégorie 5, et compte tenu des révisions de la loi sur les maladies infectieuses par la Chambre des représentants, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales a commencé à discuter avec les experts en vue d’évaluer la pathogénicité de ce coronavirus, etc.

Nous aimerions entendre l’avis de ces experts et poursuivre la discussion sur la base des données les plus récentes. Quant à savoir jusqu’à quand, je pense que nous devons prendre une décision à ce sujet tout en poursuivant la discussion sous la forme que je viens de mentionner, et après avoir soigneusement vérifié la situation infectieuse, etc. et écouté les opinions de tous les experts.

Faire voter la population sur
les dépenses de Défense nationale ?

Je souhaite ajouter une question sur les ressources financières pour couvrir les dépenses de défense. Je pense que le fait d’afficher explicitement ce que cela le poids pour la population fait partie d’un des aspects politiques. En revanche, quitte à demander à la population de participer dans une certaine mesure, je me demande aussi si, au moment des élections pour la Chambre des conseillers, il n’aurait pas mieux valu demander à la population son avis, y compris sur les conséquences fiscales potentielles.

En ce sens, j’ai le sentiment que quand vous parlez d’augmenter les impôts sans un tel engagement électoral, cela pourrait nuire à la confiance dans la politique que vous chérissez. Monsieur le Premier Ministre, quelle est votre opinion sur ce point ?

Comme je l’ai mentionné précédemment, nous disons depuis le début de l’année et depuis la session parlementaire ordinaire que nous allons considérer et discuter le contenu, le budget et les ressources financières de manière intégrée. Alors que ces discussions continuent, le débat s’est intensifié, puis, grâce à un effort maximal de la part du ministère des Finances, nous espérons pouvoir financer trois quarts des nouvelles ressources financières requises. Mais, pour le reste, la question est de savoir comment réunir les ressources financières nécessaires pour protéger la vie et les moyens de subsistance de la population, y compris la génération actuelle.

En outre, la question de savoir si, quand on diminue le niveau de la charge que portera notre génération, notre génération assumera vraiment sa responsabilité pour le futur. Il faut y réfléchir et ces considérations ont bloqué les discussions. Je dis cela parce que ces discussions se sont emballées pendant la période des élections à la Chambre des conseillers et que nous devons maintenant demander la coopération du public.

Agir sur le court et le long terme

Je pense qu’il est très important d’expliquer au public comment nous en sommes arrivés là après une série de discussions, et je pense qu’il est important d’expliquer soigneusement ce que cela signifie. Il est important, bien sûr, de demander à la population ce qu’elle pense à travers les élections, et de l’interpeller avec diverses promesses de campagne, etc. Cependant, les politiques évoluent, indépendamment du moment des élections, etc. Dans le cadre de ces changements, les discussions sont actuellement bloquées.

Comme je l’ai mentionné précédemment, l’environnement sécuritaire entourant notre pays est très préoccupant, avec l’escalade des provocations de la Corée du Nord et la perspective d’une nouvelle escalade, par exemple. Aussi, nous devons envisager des mesures concrètes dès que possible. Tout en nous projetant dans les cinq ans à venir, nous travaillons dès maintenant sans perdre de temps. C’est notre approche, et actuellement, nous finalisons les discussions. Sur ce point, le fait de faire l’effort de l’expliquer à la population montre que nous valorisons sa confiance, et je pense que c’est ce qui est important.

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