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2023-01-27 Comité des experts sur les masques et le changement de catégorie pour la COVID

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Table des matières

Le 27 janvier 2023, le Président du Comité des experts, le Dr. Omi, expliquait comment les experts envisageaient la nouvelle gestion des infections lorsque la COVID passera à la catégorie 5 des maladies infectieuses.

Dr. Omi, Président du Comité des experts de la lutte contre le nouveau coronavirus

Bonjour.

Déclaration

Aujourd’hui, il y avait principalement trois sujets de discussion.

  • Le premier concernait les événements qui s’accompagnent d’acclamations. Pour ceux-ci, la restriction de remplissage à 50 % de la capacité des salles est annulée. C’est le premier point et savoir si nous l’acceptons ou pas.
  • Ensuite, nous avons discuté la révision de la classification. Sur ce point, nous avons échangé nos opinions.
  • Finalement, il a été question des masques et des nouvelles mesures de prévention des virus. Là encore, les avis étaient variés.

À la base, il y avait donc trois thèmes.

À propos des événements

Sur les événements, personne ne s’est vraiment opposé à ce que l’on change la politique de réponse de base sur ce sujet.

À propos du changement de catégorie

Ensuite, sur le changement de catégorie aussi, à la base, personne ne s’est opposé au fait qu’il fallait trois mois pour se préparer et que la transition serait progressive.

En revanche, bien qu’une grande partie des participants a bien accepté le fait qu’il faudrait trois mois pour faire le passage à la catégorie 5. un virus est un virus. Aussi, de très nombreux membres ont pointé que ce virus continue d’évoluer, qu’il est difficile de faire des prévisions, qu’il reste des incertitudes et que cela demande de rester vigilant.

Masques et nouvelles mesures de prévention

Je passe aux nouvelles mesures de prévention, et surtout aux masques. Sur ce point, les opinions étaient très variées. Je pense néanmoins qu’ils avaient trois points communs. Il y avait trois points importants.

Le premier est que, jusqu’à présent, il était question de répondre à la même demande de l’État et des gouvernements locaux. À partir de maintenant, la question était de savoir s’il était important que les particuliers et les groupes de personnes choisissent de manière proactive ce qu’elles doivent faire selon la situation épidémique et le risque infectieux.

Nous étions unanimes sur ce point.

Abandonner les mesures trop fortes

Sur ce point, si nous rentrons un peu dans les détails, la question était de savoir s’il fallait imposer des mesures de prévention ou pas. Sur ce point, nous avons décidé qu’il valait mieux abandonner l’idée de le rendre obligatoire.

Ensuite, la question de savoir s’il fallait arrêter les mesures quand elles sont sans effet, ou si elles sont trop poussées. Jusqu’à présent, nous les appliquions, mais avec ce que nous avons appris récemment, sont-elles trop fortes ? Pour ce qui est des mesures inefficaces, il vaut mieux les arrêter. Là, nous avons conclu à l’unanimité qu’il est mieux

  • de ne pas donner un ordre,
  • de laisser les particuliers ou des groupes de personnes décider,
  • que l’on ne devait forcer personne,
  • de réduire progressivement les mesures trop fortes.

C’est le premier point.

Des masques par considération

Ensuite, je passe aux masques, qui constituent un point important. Si je devais résumer en un mot, un nombre important de personnes ont appuyé sur la notion de « considération ». Le mot clef serait « considération ». On parle ici de considération envers les autres. Par exemple, considération pour / envers

  • les personnes susceptibles d’une aggravation des symptômes,
  • ou par exemple, n’est-il pas important d’avoir des considérations pour les personnes qui, bien qu’elles soient en bonne santé, ne souhaitent vraiment pas se faire infecter ?
  • Ensuite, une autre forme de considération se pense en termes de tranche d’âge. En particulier, les personnes âgées ou les très jeunes, tels que les nourrissons et les petits enfants. Bref, les enfants comparativement plus jeunes. Par conséquent, une considération pour l’éducation.

Il s’agit là du second point.

De nouvelles habitudes pour la santé

Pour finir, le troisième point. Cette fois, nous lançons un nouveau mot-clef. Il s’agit d’un mot proposé par un spécialiste en Communication des risques éthiques et sociaux : de nouvelles « habitudes pour la santé ». C’est la première fois que nous utilisons cette expression. Lorsque notre société adoptera progressivement des habitudes saines, nous pensons qu’il sera nécessaire que la société soutienne l’ensemble plutôt que de trop compter sur la responsabilité individuelle.

Par exemple, quand une personne ne se sent pas bien, il vaut mieux qu’elle ne se rende pas au travail. Cependant, pour qu’elle ne culpabilise pas trop, il faut créer un environnement qui permette facilement de se reposer. Nous pensons donc qu’il est important de créer de nouvelles « habitudes pour la santé », qui intègreraient de telles mesures, qui ne reposent pas sur la responsabilité individuelle, mais sur la création d’un environnement que tout le monde pourrait appliquer.

Je pense que c’étaient en gros les trois points communs.

Selon moi, c’est tout. Il n’y a pas tant d’informations que cela, et les discussions n’étaient pas réellement des débats, et je pense que notre réunion s’est terminée avec un accord à l’unanimité.

Questions de la presse

Q : Sur les nouvelles habitudes pour la santé, que devrions-nous faire pour y parvenir ?

Comment passer à ces « nouvelles habitudes pour la santé ? »

Sur ce point, cela figure dans un des documents préparés par diverses personnes dont les spécialistes en risk-communication, etc. Si on devait décrire plus précisément ce que seraient ces habitudes pour la santé… Je viens de parler de trois points, et ils sont dans ce document. Ensuite, comme je viens de l’expliquer, même si on parle d’habitudes pour la santé, on ne peut pas uniquement se fonder sur la responsabilité individuelle. Les particuliers doivent choisir à leur propre niveau, mais cela poserait des problèmes si cela ne reposait que sur la responsabilité personnelle.

Par conséquent, comme je viens de le présenter, il s’agirait de créer un environnement qui permette aux personnes malades de se reposer facilement. Ce document donne l’approche de principe et est la première étape. Nous n’avons pas présenté les détails, mais l’approche de principe.

À compter de maintenant, nous prévoyons de répondre à ces questions, y compris la vôtre. Aujourd’hui, les experts ne pouvaient pas tout écrire. Il faut également établir un dialogue avec la population. Nous ne devons pas avoir une approche de haut en bas, où l’État ou des experts disent à la population comment faire. Ce n’est pas cela. Il faut un dialogue entre membres de la population tout en évaluant ce qu’elle pense.

La seconde étape sera de répondre en détail à chaque question, y compris la vôtre, pour donner une référence à la population qui embrassera ces nouvelles habitudes pour la santé. Donc, après ce premier pas, ce sera une étape dans laquelle on rentre plus dans les détails. Par conséquent, je ne peux pas tout dire. Je viens juste de présenter l’approche de base. Les détails viendront à partir des étapes suivantes.

Q : Ma question porte sur les nouvelles mesures de prévention. Le gouvernement prévoit de laisser la décision du port du masque à la discrétion des particuliers. Cependant, quand on écoute ce que disent les experts, j’ai fortement l’impression que le message est plus nuancé dans le sens les experts définiront ce qui fait partie du jugement individuel et qu’il ne sera pas acceptable d’enlever son masque n’importe où et partout. Y a-t-il eu des discussions qui mentionnaient ce point durant le comité des experts ? Comment avez-vous approché cette deuxième étape ?

La population sera-t-elle vraiment libre de décider quand il faut porter un masque ?

Si je comprends bien votre question, quand on parle de décision à la discrétion des particuliers, vous souhaiteriez choisir, mais si l’on ne parle que de choix individuels, avec 100 millions de personnes, cela fait 100 millions d’avis.

C’est à ce moment-là qu’il faut une approche de principe. Et, c’est bien ce que signifient ces habitudes pour la santé. Il s’agit d’une référence sur la façon d’y penser, quelque chose qui sert de référence pour prendre une décision. Donc votre question est-elle de savoir si cela sera un outil de référence ?

Sur ce point, comme je viens de l’expliquer, pour chaque situation présentant un risque infectieux, nous demanderons d’en tenir compte. Ensuite, il est préférable de ne pas forcer les gens.

Ensuite, j’ai mentionné la prise en considération de l’âge. J’ai parlé de deux types de considérations : envers les personnes âgées (etc.), ce qui est particulièrement important. Ensuite, nous avons parlé de considérations envers les très jeunes. En partie, il est aussi nécessaire d’avoir des considérations envers ceux qui sont à l’âge du gakudô, d’aller en maternelle, par exemple.

Ensuite, ce que je disais, c’est qu’au niveau de chacun, la société dans son ensemble et dans une certaine mesure aussi les entreprises prennent tous des décisions individuelles. C’est pourquoi, plutôt que de donner cette liberté sans conditions, il faut considérer certains critères pour prendre une décision de soi-même. Cela peut être le risque infectieux, la situation infectieuse ou, les conséquences sur les personnes qui se trouvent avec soi en cas d’infection.

Par exemple, dans un groupe, il y a des personnes qui risquent d’avoir des symptômes graves et d’autres qui n’en éprouveraient aucun. Par comparaison, on peut considérer les jeunes générations peuvent tenir une réunion avec les personnes avec lesquelles elles travaillent toujours et celles avec des personnes qui présentent un risque contagieux plus élevé. Il s’agit de considérer ces points. Et, il existera des outils pour prendre ces décisions. Et, nous pensons que ce serait bien si nous pouvions recommander ces points dans la seconde étape.

Q : Ma question porte sur les restrictions en matière de nombre de participants aux événements. Il me semble que le port du masque est inclus dans les mesures de prévention des événements. Si les règles concernant le port du masque devaient changer, et si cela devait reposer sur une décision individuelle, lors des événements avec acclamations, l’événement se tiendrait-il donc sans port de masques ?

Vers des événements sans port du masque ?

Nous avons pris la décision de ces mesures en nous référant aux résultats passés. À l’avenir, nous allons aussi accumuler des résultats selon ces règles. Nous vérifierons la possibilité de les maintenir en toute sécurité, et nous envisagerons ces possibilités quand il sera question de revoir le port du masque.

Q : Donc, ce que vous voulez dire, c’est que vous n’avez pas encore décidé comment les événements se tiendront quand la politique des masques changera ? Pouvons-nous comprendre que vous prendrez une décision après le changement ?

Les masques et comment les utiliser font faire l’objet de discussions à l’avenir. De même, nous allons analyser ce qui se passe quand on tient des événements. La décision ne viendra qu’après.

Q : Que va-t-il se passer pour les frontières ? Avec les mesures à venir, cette maladie ne devrait plus faire partie des maladies infectieuses pour la quarantaine. Si l’on revoit la stratégie des certificats de vaccination ou de test de dépistage négatif, comment cela sera-t-il géré ?

Quels changements aux frontières ?

N’étant pas chargés de la gestion des frontières, nous ne pouvons pas répondre.

Q : Dr. Omi, les mesures de prévention des infections vont faire l’objet d’un futur assouplissement. Dans ce cas, le pic et la taille de l’épidémie devraient augmenter, il me semble. À l’avenir, dans cette situation, il n’y aura en principe pas d’appel à la vigilance et l’on ne demandera pas à la population de restreindre ses activités. Dans ce cas, laisserez-vous la décision à la discrétion des particuliers ? Quand l’épidémie sera plus importante, comment devrons-nous faire ?

Comment gèrera-t-on les épidémies à l’avenir ?

Il me semble que vous me demandez ce qui se passera à l’avenir. Cette fois, comme je viens de l’énoncer, il y a des conditions, et il faut une période transitoire pendant laquelle on se préparera. Ce sont des conditions pour passer progressivement à une catégorie 5 et qui ont été acceptées par tous. Et, pour être franc, personne ne s’y est opposé.

En revanche, nous ignorons ce qui pourrait se passer à l’avenir, et c’est pour cela qu’il est nécessaire de rester prudents.

Je souhaite répéter pourquoi nous sommes arrivés à ces discussions. Si nous revisitons le passé, les experts avaient mentionné, à un stade très précoce de l’année dernière, qu’il serait temps que ce ne soit pas l’État, mais la population, que ce ne soit pas seulement les centres sanitaires, mais encore les soins médicaux qui s’en occupent. En d’autres termes, passer de l’administratif au privé, des hokenjos à des institutions médicales. Et, le système a ainsi graduellement évolué. À l’époque, bien entendu, la COVID faisait partie de la catégorie 2. La COVID en fait toujours partie, d’ailleurs. Néanmoins, la gestion s’est adaptée à la situation réelle. Dans ce cadre, cette fois, bien que de nombreuses personnes attrapent le virus, la majorité ne fait pas face à une aggravation de leurs symptômes.

De plus, nous avons maintenant des vaccins, des traitements médicamenteux.

Le besoin de trois mois de préparation

En revanche, pendant ces trois longues années de mesures de prévention, les activités économiques et sociales, l’éducation en ont subi des conséquences négatives. En particulier, pour les jeunes, certains mentionnent qu’on leur a volé leur adolescence. Par conséquent, tout en regardant l’ensemble, il est temps de faire tourner la société. C’est là que la configuration légale et la situation actuelle rentraient en conflit. C’est pourquoi, aujourd’hui, durant le QG des mesures, nous en sommes arrivés à ce délai de trois mois (de préparation).

En ce sens, à partir de maintenant… Le virus n’a pas complètement disparu. De plus, comme nous les avions décrits dans les documents de référence précédents, les « caractéristiques d’un patient infecté », n’ont pas changé. Maintenant, le virus va passer d’un équivalent de catégorie 2 à 5, mais les caractéristiques du virus n’ont pas changé. C’est, puisqu’il pourrait y avoir des facteurs imprévisibles, je pense qu’il faut savoir ces points. Parce que si jamais, comme le ministre l’a dit précédemment, si une souche mutante autre que le variant Omicron devait apparaître, ou si la pathogénicité devenait vraiment forte, ou si, même avec le variant Omicron le système médical devait devenir débordé, il faudra revoir ce que nous venons de décider aujourd’hui. C’est normal, je pense.

Aussi, pour que nous n’arrivions pas à ce point, il faut des mesures adaptées à la situation infectieuse et aux risques. Ce dont on a besoin, c’est de faire tourner l’économie et la société tout en tenant compte des trois points que je viens de mentionner. En revanche, si la situation devait empirer, comme je l’ai mentionné précédemment, pour de nouvelles souches mutantes, on fera autrement. Sur ce point, comme il s’agit d’un problème de gestion de crise, nous devons mettre en œuvre un système qui pourra immédiatement réagir.

Q : J’ai deux questions concernant les masques. La première porte sur le fait qu’on laissera chacun décider du moment où le porter. Mais, vous, Dr. Omi, dans quelles circonstances enlèveriez-vous votre masque et dans quelles situations le mettriez-vous ?

Que fera le Dr. Omi en matière de port du masque ?

Ce point intéresse vraiment les particuliers et je suis moi aussi un particulier comme tout le monde. Aujourd’hui, les experts du comité disaient clairement cela aussi.

Moi-même, étant également expert, la question est de savoir dans quelle situation. Parce que, lorsqu’il faut décider de soi-même, sur quoi se référer, ou comment décider qu’il faut arrêter, on attend de moi une réponse en qualité d’expert.

Cependant, cela correspondrait à une réponse d’une personne en situation de supériorité, mais nous souhaitons que la population s’appuie sur diverses opinions et décide quand il vaut mieux en porter ou pas. C’est cette façon de réfléchir dont nous parlerons à la seconde étape. Je participerai aussi à ces discussions. Aussi, je ne réponds pas jusque-là. D’ailleurs, même si je le disais, maintenant, cela ne serait rien de plus que mon opinion.

J’ai une seconde question à propos de l’assouplissement concernant les masques. Pour les très jeunes en particulier, certains pensent qu’il pourrait être bon de tenir compte de l’entrée à l’école, et de s’arranger pour qu’il offre un assouplissement qui permettrait de voir le visage. Qu’en pensez-vous ?

Faire correspondre la fin du port du masque avec la rentrée scolaire

Cela rentre dans le second des trois points dont j’avais parlé : la considération. Au bout du compte, cela devra se déterminer lors de la seconde étape, et je pense que les experts et le gouvernement vont en discuter. Il est néanmoins évident que pour les enfants de maternelle et de primaire (etc.), les conséquences des masques sur l’éducation ont fait l’objet de débats. Il s’agira de bien considérer ces informations et que les conclusions tombent lors de la seconde étape.

À la base, nous avons déjà pointé que c’est important pour l’éducation des enfants, leur état mental et à la croissance émotionnelle, et c’est bien formulé dans la première étape.

Ensuite, la prochaine étape sera de débattre pour savoir jusqu’où on peut aller.

Q : Je souhaite vérifier un point concernant les masques. Votre politique est de dire que le port du masque serait conseillé. Cependant, si la décision de le porter à la discrétion des particuliers ne s’applique pas dès aujourd’hui, et vous nous présenterez les situations dans lesquelles il serait nécessaire, à partir de quand cette mesure s’appliquera-t-elle ?

Quand appliquer la nouvelle politique concernant les masques ?

Pour l’application, le gouvernement doit d’abord recevoir les recommandations puis réfléchir sur ce point.

À l’occasion de la réunion du QG pour les contre-mesures que nous venons de tenir, ce qui a fait l’objet d’une décision sur les changements de catégorie de cette maladie infectieuse, c’est inscrit dans la politique de gestion de base. Il inclut le fait que la gestion des masques doit être pensée en tenant compte de la situation infectieuse, et il nous faut prendre la décision rapidement à l’avenir. C’est l’orientation prévue.

Le Dr. Omi vient de parler de la seconde étape pendant laquelle le gouvernement va étudier et prendre une décision sur ce point.

Q : Donc la décision n’est prise et n’est pas effective à compter d’aujourd’hui, n’est-ce pas ?

Non. Elle n’est pas prise.

Q : Ma question va porter sur la façon dont vous allez envoyer vos messages. Je suppose que vous allez transmettre des messages sur la façon de mettre des masques. Au bout du compte, l’été de l’année dernier, quand vous aviez annoncé qu’on pouvait enlever les masques (dehors), la plupart des gens ne l’ont pas fait. C’était un peu comme si le message du gouvernement avait succombé à la pression. À l’avenir, les experts vont probablement peiner à transmettre le message, y compris sur les connaissances scientifiques acquises pendant ces trois dernières années. Comment allez-vous vous y prendre ?

Même avec cette politique, la population pourrait-elle garder son masque

Votre question est particulièrement importante. Le port du masque est un problème typique, à mon avis. Tout dépend des valeurs de chacun. Il y a aussi différents points de vue. Et, quand on commence à comprendre de nombreuses choses, quand le gouvernement annonce qu’il faut faire les choses de la même manière partout, cela n’ébranle pas. C’est vrai même si les experts le disent. De plus, les gens ont des approches différentes. C’est pourquoi le thème de la risk-communication est particulièrement important.

Dans ce contexte, aujourd’hui, les spécialistes en risk-communication et en éthique sociale ont beaucoup parlé, comme ils l’avaient fait pendant le Conseil consultatif. Le fait que l’État ou les experts disent qu’il faut faire telle ou telle chose, la population en a assez après trois ans. Ce n’était pas le cas aujourd’hui, mais même nous, nous le pensons. Par conséquent, les professionnels du risk-communication, de l’État et du monde de la médecine doivent réfléchir à comment agir tout en maintenant un dialogue avec la population. Jusqu’à présent, bien que nous ayons souhaité le faire, cela n’a pas toujours fonctionné.

Plus de dialogue avec la population pour envoyer le bon message

Actuellement, les membres du Conseil consultatif font déjà cela. Et, dans ce cadre, nous avons recueilli différents membres de la population. Par exemple, selon une enquête, la population pense aux points suivants :

  • La population y pense déjà. Par conséquent, les citoyens n’ont aucune objection à l’idée de « viser une société qui coexiste et s’harmonise avec la COVID »,
  • Cependant, ils expriment de fortes inquiétudes quant aux « changements précipités » et pour les « personnes qu’on laissera de côté ».

Il s’agit de l’analyse d’une enquête d’opinion recueillie par les chercheurs sur les réseaux sociaux. Il y a cet aspect.

Par conséquent, il faut vraiment faire de la risk-communication approfondie. Sinon, si nous agissons seulement dans un sens, seulement une partie du message passera et l’ensemble du message ne passera pas suffisamment.

Nous avons déjà fait cette expérience à plusieurs reprises. Par conséquent, sur ce point, il faut une véritable risk-communication, qui écoutera l’opinion des personnes et qui visera à comprendre ce que ressent la population et ce qui pose des problèmes. Il faut envoyer les messages qu’après avoir suffisamment bien compris cela. Nous pensons que c’est ce qu’il faudra faire à partir de maintenant.

Q : Vous avez expliqué tout à l’heure que les caractéristiques des patients atteints de la COVID n’avaient pas changé. Le sujet des masques semble faire son chemin avant le reste. Cependant, en matière d’efficacité et de fonctions, la capacité de limiter l’effet dissuasif de la prévention des infections est largement documentée depuis trois ans par Fugaku et par les preuves de l’étranger. Voulez-vous dire que sur ces points aussi, rien n’a changé non plus ?

Même s’il y a des assouplissements, la COVID est toujours là

C’est aussi une très bonne question.

Nous l’avons écrit cette fois aussi. En fait, progressivement, nous recommandons de prendre une nouvelle habitude concernant les masques, non pas comme une chose imposée de manière uniforme, mais plutôt en fonction des situations.

Dans ce cadre, il faut une risk-communication qui mette en valeur les mérites des masques sans contestation, c’est-à-dire sans susciter de malentendus. C’est ce que ces documents signifient.

Et l’efficacité des masques…

Pour dire les choses simplement, cela signifie que les masques sont efficaces jusqu’à un certain niveau. On nous le dit actuellement, en particulier. Je pense que vous le savez tous.

Vous savez également que Boston a étudié cela, n’est-ce pas. Ils ont étudié deux groupes dans une même école. Un groupe d’enfants ne portait pas du tout de masque, et l’autre en portait. Bien entendu, l’étude a montré que le groupe d’enfants qui ne portait pas de masques présentait plus de risques.

Ensuite, au départ, si l’on porte un masque, des souches comme le N95, il n’y a pas de transmission du virus.

De même, le fait de porter un masque non tissé (不織布) permet à une personne infectée de ne pas transmettre le virus à d’autres. Nous savons cela, en gros. Par conséquent, les masques sont efficaces jusqu’à un certain niveau.

L’étude de Boston était importante. De ce que j’en sais, il s’agissait d’une enquête très bien menée, et à laquelle on peut se référer. En ce sens, l’efficacité des masques est significative.

Il faut donc que tous comprennent aussi ces points. Parallèlement, tous souhaitent cependant aussi faire en sorte de les enlever progressivement quand ils sont à l’intérieur d’un bâtiment. Par conséquent, il faut tenir compte de ces points en le faisant.

Q : Quand le virus passera à la catégorie 5, que deviendront les comités des experts pour les mesures et pour la politique de base ? Et, s’ils devaient disparaître, comment se passeront les discussions sur les contre-mesures ?

Comment se passeront les discussions sur la COVID après le changement de catégorie ?

Après le 8 mai, le virus ne rentrera plus dans la catégorie des nouvelles grippes (etc.) en vertu de la loi sur les mesures spéciales contre les nouvelles grippes (etc.). C’est une ordonnance du gouvernement qui a créé le comité des experts contre la COVID et le comité de définition de la politique de réponse de base. Par conséquent, se demander si on les dissout correspond à se demander comment faire avec ces ordonnances. Aussi, ils ne seront pas automatiquement abolis.

Ensuite, ces comités font partie d’une organisation mère, sous le nom de conseil promotionnel, défini en vertu de la loi sur les mesures spéciales. Ce conseil demeure, ou plutôt, il existe en prévision d’une épidémie de nouvelles grippes, etc. Par conséquent, il sera possible d’y discuter sur ce sujet.

Q : La COVID s’est déclarée depuis trois ans et cette fois, elle passe à la catégorie 5. Dr. Omi, quelles sont vos impressions ?

Comment le Dr. Omi a-t-il vécu ces trois ans ?

Plutôt que mes impressions personnelles, je souhaite parler de mes impressions en qualité d’expert du Conseil consultatif, y compris dans le domaine médical.

Comme vous le savez, depuis le début, ou plutôt depuis la création du comité des experts, autour de juillet 2020, nous étions conscients qu’il serait important de faire cohabiter ce virus avec les activités socio-économiques.

Dans ce contexte, nous avions parlé d’utiliser les TIC, de faire des dépistages, et nous l’avons fait. La raison était que nous souhaitions faire tourner l’économie dans la mesure du possible. Toutefois, à plusieurs reprises, l’augmentation du nombre de cas a suscité à plusieurs reprises des tensions dans le domaine médical.

Aussi, nous avons dû passer par de multiples déclarations de l’état d’urgence et implémenter des mesures prioritaires. De plus, à l’époque, la souche de Wuhan rentrait dans la catégorie 2 et il s’est passé des choses assez difficiles. Ensuite est arrivé un moment où l’on a pu gérer les clusters, ce qui a permis de bien contenir le virus.

Grâce à cela, quand le virus a commencé à se propager rapidement, la lutte contre les clusters passait par les hokenjos (centres sanitaires). Cela a eu lieu à plusieurs reprises. Et, à l’époque, nous regardions le nombre cumulé de décès par 100 000 habitants. En Asie-Océanie, seuls Singapour et la Nouvelle-Zélande avaient fait mieux que le Japon, et même au niveau du monde entier, le Japon a pu contenir les infections.

Si nous y sommes arrivés, c’est parce que nous avons éduqué la population, et parce que les centres sanitaires et les professionnels du milieu médical se sont dévoués à coopérer. Et, il y a aussi que l’État et les gouvernements locaux qui ont fait preuve de souplesse et d’adaptation à la situation au lieu de décider et de maintenir la même stratégie. Ils ont joué simultanément du marteau et de la danse, ce qui a permis de contenir le virus.

Toutefois, en même temps, des problèmes ont été soulevés dès le début par des personnes dans le domaine médical, en particulier dans le domaine économique, et il y avait des problèmes sociaux, économiques, éducatifs, de chômage, de PIB et de santé mentale. Tout cela faisait bien sûr partie des aspects négatifs liés au choix de contenir le nombre de décès.

Nous-mêmes, ainsi que des experts médicaux, en avons été conscients très tôt. Vous vous souvenez des 4 options, et nous avions parlé de nous occuper progressivement de la catégorie des 2-b.

Après cela, progressivement, nous ne nous sommes plus limités à annoncer les cumuls de cas. Progressivement, nous avons décidé d’adapter le système au variant Omicron. Nous en avions parlé tôt en début d’année dernière.

C’est après tout cela que nous arrivons au stade d’aujourd’hui. Il fallait faire attention à un certain nombre de choses, et nous nous sommes approchés progressivement de la catégorie 5 avec beaucoup de prudence. Nous en sommes là parce que nous avons beaucoup discuté. Nous avons vraiment beaucoup discuté. Si nous en sommes là, ce n’est pas juste une décision sur un coup de tête. Nous avons commencé à nous demander comment faire depuis vraiment très longtemps. Nous avions aussi posé le problème à l’État qui y a réfléchi. Les gouvernements locaux également.

Bref, ce sont le monde des soins médicaux, les experts, l’État, les gouvernements locaux, le monde économique et les spécialistes de chaque branche qui en sont arrivés à la conclusion que le moment serait probablement bon. Ce dont, sur le principe, je suis d’accord.

En revanche, ce n’est pas parce que nous passons à la catégorie 5 que le virus a disparu. Pour le système de soins médicaux, naturellement, il est vrai que l’on souhaite que plus d’institutions médicales participent (aux soins COVID), mais cela ne sera pas un processus automatique. C’est pour cela qu’il faut une période de préparation. C’est ainsi que nous avons précisé ce que la population, les institutions médicales, l’État et les gouvernements locaux devront préparer pendant cette période de préparation, si nous devions passer à la catégorie 5.

Si l’on considère les différents facteurs, je pense qu’il est temps de le faire, avec un délai d’environ 3 mois, qui correspond à ce que le gouvernement a décidé. Pour y arriver, nous devons bien nous préparer, y compris et en particulier au niveau de l’État, des gouvernements locaux, et des institutions médicales.

S’il faut faire bouger la société et passer à la catégorie 5, j’insiste sur le fait qu’il faut s’y préparer.

Q : Si les comités et la politique de réponse de base disparaissent de la catégorie des nouvelles grippes, doit-on comprendre qu’il s’agit d’une dissolution ?

La politique de réponse de base est liée aux nouvelles grippes et équivalents. Si on sort la COVID de cette catégorie, la politique de réponse de base pour la COVID sera abolie.

Source

Il est possible d’écouter cette conférence de presse ici : 新型コロナ「5類」に移行へ 後藤担当相、尾身会長が会見(2023年1月27日) (seconde partie de la conférence)

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