2023-03-31 Mesures contre la dénatalité
Le Premier ministre l’avait annoncé, et le ministre Kokura, chargé de la lutte contre la dénatalité au Japon en a annoncé les mesures plus détaillées. La politique du gouvernement tiendra compte des principales préoccupations des nouveaux couples.
À cette occasion, Infos Locales au Japon rappelle qu’à partir du 1ᵉʳ avril 2023, le gouvernement japonais augmentera également l’allocation de maternité jusqu’à 500 000 yens.
Discours du ministre Kokura, chargé de définir les mesures contre la dénatalité au Japon
Je souhaite d’abord vous remercier pour votre participation aujourd’hui.
Ayant reçu en janvier, du Premier ministre, des instructions concernant la politique sur l’éducation et la parentalité, nous avons tenu, sous ma supervision, 6 réunions avec les ministères concernés. En outre, j’ai participé, avec le Premier ministre, à trois panels de discussions dans les différentes régions du pays. À cette occasion, nous avons entendu l’opinion de diverses personnes, notamment des jeunes et des personnes qui élèvent des enfants.
C’est à ce terme que nous avons compilé une liste de mesures de soutien que je viens de présenter aujourd’hui au Premier ministre.
Mon secrétariat a déjà donné les explications détaillées par mesures. Je souhaite donc présenter nos réflexions et propositions, essentiellement autour du plan d’aides familiales pour l’éducation des enfants, ainsi que nos objectifs.
Comme vous pouvez le voir ici, depuis le début des années 2000, la natalité de notre pays a fortement décru. Si l’on ne fait rien, lors des années 2030, la population des jeunes devrait décliner deux fois plus vite que la génération actuelle.
Le plan d’aide familiale
pour l’éducation des enfants,
contenu et objectifs
La question est de savoir si nous pourrons renverser cette tendance dans les 6 à 7 ans, avant les années 2030. C’est notre dernière chance.
Étant conscients de cette situation, les trois prochaines années serviront à appliquer des efforts ciblés définis dans un plan d’aide à l’éducation et à la parentalité afin de créer des familles.
Il est inutile de le dire, mais la prémisse majeure est que le mariage, la gestation, l’accouchement et l’éducation des enfants sont des choix individuels.
Il convient d’abord de respecter les diverses valeurs pour que les jeunes générations se marient comme elles le souhaitent et pour que tous ceux qui veulent avoir des enfants puissent les élever sans stress. C’est selon nous l’objectif vers lequel nous devons faire tendre les mesures pour augmenter la natalité.
Parallèlement, le fait de renverser la tendance à la baisse de la natalité est dans l’intérêt de l’ensemble de l’économie et de la société de notre pays. Nous investissons dans l’avenir lorsque nous renforçons les mesures pour l’éducation et la parentalité. Dans le même temps, nous devons faire prendre conscience à l’ensemble de la société qu’elle doit aider à l’éducation et la parentalité.
Principes de base de la politique
pour l’éducation et la parentalité
Pour continuer, le Premier Ministre Kishida a décrit trois principes de base de la politique pour l’éducation et la parentalité :
- Une société dans laquelle les jeunes générations voient leurs revenus augmenter,
- Faire évoluer l’ensemble des mentalités (conscience structurelle globale),
- Soutenir de manière continue tous les ménages qui élèvent des enfants.
Une société dans laquelle
les jeunes générations voient
leurs revenus augmenter
Sur le premier point, pour augmenter les revenus des jeunes générations, le gouvernement prévoit une politique socio-économique majeure qui dépassera le cadre de la politique pour l’éducation et la parentalité. Le gouvernement révisera ce que l’on appelle le mur du revenu, non seulement par une hausse de salaires, mais encore par l’implémentation d’un filet de sécurité pour l’emploi et le lancement d’une réforme du marché du travail, par exemple.
Faire évoluer les mentalités
Le second principe consiste à changer l’ensemble des mentalités. Nous allons faire évoluer la conscience de l’ensemble de la société, y compris celle des entreprises, des hommes, des personnes âgées de la communauté, des célibataires qui n’intervenaient que très peu jusqu’à présent. À cette fin, nous allons réformer les modes de travail, pour promouvoir une société dans laquelle les deux parents peuvent en même temps travailler et élever des enfants. Parallèlement, nous allons faire évoluer les mentalités pour créer une société qui favorise l’éducation et la parentalité.
Fournir un soutien continu
Le troisième principe consiste à fournir une aide continue à tous les foyers qui élèvent des enfants. Le gouvernement renforcera les aides économiques à l’éducation pour chaque étape de la vie pendant laquelle il serait nécessaire d’alléger les dépenses liées à l’éducation et la parentalité.
Ensuite, il reverra l’ensemble du système d’aide pour l’éducation, pour tous les ménages qui élèvent des enfants, en tenant compte de la façon de travailler et du style de vie des parents et de l’âge des enfants. Il construira ainsi un système global qui fournira une aide continue et généralisée.
Les aides pour l’éducation
Je passe à une description de ce qui va changer lorsque nous accélérerons ce plan d’accélération selon ces principes.
En premier point, le système existant va faire l’objet d’une extension majeure.
Allocations familiales
Les allocations familiales (児童手当 jidôteate) constitueront l’aide de base pour toutes les personnes qui élèvent des enfants. À cet effet, nous avons trouvé un moyen d’annuler les conditions liées au revenu, et le versement de l’aide continuera jusqu’à la fin des études secondaires. Le montant de l’allocation augmentera également.
Hausse de la garantie de salaire
pendant les congés parentaux
Pour encourager les deux parents à prendre des congés parentaux pendant un temps déterminé après la naissance d’un bébé, nous relèverons le taux de financement des congés de 67 % à 80 %. On peut vérifier qu’il s’agit d’une hausse d’un équivalent de 80 % à un équivalent de 100 %.
Placement des enseignants
de maternelle
Le second point vise à résoudre un problème de longue date. Le gouvernement améliorera les normes de placement des enseignants de maternelle pour la première fois en 75 ans.
Fin des réductions / ajustements
pour la caisse nationale d’assurance santé
En outre, compte tenu des efforts déployés pour subventionner les frais médicaux des enfants en milieu rural, nous supprimerons les mesures de réduction et d’ajustement pour la caisse nationale d’assurance santé.
Accès aux crèches et jardins d’enfants
Je passe au troisième point. Il s’agit du changement de mentalité en phase avec la période.
Jusqu’à présent, la promotion d’une conciliation entre le travail et l’éducation des enfants passera à la promotion et évoluera vers la notion que « les deux membres du couple travaillent et élèvent ensemble les enfants ». Nous visons à rompre avec les stéréotypes sur le rôle des genres.
Aussi, nous créerons un système de fréquentation des crèches / jardins d’enfants et autres établissements pour tous les enfants, afin que toutes les familles avec enfants puissent les utiliser, quelles que soient leurs conditions d’emploi.
Aides pour les enfants de 0 à 2 ans
En quatrième point, nous nous lançons dans un nouveau projet. Pour un soutien sous la forme d’accompagnement, en parallèle avec la distribution des allocations d’aide en cas d’accouchement et d’éducation, le gouvernement envisage de systématiser la gestion des 0 à 2 ans, qui était insuffisante jusqu’à présent.
Aides pour l’accouchement
En matière d’allocation pour l’accouchement, le montant forfaitaire passera à 500 000 yens à compter du mois d’avril 2023. Cela représente une augmentation importante qui ne s’arrêtera pas là. À compter du mois d’avril de l’an prochain, la transparence sur les frais liés aux accouchements servira de base pour procéder à l’examen de la couverture des coûts afin de revoir la façon de l’appliquer.
Vers des repas scolaires gratuits
Afin de passer à la gratuité des repas scolaires, nous devons comprendre la situation réelle concernant le taux d’utilisation des cantines scolaires et les mesures visant à réduire la charge pesant sur les parents et identifier les problèmes.
Frais de scolarité
Pour les frais de scolarité, en plus du système de bourse d’étude, le Japon créera une version japonaise « X » du système de paiements différés.
Les enfants au centre de la communauté
En cinquième point, il s’agit de réaliser une société ou les enfants se trouvent au centre de l’ensemble de la communauté.
L’Agence pour l’Enfance et la famille devrait commencer à superviser les activités nationales autour de cet été. Il s’agit notamment de construire une société dans laquelle il est facile d’élever des enfants, un environnement de travail permettant de prendre des congés pour les enfants et encourageant à travailler avec plus de souplesse. Le gouvernement s’efforcera de réformer les mentalités au-delà des systèmes et des mesures.
Ensuite, si l’on se réfère aux piliers de la politique du Premier ministre Kishida, il s’agit d’un renforcement des aides financières pour l’éducation qui s’adaptent aux étapes de la vie.
Les autres aides pour le logement
Cependant, ce que je n’ai pas encore mentionné, c’est que l’État renforcera également les aides au logement pour les ménages qui élèvent des enfants.
Il s’agit du second pilier des instructions de base du Premier ministre. L’État étendra ces services à tous les ménages qui élèvent des enfants.
Un autre point, que je n’ai pas encore abordé jusqu’à présent, concerne le renforcement des systèmes d’aide pour
- les enfants malades,
- la garde d’enfants,
- les gakudôs,
- l’aide sociale,
- les jeunes aidants,
- les enfants handicapés,
- ceux qui bénéficient de soins médicaux et
- les familles monoparentales.
Subventions et exonérations
Je passe au troisième pilier des instructions du Premier ministre. Il s’agit de la promotion du concept que les « deux membres du couple travaillent et élèvent ensemble les enfants ».
Ce que je n’avais pas encore expliqué, c’est qu’il y aura une série d’autres mesures, dont :
- la création de subventions pour les entreprises qui mettront en place un système de réduction des horaires,
- l’instauration d’une exonération des primes d’assurance lors de la garde d’enfants dans le cas des travailleurs indépendants et des freelances,
- etc.
Enfin, il faut ajouter les mesures pour changer les mentalités afin de construire une société dans laquelle on élève facilement des enfants. Il s’agit d’une réforme des mentalités pour générer une société bienveillante pour l’éducation des enfants, de la part de l’ensemble de notre pays.
Un plan d’action qui évoluera
Tous les points que je viens de mentionner font partie de la politique du gouvernement, qui s’appuie sur ce plan d’accélération. L’application de ce plan se concentrera d’abord sur trois ans, mais ne prendra pas fin à ce terme. Il fera l’objet des modifications appropriées selon, entre autres, l’étendue et les résultats de son implémentation. Les quatre principes sur lesquels repose la politique de l’enfance et de la garde d’enfants visent à maximiser le plaisir de s’entourer d’enfants. Ce sont les quatre principes que je vais de présenter.
Les quatre principes
de cette politique
Quand ils parlent de l’éducation et de la parentalité, les gens ont tendance à associer des messages négatifs, notamment sur la charge financière et émotionnelle qu’elles représentent. Néanmoins, être parent est essentiellement une activité très créative dans laquelle on est face à ses enfants et le regarde grandir. Cela explique pourquoi l’objectif de la vision d’avenir est de permettre de vivre pleinement cette joie.
C’est pourquoi je présente ici quatre principes sous forme de messages.
- N’abandonnez pas la perspective d’avoir et d’élever des enfants pour des raisons financières.
- Il est possible d’élever ses enfants en obtenant de l’aide près de soi.
- Les parents pourront avoir la tranquillité d’esprit de savoir que leurs enfants grandiront en bonne santé, quelle que soit la situation.
- Il est possible de poursuivre ses rêves tout en élevant des enfants, sans avoir à limiter sa carrière, ses loisirs et les autres aspects de la vie.
C’est à partir de ces quatre principes que le gouvernement implémentera régulièrement des mesures fondées sur le plan d’accélération pour réaliser une telle société, et suivra la méthode de gestion de la qualité dite PDCA (plan-do-check-act).
Et maintenant…
Pour terminer, pour que ces propositions apportent une solution à des problèmes qui perdurent, ce que je viens de présenter a été élaboré en vue d’organiser le contenu de la politique nécessaire. Afin d’encourager un débat public sur la base de ces informations, le mois prochain, en avril, nous tiendrons une nouvelle réunion sous la direction du Premier ministre Kishida. Après plus de discussions en profondeur, d’ici à la décision de la politique cadre de juin, nous définirons un cadre général pour doubler le budget de l’enfance.
En qualité de ministre en charge, je continuerai à mettre tous mes efforts sur ce projet.
Merci.
Questions de la presse (les plus importantes)
Q : Le gouvernement japonais a travaillé sur des mesures pour résoudre la natalité depuis 30 ans. Cela fait longtemps qu’il travaille dessus, mais il n’a pas obtenu de bons résultats. Concernant la compilation que vous venez de présenter, en qualité de ministre, avez-vous confiance en ce projet. Quels sont les points importants selon vous ?
Ensuite, dans votre discours de présentation, vous avez mentionné que le projet tenait compte des travailleurs non permanents et des problèmes liés aux rémunérations des jeunes. On peut supposer que vous avez fait une compilation centrée sur les mesures pour l’enfance. Cependant, dans le cadre des discussions pour doubler le budget lié à l’enfance, comment positionnez-vous ces mesures dans la cadre de la lutte contre la baisse de la natalité ?
Cette fois, par exemple, comment le gouvernement va-t-il agir pour résoudre le problème des travailleurs non permanents et des niveaux de revenus ?
Réduire le nombre de célibataires
Les points importants de la lutte contre la baise de la natalité que le Premier Ministre a résumés dans ses principes sont selon moi de bons points de référence.
Vous parlez également des couples qui ne sont pas mariés. Assurément, le taux de célibat chez les travailleurs non permanents est plus élevé que pour les salariés permanents. Nous avons ces données. En conséquence, il ne fait aucun doute qu’une prémisse importante pour lutter contre la baisse de la natalité est d’augmenter les revenus des jeunes. Ensuite, dans un contexte où l’on connait une augmentation du nombre de ménages dans lesquels les deux membres du couple « travaillent », dans notre pays, cela ne se traduit pas forcément par le fait qu’ils élèvent ensemble les enfants. C’est un des défis.
Réduire la charge qui pèse sur les femmes
La part des femmes qui assument une charge non rémunérée est 5,5 fois plus importante que celle des hommes. On dit souvent que les femmes assument seules la garde de leurs enfants. Et, dans un cadre où la charge d’élever des enfants est particulièrement lourde, elles se voient forcées d’abandonner leur carrière. Nous faisons face à un défi de ce genre. Elles n’en sont pas à élever à deux les enfants. Au contraire, même si les deux membres du couple travaillent, comme le montre la courbe en forme de L pour les femmes, il leur est difficile de continuer à travailler et d’obtenir des avancements de carrière.
C’est dans ce sens que notre pays doit absolument implémenter une société dans laquelle les « deux membres du couple travaillent et élèvent ensemble les enfants ». C’est aussi pour cela que nous devons changer la structure de la société. Et, c’est aussi pour cela que nous devons tous soutenir les couples qui ont ou élèvent des enfants en changeant les mentalités sociales.
Proposer un support continu
En troisième point, nous parlons d’étapes de soutien pour l’éducation à chaque étape de la vie. Bien entendu, l’éducation commence au moment de la période de gestation avant l’accouchement jusqu’à ce que les enfants sortent de l’université et rentrent dans la vie active. Il s’agit donc de mesures sur une période particulièrement longue.
Dans ce cadre, pour les personnes qui souhaitent ou espèrent avoir des enfants, la société, l’administration doivent proposer un support sous différentes formes, afin de leur donner un sentiment de sécurité. Nous pensons que cela sera un des points importants des mesures de lutte contre la baisse de la natalité. C’est pourquoi le troisième principe de base est essentiel pour fournir un support continue pour les personnes qui élèvent des enfants. Pour les raisons que je viens d’évoquer, je pense que les trois principes de base énoncés précédemment par le Premier ministre sont la clé des mesures de lutte contre la dénatalité.
Faire évoluer la situation par des mesures socio-économiques
À cela, si l’on parle des mesures économiques, comme je viens de le dire, les mesures actuelles contre la dénatalité se concentraient sur les aides pour les familles qui élèvent des enfants et les couples mariés. Cette fois, nous élargissons la couverture, et une des grandes caractéristiques est que l’on inclut des aides socio-économiques pour augmenter les revenus des jeunes générations.
Naturellement, c’est le Premier ministre qui décidera comment nous implémenterons tout cela. Cependant, on peut supposer que le nouveau comité se fondera sur ces propositions pour discuter des mesures actuelles et futures de lutte contre la dénatalité et pour l’éducation des enfants.
Ensuite, les mesures de lutte contre la dénatalité vont dépasser le cadre des mesures pour l’éducation et couvriront les aspects socio-économiques. Par exemple, le « Comité pour la réalisation d’un nouveau capitalisme » et le « Conseil pour la relance économique » garderont bien entendu en mémoire les mesures de dénatalité, lorsqu’il sera question de la hausse des salaires, l’évolution vers des emplois permanents, la réduction de la courbe en forme de L, etc. Je pense que le gouvernement prendra ses mesures dans ce sens.
Impliquer les influenceurs
Q : Que seraient, plus précisément, des actions publiques ? Ensuite, j’ai l’impression qu’il n’y aura pas tant d’aide au mariage dans ces mesures. Pourriez-vous nous dire pourquoi ?
Je réponds d’abord sur le premier point, les actions publiques. Nous pensons que cela sera généralement pour cet été. Je ne peux donc pas rentrer dans les détails à ce stade.
En revanche, ce qui est important, c’est que chaque individu de la population ressente que les mesures d’aide pour les enfants et l’éducation sont pour lui. Je souhaite agir dans ce sens. Ensuite, nous prévoyons de faire participer les influenceurs en créant un cadre d’action pour eux. Par exemple, quand on regarde le taux de prises de congés de paternité, lorsque les dirigeants de l’entreprise prennent cette initiative, le taux de prise de congés parental est plus élevé. Par conséquent, nous souhaitons que les gestionnaires de compagnies et les responsables de communautés locales, ces influenceurs deviennent les fers de lance de ces actions nationales.
Quoi qu’il en soit, il faudra définir un cadre précis de manière que la population l’accepte, et l’Agence pour l’Enfance et la Famille prévoit d’étudier ce point.
Les aides et incitations au mariage
Pour les aides concernant le mariage, comme je viens de le dire, nous pensons qu’un des facteurs principaux du célibat tient au fait que les jeunes générations s’inquiètent de l’évolution de leurs revenus. Il convient d’abord de faire des efforts pour bien augmenter leurs niveaux de revenus. C’est important, je pense.
En matière d’aide au mariage en soi, dans le système actuel, le gouvernement propose déjà une subvention dans le cadre la promotion ciblée des mesures de lutte contre la natalité. L’autre jour, son budget a été multiplié par trois. Les initiatives gouvernementales consistent plutôt à créer des lieux de rencontre dans les municipalités, ou offrent un support des frais de logement au moment du mariage. Ce sont par de telles initiatives que le gouvernement prévoit de soutenir le mariage.
La dénatalité du point de vue du gouvernement et des ménages
Q : Ce plan contient diverses mesures contre la dénatalité. Néanmoins, je pense qu’au Japon, nous sommes loin d’une situation qui permette de vouloir ou de se réjouir d’avoir ou de vouloir avoir des enfants. Cette fois, avec ces nombreuses mesures, quel type de société souhaitez-vous créer ? Pourriez-vous nous le répéter ?
En qualité de responsable sur ce sujet, au cours des discussions sur les mesures contre la dénatalité, du point de vue des politiques et de l’administration, la dénatalité est un impondérable silencieux et il faut résoudre ce problème correctement.
C’est justement parce que nous sommes actuellement en situation de crise qu’il faut des mesures drastiques. C’est le message à faire passer. En revanche, du point de vue des jeunes et des personnes impliquées dans l’éducation, plutôt qu’un tel message de la part du gouvernement, ce qu’ils souhaitent entendre, c’est un message tourné vers l’avenir et qui rassure.
En ce sens, je pense qu’au travers des quatre principes que j’ai décrits en dernier, j’aimerais que les jeunes et les personnes impliquées dans l’éducation des enfants ne ressentent plus d’inquiétude et qu’ils ressentent le plaisir d’élever et d’avoir des enfants. Nous souhaitons créer une société qui les soulage de la plus grande part des inquiétudes, et qu’ils ressentent cette joie. Je pense que c’est la société que notre pays doit réussir à concrétiser.
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