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2020-11-05 Japan Medical Association

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Table des matières

Cette conférence a eu lieu le 5 novembre 2020.

Président Nakagawa

Situation préoccupante à Hokkaido

Pour commencer, à l’heure actuelle, on constate que la COVID-19 est en train d’évoluer. Hier, 4 novembre, le nombre de nouveaux cas à Tokyo était de :

  • 122 personnes à Tokyo,
  • 624 personnes pour tout le pays.

Cependant, depuis que le début de la semaine, c’est surtout à Hokkaido que le nombre de patient est particulièrement élevé. Par exemple, le 2 novembre, à Tokyo, le nombre de nouveaux cas était de 87 personnes. En revanche, à Hokkaido, il y en avait 96. Il s’agit du nombre le plus élevé de nouveaux cas dans la préfecture. La population de Hokkaido est évidemment beaucoup moins grande. Lorsqu’il y a un nombre aussi élevé c’est très inquiétant.

Le gouverneur de Hokkaido et le maire de Sapporo s’accrochent, mais il va falloir mettre en place des mesures.

À partir de maintenant, nous nous dirigeons vers l’hiver. Il va vraiment faire froid tous les jours, l’air va être sec, et l’environnement va être de plus en plus difficile. Il me faut donc demander à toute la population de faire encore plus d’effort de prévention et de ne pas relâcher leur attention.

Les jeunes générations ont cessé de se sentir inquiets, si on peut dire, comme c’était le cas au début. On peut sentir qu’ils font de moins en moins attention.

Vidéo pour les personnes malades

En vue de prévenir la propagation du virus pendant la fin de l’année, la Japan Medical Association a créé un message vidéo. On peut la voir sur la page de cette association ou sur le site YouTube associé. Nous appelons chacun à la regarder.

La semaine dernière Mlle Sasaki était venue à notre conférence de presse, et avait présenté la vidéo. Celle-ci rappelle que, pour rassurer les patients, les hôpitaux qui suivent les consignes affichent un autocollant.

(La liste des établissements enregistrés et certifiés conformes se trouve ici 「みんなで安心マーク」発行医療機関リスト)

Nous demandons à chacun de se rendre dans ces établissements pour consulter.

Gestion des établissements médicaux

Le deuxième point concerne la gestion des établissements médicaux. Après vérifications, la situation a empiré, et plus particulièrement celle des pédiatres et ORLs. Si on regarde le nombre total de consultations, la situation est grave.

La presse rapporte que le Premier Ministre va donne instructions de reconsidérer un troisième budget supplémentaire. Pour ce qui est des établissements médicaux en difficulté, nous souhaitons demander que le gouvernement cherche un moyen de financer ceux-ci avec le fond de reserve du budget supplémentaire numéro 2. Ou qu’il prévoit un montant suffisant pour cela dans le prochain budget.

Carte My Number en tant que carte de sécurité sociale

Je souhaite parler du projet d’accélérer la mise en oeuvre du système pour utiliser la carte My Number à la place de la carte de sécurité sociale. Après la conférence de presse du 30 octobre, le ministre Tamura de la Santé, du Travail, et des Affaires Sociales a annoncé un plan pour accélérer l’utilisation de la carte my Number.

Pour les établissements médicaux qui doivent se faire enregistrer en ligne, il faudra considérer un budget supplémentaire. Sur ce sujet, je souhaite demander deux choses :

  1. D’abord, nous avons besoin que le ministère de la Santé s’arrange pour que le montant des devis des installateurs suivent des règles bien précises. Après avoir entendu que le devis est excessivement élevé, les établissements médicaux le prennent pour une réalité. Nous demandons que les prix corrects soient connus.
  2. Nous demandons que pour utiliser la my Number card avec les hokenjos, il faille en faire la demande préalable. Ensuite, il ne semble pas raisonnable de demander à tous les établissements médicaux d’accepter les cartes my Number pour fin mars 2021. Nous souhaitons que la population soit informée correctement sur ce sujet. Dans tous les cas, il faut que cela ne soit pas une contrainte supplémentaire sur le terrain.

Q &R sur cette partie

Q : Vous avez mentionné que vous souhaitiez des mesures renforcées pour l’ensemble de Hokkaido. Quelles mesures envisagez-vous plus précisément ?

J’ai reçu des informations de l’association des médecins de Hokkaido et de celle de Sapporo. Il semble évident que les jeunes générations qui se rendent à Suzukino se sont, si on peut dire, « habituées » au nouveau coronavirus.

On m’a expliqué qu’ils ne portent pas de masques, participent à de nombreux repas de groupe, et se réunissent à Suzukino pour faire la fête.

Il faut revenir à la base, éviter les « Trois F », et revenir à la façon de faire précédente. Nous sommes à un moment charnière.

Quand on voit que le nombre de nouveaux cas à Hokkaido dépasse celui de Tokyo, en proportion de la population de la préfecture, c’est anormal. Au mois de février, c’est Hokkaido qui a été touché le premier. À l’époque, le gouverneur Suzuki avait pris des mesures tout à fait appropriées en déclarant l’état d’urgence. Le virus avait été contenu ainsi, je pense. Mais maintenant, il ne faut pas perdre cet esprit.

Q : Vous venez de dire « moment charnière ». Voulez-vous dire que nous risquons de ne plus pouvoir contenir le virus à partir de maintenant ?

C’est ce qui nous inquiète. Ce n’est pas quelque chose que je dis à partir des données.

Q : Vous avez parlé de la conférence de presse du ministre de la Santé Tamura. Dans cette même conférence, il a parlé d’un accord pour que les patients puissent consulter en ligne dès la première consultation. Jusqu’à présent, le Japon demandait que l’on voit son médecin de famille. Comment vivez-vous cela et quels sont les points importants ?

Trois ministres ont échangé sur ce point, j’en suis conscient. Du point de vue de la JMA, nous avions demandé que les gens choisissent un médecin de quartier. Cette stratégie n’a pas changé.

Sur ce point, le comité d’éthique du ministère de la Santé va faire la part des choses. Je surveille avec intérêt ce point et prévois de donner mon opinion.

Q : Vous parlez d’une baisse très importante du nombre de consultations chez des pédiatres et des ORLs. Prévoyez-vous de demander un budget du gouvernement pour les soutenir ? Pensez-vous à demander un budget pour quelques types de professions ?

Il est particulièrement difficile de désigner une ou plusieurs professions médicales. Aussi, nous allons devoir faire un tri. Quand nous faisons de la prévention, nous désignons les types d’établissements. Cette fois-ci, je ne sais pas comment le gouvernement doit faire pour le moment, mais il va falloir y réfléchir. C’est assez difficile.

Mais il est certain qu’une baisse aussi importante est vraiment très grave.

Q : Un sujet lié à la question précédente, je pense. Il me semble que cela est lié au conseil consultatif. À partir de maintenant, nous nous orientons vers l’hiver. Je suppose que les médecins sont inquiets d’épidémies simultanées de grippe et de COVID-19. Pouvez-vous nous dire comment vous envisagez cet hiver ?

Le conseil consultatif n’envisage pas que la situation soit pire que jusqu’à présent. Nous pensons revenir progressivement à une situation régulière. Mais, je l’ai dit plusieurs fois. Les établissements médicaux prennent toutes les mesures de prévention nécessaires. Pour que cela soit clair, ils affichent une la marque de conformité. Donc nous demandons à tous de consulter dans les hôpitaux.

Q : Vous dites que la situation s’améliore. Cela veut-il que cela ne va pas empirer de nouveau ? De quoi parlez-vous ?

Personne ne peut dire qu’il n’y aura pas d’infection dans les établissements médicaux dans le futur. Mais si on regarde les données, il y a une amélioration progressive.

Présentation du Dr. Matsumoto sur les conséquences aux établissements de soin

Cette partie n’est pas traduite pour des raisons du temps. En cas de question, merci de contacter Infos Locales au Japon.

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