2021-05-28 Ministre de la reconstruction (matin)
Le 28 mai 2021, le gouvernement japonais présentait au Comité consultatif son projet de prolonger la déclaration de l’état d’urgence jusqu’au 20 juin 2021. Il annonçait aussi l’intention du gouvernement de ne pas prolonger les mesures prioritaires pour les préfectures de Gunma, Kumamoto et Ishikawa au delà du 13 juin (sauf évolution, bien entendu). En revanche, il prévoit de prolonger les mesures dans les préfectures de Chiba, Kanagawa, Saitama, Gifu et Mie jusqu’au 20 juin 2021.
Ministre Nishimura
La réunion du Comité consultatif vient de se terminer. Les discussions étaient animées et ont duré trois heures. Le Comité a donné son accord sur tous les points que nous avions proposés.
- Pour commencer, ils donnent leur accord pour un prolongement des mesures d’état d’urgence jusqu’au 20 juin 2021.
- Pour les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires,
- Cinq préfectures auraient dû arrêter les mesures le 31 mai 2021, c’est-à-dire Chiba, Kanagawa, Saitama, Gifu et Mie. Pour ces 5 préfectures, les mesures sont prolongées jusqu’au 20 juin 2021.
- Trois préfectures ont prévu d’arrêter les mesures le 13 juin 2021, et il s’agit de Gunma, Ishikawa et Kumamoto. Pour celles-ci, il n’y a pas de changement des dates.
Les mesures d’état d’urgence avaient pour but de réduire les flux de personnes pendant le pont de la Golden Week par des mesures très fortes. Beaucoup de particuliers et d’entreprises ont coopéré et nous avons pu constater des effets particulièrement bons après la baisse des flux. De plus, nous avons aussi pu observer de bons résultats pour ce qui a suivi après le pont dans les préfectures qui ont mis en place des mesures particulièrement fortes.
Aussi, il est vrai que la courbe des cas commence à diminuer. Cependant, le nombre de cas graves continue à tourner autour 1400 personnes et il y a des tensions particulièrement fortes concernant les lits pour l’hospitalisation. Cette évaluation de la situation nous a menés à consulter les experts et à demander leur accord pour un prolongement jusqu’au 20 juin.
Il sera nécessaire d’ajouter quelques phrases dans le document qui décrit la stratégie de base du gouvernement, mais nous avons aussi reçu l’accord des experts.
En particulier, selon des rapports publiés à l’étranger, les vaccins sont efficaces pour éviter non seulement l’aggravation des symptômes et permettent également de prévenir l’apparition des symptômes et la transmission du virus. Aussi, nous allons accélérer les inoculations. Le gouvernement redouble d’efforts pour terminer les inoculations de rappel pour les personnes âgées qui ont souhaité se faire vacciner. C’est dans ce contexte que nous allons aussi multiplier les tests de dépistage.
Comme je l’avais indiqué au moment de l’ouverture de la réunion du comité, nous avons ajouté un passage sur l’élargissement des tests de dépistage dans le document de stratégie de base. Pour être plus précis, environ la moitié des nouveaux cas concerne les jeunes générations. Pour ceux-ci, nous prévoyons de distribuer des kits de test dans les universités, les lycées, les écoles professionnelles, etc. afin de tester jusqu’à 800 000 personnes.
De la même manière, nous sommes en train d’accélérer la définition des procédures pour que l’on fasse également ces tests sur le lieu de travail. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales a annoncé que la capacité de test dépasse actuellement 200 000 dépistages par jour. Afin de pouvoir gérer une situation de crise, il se prépare pour permettre un total de 360 000 tests par jour, pour étendre ces tests. C’est donc inscrit dans le document.
En parallèle, la progression du virus étant particulièrement importante à Okinawa et à Hokkaido, nous nous attaquons au problème des déplacements entre les préfectures. Nous demandons à toutes les personnes qui prévoient de visiter Hokkaido et Okinawa ne s’abstenir de le faire pour le moment. Les personnes qui ne peuvent vraiment pas faire autrement que d’y aller sont encouragées à se faire tester avant de partir, ou de se faire dépister à l’arrivée. On demande déjà de se soumettre à des tests de dépistage à l’aéroport de Naha. Nous sommes en train d’étudier la possibilité d’étendre ces demandes, et d’ajouter un système de monitoring par l’État à tous les aéroports, dont celui Chitose.
La stratégie de base contient une pléiade de mesures sur ce genre de sujets, et nous en avons obtenu l’accord.
Ce soir, je présenterai de nouveau, avec le Dr. Omi, le contenu des discussions de ce jour. Je souhaite expliquer tout cela en détails. Par ailleurs, les discussions ont porté sur la manière de lever l’état d’urgence. Tout va dépendre de la façon dont les flux de personnes évoluent, ainsi que de la progression des vaccinations. De même, cela dépendra aussi de l’influence de l’expiration sur la transmission du virus. Nous expliquerons tout cela en détails, en montrant les données qui supportent cela.
Dans la situation présente, nous ne savons pas encore quelle tournure prendra la situation. Néanmoins, puisque les discussions ont porté sur différents sujets, le gouvernement va en faire le tri et y revoir en profondeur sa façon de penser.
Quoi qu’il en soit, les vaccinations sont efficaces pour prévenir l’apparition des symptômes, leur aggravation et empêcheraient les infections. Aussi, nous souhaitons permettre aux personnes âgées de se faire vacciner au plus tôt. En outre, nous avons pour objectif de terminer les premières inoculations le 10 juillet, ce qui permettra de passer à l’étape suivante. Il sera alors possible de vacciner les personnes actives, les jeunes. Nous souhaitons ouvrir le système pour vacciner le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible.
À partir de cet après-midi, nous présenterons le projet à la Diète, puis finaliserons la décision pendant le QG du gouvernement. Je présenterai les détails ensuite, pendant une conférence de presse.