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2020/07/16 – Ministère de la Reconstruction & les experts à propos de Go To Travel, les PCR et les frontières

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Conférence de presse du Ministre de la Reconstruction Nishimura et du Dr. Omi (conseil des experts), concernant Go To Campaign, les PCR et les frontières – 16 juillet 2020

?Intervention du ministre Nishimura et du Dr Omi.

➡️Ministre Nishimura

Concernant la « Go To Travel Campaign », les voyages depuis Tokyo, y compris les voyages vers une destination de la capitale, ne seront pas applicables. Les réductions de prix ne s’appliqueront pas.

Les personnes qui habitent à Tokyo ne seront pas éligibles pour cette campagne. Il y a néanmoins quelques avertissements, et le docteur Omi va l’expliquer. Concernant la décision, je souhaite auparavant présenter quelques explications.

Dans le cas de Tokyo, 284 personnes ont été reportées infectées aujourd’hui. 760 personnes sont hospitalisées, et ce nombre est en augmentation, ce qui attire notre vigilance. 2800 lits sont sécurisés, et nous avons encore un peu de quoi faire.

Le système médical n’est pas sous pression. Toutefois, le nombre de personnes diagnostiquées infectées tous les jours continue à augmenter. Il faut non seulement sécuriser des lits d’hôpitaux mais aussi des lits d’hôtel. Sur ce point, un total de 1000 chambres supplémentaires seront sécurisés d’ici la fin du mois pour les personnes asymptomatiques ou avec des symptômes bénins. Il y a 7 personnes dans un état grave. Le nombre de tests PCR était aujourd’hui était de 3000 environ. Le taux de personnes testant positif est en légère augmentation avec 6%, et mérite notre attention. Les jeunes dans la vingtaine et trentaine représentent 63% des cas.

Par précaution, nous avons étudié les données de Tokyo, des 3 préfectures (Saitama, Kanagawa, Chiba) et de Osaka. Le nombre hebdomadaire de patients montre que Tokyo a une 10 fois plus de cas que dans les autres préfectures. Si on regarde le nombre de cas par 10 000 personnes, il faut être vigilants car chaque préfecture enregistre un nombre croissant de cas. Tokyo est à 8,735 personnes (soit près de 9 cas) infectées par 10 000, ce qui est énorme.

Concernant les 3 préfectures autour de Tokyo, on peut observer que le virus est importé par des gens qui viennent de Tokyo. C’est pour cela que l’on a décidé de ne pas inclure Tokyo dans la politique de « Go To Campaign ».
Ensuite, concernant le taux de positivité, il est de 5,4% à Tokyo ce qui est plus élevé que dans les autres départements. Ces derniers temps, ce taux par jour est de 6 à 7%. Cela justifie donc de ne pas inclure Tokyo.

Pendant la réunion à la Diète, je n’ai pas pu expliquer correctement le point suivant.
Le taux d’infection dans les bars, clubs et autres établissements qui impliquent un service de contact, était, pour Shinjuku, de 31%. Ce qui veut dire que des mesures dans ces endroits sont indispensables. Le taux d’infection parmi les salariés et étudiants à Shinjuku est de 3,7% et 3,8%. C’est élevé. Ces personnes se sont trouvées clientes ou amies de personnes infectées, donc contacts étroits. Comme elles étaient en présence de personnes avec symptômes, il y en a beaucoup, mais ce nombre n’est pas aussi élevé chez les salariés et étudiants qui ne sont pas en contact avec les quartiers de vie nocturne.
Les sans-emplois, les fleeters mentionnés dans ces statistiques sont des personnes qui travaillent dans la journée et gagnent un complément en travaillant à temps partiel la nuit. La plupart sont des jeunes personnes.

Je souhaite maintenant expliquer quelques points sur les mesures aux frontières.
Plusieurs suggestions m’ont été faites, et je vais les considérer et les mettre en place.

Je passe la parole au Dr. Omi.

➡️Docteur Omi

Beaucoup semblent s’intéresser par ce qui va se faire concernant la Go to Campaign.
Nous en avons discuté pendant la réunion des experts et avons atteint un consensus avec le gouvernement.

Comme le ministre Nishimura l’a expliqué, l’évaluation de la situation en matière d’infection montre que le niveau d’infection à Tokyo pourrait être une exception, mais nous jugeons (en tant qu’experts) que les cas d’infection viennent essentiellement des établissements qui offrent un service de contact.

Nous avons des cas où une personne qui a été infectée dans un de ces endroits, rentre chez elle, les gens de sa famille vont à l’hôpital. C’est la façon dont le virus se propage. À l’heure actuelle, les contaminations par cluster ou au sein de la famille etc. sont fréquentes. On nous informe de contamination par clusters dans de nombreux endroits, comme les théâtres etc. Mais comme nous le disions auparavant, ce sont des endroits qui présentent les caractéristiques communes des « Trois F » (lieux Fermés et mal aérés, dans lesquels il y a Foule, où les gens se Frôlent et doivent parler fort). Tous ces lieux ont ces « Trois F » pour point commun. C’est par ces endroits qu’ont eu lieu l’infection et si on ne fait rien, il va falloir s’attendre à une pandémie en ville, voire dans les autres régions. C’est le point de notre évaluation.

Nos recommandations au gouvernement concernant la Go To campaign sont au nombre de 4. Les membres de notre comité ont particulièrement insisté sur le premier point. Les entreprises de voyages ne doivent pas interrompre leur activité en fonction de la situation du virus, mais doivent mettre en place des règles pour une nouvelle façon de voyager. Il faut qu’elles définissent comment faire. Cela va inclure l’utilisation d’application de traçabilité.

Une nouvelle façon de voyager

Les experts demandent à tous de réfléchir ensemble à comment créer une nouvelle façon de voyager. De quoi s’agit-il ? Par exemple,

  1. Comme nous le disions précédemment, le point entre tous les différents clusters est qu’il y avait un ou plusieurs de ces « Trois F ». Nous en avons beaucoup parlé et en parlons moins, mais c’est une constante qu’il faut répéter.
  2. Ne pas voyager quand on a de la fièvre.
  3. Si on ne se sent pas bien, ne pas attendre pour consulter un médecin.
  4. Comme c’est une nouvelle façon de voyager, les voyages organisés pour et par les jeunes générations, il faut éviter les voyages en groupes des personnes qui pourraient avoir de graves symptômes si elles se font infecter, comme les personnes âgées. Faire un voyage peut ne pas poser de problème, il peut arriver que l’on aille dans un endroit pour boire etc… Aussi, en tant qu’experts, nous souhaitons faire savoir à l’ensemble de la population qu’il faut éviter les voyages avec de nombreuses personnes.

– Donc pour le moment, nous demandons aux gens qui se trouvent à Tokyo de ne pas utiliser cette Go To campagne pour se rendre dans les autres préfectures depuis Tokyo et pour aller à Tokyo depuis une autre préfecture. Il s’agit d’un report.

– Dans les autres régions, dans lesquelles il n’y a pas de cas de propagation de l’infection, l’industrie du tourisme peut travailler normalement. Bien entendu, quand la propagation du virus s’arrêtera à Tokyo, on pourra alors envisager de remettre en place la Go To campaign.

Actions à court terme.

À l’heure actuelle, le virus se propage essentiellement à Tokyo. En tant qu’experts, nous pouvons recommander les lignes directrices importantes à prendre de manière générale. Nous ne parlons pas du moyen ou long terme, mais du court terme sur le point suivant. Pour être plus précis, ce dont nous parlons est le suivant. Le conseil du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales en a également parlé.

Quand on parle d’indicateurs et formules, comparé au moment précédent la déclaration de l’état d’urgence, pour le moment, nous ne sommes pas dans une situation similaire (courbe rouge sur la photo ci-dessous). Nous ne sommes pas non plus en train d’aller vers une disparition du virus non plus (courbe bleue). Ce qui se passe en ce moment, c’est du domaine de l’inconnu. Nous supposons que nous sommes à un des trois stades intermédiaires : verts, jaune ou marron. . Nous ne pensons pas être dans en régression. Nous pensons être plutôt sur une pente légèrement croissante du nombre de cas, ou aller vers un nombre stable de cas, avec des moments pendant lesquels le nombre de cas augmenterait de nouveau.

Nous pensons que c’est dans un de ces endroits. Ce serait encore bien si ce n’était qu’une croissance douce, mais il peut y avoir des pics. Et pendant que nous sommes à ce stade, nous avons des suggestions. L’autre jour, lors d’une conférence de presse avec la gouverneure Koike, le ministre Nishimura et moi-même nous en avons parlé, mais ces informations sont maintenant synthétisées.

  • La première proposition concerne le rappel de l’importance d’éviter les « Trois F ».
  • La deuxième proposition concerne le risque d’une croissance soudaine du nombre de cas. Il s’agit, pour le moment, de limiter du mieux que nous pouvons les conséquences sur l’économie et la société, de définir des mesures très compréhensives pour renforcer encore plus la prévention du virus dans les industries comme à Tokyo. Nous demandons de faire immédiatement tout ce qui est possible sans avoir de lourdes implications sur la vie socio-économique. Il ne faut pas attendre 1 ou 2 semaines, mais agir maintenant. C’est notre opinion en tant qu’expert, et le gouvernement doit déterminer les détails.
  • La troisième proposition est importante aussi. Il y a probablement des débats sur la possibilité de lancer une nouvelle déclaration d’urgence. Bien entendu, personne ne souhaite que nous en arrivions là. Mais la gestion de crise doit aussi tenir compte du pire des cas. Il faut absolument éviter que la situation prenne la courbe rouge. Il faut donc se préparer dès maintenant à la pire des situations. Nous devons pouvoir identifier ce qui nous permettrait de dire que nous sommes entrés dans une zone de dangers.

Ne pas raisonner en chiffres, mais en ordre de grandeur. Si nous arrivons dans cette zone, pouvoir dire « attention, nous sommes dans cette zone ». À partir de maintenant, le système médical, le système d’examens doivent définir des indicateurs généraux, pour prévenir la population, mais aussi définir clairement les mesures qui seront nécessaires à ce moment. La population a besoin de savoir à partir de quand des mesures pourraient être prises, de façon aussi à motiver les gens à s’organiser pour que cela n’arrive pas. Le ministre Nishimura nous a demandé de définir ces points, et nous allons y réfléchir sans perdre de temps.

➡️Ministre Nishimura

Concernant les mesures, j’ai reçu des recommandations. Comme vous le savez, en vertu de la loi spéciale, Article 24 paragraphe 9, les bars, clubs et autres établissements de restauration avec service de contact etc., ainsi que les restaurants qui fournissent de l’alcool ont reçu des instructions strictes de suivre les lignes directrices de prévention de la propagation du virus. En d’autres termes, les bars, les clubs et restaurants avec service de contact sont les points clefs.
Mais on trouve aussi des clusters dans tout ce qui est assimilé à des repas de groupe, les pots, les コンパ , les kaishoku etc. Aussi les lignes directrices s’appliquent également à ces réunions dans le cadre de cette loi pour ces réunions.
Nous demandons à tous de ne pas se rendre dans les bars, clubs, et autres établissements de restauration avec service de contact, ainsi que dans les établissements de restauration qui servent de l’alcool mais ne se conforment pas aux directives.

Pour permettre aux établissements de se conformer aux directives, encore une fois, le gouvernement fournit à ces établissements jusqu’à 2 millions de yens maximum. Les magasins qui respectent ces règles recevront un autocollant à afficher qui certifie qu’ils se plient aux règles. De plus, les établissements qui ne se plient pas aux directives se verront imposer une demande de fermeture exceptionnelle.

Les gouvernements locaux demandent envisager des mesures efficaces pour prévenir toute pandémie. Je dois le dire. La loi spéciale sur les maladies contagieuses n’a pas de pouvoir de contrainte.

Et tout particulièrement, avant l’application de l’état d’urgence, il y avait la possibilité, par l’article 24, de demander (demande régulière). Même après l’application de l’état d’urgence, on ne peut que « demander », « instruire » et « blâmer ». Cela n’a pas de force exécutoire.

Aujourd’hui, les gouvernements locaux m’ont demandé si on ne pouvait pas faire quelque chose pour forcer les établissements qui ne se plient pas aux directives d’arrêter toute activité. Moi-même, je me suis demandé s’il n’y avait pas un moyen de forcer ces établissements. Dans la structure actuelle de la loi, même après la déclaration de l’état d’urgence, on ne peut qu’instruire ou blâmer. Et on me demande si on ne peut pas forcer ces établissements avant une déclaration de l’état d’urgence. Cela touche à l’ensemble de cette loi.

J’ai l’impression que cela sera difficile à moins de changer complètement la loi, et je souhaite que le bureau juridique en discute. Les gouverneurs le demandent fortement,
De nombreux établissements ne suivent pas les directives. C’est un fait que les gens qui y vont finissent par propager le virus. Cela n’est pas limité à ce genre d’établissements. On l’a aussi vu dans le théâtre qui fait la une. Pour les détails, il va falloir faire une enquête approfondie, mais ces choses arrivent. Aussi, il est important d’envisager de telles mesures.

J’ai présenté l’orientation ainsi, mais en plus de cela, naturellement, je demande aux gens de continuer le télétravail. De plus, nous allons proactivement étendre le nombre de tests PCR. Ces mesures ne sont pas écrites dans le cadre de la loi, mais on nous a aussi demandé à ace que les tests de dépistage par PCR soient être proactivement et stratégiquement élargis.

Sur ce point, c’est le thème suivant il y a eu beaucoup de débats, et le Dr. Omi va do

➡️Docteur Omi

Sur ce point, le comité des experts a atteint un consensus. Aujourd’hui, je ne vais pas parler en général, mais parler des détails, et ce que le comité des experts conseille officiellement. Le gouvernement décidera ensuite comment faire. Mais c’est notre décision finale. La plupart des gens sont particulièrement intéressés par ce point, donc je vous demande environ 10 minutes de votre temps pour expliquer cela.

Le principe de base est que l’on attend de nous une solution qui permette de faire les deux à la fois (reprise économique et prévention du virus).

– Comme je l’ai expliqué auparavant, pour empêcher la propagation, on parle d’évaluation du risque et de la répartition présumée du nombre de cas positifs avant de les tester. En faisant cela, il faut diviser les gens qui ont besoin d’être testés en trois groupes (les personnes qui ont des symptômes (catégorie 1), les gens qui n’ont pas de symptômes évidents mais avec risque important d’avoir été contaminés (catégorie 2-a) et ceux qui n’ont pas de symptômes évidents et peu de chances d’être infectés (catégorie 2-b).

Cette fois-ci nous avons des informations plus détaillées concernant cette troisième catégorie. Dans le cas des personnes dans les catégories 1 et 2-a, il faut pouvoir répondre ouvertement et rapidement aux besoins en examens de l’ensemble du pays tels qu’ils sont prévus en cas d’épidémie. De plus, en hiver, il y a des grippes saisonnières. Aussi, nous avons décidé de penser de manière globale.

– Pour les personnes qui se trouvent dans la catégorie 2-b, en comparaison avec le 1 et 2-a, il ne faut pas que cela englobe tout et n’importe quoi, mais il faut évaluer les différents cas qui pourraient susciter un besoin d’examens car il pourrait y avoir des implications sur la vie socio-économique.

Quand on parle de catégorie 2-b, ce sont des gens qui ont très peu de probabilité d’être infectés parce qu’ils ne se sont pas trouvés dans une situation à risque. Par exemple, les journalistes présents aujourd’hui. On pourrait supposer que si on les examinait, aucun ou presqu’aucun ne testerait positif, même si cela pourrait arriver.

Les catégories 1 et 2-a seraient plutôt les personnes qui se rendent dans des restaurants avec service de contact, et qui ont de fortes chances d’être infectées.

Catégorie 1 : les personnes infectées.

Concernant les personnes infectées, j’en ai déjà parlé. Depuis le mois de mars, jusqu’à fin avril, normalement, l’idéal était de pouvoir aller directement faire des examens et recevoir les résultats immédiatement. Cela n’a pas été possible, et c’est devenu un problème de société. Ce genre de problème se résout progressivement.
Ensuite, il y a de nouveaux moyens acceptables de faire les examens PCR. Sur ce sujet, il y a encore des choses à dire, je pense, mais de manière générale, le système est en train de s’améliorer, et je pense que cela va encore plus s’améliorer.

Catégorie 2-a : les personnes asymptomatiques à risque, que l’on évalue avant les examens comme ayant peu un risque d’être infectés.

– Comme mentionné jusqu’à présent, mêmes si elles sont asymptomatiques, il faut les tester si elles sont contact étroit.

– Il faut les tester s’il y a propagation du virus dans leur région, ou dans un groupe ou une organisation liée à un endroit dans lequel un cluster peut facilement apparaître.

– Les établissements médicaux et établissements pour les personnes âgées qui peuvent facilement subir une aggravation de leur cas. Ces personnes pourraient subir les effets de l’apparition d’un cluster. Dès l’apparition du premier cas dans leur environnement, cela ne signifie pas nécessairement qu’ils sont à haut risque, mais il faut faire un test de dépistage. Ces personnes peuvent subir de graves conséquences en cas d’infection, y compris décéder. Nous voulons éviter ce risque du mieux que nous pouvons et les mettons donc dans cette catégorie, à titre exceptionnel. Ensuite, les personnes hospitalisées et en institutions ne sont pas nécessairement des personnes à haut risque, mais l’impact de leur infection peut être important, donc ils doivent être testés.

– De plus, il faut, bien entendu, mettre en place et suivre des mesures aux frontières.

– Ensuite, on en parle en ce moment. Il y a les personnes dans les centres d’évacuation. Nous nous étions demandé s’il fallait les mettre dans la catégorie 2-a ou 2-b. Les membres du ministre de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales ont considéré que c’était important, et nous les avons placés en 2-a, dans un cadre spécial, qui n’est pas médical mais qui concerne l’évacuation. Même si le risque que leurs résultats soient positifs, ils rentrent dans la catégorie 2-a. Les personnes qui viennent aider sur le terrain seront également testées.
Mais de manière générale, la question est de savoir si nous testons que les gens qui porte secours ou toutes les personnes évacuées. Nous n’avons pas encore discuté ce point.

Catégorie 2-b : personnes à faible risque fait l’objet d’un consensus parmi les experts. Il s’agit de personnes sans symptômes, que l’on évalue avant les examens comme ayant peu de risque d’être infectées.

– Beaucoup de gens disent qu’il pourrait y avoir un intérêt à les tester. Pour ces personnes, les avantages de faire ces examens seraient au nombre de 4 et les suivants :

  • Les personnes qui n’étaient pas conscientes d’être infectées pourraient être identifiées, et cela permettrait de mettre en place des mesures appropriées de prévention du virus et prévenir une nouvelle génération d’infection.
  • Beaucoup de gens s’inquiètent de leur santé. Ils souhaitent savoir s’ils sont infectés en se faisant tester par PCR. Ils souhaitent savoir et pensent que c’est un peu un droit de le savoir. Ils souhaitent que cela se concrétise.
  • Il y a des personnes qui se sentent inquiètes et veulent être rassurées. Il est vrai que des résultats négatifs nous disent que l’on n’est pas négatif à un moment donné, ou que le risque d’être infecté est très faible. Donc on a un sentiment de sécurité sur le moment.
  • Enfin, beaucoup d’hommes d’affaires pointent qu’ils doivent voyager à l’étranger, et que s’ils ne se font pas tester, ils ne peuvent pas entrer dans certains pays. Ensuite, il y des personnes qui ont des activités de représentation, le baseball etc. ou qui font partie des célébrités du spectacle etc. que les japonais aiment et qui ont des activités publiques.

Maintenant, quels sont les points négatifs pour faire ces examens.

En tant qu’experts nous devons présenter tous les points de vue pour que tous comprennent les décisions.

En fait, il y a des inconvénients à tester tout le monde.

  • La probabilité de trouver des gens qui sont infectées parmi les personnes à très faible risque d’infection est extrêmement faible. Même si on faisait des examens à grande échelle, il y aurait très peu de personnes infectées. Ce qui veut dire que cette mesure ne serait pas très efficace pour prévenir une propagation du virus.
  • De nombreuses thèses sont publiées sur ce sujet. Par exemple, si au moment de l’apparition des symptômes, on s’est mis en quatorzaine de manière responsable, en fait, on est déjà malade. Le taux de reproduction effective baisse déjà automatiquement de 30% quand les personnes se mettent confinement responsable. Toutefois, si, chaque semaine, on devait mettre en isolement 5% de la population sur supposition qu’il y a un cas infecté, et 5% à Tokyo, c’est énorme, on arriverait à faire baisser le taux de reproduction de seulement 2%. Du point de vue de la prévention du virus, ce moyen n’a qu’un impact très faible en comparaison avec les autres moyens.
  • De plus, nous savons qu’aucun de ces tests n’est fiable à 100% et des personnes pourraient tester négatif à tort.
  • Concernant les tests qui affichent une fausse positivité, ou négativité. Aucun test n’est 100% fiable. On dira qu’une personne est potentiellement infectée à 99,9% ou à 99,99% ou à 99,5%. Il y a toute sorte de personnes, et on ne peut pas dire les choses avec certitude. Cela peut changer d’une fois à l’autre. Ce que je peux dire avec certitude, c’est qu’il n’y a pas de résultats 100% fiables. Il y a des fausses positivités. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que plus la probabilité qu’une personne soit positive avant de faire le test est importante, par tranche de 0,5%, plus le risque de fausse positivité est élevé. Cela fait partie des caractéristiques de ces examens.

Si on trouve une personne faussement positive, on peut imaginer le nombre de problèmes qui risquent de se poser pour elle. Elle n’est pas positive normalement, mais les tests la disent positive. On la met donc sous surveillance à domicile, alors que cela ne serait pas nécessaire. Dans certains cas, on la ferait hospitaliser et l’isolerait pendant 10 ou 14 jours. Et si on l’isole avec des personnes qui sont vraiment infectées… Elle n’a pas besoin d’être isolée et elle n’est pas infectée, mais en faisant ainsi, elle se trouve infectée. Cela peut arriver.

Et au moment de la sortie de la sortie de l’hôpital, elle est traitée comme une personne qui a été infectée.
Et ce qui est encore plus important à mon avis, c’est que si on a des personnes qui testent faussement positif, on pourrait penser qu’il suffirait de refaire un examen de dépistage. C’est une façon logique de penser, et on pourrait penser que cela résoudrait les problèmes. Mais en fait, personne ne sait si on est faussement positif. On sait qu’on est positif, mais nous ne pouvons pas savoir qui est positif et qui est faussement positif. Seul un pouvoir divin pourrait le savoir. Du coup, il faut aussi retester toutes les personnes qui ont testé positif. C’est ce qui pourrait arriver.

Une personne diagnostiquée infectée n’a aucun moyen de savoir si elle est faussement positive.

Dans le cas où une personne se trouverait diagnostiquée négative par erreur. Un faux négatif signifie que la personne est infectée mais que les examens ne le détectent pas. C’est ce que l’on appelle un problème de précision. Normalement, le niveau de précision est environ 70%. Ce n’est pas un problème de capacité de la machine. C’est que lorsqu’on prélève un échantillon, on n’arrive pas toujours à prendre ce qui est nécessaire. Les PCR sont supposés être très sensibles, puisqu’ils peuvent détecter des quantités infinitésimales. Mais en fait, en raison du prélèvement, environ 30% des personnes testées ne sont pas diagnostiquées positives. Et parfois, en fonction de la saison, on a encore plus de mal à obtenir des échantillons fiables.

Quand le virus est virulent, c’est efficace, mais quand il n’y a pas beaucoup de cas, ces personnes sont infectées mais on risque encore plus de ne pas s’en rendre compte.

De plus, si une personne est faussement négative, elle imagine qu’elle va bien. Elle est infectée, mais elle ne le sait pas. Elle se réjouit et va à droite et à gauche etc. Dans ce cas, il y a un risque qu’elle propage le virus. Il y a ce qu’on appelle une croyance de « passeport de négativité ». Une personne se dit qu’elle a un certificat d’être négatif, et qu’elle peut se rassurer. Je ressentirais cela si c’était mon cas. Mais en réalité, même si aujourd’hui on est négatif, on peut devenir infecté le jour suivant. Il n’est probablement pas nécessaire de se faire tester tous les jours. Mais en fait, même si on peut se sentir rassuré, une semaine ou deux plus tard, on peut se faire infecter. C’est tout à fait possible.
Quand on parle de se faire tester pour se rassurer, il faudrait que la même personne se fasse tester de manière régulière. S’il faut rassurer l’ensemble de la population, il faut que l’ensemble de la population, que 100 millions de personnes se fassent tester une fois par semaine. Si on ne multiplie pas les examens, on ne peut pas se rassurer. Et en plus, même si on teste tout le monde, il reste le problème des faux négatifs.

Le sentiment de sécurité est important, mais malheureusement, on ne peut pas atteindre un niveau qui rassure à 100 %.
Donc ces faux négatifs et passeports de négativité…

Le Japon donne des passeports pour 15 ou 20 ans, n’est-ce pas. Par exemple, dans le cas d’un cancer de l’estomac, on fait une endoscopie, Au Japon, on fait des endoscopies, et quand on arrive à mon âge, on nous conseille de faire une endoscopie une fois par an. C’est un passeport de 1 an. Et si on dépiste un début de cancer après un an, on a suffisamment de temps pour le soigner. Cela veut dire que les endoscopies nous donnent un passeport d’un an.
Dans le cas des cancers de l’intestin, en général, les personnes dans la force de l’âge doivent le faire tous les deux ans. C’est un passeport de deux ans. Mais dans le cas du nouveau coronavirus, il faudrait faire le test une fois toutes les 2 semaines. Le passeport ne serait que pour 2 semaines, et la date limite est comparativement courte. Il faudrait retourner à l’immigration et obtenir un visa (du médecin ?) en permanence.

D’un point de vue du coût également, si on prend l’exemple de Shinjuku ku, et devait tester tout le monde à Shinjuku, on devrait tester 70 000 personnes en un jour. Pour l’ensemble de Tokyo, il faudrait tester 2,8 millions de personnes par jour. Cela entraînerait un coût et bien d’autres problèmes.

En conséquence, en temps qu’experts du gouvernement, nous avons donné nos recommandations finales.

– Les catégories 1 et 2-a doivent être testées en priorité. Elles rentrent dans la catégorie des tests d’inspection nationale.

– La catégorie 2-b on ne peut pas les inclure dans les tests d’inspection nationale. Mais les laboratoires privés et particuliers qui souhaitent par exemple aller à l’étranger ou qui ont un travail de représentation peuvent demander à se faire dépister si la raison est évidente. Cela se devrait se faire aux frais de leur entreprise ou de leurs dépenses personnelles.

 Les personnes qui font passer les examens doivent informer le demandeur des risques concernant les résultats, de la façon de gérer les cas positifs, et expliquer les coûts à la charge de l’utilisateur.

 Ensuite, il y a un point important à prendre en compte, qui est le contrôle de qualité. Si on fait cela sans vérifier que ces tests sont bien faits, il y a un risque de problèmes comme les fausses positivité et négativité. Sur ce point, il faut que ce soient des établissements qui ont reçu une certification du gouvernement.

 Quand il faut faire passer un examen, il faut être complètement habillé avec un équipement de protection. Comme il s’agit de personnes qui sont considérées comme ayant peu de risque d’être infectées avant de faire le dépistage, il y a un point qui mérite réflexion. On peut se demander si les institutions médicales souhaitent vraiment se mettre en tenue de combat pour faire passer des tests à des personnes qui ont très peu de chances d’être trouvées positives. Donc, si on doit le faire, il faut que cela se fasse à des coûts faibles, et donc qu’on trouve un moyen de faire les tests plus simplement. Par exemple en permettant à la personne testée de faire le test d’elle-même et de remettre l’échantillon à un laboratoire par exemple.

 De plus, il y a le problème des risques liés à la positivité ou négativité.

 Enfin, il faut s’assurer que, dans le cas où une entreprise demande le test, les employés y consentent librement. Il vaut mieux que cela ne soit pas fait de manière forcée. Et si les résultats sont positifs, il faut que la vie privée des employés soit préservée, pour que l’employé ne soit pas pénalisé.

Ceci met fin à ma présentation concernant les recommandations des experts.

➡️Ministre Nishimura

Je souhaite ajouter 3 points après avoir écouté les explications du Dr. Omi.
En ce qui concerne le système de dépistage, je suis d’accord sur la plupart des points.

Notre stratégie inclut déjà dans son essence l’esprit de ce qui a été dit ici. Le résultat des discussions a été résumé ici et nous devons l’accepter et élargir le nombre de tests de dépistage de manière stratégique. Le ministère de la santé est concerné et il faut travailler. Le ministre Kato était présent pendant les discussions, donc nous devons travailler ensemble.

Le deuxième point, concerne les opinions des experts qui m’ont été données concernant la campagne Go To Travel. Cette fois, nous n’incluons pas Tokyo. Cela n’a pas fait l’objet de discussions intenses. En revanche, je ne souhaite pas qu’on envoie le mauvais message que si on voyage en famille, si on évite les « Trois F », et si on prend les mesures de prévention du virus, on ne peut pas voyager.

Nous souhaitons relancer l’activité socio-économique tout en prévenant la propagation du virus.

Naturellement, en ce moment, le virus se propage, donc il faut exclure Tokyo de ce genre de mesures pour un moment. Mais je n’interdis pas aux personnes de voyager en famille. Les professionnels du tourisme s’inquiètent de ne pas pouvoir travailler, de ne pas avoir de clients jusqu’à ce que le virus disparaisse. Nous avons créé des lignes directrices pour éviter cela. Il faut reprendre tout en suivant tous les mesures de prévention à la lettre. Chacun de nous doit suivre les mesures qui le concerne tout en reprenant l’activité.

La première recommandation du gouvernement est que cette campagne aide les gens à rentrer dans une nouvelle façon de vivre. Le MLIT a également défini de nouvelles façons de voyager avec le projet de Go To Travel. Cela sera présenté par le ministre lui-même le 17 juillet.

Mais comme expliqué, il s’agit de ne pas parler fort, ne pas sortir quand on ne se sent pas bien, ne pas se rendre à des réunions quand il y a un fort risque d’infection.

Si les particuliers et les professionnels du tourisme suivent ces mesures, et cela sera expliqué par la ministre… par exemple, séparer les horaires des repas, des bains, etc., si les voyageurs portent un masque, ne crient pas, ouvrent les fenêtres, si tous suivent ces consignes, on pourra tous prévenir le virus et en même temps reprendre une activité économique.

Il faut vraiment faire tout cela car le virus ne disparaîtra pas avec le temps.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour empêcher une grosse vague. Mais je souhaite vraiment que les personnes suivent les consignes. Ma façon de le dire est probablement insuffisante, mais avec l’aide du Dr. Omi et des experts, nous allons mettre en place ces mesures en même temps.

Finalement, la troisième remarque. Nous avons comparé les données au moment où nous avons fait la déclaration de l’état d’urgence, et maintenant. Le Dr. Omi nous a demandé de nous préparer à la pire des situations. Il faut supposer toutes les situations et deviser des mesures pour chacune d’elle. Bien entendu, il convient de savoir comment se sont passé les mesures jusqu’à présent. J’en parle de cette manière, mais je prévois d’utiliser le Supercomputer pour le faire.

La situation chiffrée

Le nombre hebdomadaire de nouveaux patients pour 100 000 habitants était, au moment de la déclaration de l’état d’urgence, de 5 personnes. Un peu plus tard, cela était passé à 10 personnes mais la progression avait été brusque. Maintenant ce nombre est de 8, 7 personnes.

Le nombre de personnes nouvellement infectées dans la semaine la plus proche était 679 personnes contre 273 la semaine d’avant. Il est maintenant 1216, pour la semaine dernière et 748 la semaine d’avant. Cela tient au fait que nous faisons proactivement des tests PCR, même sur les personnes asymptomatiques. Nous parlons de choses autres que des deuxièmes niveaux d’infection.

La proportion de personnes infectées dont on ne connait pas la source d’infection était de 68% et est maintenant de 46%. Ensuite, je pense que c’est très important, le nombre de personnes de plus de 60 ans infectées par 10 000 personnes était de 1,2 personnes. Il est maintenant de 0,6 personnes.
La vitesse de multiplication du virus était de 5 jours, et pour le moment, il y a des formules. Mais en fait, si on compare les chiffres semaine par semaine, le nombre de personnes infectées augmentait de 2,3 fois. En ce moment, cela augmente de 1, 63 fois environ.

Au moment du pic de l’épidémie, le pourcentage d’occupation des lits était de 91,6%. Il est maintenant de 13, 7%. Le nombre de personnes en état grave est de 2% en ce moment. À l’époque, nous avions du mal à avoir ces chiffres.

Le taux de cas positifs parmi les tests de PCR était de 12,9%. Il est maintenant de 4,3%. Il est maintenant de 6% en ce moment. Le taux de reproduction effectif était de 1,73. Aujourd’hui nous n’avons pas les chiffres de cette semaine car cela prend du temps.

Mais ce qui est important, c’est qu’il faut protéger les vies. En ce moment, ce sont les jeunes générations qui sont majoritaires, et il y en a beaucoup sans symptômes ou avec des symptômes bénins. Il faut suivre le taux d’occupation des lits et de cas graves. Je présente ces informations aujourd’hui. Dans le futur, les experts définiront les documents dont ils ont besoin pour faire des recommandations.

? Pour des problèmes de temps, les Q&R de la presse ne sont pas transcrits.

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