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Pour tous ceux qui nous lisent

Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Cette page encourage donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

En cas d'urgence médicale

En cas d'urgence non-COVID

IMG - Numéros de téléphone en cas d'urgence
Numéros de téléphone en cas d'urgence (non COVID). Ce document contient aussi les informations pour contacter une ambassade etc. en urgence.

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IMG - Ambassade & consulats
...lorsqu’on vit ou voyage à l’étranger, c'est important parce que... (lire la suite)

2021-02-02 Ministre Nishimura – nouvelles mesures

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Table des matières

Le 2 février 2021, le ministre Nishimura explique les mesures et décisions de prolongation de la déclaration de l’état d’urgence au Japon. La conférence a été suivie par celle des experts. Le tout faisant 2 heures, Infos Locales au Japon en sépare la traduction. Cette partie concerne l’intervention du ministre Nishimura.

Discours

Pour ma part, je vais présenter les décisions concernant la stratégie du gouvernement, ainsi que les nouvelles mesures économiques. Si vous avez des questions sur ce que pense le conseil consultatif, merci de la poser au Dr. Omi.

Ensuite, nous avons reçu des recommandations du comité des experts, et elles ont été largement incluses dans la stratégie de base. Pour ce qui est des points de vue du comité des experts, je souhaite aussi que vous posiez les questions au Dr. Omi (NdT : parce qu’il était déjà très tard).

Je commence avec la déclaration de l’état d’urgence. Comme cela a été expliqué, je ne donne que les points importants.

Concernant la déclaration de l’état d’urgence

Pour Tochigi sort de l’état d’urgence plus tôt

La déclaration sera levée pour la préfecture de Tochigi le 7 février. Pour le reste des préfectures, la date est reportée au 7 mars 2021.

Je vous donne les raisons de cette décision.

Comme vous pouvez le voir ici, la préfecture de Tochigi n’a plus d’indicateur en rouge. Tout ce qui rentre dans les critères du stade 4 a disparu.

IMG -Situation infectieuse au 2 février 2021
Situation infectieuse au 2 février 2021

Le nombre de nouveaux cas par 100 000 par semaine est passé à 9 personnes. C’est un chiffre de stade 2. Le taux de positivité est de 3,4%, et la tendance à la baisse continue. En comparaison avec la semaine dernière, il était à 6%.

Toutefois, même si on lève l’état d’urgence, l’occupation des lits d’hôpitaux reste à 47%. Il faut donc continuer à sécuriser le système médical.

Ensuite, j’avais expliqué la situation au moment de l’ajout de la préfecture de Tochigi. À l’époque, environ 900 personnes étaient chargées du triage pour les hospitalisations. Il y en avait presque 1000. En date d’hier, ce nombre est redescendu à 149. Lors des comité consultatif et conseil consultatif, indépendamment de Tochigi, nous avons parlé du fait que le triage pour les hospitalisations prenait beaucoup de temps, ce qui ajoute une charge de travail sur les hokenjos. Ensuite, nous avons aussi parlé des personnes en observation à domicile ou dans les établissements d’hébergement. Les deux comités ont pointé une grande amélioration de ces nombres dans la préfecture de Tochigi.

L’autre jour, j’ai vérifié cela de moi-même avec le gouverneur Fukuda. C’est pourquoi il sera possible de lever la déclaration de l’état d’urgence pour cette préfecture.

J’ai également demandé l’accord du Conseil consultatif et obtenu leur accord.

La préfecture de Tochigi à partir de maintenant

Par contre, comme je le disais, même si le taux d’occupation est passé sous les 50%, il reste à 47%. De plus, malgré ces améliorations, en date d’hier, plus de 160 personnes attendaient le triage pour se faire hospitaliser. Il va donc falloir continuer à faire des efforts pour l’amélioration de l’occupation des lits, l’hygiène publique, etc. Sur ce point, je souhaite que le ministère de la Santé soit la principale source d’aide.

Ensuite, pour la préfecture de Tochigi, il y a des procédures administratives. Néanmoins, la question est donc de savoir quoi faire concernant la réduction des horaires. Nous sommes en train de réfléchir à cela. Naturellement, il n’est pas question de tout annuler. L’assouplissement se fera par étables. Nous sommes en train d’étudier et réfléchir à la meilleur méthode.

Au final, la préfecture prendra sa décision. Néanmoins, il ne sera pas question de revenir immédiatement sur les restrictions de sortie et le télétravail.

Il faut se dire que le télétravail va faire partie du long terme. Je le répète. Même si le virus est contenu, il faudra continuer avec cette nouvelle façon de travailler qui fait partie du projet de décentralisation vers les provinces. Aussi, il va falloir le continuer, et les préfectures sont en train de l’envisager.

Les autres préfectures

La situation s’est aussi améliorée dans les autres préfectures. Le Premier Ministre avait mentionné le nombre de nouveaux cas. Le rapport du nombre de cas entre cette semaine et la semaine dernière tourne autour des 0,6 et 0,7. C’est une nette amélioration. Pour l’ensemble du pays, il est de 0,61. Néanmoins, le nombre de cas pour 100 000 personnes reste élevé. Il est de 41 personnes à Tokyo, 32 dans les préfectures de Chiba, 28 dans celle de Kanagawa et 26 à Kyoto. Le taux de positivité est de 11%.

Cependant, plus que tout, environ 60 à 70% des lits sont occupés. Cette situation difficile continue. Aujourd’hui, le conseil consultatif l’a pointé également. Il faut absolument améliorer cela.

Il faut donc accepter cette situation, et c’est pour cela que la prolongation de l’état d’urgence a été décidée. Nous avons reçu l’approbation sur ce point également.

Plus particulièrement, bien que l’on puisse dire que le nombre de nouveaux cas a diminué, le nombre de personnes hospitalisées, ainsi que celui d’aggravation des cas augmente et atteint un sommet environ 2 à 3 semaines plus tard. Cette « montagne » arrive avec un délai dans le temps.

Aussi, il faut continuer à regarder le nombre de personnes gravement malades de la COVID-19. À Tokyo, ce nombre dépasse 100% des lits. Il y a plusieurs façons de faire ce calcul. Ensuite, le nombre de personnes en observation. Dans la capitale, elles sont plus de 80 /100 000. Ces chiffres sont toujours très élevés dans le Kansai également. Il faut donc continuer à améliorer cette situation.

C’est pourquoi, aujourd’hui, le comité des experts a fait des recommandations pendant que nous éditions la stratégie de base. Ils ont insisté pour que la fourniture de soins médicaux et le triage se passe bien. Nous l’avons inscrit dans la stratégie de base. Le ministère de la Santé, du Travail et des affaires sociales doit l’intégrer. J’expliquerai cela un peu plus tard.

Les cas de plus de 60 et 70 ans

À Tokyo, le nombre de personnes infectées ayant 60 ans ou plus était au moment du pic de l’an dernier au printemps, ils représentaient 30% des cas, et le nombre total tournait autour de 300 personnes. En ce moment, ils ont dépassé 2000 personnes et sont retombé légèrement à 1600 personnes, et représentent toujours environ 30% des cas. C’est comme l’an dernier. En nombre absolu, les chiffres sont beaucoup plus importants.

Il faut vraiment que le nombre de personnes de plus de 60 ans diminue.

Dans le cas des personnes de 70 ans et plus, là aussi, il y a mille et plusieurs centaines de cas. La proportion dépasse celle du printemps 2020, et représente environ 20% des cas.

Du point de vue des clusters

Ces données ont été recueillies du 18 au 27 janvier et concernent les clusters. Les chiffres pour ces 10 jours sont arrondis. Les chiffres exacts pourraient être légèrement différents.

Pendant cette période, il y avait 220 clusters, qui concernaient environ 2500 personnes. 1315 personnes étaient contaminées en centres d’aide sociale et dans les établissements pour personnes âgées, ce qui correspond à plus de la moitié des gens et des clusters.

Le nombre de clusters liés aux repas et à la boisson a particulièrement baissé (133 personnes et 12 clusters dans des restaurants et karaokés). Ceux qui sont liés à d’autres lieux pour les repas et la boisson sont passés à 79 personnes en 9 clusters. Ces derniers correspondent à des repas de réception chez soi. Il y a en a encore. Néanmoins, le nombre de clusters et de personnes concernées a considérablement baissé.

Ces résultats montrent l’efficacité des fermetures avant 20:00 des restaurants, et des efforts de la population à ne pas sortir quand cela n’est ni nécessaire ni urgent.

Bien entendu, ces chiffres révèlent aussi les repas liés à la célébration de la majorité. Il y avait beaucoup de cas liés à cela. Chaque région avait fait appel à la prudence, mais il y a quand même des gens qui ont célébré ensemble l’événement.

Néanmoins, ce que je souhaite pointer, c’est que les clusters dans des établissements pour personnes âgées, ou des services sociaux et établissements médicaux sont largement majoritaires, et représentent 60% des personnes de ces clusters.

Sur ce point, le Dr. Omi l’expliquera aussi, je pense. Ce qui s’est passé, c’est qu’en début et fin d’année, beaucoup de personnes ont été infectées. Les raisons peuvent être variées. Cela aurait pu être une contamination dans la famille, au travail, etc. Le virus est alors arrivé jusqu’aux établissements pour personnes âgées, et maintenant, ce sont les infections parmi les personnes âgées qui sont majoritaires. Il faut vraiment contenir cette tendance. Ce sont des endroits où les gens ont de fortes chances de complications médicales. Nous avons besoin de contenir le virus pour protéger leur vie. Ce sujet a fait partie des discussions aujourd’hui.

Le télétravail

Je montre ce graphe tous les jours.

IMG - Nombre d'usagers des voies ferrees
Nombre d’usagers des voies ferrées.

Il s’agit du nombre de personnes qui prennent les voies ferrées pour se rendre au travail. Au printemps de l’an dernier, les déplacements avaient baissé de 70%. Dans le Kansai (points en bleu), ils avaient diminué de plus de 65%. Pendant l’été, Osaka avait également beaucoup coopéré. Malheureusement, cette fois, la baisse des déplacements n’a pas baissé de plus de 30 à 40%.

Si tout le monde se mettait au télétravail, les mesures seraient beaucoup plus efficaces. Comme pour l’an dernier pendant le printemps et l’été, il y avait eu des fermetures à partir de 20:00 et du télétravail. C’est ainsi que les contacts en présentiel ont diminué, et on a vu des résultats.

J’ai demandé et souhaite re-demander vraiment au monde des affaires, aux 11 associations du monde du travail de coopérer sur ce point.

Il faut le faire pour que nous ne fassions pas durer cette déclaration de l’état d’urgence. Il faut le faire pour contenir le virus rapidement également.

Important : Mise à jour de la stratégie de base et des consignes

Aujourd’hui, nous avons changé la stratégie de base. Je donne les points importants.

Consignes pour l’ensemble de la population

(Ceci est la traduction de la diapositive, qui est plus précise)

  • Continuation des demandes de réduction des horaires des établissements de restauration et de boissons à 20:00 (renforcement des demandes, et de l’application des directives de la profession).
  • Demander une application encore plus stricte du passage au télétravail, pour diminuer le nombre de personnes se rendant au bureau de 70%.
  • Systématiser et continuer les abstentions de sortie et déplacements non utiles et non urgents.
  • La limitation des tenues d’événements est reconduite (remplissage des salles de la moitié ET moins de 5000 participants).

Pour les préfectures qui sortent de la déclaration de l’état d’urgence, les mesures seront les suivantes :

  • Les demandes de réduction des horaires dans les établissements de restauration et de boisson seront maintenues pendant un certain temps. Ces heures seront décidées par les gouverneurs de chaque région.
  • Les demandes de réduire de 70% le nombre de personnes qui se déplacent au bureau grâce au télétravail vont continuer pendant un certain temps. Elles seront assouplies plus tard, et progressivement.
  • Les demandes de s’abstenir de sortir quand cela n’est ni utile ni urgent seront maintenues pour le moment. Elles seront assouplies plus tard, et progressivement.

Consignes concernant les établissements médicaux et les tests de dépistage

Ensuite, nous avons reçu des recommandations concernant les établissements médicaux et de test de dépistage. Il y a vraiment beaucoup de personnes infectées dans les établissements pour personnes âgées. Aussi, nous allons constituer une équipe. Si jamais un cas apparaît dans un de ces établissements, nous ferons des tests intensifs. Si on y trouve le virus, il faudra refaire des tests de manière régulière. C’est normal. Pour cela, nous enverrons cette équipe d’aide.

  • Évaluer un plan de mise en œuvre intensive des tests de dépistage pour les employés des établissements pour personnes âgées dans des préfectures spécifiques, puis effectuer des tests de suivi réguliers en fonction de l’état infectieux, contrôler les infections des établissements pour personnes âgées, envoyer une équipe de soutien pour la continuité des activités, etc.

Pour les tests de dépistage, nous allons passer des accords avec les établissements de dépistage du secteur privé.

  • Créer un environnement qui permet des tests dans le privé (Demande de contrôler de la qualité des institutions privées qui font des tests, et de décider des institutions médicales affiliées).

Ensuite, nous allons nous assurer que la répartition du travail est claire, et sécuriser les lits dans ce sens. Nous revoyons aussi le mécanisme aider au transfert des patients d’un hôpital à l’autre.

  • Répartir les rôles selon les fonctions médicales, sécuriser les lits, examiner le mécanisme de prise en charge du transfert hospitalier en fonction de la situation réelle de la zone, etc.

Le Dr. Omi en parlera tout à l’heure.

Mesures pour la sécurité des patients

Ensuite, pour le nouveau budget supplémentaire, nous avons sécurisé 30 milliards de yens.

Cette mesure est à mettre en place une fois que le virus a été contenu, et qu’il faut éviter une nouvelle propagation. À Hiroshima, ils prévoient de faire 200 000 et quelques tests. C’est un essai que je suis.

  • Afin de détecter les signes avant-coureurs d’une reprise de la propagation du virus, nous envisageons de mener des tests à grande échelle de dépistage par PCR dans les quartiers de divertissements (= tests de monitoring/suivi) et d’en faire l’analyse. Le but est d’empêcher la propagation du virus.
  • S’équiper d’un système de consultation qui utilise le dispositif de communication d’informations téléphoniques, etc., pour les personnes en observation à domicile. Nous parlons en fait d’un système en ligne.
  • Créer un système qui permet d’évaluer rapidement les changements de l’état de santé et des symptômes des patients, en leur prêtant par exemple un oxymètre de pouls.
  • En particulier, lorsqu’il y a des tensions concernant les lits en milieu hospitalier, procéder à la sécurisation des lits après avoir défini le rôle de chaque fonction médicale avec l’aide d’entités associatives régionales.
  • Ouverture d’établissements médicaux d’urgence conformément à l’article 48 de la Loi, et la déclaration de l’état d’urgence. Une fois que l’amendement aux lois passera, nous pourrons ouvrir des établissements médicaux d’urgence. Nous pourrons ouvrir ce que l’on appelle des « hôpitaux de campagne », dans des préfabriqués, s’il le faut. Il sera possible de faire jouer un mécanisme exceptionnel par cette loi, et cela permettra d’augmenter le nombre de lits. Bien sûr, nous ferons en sorte d’avoir le personnel pour cela. Simplement, les choses se passeront plus rapidement. Nous pourrons utiliser des bâtiments vides.
  • Accélérer la sécurisation d’établissements médicaux de soutien à la récupération qui servent d’hôpital après le transfert d’un patient qui se sent mieux.

Toutes ces choses vont se faire avec la coopération du Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales (MHLW) et des préfectures.

Mesures économiques

Les mesures économiques pour la déclaration de l’état d’urgence ont été décidées tout à l’heure pendant les quartiers généraux.

Subvention forfaitaire pour toutes les PME touchées par la déclaration de l’état d’urgence, dans tout le pays

La subvention forfaitaire pour les petites et moyennes entreprises est prévue pour les entreprises touchées par « les réductions d’horaires des établissements de restauration et de boisson et les restrictions de sortie et de déplacement dans les zones faisant objet de déclaration de l’état d’urgence ». Elle leur sera attribuée si leurs ventes ont baissé d’au moins 50% en janvier ou février en comparaison avec le même mois de l’année dernière. Ces PME peuvent se trouver dans ces régions ou dans d’autres régions que celles de la déclaration.

Si une entreprise agricole ou de pêche connait une baisse de son revenu en raison des restaurants dans une régions en état d’urgence, elle peut en bénéficier.

Cette aide concerne toutes les entreprises, quelle que soit la région et la catégorie, du moment qu’elle est touchée par la déclaration de l’état d’urgence.

Au départ, les sociétés incorporées devaient toucher 400 000 yens, mais avec la prolongation de l’état d’urgence, cette aide passe à 600 000 yens. Les entrepreneurs individuels pourront toucher 300 000 yens.

Le Ministère de l’Économie (METI) est en train de finir de préparer les détails. Il fera une annonce quand les détails seront prêts.

Augmentation du plafond des prêts exceptionnels d’urgence et du fonds de soutien

Ensuite, le Premier Ministre a déjà annoncé ceci concernant les prêts exceptionnels d’urgence et du fonds de soutien (緊急小口資金・総合支援資金). Le fonds de soutien est un prêt renouvelable pendant 3 mois. Jusqu’à présent, on pouvait demander jusqu’à 1,4 millions de yens.

NdT : dans le cas d’un foyer de 2 ou plus personnes, ou 1,1 millions dans le cas d’un personne vivant seule. Dans la situation présente, il s’agit d’un prêt gratuit dont les étrangers peuvent aussi bénéficier.

Cette fois, le montant maximum du prêt est rehaussé de 600 000 yens pour un foyer de 2 ou plus personnes, et de 450 000 yens pour une personne vivant seule.

Les personnes qui ont déjà emprunté 1,4 millions peuvent demander un ajout de 600 000 yens. C’est dans le cas des couples ou foyers avec plus de personnes. Pour les personnes qui vivent seules, il s’agit d’un ajout de 450 000 yens. Les personnes qui ont déjà emprunté 1,1 millions de yens peuvent demander un ajout de 450 000 yens.

Ensuite, cette aide a un mécanisme d’annulation ou de réduction de la dette. Les personnes non imposables (taxes sur le revenu et taxes locales) pour les exercices fiscaux de 2021 et 2022 pourront, si elles peuvent le prouver, être exonérées de toute ou partie des remboursements.

Ce point a donc été clarifié. Le MHLW l’a déjà publié.

Employés irréguliers dans les grandes entreprises

Ces derniers jours, ce sujet a aussi été abordé à la Diète. Les partis de l’opposition avaient discuté ce point.

Les employés non réguliers des grandes entreprises peuvent bénéficier de la subvention d’ajustement pour l’emploi. Les employés à temps partiel et les « baitos » pourront recevoir jusqu’à 330 000 yens par mois.

Ensuite, pour les établissements de restauration ou si dans le pays, n’importe où, les ventes diminuent de 30% ou plus, les grandes entreprises recevront 100% de la subvention.

On voit beaucoup dans la presse ou à la télévision des entreprises qui se plaignent des conditions de l’emploi, et nous insistons vraiment pour qu’elles demandent ces aides. Dans le cas des établissements de restauration, l’État couvre 100% jusqu’à 330 000 yens en congés pour suspension du travail. Même si l’entreprise est de grande taille.

Avec la prime de coopération et cette subvention d’ajustement de l’emploi, je pense que l’entreprise peut couvrir une grande partie des frais fixes.

Naturellement, les établissements de grande taille ont d’autres raisons de dire que c’est un situation difficile. Néanmoins, pour ce qui est des employés, il y a cette aide, jusqu’à 330 000 yens.

En outre, il y a la subvention pour alléger le coût du loyer fixe, qui peut être couverte jusqu’à 1,8 millions de yens. Il s’agit d’une aide versée montant sur la base du montant mensuel. Naturellement, si on a de l’espoir, on a des forces. De plus, nous donnons ces aides par magasin. Si la société a 10 magasins, elle pourra recevoir 10 x 1,8 millions, soit 18 millions de yens.

L’allocation de congés payés n’est pas pour les grandes entreprises

Donc, j’insiste pour que les grandes entreprises demandent leurs primes de coopération, les subventions d’ajustement, et utilisent ces montants pour soutenir l’emploi.

Ensuite, il peut arriver qu’on ne puisse pas verser les allocations de congés si on n’utilise pas la subvention de l’ajustement de l’emploi.

Dans le cas des PME, il existe l’allocation en cas de fermeture temporaire. L’employé peut demander directement à être payé.

Dans le cas des grandes entreprises, le système est bien rôdé, la gestion de la main d’œuvre est également correcte. Aussi c’est facile de demander cette subvention d’ajustement de l’emploi.
En revanche, pour ce qui est de l’allocation en cas de fermeture temporaire, si on accepte cela, il faudra le demander pour tous les employés. Donc, les grandes entreprises doivent absolument passer par la subvention d’ajustement de l’emploi.

Les grandes entreprises ont une responsabilité. Elles ont la responsabilité sociale de payer des congés

Les grandes entreprises ont une responsabilité, et ils ont une responsabilité sociale de payer des allocations de congés pour fermeture temporaire. L’État couvre 100% du montant jusqu’à un montant de 330 000 yens. J’insiste pour qu’elles utilisent cette aide.

Je l’ai dit à la Diète. C’est vrai que c’est difficile en ce moment. Cependant, dans le futur, une fois que nous aurons contenu le virus, lorsqu’il y aura une pénurie de main d’œuvre, les employés prospects se demanderont s’ils veulent travailler dans ce genre de grande entreprise. Donc, parce que c’est de leur une responsabilité sociale, et leur responsabilité en tant que grande entreprise, et parce que l’État couvre jusqu’à 330 000 yens, nous demandons qu’elles protègent l’emploi avec la subvention d’ajustement pour l’emploi.

Si malgré tout elles ne le font pas, c’est un sujet en cours de discussion, et en ce moment, le Premier Ministre est en train de réfléchir sur les mesures à prendre. Il a exprimé son souhait de gérer cela rapidement. Sur ce sujet, il a pris le temps avec le ministre de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales de rencontrer des personnes en difficulté la semaine dernière. Il a fait cela avec des députés de l’opposition. Il a écouté ces expériences difficiles et a décidé de les résoudre de cette manière.

Le MHLW se dépêche de rédiger les détails, et il y aura bientôt une annonce. Donc, j’insiste pour que ces entreprises commencent par utiliser la subvention d’ajustement de l’emploi.

Questions de la presse (résumées)

Q : Les amendements aux lois sur les mesures spéciales et sur les maladies infectieuses devraient être votées. Seront-elles appliquées en cours de route ? En suite, concernant les amendements, il va y avoir des mesures pour la prévention des pandémies et des mesures concentrées. Il y a des régions en stade 4 et d’autres en stade 3. Celles qui sortent de l’état d’urgence seront-elles concernées par ces mesures ?

Que se passera-t-il quand les amendements à la loi rentreront en vigueur ?

Une fois l’amendement promulgué, le délai d’information est de 10 jours. Après 10 jours, la loi devient effective. La déclaration de l’état d’urgence a été prolongée jusqu’au 7 mars. Le Premier Ministre prévoit de lever la déclaration s’il y a une amélioration rapide, y compris pour les lit. Si la situation s’améliore, il demandera l’avis des experts et prendra une décision.

Naturellement, une fois que la loi sera votée et rentrera en vigueur, on pourra l’utiliser. Toutefois, cela ne veut pas dire que l’on pourra punir immédiatement.

Il faudra suivre des procédures administratives. Plus particulièrement, pour que les gens se plient aux demandes, il faudra commencer par le demander correctement. Ensuite, s’ils ne se conforment pas aux demandes, elles leur seront signifiées sur le papier. C’est ce que l’on fait déjà et cela continuera, bien entendu. Les procédures auront lieu en expliquant bien ce qui va se passer.

En plus de cela, au moment de l’application des sanctions, elles ne seront possibles que s’il a été reconnu qu’il faut une trace légale et des instructions. Ensuite, il faudra aussi demander l’opinion de scientifiques et experts pour savoir si ce genre de demandes et ordres sont justifiés.

Par conséquent, ce genre de démarches devront se faire avec précision parce qu’il s’agit de contraintes. Il faudra les gérer en tenant compte des droits de l’homme de base.

En outre, les ordres des gouverneurs pourront faire un dépôt de plainte en vertu de la loi sur les recours administratifs. Si cela peut prêter à amende, le gouverneur doit le faire savoir au tribunal. Tout ne se fera pas en un jour. Cela signifie que les procédures seront soumises à la loi sur les procédures judiciaires et seront tranchées par le tribunal.

Il s’agira de bien comprendre les démarches pour les entreprendre, et tout se fera sous conditions de respect des droits de la personne. Je souhaite que cela soit mis en pratique correctement, et je pense que les gouverneurs le comprennent. Je leur demande, lorsqu’ils doivent donner des instructions, d’indiquer le contenu de la demande par écrit auparavant.

Les amendements dans le but de prévenir la pandémie

Ensuite, concernant la mesure de prévention de pandémie (incluse dans cette loi), il s’agit d’éviter l’état d’urgence lorsque le virus se propage. Si on voit que le virus se propage dans une région, le but est de l’étouffer avant qu’il ne se propage.

C’est quelque chose qui vient après l’expérience de l’été 2020, à Tokyo et Osaka. Pour Tokyo, c’était à Shinjuku, et à Osaka, le quartier Minami, dans la préfecture d’Aichi, ville de Nagoya, le quartier de divertissement, ou encore à Susukino, dans la ville de Sapporo, Hokkaido. C’est de ces endroits que le virus a commencé à se propager. En particulier, il est parti de Shinjuku, Tokyo, puis s’est propagé d’abord dans toute la préfecture, et enfin dans tout le pays.

Il s’agit de stopper le virus au niveau de ces quartiers.

Personnellement, depuis le printemps et l’été de l’an dernier, je me demande comment faire pour endiguer le virus à ce niveau. Les solutions débouchent sur des contraintes, et le comité des experts aussi très prudent sur ce point. Tous ont débattu avec beaucoup de prudence sur ce que nous pourrions faire, vraiment beaucoup de prudence.

Maintenant, nous arrivons à une proposition d’amendement de la loi.

Les amendements dans le but de faire baisser l’impact du virus

Au contraire, dans le sens opposé, une fois que l’on aura levé l’état d’urgence, ou plutôt que l’on sera au stade équivalent à 3, ce qui permet de lever l’état d’urgence, il faudra faire en sorte que nous redescendions au stade 2.

Nous avons ajouté cet objectif dans la stratégie de base. C’est aussi quelque chose qui est fortement recommandé par les experts.

Les mesures pour prévenir la pandémie seront donc particulièrement utiles dans ce sens. Cela permettra d’éviter une reprise de la propagation. Elles serviront pour éviter d’aller jusqu’à la déclaration de l’état d’urgence pour une large superficie, et pour permettre des actions de prévention sur des régions très spécifiques. Ces mesures concentrées et ces mesures de prévention de la pandémie serviront dans ce sens.

Dès que la loi sera effective, je souhaite la faire jouer. Le gouvernement et les gouverneurs de chaque préfecture travailleront ensemble. Les gouverneurs prendront la décision finale, et prendront les mesures associées.

Q : Cette fois, je pense que la population n’a pas de doute qu’il faut prolonger l’état d’urgence. Ma question est un peu sur autre chose. Tout à l’heure, pendant la conférence de presse, le Premier Ministre a montré un graphe concernant les informations sur le cumul des cas d’infections depuis ces derniers temps jusqu’hier. Si je les regarde, j’ai l’impression que nous avons dépassé le pic de la troisième vague. Peut-on le comprendre ainsi ? Ensuite, j’ai remarqué que les mesures d’aides dont vous parlez ne sont pratiquement jamais diffusées à la télévision. Sur internet, il y a beaucoup d’informations pour les entreprises et c’est très apprécié. Par contre, les particuliers demandent des aides pour les particuliers. N’envisagez-vous vraiment pas une allocation de 100 000 yens ?

A-t-on atteint et dépassé le pic de cette troisième épidémie ?

Il vaudrait mieux que le Dr. Omi réponde à cette question. En fait, si on regarde le premier graphe, oui, si on compare la progression avec la semaine dernière, on voit un taux de 0,7 ou 0,6. Il faut aussi regarder ces nombres en fonction du jour de la semaine.

Si on regarde certains jours, et les compare avec d’autres moments… Il vaut mieux comparer des jours identiques. Par exemple, les chiffres du lundi sont moins grands parce qu’il y a moins de tests le samedi et le dimanche. Inversement, il y a beaucoup de tests entre jeudi et vendredi. Il faut aussi regarder ces chiffres. Les chiffres de ce tableau se regardent de semaine en semaine. Donc, le rapport de cette semaine et la semaine dernière donne 0,7, qui montre une diminution.

Le taux de positivité n’a pas autant baissé, mais il est vrai qu’il passe sous la barre de 1, ce qui signifie qu’il y a une tendance à la baisse.

IMG -Situation infectieuse au 2 février 2021
Situation infectieuse au 2 février 2021

Néanmoins, le nombre absolu du nombre de nouveaux cas reste dans les 30 ou 40/100 000 personnes. Si on ne fait pas tomber ces chiffres, les lits d’hôpitaux resteront plein de manière permanente. Comme le taux d’occupation des lits est particulièrement élevé, et comme le nombre de cas ayant besoin d’une hospitalisation ou qui s’aggrave arrive avec du retard, il faut se dépêcher de faire tomber le nombre de nouveaux cas. Même ainsi, il faudra surveiller ce qui se passe pendant les prochaines 2 ou 3 semaines.

L’indicateur les plus important n’est pas le nombre de nouveaux cas

Ce qui est important, c’est de sécuriser des lits. Avec les experts, nous pensons que le plus important à régler, c’est l’encombrement des lits. Le nombre de nouveaux cas est 4ᵉ. Dans l’ordre ce qui est important c’est :

  1. Les lits d’hôpitaux,
  2. Le nombre de personnes en observation,
  3. Le taux de positivité,
  4. L’évolution du nombre de nouveaux cas d’une semaine à l’autre.
  5. Le nombre de cas non expliqués est aussi important. Cela montre que le virus se propage de manière anonyme, et qu’il y a des clusters que nous ne voyons pas.

Plusieurs de ces chiffres passent le stade 3. Par exemple, dans la préfecture de Gifu, on voit 13/100 000 nouveaux cas est de 13, ce qui est en dessous du stade 3 (stade 2). C’est vrai que le taux d’occupation des lits est descendu à 48. Néanmoins, il faut considérer le lien entre les préfectures de Aichi et Gifu, pour lesquelles le centre économique de vie est Nagoya. Il faut compter 15 minutes entre Nagoya et Gifu. Cela fait que nous ne sommes pas vraiment en mesure de lever l’état d’urgence. Ensuite, je laisse le Dr. Omi parler des sommets de la courbe.

Comparaison des taux de positivité

IMG - 2021-2-2 tests PCR a Tokyo
2021-2-2 tests PCR à Tokyo

Ensuite, j’aimerais parler d’un autre point. Le taux d’examens à Tokyo et Osaka.

Pour Tokyo, le taux de positivité est tombé sous la barre de 10%. Ce sont les chiffres de la semaine du 28 janvier. Ils font plus de 90 000 tests par jour. Au moins d’avril, on ne pouvait même pas faire 10 000 tests. Donc, si on regarde le taux de positivité (en rouge) diminue, ce qui montre une tendance positive.

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2021-2-2 tests PCR à Osaka

On nous demande « si le nombre de tests est petit, c’est parce que nombre de cas contacts diminue, le nombre de tests PCR diminue, non? ». Pourtant, on peut voir sur ce graphe que l’on fait beaucoup de tests. Nous faisons plus de tests que nous en avons fait jusqu’à présent.

De même pour Osaka, au printemps 2020, on effectuait 5000 tests par jour, et maintenant, ils en font près de 40000. On fait beaucoup de tests, et le besoin d’en faire plus diminue, et c’est pour cela que le taux de positivité diminue.

Je demande donc à chacun de le comprendre.

Pourquoi les mesures sont différentes de celles de la première déclaration

L’an dernier, nous avons aussi déclaré l’état d’urgence pour tout le pays. À l’époque, nous ne savions pas grand-chose du coronavirus. Alors, nous avons donc demandé à tous de rester à la maison. Beaucoup d’entreprises ont fermé temporairement. Dans ce contexte, nous avons appliqué des mesures d’aide et soutenu les entreprises.

Cette fois, nous avons identifié que le fait de manger et boire était le point de départ de la contagion. C’est pour cela que nous avons demandé de fermer les établissements de restauration à 20:00. C’est en limitant les liens avec eux que l’on agit, par le télétravail à 70%, les restrictions de sorties et déplacements inutiles et non urgents, ainsi que les limites pour les événements.

En fait, l’an dernier, nous avions demandé de suspendre tous les événements. Cette fois, après avoir rassemblé des preuves du superordinateur Fugaku, nous limitons les événements à 5000 personnes. Les salles de cinéma peuvent être remplies à moitié, et nous n’y trouvons pas de clusters.

Bien entendu, cela dépend aussi du contenu. Les matchs de J-League ou le Baseball Professionnel se tiennent sans spectateurs, sur demande des préfectures. Nous faisons, sur la demande des préfectures, des tests de dépistage avec chaque association concernée.

Nous nous organisons ainsi cette fois.

Sur la possibilité d’une nouvelle allocation de 100 000 yens

Malgré tout, pour les personnes qui sont vraiment dans une situation difficile, nous avons ajouté 600 000 et 450 000 yens au fonds de soutien pour les prêts d’urgence. Ensuite, si pour ces personnes les difficultés financières ne s’améliorent toujours pas, et si ces personnes deviennent non imposables, elles seront exemptes de remboursement. C’est une mesure que nous avons proposée.

Ensuite, pour ce qui est de la subvention avec un versement unique (forfaitaire) pour les entreprises, nous donnons 600 000. C’est vrai que c’est moins que la subvention de durabilité de l’an dernier. Cependant, comme nous avons prolongé l’état d’urgence, les personnes qui gèrent un établissement de restauration qui doit fermer plus tôt ou ne peut ouvrir que plus tôt, pour les fournisseurs, les magasins de souvenir qui sont affectés parce qu’un restaurant n’attire plus de clients, etc., sont éligibles si les ventes ont baissé de 50% ou plus.

C’est ainsi que nous le gérons cette fois.

Toutefois, dans le futur, nous allons surveiller ce qui se passe pour les entreprises et les particuliers qui sont en situation difficile. Il y a encore un budget de secours. Si cela devient nécessaire, je souhaite appliquer des nouvelles mesures automatiquement au besoin.

La courbe a-t-elle commencé à descendre ?

(Dr. Omi) Comme le comité consultatif l’a constaté hier, le taux (de positivité) est passé sous 1, et est à 0,8. Cela change d’une préfecture à l’autre. Donc, nous n’avons aucun doute sur le fait que la progression du virus diminue. Toutefois, même si le virus perd du terrain, il faut bien comprendre la situation réelle, et les mesures à venir.

Comme je l’ai expliqué de nombreuses fois, la courbe reste à un niveau et le nombre de cas augmente progressivement. Tout à coup, il a augmenté brutalement en fin d’année, puis est retombé brusquement. Il faut savoir pourquoi cette brusque hausse et cette brusque descente.

Je pense qu’il est important de bien comprendre cela.

Concernant la fin et le début de l’année, les gouvernements locaux ont anticipé le risque de propagation, et ils ont demandé aux gens de s’abstenir. Néanmoins, le message n’a pas bien été passé. Par conséquent, les fêtes de fin d’année ont entraîné une augmentation brutale du nombre de cas. Nous ne pouvons pas dire que c’est la seule raison, et il y a d’autres raisons. Il s’agissait d’un facteur.

Les conséquences du début et la fin d’année s’estompant, on peut voir pourquoi le nombre de cas a beaucoup augmenté et diminué.

Néanmoins, cela fait maintenant plus de 3 semaines depuis la fin des fêtes de fin et de début d’année. À l’heure actuelle, nous n’avons plus que les résultats qui suivent la déclaration de l’état d’urgence. C’est donc cet effet que nous voyons, je pense.

Ensuite, tout à l’heure le ministre Nishimura parlait des personnes âgées.

Ces personnes relativement jeunes qui participaient à des célébrations de fin d’année ou de début d’année se sont déplacées. Elles ne sont pas allées très loin, mais elles se sont déplacées. Elles sont allées près de chez elles ou dans leur famille. C’est ainsi que bien que la majorité des personnes infectées étaient jeunes, le virus s’est propagé parmi les autres générations.

À l’heure, c’est ce qui se passe.

Q : Tout à l’heure vous avez dit qu’il y avait beaucoup de clusters dans les établissements pour personnes âgées. Tout à l’heure, les quartiers généraux mentionnaient le besoin de faire des tests de dépistage concentrés. Pourtant, les tests de dépistage systématiques dans les établissements pour personnes âgées avaient déjà été mentionnés durant la réunion du 28 octobre de l’an dernier. Cela fait 5 mois, et cela n’est toujours pas en place. Ne serait-ce pas un facteur qui empêche de limiter le nombre de cas graves ?

Pourquoi le retard de tests de dépistage dans les établissements pour personnes âgées ?

J’aimerais que le Dr. Omi explique cela aussi. L’État l’a demandé plusieurs fois aux gouvernements locaux, en novembre et en décembre, je ne me souviens pas des dates exactes. Personnellement, j’ai demandé cela aux gouverneurs directement. Je l’ai déjà dit. Je l’ai dit aux gouverneurs, lorsque je lui ai dit que « le risque est élevé, donc faites-le pour tout le monde. Vous pouvez émettre cette demande, et l’État vous soutiendra correctement. De plus, il y a un fonds de soutien pour la revitalisation régionale. Aujourd’hui, une partie de ce fonds a été alloué un montant de 1 milliards de yens par le Premier Ministre. Les gouverneurs peuvent les utiliser, et cela devient pratiquement financé par les dépenses publiques. »

J’ai expliqué cela à plusieurs gouverneurs, et surtout à ceux pour lesquels les risques étaient grands. Je leur ai dit cela aussi personnellement.

Un de ces gouverneurs a répondu, « s’il n’y a aucun cas d’infection, les experts de notre région répondent qu’il n’est pas nécessaire de faire ces tests de dépistage ». Ils disent que s’il y a un cas, ils le recommanderont. Certains gouverneurs nous ont dit que certains experts locaux disaient cela.

J’ai de nouveau expliqué que le « risque est grand. Il faut faire ces tests ». Je pense que chaque préfecture a des raisons. Le risque a maintenant augmenté et il y a déjà tant de clusters. Je souhaite passer par le Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales pour qu’ils fassent ces tests.

La suite est expliquée par le Dr. Omi.

La situation est différente dans les institutions médicales et les établissements pour personnes âgées

Vous demandez pourquoi, bien qu’on le disait, cela n’a pas encore été fait.

En fait, l’État envoie déjà beaucoup de note pour informer des mesures qu’il a mis en place. Il organise des formations, explique quoi faire dans chaque situation. Maintenant, nous arrivons à une situation où le virus se propage.

Cependant, en comparaison avec les établissements médicaux, dans la réalité… Dans les établissements médicaux, il y a des médecins en permanence. Par contre, dans les établissements pour personnes âgées, il n’y a pas forcément de médecin attitré. Aussi, ils ne sont pas habitués aux mesures de prévention du virus. C’est un fait.

C’est pourquoi, si on trouve le virus dans un tel établissement, cela devient difficile d’en contrôler la progression. Cela explique la propagation dans beaucoup de cas. En revanche, certains gouvernements locaux, considère que, puisque c’est la situation, il ne faut pas se cantonner d’agir dans les établissements pour personnes âgées.

Chaque gouvernement local a un service pour les mesures contre les maladies infectieuses, et un service pour les personnes âgées. Ceux-ci vont travailler ensemble, avec les établissements médicaux, afin d’apporter un support.

Par conséquent, pour ce virus, nous allons tester régulièrement les employés. Ensuite, si jamais il se passe quelque chose, nous enverrons une équipe de spécialistes. Après cela, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales s’accroche. Cependant, le comité consultatif et les experts ont remarqué que dans le MHLW, les équipes qui s’occupent de cela sont débordées. Ils souhaitent empêcher l’aggravation des cas et les décès. Cette fois, nous avons recommandé que les équipes déterminent qui fait quoi.

La suite de la conférence et les explications du Dr. Omi seront traduites séparément.

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