2023-05-12 Sur les erreurs liées à la carte myNumber (etc.)
Cette conférence de presse contient des informations importantes sur les sujets suivants :
- Les erreurs contenues dans une partie des cartes MyNumber utilisées pour les démarches d’assurance santé,
- L’augmentation des paiements des soins de santé pour les personnes de 75 ans ou plus, afin de financer les montants forfaitaires versés aux familles après l’accouchement.
- Les vaccinations.
Contenu de la conférence de presse du ministre Kato
(Vendredi 12 mai 2023, 8:38-8:50)
Questions de la presse
Les leçons de la COVID pour le futur des systèmes médicaux
À partir de demain se tiendra, à Nagasaki, la réunion du G7 des ministres de la Santé. En qualité de pays président de ce sommet, pourriez-vous nous donner une synthèse sur le contenu concret des sujets principaux qu’ils aborderont ? Vous avez également déclaré qu’il y aurait des discussions sur les leçons à tirer de la catastrophe liée à la COVID-19. Toutefois, pourriez-vous donner des exemples de leçons spécifiques tirées de cette pandémie, par exemple, pour la fourniture de vaccins aux pays en voie de développement ?
Comme je l’ai indiqué la dernière fois, la réunion à Nagasaki des ministres du G7 de la Santé s’articule autour de trois axes.
- Le premier consiste à renforcer la prévention, équiper et répondre aux futures crises sanitaires.
- Le second devrait contribuer à la création d’un système de Santé universel qui soit plus résiliant, équitable et durable.
- Enfin, le troisième vise à promouvoir l’innovation en matière de Santé pour soutenir ces objectifs.
Réflexions sur les carences dans la gestion
Lors de cette pandémie de COVID-19, la recherche et le développement des vaccins, par exemple, avait progressé beaucoup plus vite et de surcroît plus rapidement que les prévisions initiales. En revanche, nous sommes conscients que ces vaccins n’ont pas atteint les populations de certains pays en voie de développement.
Pour gérer cette pandémie, il a fallu commencer par la recherche et le développement d’outils de diagnostic, de vaccins, et de traitements, puis les produire et mettre en place leur distribution, les acheminer aux différents acteurs, et les envoyer à un grand nombre de personnes, y compris dans les pays en voie de développement.
Définir des objectifs
En cela, nous pensons qu’il est nécessaire de s’assurer d’accélérer tous ces efforts à chaque étape du processus. De même, nous devons faire en sorte que de telles solutions s’implémentent de manière efficace et efficiente sans double emploi. Lors de ce G7, il s’agira de positionner la notion de « accès et livraison » d’un tel processus qui va de la production à la distribution et de se concentrer sur son amélioration. En cela, nous voudrions discuter de l’orientation à prendre pour que cela débouche sur un débat avec chaque pays, les institutions internationales, le G7 et le G20.
Vers un système qui répond aux urgences
et aux autres situations
En outre, la pandémie de COVID-19 a gravement affecté les systèmes de santé dans le monde entier. Inversement, parce que l’on se concentrait sur la COVID-19, les autres services de santé ont fait face à des difficultés pour fonctionner normalement. Par exemple, la réponse à d’autres défis de santé déjà en cours de traitement a malheureusement pris du retard. C’est notamment le cas pour des maladies infectieuses telles que le VIH et la malaria, ou pour la résistance aux antimicrobiens et les maladies non transmissibles. Nous souhaitons partager une compréhension claire de la situation, rattraper ce retard. Et, avec l’objectif clair de construire un système de santé universelle en 2030, nous souhaitons poursuivre les discussions au sein du G7 dans la perspective d’un renforcement des systèmes de santé qui pourra répondre autant dans l’urgence qu’en temps normal.
Financer le montant forfaitaire pour la naissance et la garde d’enfants
Le projet d’amendement à la loi sur l’assurance maladie et d’autres textes législatifs devraient être adoptés et promulgués lors de la prochaine session plénière de la Chambre des conseillers. Les partis de l’opposition ont critiqué le mécanisme de paiement des aides financières, qui consiste à faire financer par les personnes âgées de plus de 75 ans le montant forfaitaire pour la naissance et la garde d’enfants, en estimant « qu’il s’agit d’une augmentation de la charge sans prestation en retour ». Pouvez-vous donc nous rappeler les raisons pour introduire un tel mécanisme ? Que pensez-vous de la nécessité d’un soutien intergénérationnel comme celui-ci pour assurer les ressources pour les futures mesures financières de lutte contre la baisse de la natalité ?
Pourquoi ces mesures
Alors que nous entrons dans une ère de vieillissement de la population accompagnée d’une baisse de la natalité et de déclin du nombre d’habitants, il est d’abord essentiel d’inverser la courbe de la natalité, et d’agir pour que l’ensemble de la société soutienne l’éducation des enfants. Dans le projet de loi soumis cette fois, on se place dans la perspective d’un soutien par l’ensemble de la société.
Tout d’abord, il y aura une augmentation significative du montant forfaitaire pour la naissance et la garde d’enfants. Parallèlement, c’est l’ensemble des générations, dont celle des personnes âgées, qui supportera les frais médicaux des enfants, y compris ceux pour ce montant forfaitaire.
Augmentations liées à plusieurs critères
Dans ce cadre, nous avons décidé d’introduire, dans le système de soins médicaux des personnes très âgées, un mécanisme de support d’une partie des frais nécessaires pour ce montant forfaitaire.
À l’occasion de cette révision, les cotisations n’augmenteront pas de manière uniforme, et pour prévenir un accroissement de la charge pour les personnes dont le revenu est faible, la participation sera proportionnelle à la capacité de payer et prendra la forme d’une augmentation du plafond des cotisations et du taux de prime d’assurance pour les personnes dont le revenu dépasse un certain niveau.
Nous pensons que cette révision contribue au concept de construction d’un système de couverture de la santé intergénérationnel dans lequel, c’est l’ensemble de la société qui soutient l’éducation des enfants et qui en porte la charge selon sa capacité à payer, indépendamment de l’âge.
Nous sommes conscients que le Comité de la Santé et des Affaires sociales de la Chambre des conseillers a adopté le projet de loi hier et qu’il sera débattu en séance plénière aujourd’hui. Le ministère prévoit de continuer d’expliquer cela avec soin. Ensuite, pour renforcer les mesures contre la baisse de la natalité et pour l’éducation des enfants, le comité stratégique pour l’avenir des enfants approfondit actuellement les discussions relatives aux ressources financières, etc. Le gouvernement continuera à promouvoir ces discussions.
Y aura-t-il une augmentation des charges sociales ?
Monsieur le ministre, j’aimerais que vous nous rappeliez votre approche pour les ressources financières relatives aux mesures contre la baisse de la natalité, dont il avait aussi été question lors de la conférence de presse de l’autre jour. Vous aviez expliqué qu’à l’heure actuelle, il serait difficile de financer les mesures pour l’enfance avec les cotisations aux caisses d’assurance maladie, de retraite et de soins infirmiers. Cela signifie-t-il que vous n’envisagez pas de prélever de quoi financer les mesures pour l’enfance à partir des cotisations aux assurances sociales ou d’une augmentation des charges sociales nécessaires de l’assurance santé, etc., par exemple ? Pouvez-vous nous rappeler votre position sur ce point ?
Plusieurs approches possibles
Comme je l’ai mentionné plus tôt dans l’émission télévisée, le système existant est un système dans lequel les primes d’assurance sont perçues auprès du public pour payer les services d’assurance requis pour les pensions, les soins médicaux et les soins de longue durée, et pour payer ces services. Le mécanisme étant ce qu’il est, en premier lieu, le système ne permet donc vraiment pas de rediriger une partie de ses fonds pour autre chose. Toutefois, lors de ses discussions, le comité stratégique pour le futur des enfants va exactement aborder le sujet des ressources financières à venir. Dans ce cadre, il examinera un large éventail de questions, non seulement sur la réforme des dépenses, la fiscalité et la couverture sociale, mais encore sur d’autres sujets. Rien n’a changé dans l’approche que j’avais présentée à l’époque.
Le gouvernement utilisera-t-il les charges sociales dans ce sens ?
Cela signifie-t-il que vous n’utiliserez pas les cotisations aux assurances sociales ?
À ma connaissance, plutôt que leur utilisation, les discussions portent surtout sur la façon de structurer les cotisations d’assurance sociale. Toutefois, quand on parle de les utiliser, il ne s’agit pas de le faire dans le cadre du système actuel d’assurance maladie. Sur ce point, l’assurance maladie est pour l’assurance maladie, mais quand il s’agit de construire son organisation, on peut considérer diverses méthodes, dont la méthode fiscale et la méthode des assurances sociales. À ma connaissance, nous en sommes toujours au stade des discussions approfondies sur les choix à faire.
Si le gouvernement devait adopter la méthode des assurances sociales, le format risque-t-il aussi mener à une augmentation des (coûts) existants des soins de santé, par exemple ?
La question est de se demander s’il est approprié de dire qu’il s’agira d’une augmentation ou s’il vaut mieux parler d’un prélèvement supplémentaire. Il me semble que nous avons plusieurs façons d’en parler. Quoi qu’il en soit, rien n’est décidé et je ne pense pas qu’il soit approprié de spéculer sur la base de ce qui n’est pas décidé.
Le problème des informations erronées sur la carte MyNumber utilisée comme carte d’assurance maladie
Ma question concerne la carte MyNa santé (carte MyNumber utilisée comme carte d’assurance maladie). Selon un reportage, à l’occasion d’une utilisation de la carte MyNa santé dans un hôpital, des utilisateurs ont découvert que les informations d’autres personnes étaient liées à leur carte MyNumber. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales a-t-il connaissance de ces cas ? Ensuite, comment le gouvernement va-t-il répondre lorsqu’il aura plus de détails ?
Nous sommes conscients que de tels cas se sont produits. Il s’agirait de cas de données reçues par les employés municipaux pour la saisie de cartes MyNumber, mais qui n’étaient pas demandées par les détenteurs de ces cartes. Le ministère sait qu’il s’agissait d’erreurs de saisie qui ont relié les informations d’autres personnes à ces cartes. Il a demandé de procéder immédiatement à une vérification approfondie et a demandé aux bureaux compétents d’accorder suffisamment d’attention lors de la saisie des données, afin que ce genre d’erreur ne se reproduise plus à l’avenir.
Source des problèmes avec le service MyNa
Selon vous, quelle serait la source de tels problèmes ?
Comme je viens de l’expliquer, le problème tient au fait que la saisie était erronée. Pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas, la première étape est de corriger ce qui se passe maintenant, puis de continuer à faire attention pour que cela ne se reproduise pas.
Au stade actuel, envisagez-vous d’ouvrir un service de consultation (sur le sujet) ?
Sur ce sujet, les personnes en charge de la carte MyNumber répondent aux diverses questions. Si elles reçoivent des suggestions, elles peuvent déjà répondre, et elles peuvent déjà répondre à de telles questions.
À la connaissance du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales, cet incident lié à carte d’assurance santé avec la carte MyNumber concernerait combien de personnes ?
À la connaissance du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires Sociales, cet incident lié à carte d’assurance santé avec la carte MyNumber concernerait combien de personnes ?
Fin de l’état d’urgence sanitaire pour la variole du singe
L’OMS a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire pour la variole du singe (mpox). Pourriez-vous nous dire ce que vous en pensez ?
Nous sommes également préoccupés par la variole du singe et nous y répondons. Toutefois, même si elle semble être en voie d’extinction dans le monde entier, chaque région doit continuer à y prêter attention.
Pourquoi le gouvernement continuera à vacciner contre la COVID-19
Le calendrier des vaccinations contre la COVID-19 pour les personnes âgées et les enfants est fixé, mais pensez-vous que les vaccins sont toujours une arme décisive contre les infections ?
Le Conseil qui a récemment déterminé que la politique de vaccination pour cet exercice financier avait pour objectif principal de réduire le nombre de patients en état grave. Il part du principe que les vaccins procurent un certain niveau de prévention contre les infections. En conséquence, il est souhaitable de s’assurer que toutes les personnes peuvent se faire vacciner. Et, à l’heure actuelle, nous procéderons à des vaccinations temporaires exceptionnelles jusqu’au mois de mars de l’année prochaine, et nous commencerons les vaccinations du grand public autour du mois de septembre. Toutefois, les vaccinations des personnes âgées et autres personnes à risque élevé d’aggravation des symptômes n’attendront pas l’automne. Elles ont déjà commencé depuis le 8 mai. Nous avons déjà annoncé que celles-ci ont lieu sans charge pour les personnes vaccinées. Le Conseil examinera ensuite ce qu’il convient de faire à partir de 2024.
Source : 加藤大臣会見概要 |令和5年5月12日|大臣記者会見|厚生労働省 (mhlw.go.jp)