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2023-06-13 Sur les mesures de lutte contre la dénatalité

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Table des matières

Le 13 juin 2023, le premier ministre japonais présentait le plan du gouvernement afin de lutter contre la dénatalité. À cette occasion, il annonçait plusieurs formes d’aides aux jeunes ménages. Parallèlement, durant ses réponses aux questions de la presse, il était question

  • des relations du pays avec la Corée du Nord et avec la Chine,
  • de la loi sur les mariages de même sexe,
  • des changements légaux pour la communauté LGBTQ+,
  • de la délocalisation du gouvernement et de la revitalisation des régions.

Source : 令和5年6月13日 岸田内閣総理大臣記者会見 | 総理の演説・記者会見など | 首相官邸ホームページ (kantei.go.jp)

Discours du premier ministre Kishida

Aujourd’hui, le Cabinet a approuvé la politique stratégique pour l’avenir des enfants. Je vais donc me concentrer sur les points clés de cette politique et sur les mesures de soutien qu’elle apportera à la population.

Les enjeux de la dénatalité

La baisse de la natalité est un problème qui concerne l’ensemble de la vie socio-économique de notre pays, que l’on ne peut pas reporter et que nous devons adresser sans attendre. C’est dans cet esprit que j’ai travaillé sans relâche pour parvenir à l’adoption de ces mesures

Le nombre de naissances en 2022 a atteint son plus bas avec 770 000 naissances. Cela représente moins de 40 % du nombre de naissances de la deuxième génération du baby-boom, qui a une cinquantaine d’années aujourd’hui. Si nous ne mettons pas un terme au déclin rapide du taux de natalité et de la population, l’économie et la société de notre pays se contracteront. Il sera alors difficile de maintenir les communautés locales et les systèmes d’assurance sociale, dont ceux de retraite, de soins de santé et de soins de longue durée (soins infirmiers). Le défi est d’inverser cette tendance à la baisse avant le début des années 2030, et il s’agit de la dernière occasion de le faire avant que la population jeune ne diminue rapidement.

Définition d’objectifs

Le revenu des jeunes est l’un des principaux facteurs de la baisse de la natalité et de la croissance du taux de célibat. Cette tendance à la baisse ne pourra s’inverser que si nous augmentons les revenus des jeunes et des générations qui élèvent des enfants et si nous créons une société qui donne espoir en l’avenir, afin que tous les jeunes puissent réaliser leurs aspirations à se marier, à avoir des enfants et à les élever.

En outre, nous devons changer la structure et la mentalité de la société dans son ensemble. Nous devons faire face à la réalité actuelle que la responsabilité de l’éducation des enfants dans les ménages repose surtout sur les femmes. Aussi, nous devons construire une société dans laquelle le lieu professionnel soutient les ménages avec enfants, avec le soutien des communautés locales.

Cette fois, pour concrétiser une lutte multidimensionnelle contre la baisse de la natalité, j’ai décidé de la politique stratégique suivante, en gardant à l’esprit trois points essentiels.

Le premier point consiste à présenter et à implémenter un paquet important de solutions qui véhiculeront la croissance économique et les mesures contre la baisse de la natalité.

Véhiculer la croissance
et encourager la natalité

Maintenir la tendance
à la hausse des salaires

Le nouveau capitalisme a permis d’atteindre un niveau élevé de hausse des salaires pour la première fois en 30 ans et a favorisé un climat d’investissement conséquent dans le secteur des entreprises. Nous avions pour défi de briser le cercle vicieux d’une économie déflationniste et de réduction des coûts qui dure depuis 30 ans, et il commence à se concrétiser.

Nous allons veiller à ce que cette tendance continue et nous nous efforcerons de parvenir à une croissance économique stable,

  • en maintenant des flux continus d’augmentations salariales structurelles et
  • en investissant dans les ressources humaines et en accélérant les flux d’investissement du secteur privé.

Amélioration du soutien économique

Parallèlement, nous ferons de l’amélioration du soutien économique le premier pilier des mesures contre la baisse de la natalité.

Dans ce cadre, nous oserons élargir l’éventail de mesures de soutien économique pour implémenter des solutions jamais mises en œuvre malgré les remarques formulées depuis de nombreuses années.

Ces mesures comprendront, entre autres, un élargissement substantiel des allocations familiales, une réduction du fardeau des coûts de l’enseignement supérieur, la couverture par l’assurance des coûts de maternité, et la révision relative à l’obstacle des 1,06 et 1,3 million de yens.

(NdT : le mur des 1,3 million de yens correspond au niveau de revenus d’un conjoint dépendant fiscal, à partir duquel le conjoint doit payer séparément les cotisations sociales, une taxe municipale, etc. Si le conjoint qui gagne le plus gros revenu travaille dans une compagnie de plus de 500 employés, cet « obstacle » est de 1,06 million de yens. Concrètement, les conjoints dépendants ont tendance à éviter de dépasser ces plafonds en travaillant moins de 20 heures par semaine.)

C’est par le biais de ces deux moteurs de croissance économique et de renforcement des mesures contre la baisse de la natalité que nous concentrerons tous nos efforts afin d’augmenter le revenu des jeunes et des générations qui élèvent des enfants.

Financer les mesures
contre la dénatalité

Pour sécuriser des ressources financières liées à ces projets, en principe, la première étape consistera une réforme approfondie des dépenses et d’autres mesures, afin de ne pas appuyer à la fois sur l’accélérateur et le frein, pour ainsi dire. En d’autres termes, il s’agira d’éviter d’entraver la croissance économique et d’éviter de réduire les revenus des jeunes et des générations qui élèvent des enfants.

Par conséquent, lors de la construction du système d’assurance sociale couvrant toutes les générations, le gouvernement appliquera rigoureusement des solutions de réforme des dépenses et utilisera au maximum les budgets existants.

Ce sont la croissance économique et la hausse des revenus de la population qui consolideront les bases de l’économie et des finances.

Nous construirons un nouveau cadre de soutien et avancerons des mesures contre la baisse de la natalité qui utiliseront, entre autres, les effets des économies obtenus par la réforme des dépenses publiques et par l’allègement du poids des cotisations sociales et d’autres mesures, sans exiger des contributions substantielles à la population.

Taille du budget

Le second point concerne l’échelle de ce que nous devons garantir, compte tenu du fait que nous avons à peine jusqu’au début des années 2030.

Tout d’abord, l’échelle du plan d’accélération sera de 3 000 milliards de yens. Il s’agit d’un pas décisif qui permettra au Japon de porter son budget consacré à l’enfance et à l’éducation au même niveau que celui de la Suède, premier pays de l’OCDE (organisme de Coopération et de Développement Économique) en termes de dépenses par enfant relatives à la famille.

Ces mesures permettront également d’augmenter le budget de l’Agence pour l’enfance et la famille de plus de 50 %. Par conséquent, le doublement du budget consacré à l’enfance est désormais en vue comme une réalité. Nous envisagerons d’autres mesures tout en évaluant les effets du plan d’accélération, dans le but de doubler le budget de l’Agence pour l’enfance et la famille d’ici au début des années 2030.

Agir vite

Le troisième point consiste à mettre l’accent sur la rapidité, là encore, compte tenu du fait que notre dernière chance d’y arriver est d’ici au début de 2030.

Comme indiqué précédemment, les ressources financières seront garanties par des réformes approfondies des dépenses, entre autres. Elles s’étaleront sur plusieurs années, tandis que les principaux axes du plan d’accélération devront se mettre en œuvre lors trois prochaines années afin de ne pas dépasser l’échéance de 2030.

Calendrier des mesures

La hausse de l’allocation forfaitaire pour la naissance et la garde d’enfants et une aide d’accompagnement pour les enfants de 0 à 2 ans rentreront en vigueur durant l’exercice actuel.

Ensuite, nous implémenterons rapidement les mesures nécessaires durant le prochain exercice fiscal, à commencer par celles qui concernent les allocations familiales et le « système d’accès de tous les enfants aux crèches / maternelles ».

Ensuite, par souci de rapidité, j’ai donné des instructions pour que l’on avance la date de démarrage de l’élargissement des aides supplémentaires pour l’enseignement supérieur. Celles-ci ne figuraient pas dans l’avant-projet élaboré par le ministre Ogura en mars. Elles devaient donc démarrer dans une seconde phase. Il en sera de même pour les mesures de soutien relatives à la précarité, la prévention des violences, le handicap des enfants et pour les enfants qui nécessitent des soins médicaux.

En outre, si d’une part, nous devons mettre en œuvre les mesures de soutien rapidement, d’autre part, mettre fin à la réforme des dépenses et d’autres mesures pourrait prendre plusieurs années, pendant lesquelles nous manquerons de ressources financières.

Lancement d’une obligation
d’État pour l’enfance

C’est pourquoi l’État va émettre une « obligation spéciale pour l’enfance ».

Contenu des aides

Je souhaite maintenant présenter le contenu du renforcement des aides que nous fournirons à la population.

Jusqu’à présent, nous avons tenu, entre autres, quatre sessions de discussions sur la politique de l’enfance ainsi que des débats lors du Conseil stratégique pour l’avenir des enfants. Lors de ceux-ci, nous avons recueilli l’avis de nombreuses personnes, dont celles qui élèvent des enfants, des célibataires, des personnes qui ont élevé des enfants par le passé, des personnes sur le terrain, des experts et des professionnels.

Trois principes

Notre plan d’accélération repose sur trois principes de base.

  • Le premier consiste à augmenter le revenu des jeunes générations.
  • Le second vise à changer la structure et la mentalité de la société dans son ensemble.
  • Enfin, le troisième est d’apporter un soutien continu à chaque étape de la vie de tous les ménages qui ont / élèvent des enfants.

Nous renforcerons donc fondamentalement le contenu de la politique de base sur ces trois piliers.

Augmenter les revenus
des jeunes générations

Je passe donc au premier pilier qui consiste à augmenter les revenus des jeunes générations.

Les augmentations de salaire et la réforme des marchés du travail forment un tout, qui, même dans le cadre des mesures contre la baisse de la natalité, nous permettront de renforcer radicalement le soutien économique.

Allocations familiales

Pour les allocations familiales, nous annulerons les limites de revenus et prolongerons de trois ans la période d’attribution, afin d’une couverture jusqu’à l’âge du lycée.

De plus, nous augmenterons de 30 000 yens le montant attribué à partir du troisième enfant.

Ces mesures rentreront en vigueur à partir d’octobre 2024.

De cette manière, les familles dans lesquelles il y a trois enfants bénéficieront, jusqu’à ce qu’ils sortent du lycée, d’allocations familiales dont le montant passera à 11 millions de yens, soit une hausse de 4 millions de yens.

Frais de scolarité dans
l’enseignement supérieur

En outre, pour l’enseignement supérieur, pour ceux qui poursuivent des études universitaires, l’éligibilité pour la réduction / exemption du frais de scolarité s’élargira aux familles nombreuses (etc.) dont le revenu n’atteint pas 6 millions de yens. Parallèlement, sur mes instructions, le gouvernement proposera d’autres mesures d’aide dans le cadre du plan d’accélération.

Bourses

D’autres initiatives comprennent l’allègement de la charge de remboursement des bourses établies sur des prêts, qui tiennent compte de la charge financière des familles pendant les années d’éducation des enfants, et l’expansion radicale du système de paiement des frais de scolarité après la fin des études.

Montant forfaitaire
pour la naissance

Par ailleurs, avant cela, nous augmenterons considérablement le montant forfaitaire de 420 000 yens pour la naissance et la garde d’enfants, pour qu’il passe à 500 000 yens dans le courant de cet exercice financier.

Couverture de l’accouchement
par l’assurance maladie

Tout en encourageant la transparence des coûts et en créant un environnement dans lequel chacun peut choisir parmi une variété de services, la seconde étape prévoit notamment la couverture des frais d’accouchement par l’assurance maladie à partir de 2026.

Revenu des conjoints

Nous soutiendrons aussi la hausse des revenus des ménages qui travaillent tout en élevant des enfants. On nous a longtemps pointé le problème limitant l’emploi en raison de « l’obstacle des 1,06 et 1,3 million de yens ».

Afin de soutenir les ménages dont les deux parents travaillent, nous prévoyons de décider et d’implémenter, dans le courant de l’année, le contenu d’un paquet de mesures visant à renforcer le soutien par un ensemble d’améliorations. Par exemple, la subvention des dépenses nécessaires s’efforcera de garantir que les revenus nets ne s’inversent pas même s’ils dépassent la « barrière des 1,06 million de yens ».

Assurance emploi
pour les temps partiels

En outre, la couverture de l’assurance emploi s’étendra aux travailleurs à temps partiel travaillant moins de 20 heures par semaine afin qu’ils puissent bénéficier de congés pour garde d’enfants, et des mesures d’exonération des cotisations à la caisse de retraite nationale sera mise en place pour les travailleurs indépendants et freelance qui élèvent des enfants.

Aide au logement

Beaucoup ont également souligné des difficultés concernant les logements. Durant les dix prochaines années, nous mettrons à disposition un total de 300 000 logements prioritaires pour les foyers qui élèvent des enfants. Nous accorderons un traitement préférentiel aux taux d’intérêt du Flat 35 en fonction du nombre d’enfants et les introduirons le plus tôt possible d’ici à l’exercice 2024.

Changer la mentalité et
la structure de la société

Ensuite, je souhaite aborder les mesures spécifiques relatives au deuxième principe de base, à savoir le changement de la structure et des attitudes de la société dans son ensemble.

Ainsi que je l’avais expliqué jusqu’à présent, la baisse de la natalité est liée à des facteurs enracinés dans la structure sociale et les mentalités du Japon que nous avons connues jusqu’à présent. Que ce soit pour le renforcement de chaque politique individuelle, mais encore pour tirer le meilleur parti de chacune de ces politiques, nous devons faire évoluer la société.

Augmenter le taux de
prise de congés parentaux

Les entreprises doivent également changer radicalement la culture et l’atmosphère de leurs lieux de travail, afin que les hommes et les femmes puissent prendre leur congé de maternité comme ils le souhaitent et sans hésitation. Nous manquons de temps.

Nous augmenterons considérablement l’objectif du taux de prise de congés parentaux (voir note) afin que le lieu de travail change radicalement. Pour cela, nous visons à ce qu’en 2030, 85 % des pères prennent des congés parentaux, et que ces congés deviennent la norme.

Subventions pour les PME
afin qu’elles appliquent ces règles

Les efforts de chaque entreprise seront rendus visibles par le biais de rapports annuels et d’autres documents. La charge pesant sur les petites et moyennes entreprises (PME) sera prise en compte et les mesures de subvention, telles que les subventions de soutien pour remplacer le personnel ayant pris un congé parental, seront largement étendues. En ce sens, plus une entreprise désirera implémenter les congés parentaux, plus les aides seront nombreuses.

Garantir l’évolution de carrière,
même en prenant des
congés parentaux

Nous étendrons fondamentalement le système de congé parental en combinaison avec ces changements dans la culture du lieu de travail. Nous référant aux opinions des divers utilisateurs, nous renforcerons le système pour le rendre plus flexible, pour permettre de l’utiliser tout en pouvant faire évoluer sa carrière, et pour qu’il soit compatible avec la variété des styles de travail.

Aides financières pendant les
congés parentaux

Plus précisément, nous créerons un environnement dans lequel les employés pourront choisir différents styles de travail, tels que la réduction du temps de travail et le télétravail, afin qu’ils puissent consacrer du temps à leurs enfants.

Parallèlement, nous ferons en sorte qu’ils puissent bénéficier d’aides financières, non seulement quand ils se mettent en congé complet durant cette période, mais encore s’ils choisissent de réduire leurs horaires. En outre, le taux de prestation pour les hommes et les femmes qui prennent un congé parental pendant une certaine période après l’accouchement sera porté à l’équivalent de 100 % du salaire net.

Toutes ces mesures devraient permettre de réduire l’impact négatif sur les charges du ménage, l’évolution de carrière et le niveau de revenu, lorsqu’un couple s’occupe de ses enfants. Toutefois, ces mesures d’expansion doubleront le montant du budget consacré aux prestations de congé parental. Leur contenu fera partie des meilleurs du monde.

Nous souhaitons sincèrement que les entreprises construisent ainsi des lieux professionnels dans lesquels il est facile de prendre des congés parentaux, et ce qui fera progresser la réforme des méthodes de travail tout en dégageant du temps pour vivre avec les enfants.

Changer les mentalités

Ainsi que je l’avais mentionné lors de ma conférence de presse du mois de mars, la société japonaise manque parfois de compréhension concernant l’éducation des enfants. Nous souhaitons réformer les mentalités sociales et créer avec la population une société qui soutient dans son ensemble les ménages qui élèvent des enfants.

En avant-première de ces modifications, nous élargirons notre politique de sensibilisation afin de créer une société facile d’accès aux enfants, à commencer par des initiatives telles que des files prioritaires pour les installations, dont celles de Shinjuku Gyoen ou du Musée des sciences, des espaces libres dans les transports en commun pour les utilisateurs de poussettes, etc.

C’est ainsi que nous feront évoluer les mentalités et la structure du lieu professionnel et de la société dans son ensemble. Nous lancerons ce projet comme un mouvement national.

Offrir un support sans
failles pendant tous
les stades de la vie

Finalement, je passe au troisième principe de base. Pour cela, je présenterai les mesures d’aide relatives au support sans faille de tous les enfants et ménages qui élèvent des enfants, tout en l’adaptant à chaque stade de la vie.

Jusqu’à présent, nous renforcions déjà les mesures pour les enfants et leur éducation, notamment en équipant les crèches, et par la gratuité de l’éducation et de la prise en charge de la petite enfance. Toutefois, durant ces dix dernières années, les mesures à prendre se sont encore plus diversifiées. Quelle que soit la façon de travailler des parents, peu importe la situation familiale, il est nécessaire de fournir un soutien continu adapté à chaque étape de la vie et sans discrimination.

Support pendant la grossesse

Dans cette perspective, le gouvernement renforcera le support jusqu’à présent insuffisant pendant la grossesse, l’accouchement et durant les deux premières années des enfants.

Avec une aide financière de 100 000 yens pour les familles qui élèvent des enfants pendant cette période, nous renforcerons notre accompagnement pour faire face aux diverses difficultés et inquiétudes.

En outre, nous changerons le concept des crèches et maternelles existant actuellement pour créer un « système donnant un accès aux crèches et maternelles à tous les enfants » que les parents pourront utiliser avec flexibilité sur une base horaire, qu’ils travaillent ou pas.

L’autre jour, j’ai visité le « Hot Room Yabashira » à Matsudo City qui a déjà pris des initiatives innovantes dans ce domaine. J’y ai entendu une variété de commentaires, notamment sur le fait que le support d’experts pendant la période post-partum avait servi de catalyseur de connexion entre les pères. Nous espérons entamer des efforts pour généraliser ce système dans le courant de l’année à venir afin d’en faire un système national dès que possible.

Pour les crèches, les efforts déployés au fil des ans pour développer les infrastructures de garde d’enfants ont permis de résoudre le problème des enfants sur les listes d’attente.

Nous allons maintenant passer de solutions visant à en augmenter le nombre à des efforts pour en améliorer la qualité. Ainsi, nous amélioreront pour la première fois en 75 ans les normes d’affectation du personnel éducatif, pour qu’un puériculteur ait la charge de 5 enfants d’un an au lieu de six. De plus, nous nous efforcerons d’amélioration la rémunération de ce personnel.

Pauvreté, abus, handicap, etc.

En outre, il est important de fournir une réponse détaillée aux divers besoins d’aide, en particulier pour les questions qui nécessitent un soutien renforcé, telles que la pauvreté, la prévention des abus, les enfants handicapés et les enfants bénéficiant d’une prise en charge médicale.

À cet égard, j’ai récemment demandé au gouvernement d’aller de l’avant pour renforcer le soutien, tout en prenant des mesures concrètes dans le processus d’élaboration du schéma directeur pour l’enfance.

Grâce à ces efforts, nous construirons un système global pour tous les enfants et toutes les familles qui élèvent des enfants, dans lequel on apportera, de manière concrète et homogène, l’aide requise en fonction du style de travail et du mode de vie des parents, ainsi que de l’âge des enfants.

J’ai terminé les explications qui se concentrent sur les points et le contenu des mesures de soutien que nous fournirons à la population, dans le cadre de la lutte contre la baisse de la natalité. À l’avenir, nous continuerons d’élaborer et de formuler notre politique de stratégie pour l’avenir des enfants. Parallèlement, nous présenterons les projets de loi pour les réformes institutionnelles nécessaires.

À propos de certaines rumeurs

En relation avec ce sujet, certains médias ont annoncé un report des ressources financières à la fin de l’année. Il est vrai que, pour sécuriser les ressources financières par la réforme des dépenses et d’autres mesures, nous prévoyons de préciser les détails de la réforme des dépenses dans le cadre de la budgétisation annuelle. Cependant, dans l’optique de construire le système de couverture de la santé intergénérationnel décidé dans la politique stratégique pour l’avenir des enfants, nous appliquerons rigoureusement les efforts de réforme des dépenses.

C’est pour cela que notre politique peut viser à ne pas créer de charge supplémentaire substantielle de manière inébranlable. En d’autres termes, je tiens à préciser qu’il est inapproprié de pointer qu’il s’agit d’un report.

Notre dernière chance (pour renverser la baisse de la natalité) prendra fin en 2030. Nous avons une détermination inébranlable que nous mettrons en oeuvre dans l’urgence ces mesures pour la croissance économique et contre la dénatalité.

Je remercie tous mes concitoyens pour leur compréhension et leur coopération à cet égard.

Questions de la presse

Objectifs de hausse des salaires et financer le nouveau système

Bonjour.
Vous venez d’expliquer que la politique stratégique pour l’avenir des enfants mettait un accent particulier sur la hausse des revenus des jeunes et des générations qui élèvent des enfants. Il a été question tout à l’heure du fait que la croissance économique et la lutte contre la dénatalité constituaient les deux roues motrices. Toutefois, depuis 30 ans, nous restons dans une situation où les salaires réels n’augmentent pas.

Dans ce cadre, dans quelle mesure comptez-vous augmenter les salaires d’ici à 2030, qui serait la dernière chance de lutter contre la baisse des taux de natalité ? Pourriez-vous nous préciser les objectifs et la façon de les atteindre ?

De plus, pour les ressources financières, vous venez d’expliquer que même si vous avez créé un nouveau système d’aide financière, vous ferez en sorte qu’ils n’entraînent pas une charge supplémentaire de fait. Le taux de calcul des cotisations sociales de la population vieillissante augmente et a tendance à augmenter. Dans ce contexte, cela signifie-t-il que le montant des cotisations n’augmentera plus et que vous pourrez les contenir dans les limites de la croissance de la population vieillissante ? Qu’en est-il ?

Asseoir la hausse des salaires

Votre première question portait sur l’objectif en termes de hausse de salaire. Les chiffres des augmentations salariales sont négociés et convenus par les syndicats et la direction des entreprises privée.

Toutefois, lors des négociations salariales de printemps pour cette année, les entreprises ont réalisé des augmentations salariales de 3,66 % au total, dont de 3,36 % pour les petites et moyennes entreprises, ce qui constitue la première augmentation salariale depuis 30 ans. De plus, le secteur des entreprises est très friand d’investissements nationaux.

Le gouvernement Kishida va veiller à ce que cette tendance continue et nous nous efforcerons de parvenir à une croissance économique stable en maintenant des flux continus d’augmentations salariales structurelles et en investissant dans les ressources humaines et en accélérant les flux d’investissement du secteur privé.

Vers un salaire horaire minimum de 1 000 yens

Cette année, nous souhaitons également mener des discussions approfondies au sein du Conseil tripartite sur le salaire minimum, composé de représentants du secteur public, des syndicats et du patronat, y compris pour que ce salaire minimum atteigne une moyenne pondérée de 1 000 yens dans tout le pays. Ensuite, une fois qu’il atteindra 1 000 yens à partir de cet été, nous prévoyons de tenir des discussions pour son actualisation.

Nous envisageons de promouvoir de telles augmentations de salaires et, dans le même temps, vous avez posé la question du financement des mesures visant à lutter contre la baisse du taux de natalité.

Pour financer les mesures contre la baisse de la natalité, nous économiserons sur les dépenses publiques lors de la réforme des dépenses.

Réduire la charge des cotisations sociales, réformer les dépenses publiques

Parallèlement, nous prévoyons une réduction de la charge des cotisations sociales de la population, ce qui équivaudra à implémenter des mesures contre la baisse de la natalité sans leur demander de porter une charge supplémentaire.

Comme vous le pointez, les taux pour le calcul des cotisations d’assurance santé et de soins de longue durée 医療・介護の保険 augmenteront en raison du vieillissement de la population.

Pour sécuriser et implémenter les mesures contre la baisse de la natalité, et afin de ne pas entraver la croissance économique et d’éviter de réduire les revenus des jeunes et des générations qui élèvent des enfants, la réforme approfondie des dépenses, etc., va déboucher sur une baisse des dépenses publiques et / ou un frein à l’augmentation des taux de cotisation aux assurances.

C’est tout en construisant des aides financières dans ce contexte, l’objectif est de sécuriser les ressources financières pour les mesures contre la baisse de la natalité, en faisant en sorte que cela ne devienne pas une charge supplémentaire substantielle.

Sur les problèmes liés à la carte My Number

Ma question porte sur les problèmes liés à la carte My Number. Les problèmes et les erreurs se succèdent, dont le fait que des informations d’autres utilisateurs se trouvaient attachées à la fonction de carte d’assurance santé de la carte (carte Myna santé). Je pense que cela suscite beaucoup d’inquiétude parmi le public. Monsieur le Premier Ministre, comment l’État va-t-il le résoudre à l’avenir ?

Tout d’abord, la carte My Number tient le rôle d’un passeport pour chaque membre de la population, alors que notre pays effectue sa révolution vers le numérique pour le 21ᵉ siècle. Le public comprend cet objectif et coopère avec nous pour le promouvoir. C’est pourquoi, en l’espace d’un an, les détenteurs de la carte sont passés de 57 à 92 millions de personnes. Tout d’abord, je souhaiterais exprimer ma profonde gratitude au public pour cette coopération.

Le constat

Ensuite, comme vous le pointez, lors de ce processus de généralisation, on nous a signalé des erreurs relatives à cette carte. Par exemple, nous avons découvert

  • 7 372 erreurs liées à la carte d’assurance maladie,
  • 1 erreur liée aux informations relatives à la retraite,
  • Et, au moment où je vous parle, 130 000 des comptes bancaires enregistrés pour recevoir les aides publiques dans la carte My Number d’enfants et de personnes âgées comportaient un numéro de compte d’un membre de leur famille.

Le gouvernement prend tous ces cas au sérieux et, parce qu’il est important que l’intégration de la carte My Number repose sur la protection des informations personnelles et la confiance du public, il répondra par une politique fondée sur trois axes.

Vérifier, améliorer, rassurer

Le premier consiste à faire un examen général du système et des données pertinents. Pour les dysfonctionnements du système relatifs à la délivrance erronée de certificat à d’autres personnes, nous devrions terminer les correctifs en cours de semaine. Sous mes instructions, le ministre du Numérique, M. Kono, a mis tous ses efforts pour coordonner et superviser une inspection complète des données concernées. Nous lancerons, d’ici à l’automne de cette année, un système de partage rapide d’informations sur les cas d’erreur, et procéderons à une vérification des données pertinentes existantes.

Le second axe consiste à créer un système permettant d’éviter de nouvelles erreurs à l’avenir. Pour éviter toute erreur de saisie, qui a une certaine probabilité de se produire en raison d’une intervention humaine, le système sera entièrement automatisé et comportera de multiples contrôles pour correspondre à la situation réelle sur le terrain. À l’exception de celles qui impliquent des modifications du système, ces mesures seront également mises en œuvre d’ici à l’automne de cette année.

Ensuite, le troisième axe consiste à apporter une réponse appropriée pour dissiper les inquiétudes du public. Par exemple, on nous a exprimé des craintes concernant la suppression, durant l’automne de cette année, de la carte d’assurance maladie actuelle. À cet égard, nous avons mis en place une mesure transitoire, selon laquelle les cartes d’assurance délivrées resteront valables pendant un an après leur suppression à l’automne prochain. Nous adopterons toutes les mesures possibles durant cette période, pour assurer une transition en douceur. Pour cela, nous expliquerons soigneusement que le système peut être utilisé jusqu’à l’automne de l’année suivante, afin que le public puisse recevoir des soins médicaux en toute sérénité.

Sur les relations avec la Corée du Nord

Bonjour. Ma question porte sur les enlèvements par la Corée du Nord. Vous avez déclaré vouloir tenir des discussions de haut niveau sous votre contrôle direct afin de permettre un sommet Japon-Corée du Nord. Pourriez-vous nous dire comment vous souhaitez procéder ? En outre, dans sa politique de campagne, l’Association familiale a déclaré qu’elle n’était pas opposée à ce que le gouvernement fournisse une aide humanitaire à la Corée du Nord si toutes les personnes enlevées étaient immédiatement renvoyées au Japon en une seule fois. Qu’en pensez-vous ?

Efforts pour le dialogue

Tout d’abord, en mars de cette année, nous avons reçu en personne la nouvelle politique de campagne de l’Association familiale et de l’Association Save the Children. Le fait qu’aucune personne enlevée n’ait pu rentrer chez elle depuis 2002 est une source de grand regret, et le gouvernement prend une fois de plus cette question très au sérieux.

J’ai exprimé mon point de vue sur la réponse de notre pays à la Corée du Nord (RPDC) lors de l’Assemblée nationale qui s’est tenue le 27 du mois dernier. En d’autres termes, l’objectif est de résoudre de manière globale diverses questions telles que les enlèvements, les armes nucléaires et les missiles, sur la base de la déclaration Japon-RPDC de Pyongyang. Il s’agit d’effacer le passé malheureux et de réaliser la normalisation des relations diplomatiques entre le Japon et la RPDC.

La question des enlèvements est une question de droits de l’homme avec des contraintes de temps, et que nous ne pouvons laisser de côté un seul instant. Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir et à travailler hardiment pour obtenir le retour rapide de toutes les personnes enlevées.

Je continuerai à saisir toutes les occasions de faire part au président Kim Jong-un de ma détermination à résoudre les questions en suspens entre le Japon et la RPDC et à ouvrir une nouvelle ère pour nos deux pays, ainsi qu’à organiser des pourparlers de haut niveau sous mon contrôle direct afin d’organiser une réunion au sommet le plus tôt possible.

Réponse de la Corée du Nord et relations avec la Chine

Bonjour. Ma question est en relation avec la précédente. Actuellement, la Corée du Nord a publié une déclaration qui pourrait être considérée comme une réponse à ce que vous venez d’énoncer. Considérez-vous ce discours nord-coréen comme un signe positif ? Avez-vous également des projets d’action assortis d’une échéance, par exemple, la réalisation d’un sommet des chefs d’État d’ici à la fin de l’année ?

Ensuite, j’ai une question sur les relations sino-japonaises. Il a été rapporté que le secrétaire d’État américain Blinken se rendra bientôt en Chine, et l’on s’attend à ce qu’il y ait une évolution vers le dialogue dans les relations entre les États-Unis et la Chine. Le ministre (japonais) des Affaires étrangères, M. Hayashi, s’est également rendu en Chine en avril. Monsieur le Premier Ministre, prévoyez-vous aussi de vous rendre en Chine ? Avez-vous défini un calendrier sur ce point ? Merci.

Sur la réponse de la Corée du Nord

Je réponds d’abord sur les relations entre le Japon et la Corée du Nord. Nous avons connaissance des rapports que vous avez mentionnés. Comme nous l’avons mentionné par le passé, notre pays souligne l’importance du dialogue et encourage la Corée du Nord à y participer. Nous avons l’intention de continuer d’encourager la Corée du Nord à l’avenir. Quant à la réponse de notre pays à la Corée du Nord, je l’ai déclarée à l’Assemblée nationale le 27 du mois dernier. Et, j’y ai déjà répondu avec la question précédente.

Je souhaiterais m’abstenir de donner une réponse préjudicielle à ce stade sur la question de savoir s’il faut ou non fixer une date limite. Cependant, je souhaiterais continuer à faire part au président Kim Jong-un de ma détermination à résoudre les questions en suspens et à ouvrir une nouvelle ère entre nos deux pays, en saisissant toutes les occasions. Parallèlement, je prévois d’organiser des pourparlers de haut niveau sous mon contrôle direct afin d’arriver à une réunion au sommet le plus tôt possible.

Sur la relation du Japon avec la Chine

Je passe à l’autre question sur les relations sino-japonaises. Rien n’a été décidé à ce stade concernant ma propre visite en Chine. Toutefois, j’ai toujours dit qu’il était important de construire des relations constructives et stables entre le Japon et la Chine grâce aux efforts de nos deux pays, en affirmant ce qui devrait être affirmé, en exigeant des actions responsables, en engageant un dialogue solide, y compris sur des sujets de préoccupation, et en coopérant sur des questions communes avec la Chine. Nous avons l’intention de maintenir cette position de base à l’avenir et de continuer à communiquer étroitement à tous les niveaux. Nous aimerions ainsi aborder les relations sino-japonaises.

Avec un budget de 3000 milliards de yens, quels objectifs pour augmenter la natalité ?

Monsieur le Premier Ministre, ma question porte sur les mesures contre la baisse de la natalité. Je pense que la question de savoir si nous arriverons à améliorer le taux de natalité est extrêmement importante. Toutefois, avec un budget massif de 3 000 milliards environ, quel niveau d’efficacité espérez-vous atteindre ? Ensuite, Monsieur le Premier Ministre, quelle amélioration du taux de natalité espérez-vous ? Pourriez-vous nous donner des chiffres précis ?

Merci. Concernant votre question sur l’effet du taux de natalité, etc., diverses politiques ont été mises en œuvre par les gouvernements autonomes jusqu’à présent, en tenant compte des besoins de l’époque. Diverses politiques ont été mises en œuvre, telles que le développement de l’offre de services de garde d’enfants ou l’introduction de la gratuité des services d’éducation et d’accueil de la petite enfance. En conséquence, le montant du budget consacré aux mesures visant à lutter contre la baisse du taux de natalité a augmenté de manière significative et a eu certains effets positifs. Par exemple, le nombre d’enfants inscrits sur les listes d’attente pour des places en crèche a diminué. Il est passé d’environ 26 000 en 2009 à 3 000 l’année dernière.

Des mesures pour renverser la courbe

Dans le même temps, la baisse de la natalité et de la population ne s’arrête pas. En arrière-plan de cette baisse de la natalité, divers facteurs empêchent les individus de réaliser leurs espoirs de mariage, de maternité et d’éducation des enfants. Ensuite, dans un contexte de fortes évolutions de la situation socio-économique, le contenu des mesures à prendre pour l’éducation des enfants est en train de changer également. Par conséquent, dans la situation actuelle, nous devons prendre des mesures efficaces contre la dénatalité.

C’est pourquoi nous avons tenu des discussions dans le cadre du processus d’élaboration du projet sous l’égide du ministre Ogura, auxquelles se sont ajoutées des discussions au sein du comité stratégique pour l’avenir des enfants. De plus, j’ai moi-même écouté les opinions variées des différentes personnes concernées, dans le contexte du dialogue sur la politique de l’enfance qui s’est tenu en diverses régions.

C’est ainsi que nous avons réévalué et réorganisé les politiques nécessaires à la société actuelle, pour la génération actuelle. Ensuite, c’est sur cette base que reposent les trois principes de la stratégie pour l’avenir de l’enfance,

  • Le premier étant des augmentations structurelles des salaires accompagnées d’une aide économique suffisante pour augmenter les revenus des jeunes générations.
  • Le second consiste à changer la structure et les mentalités de la société.
  • Et le troisième est de soutenir sans discontinuité les étapes de la vie de tous les enfants et foyers qui élèvent des enfants.

Ce sont les trois piliers qui ont été identifiés pour renforcer le contenu politique fondamental, et c’est ce que nous faisons. L’accumulation de ces politiques désormais nécessaires a porté le budget du plan d’accélération à une fourchette moyenne de 3 000 milliards de yens.

S’attendre à des résultats spectaculaires

Et, comme je viens de l’expliquer, il s’agit de porter ce budget consacré aux enfants et à l’éducation au même niveau que celui de la Suède, premier pays de l’OCDE (organisme de Coopération et de Développement Économique) en termes de dépenses par enfant relatives à la famille. Selon moi, ces mesures contre la baisse de la natalité déboucheront sur des progrès spectaculaires.

Ensuite, nous réétudierons le contenu et le budget de ces mesures tout en surveillant les résultats du plan d’accélération. L’objectif est de doubler d’ici au début des années 2030 la part du budget allouée à l’Agence de l’enfance et de la famille dans le budget national. C’est notre dernière chance avant les années 2030, nous souhaitons faire avancer la stratégie pour le futur de l’enfance et inverser la courbe de la dénatalité. Merci.

Loi pour améliorer la compréhension envers les questions LGBT+

Bonjour. Ma question porte sur la loi pour améliorer la compréhension des questions LGBTQ+ adoptée aujourd’hui par l’assemblée plénière de la Chambre des représentants. Diverses phrases et expressions ont été insérées dans le projet d’amendement proposé juste avant le débat, tels que les expressions « veiller à ce que tous les citoyens puissent vivre en toute sérénité », ainsi que « obtenir la coopération des familles, de la population locales, etc », en ce qui concerne l’éducation. De plus, lors des questions de la Diète, il a fallu expliquer à plusieurs reprises la nécessité de considérer les préoccupations des divers partis.

En premier lieu, les parties concernées demandent l’adoption d’une loi contre la discrimination et se demandent si ce projet de loi ne risque pas de freiner les efforts volontaires déjà proposés par les gouvernements locaux et le secteur privé. Par conséquent, elles s’y opposent, considérant que le projet n’est absolument pas dans l’intérêt des personnes concernées, et serait plutôt une trahison à leur égard. Monsieur le Premier Ministre, que répondez-vous à ce sujet ?

D’autre part, quatre décisions de tribunaux de district sur cinq dans des affaires de mariage entre personnes de même sexe ont jugé la situation actuelle inconstitutionnelle ou non constitutionnelle. Monsieur le Premier Ministre, que pensez-vous de la légalisation du mariage homosexuel ? Merci

Le processus est en cours à la Diète

Tout d’abord, je réponds sur le projet initial de loi sur la promotion de la compréhension LGBT. Il a fait l’objet d’un amendement par les partis de la majorité et les comités de 5 partis, le PLD, le Komeito, le parti réformiste, le Parti démocratique et le Yushi no Kai, l’ont approuvé lors de la commission du Cabinet de la Chambre des représentants, vendredi 9 juin, et je sais qu’il vient de passer à la commission de la Chambre des représentants.

Vous me demandez quel est mon point de vue sur ce projet de loi, mais le projet de loi est en soi un acte géré par la Diète. Ensuite, si l’on peut dire que la Chambre des représentants a adopté le projet, les discussions se poursuivent maintenant au sein de la Chambre des conseillers. Par conséquent, alors que les débats se poursuivent à la Diète, le gouvernement doit s’abstenir de présenter son opinion sur le contenu.

Le processus est en cours à la Diète

J’espère que les débats continueront d’avancer à la Diète et que nous arriverons à un consensus le plus large possible. Le gouvernement japonais continuera d’écouter les voix du peuple et d’œuvrer à la réalisation d’une société dans laquelle la diversité est respectée et où tous les individus apprécient les droits de l’homme et la dignité d’autrui, et peuvent jouir d’une vie dynamique.

Ensuite, je souhaite répondre à votre question sur les procès sur le mariage de même sexe. Les opinions sur le sujet étant également variées et je pense qu’il est important d’approfondir le débat sur le mariage homosexuel afin d’obtenir une large compréhension du public. On nous demande d’abord d’approfondir les débats sur le système dans la population et le gouvernement reconnaît aussi qu’il est aussi important dans discuter dans l’arène politique. Merci.

Objectifs chiffrés pour la lutte contre la dénatalité

J’ai deux questions.
Tout à l’heure, un autre journaliste vous a posé des questions sur les objectifs précis en termes d’efficacité, dont les objectifs de taux de natalité pour résoudre le problème de la dénatalité. Vous n’avez néanmoins pas répondu à la question, et j’aimerais vous reposer la question.

Sur le mariage pour tous

Ensuite, le journaliste précédent vous a posé une question sur le mariage de même sexe. Monsieur le Premier Ministre, vous venez d’affirmer, à propos de la dénatalité, qu’il était nécessaire de changer la société et que le système juridique, entre autres, a besoin d’améliorations.

Monsieur le Premier Ministre, je me demande vraiment pourquoi, alors que vous essayez rigoureusement de changer la société en relation avec la dénatalité, quand il est question de problèmes de droits de l’homme avec le mariage de même sexe, vous hésitez à aborder le changement de société. Accepter le mariage de même sexe ne dérange personne, et je pense que le fait que l’on pointe que des personnes ne reçoivent aucune protection au titre de la famille montre une enfreinte particulièrement grave aux droits de l’homme.

Attendez-vous que la Cour suprême statufie sur l’inconstitutionnalité pour légiférer sur le sujet ? Ou bien prendrez-vous l’initiative de changer la société ? Vous le savez, la société a déjà changé. Selon les sondages d’opinion, environ 70 % de la population l’approuvent. Je pense que ce qu’il faut dans une telle situation, c’est un système juridique. Pourriez-vous nous donner votre opinion sur ce point ? Merci.

L’objectif est de renverser la courbe

Votre première question portait sur les objectifs des mesures contre la baisse de la natalité, et sur un taux de natalité chiffré. Cette politique pour les enfants et personnes qui les élèvent est à propos du fait que la dénatalité progresse. Nous avons compilé des mesures pour renverser cette tendance. Tout d’abord, le nombre de naissances est tombé à 770 000 personnes, et il diminue rapidement. Il faut renverser cette tendance.

C’est pour cela qu’il faut deviser diverses mesures, changer la société et les mentalités, et combiner ces mesures avec la politique économique. C’est ce que j’ai expliqué. Par conséquent, pour répondre à votre question sur des objectifs chiffrés pour le taux de natalité, j’ai expliqué que nous avons préparé cette politique pour inverser la tendance à la baisse des taux de natalité que je viens d’évoquer.

Position du gouvernement sur le mariage pour tous

Ensuite, vous avez mentionné le mariage de même sexe. Vous suggérez que nous y sommes réticents, mais je ne pense pas avoir jamais dit que nous étions réticents. Cependant, pour de tels systèmes, a fortiori quand il est question de construire un système juridique, cela affecte une grande partie de la population de diverses manières.

C’est pourquoi je dis qu’une discussion approfondie est nécessaire et qu’il est important d’approfondir la compréhension sur une grande échelle. Le gouvernement souhaite suivre les débats du public et du politique compte tenu de tels développements juridiques. Je prévois qu’il assume ses responsabilités tout en écoutant les diverses opinions de nombreux citoyens. Merci.

Sur le développement des régions

Ma question porte sur le développement régional. La décision de déménager l’Agence des Affaires culturelles à Kyoto était la pièce maîtresse du développement des régions à l’époque du gouvernement Abe. Il vient de se terminer le mois dernier, mais actuellement, 30 % de ses effectifs reste à Kasumigaseki. La division des Affaires religieuses restera aussi à Tokyo pour le moment, afin de s’occuper du problème de l’ancienne Église de l’Unification et ses membres (secte Moon).

Cependant, que pensez-vous de cette délocalisation dont le but est de corriger la concentration de la population à Tokyo, ou le développement régional avance-t-il ? Quelle est votre opinion sur ce point ?

Ensuite, vous avions lancé le concept national de numérisation des villes et zones rurales pour revitaliser les régions. À l’avenir, prévoyez-vous la délocalisation d’autres ministères ? Merci.

Sur la délocalition de l’Agence des Affaires culturelles

Tout d’abord, vous pointez que nous avons déménagé l’Agence des Affaires culturelles, mais que 30 % de son personnel reste à Tokyo. La délocalisation de l’Agence est une question pour laquelle le conseil de délocalisation, auquel participent également les autorités locales, a décidé de donner suite en partant de l’hypothèse que le nombre d’employés représenterait 70 % de la main-d’œuvre totale.

Nous avons transféré son siège à Kyoto, sur cette base et, tout en utilisant la technologie numérique, nous répondons aux questions politiques du moment.

Quant au nombre de personnes, c’est une question également importante, mais nous reconnaissons que l’on s’attend de plus en plus à ce que ce déménagement favorise une nouvelle forme d’administration culturelle qui contribuera au développement de la culture dans tout le Japon, à partir de Kyoto, une ville où la culture s’est historiquement épanouie.

Délocaliser les autres ministères ?

Ensuite, pour répondre à votre question sur la délocalisation d’autres ministères, nous prévoyons d’évaluer, durant l’exercice financier 2023, la globalité de l’effet de relocalisation des organismes affiliés à l’État, dont l’Agence des Affaires culturelles, sur la revitalisation régionale, ainsi que l’impact des fonctions en tant qu’institution nationale. Le gouvernement décidera ensuite de la gestion future, sur la base de cette évaluation prévue dans le courant de l’année fiscale 2023.

Il y a aussi d’autres façons de faire

Par ailleurs, il est vrai que le concept national de numérisation des villes et zones rurales que vous mentionnez est aussi important que la délocalisation des institutions liées au gouvernement. Cependant, outre ces projets, il y a la promotion du télétravail et la relocalisation, l’amélioration de l’attrait des universités régionales et des écoles d’enseignement supérieur, l’installation des infrastructures numériques et la promotion des investissements dans les régions. Je pense que ce sont aussi des solutions majeures en matière de délocalisation, en termes de réalisation d’une société où chacun peut vivre commodément et confortablement n’importe où dans le pays. Nous aimerions considérer la relocalisation des agences gouvernementales que vous avez mentionnées comme faisant partie de ces efforts majeurs. Merci.

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