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2021-04-08 Ministre de la reconstruction

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Le 8 avril 2021, le ministre Nishimura et le comité des experts expliquaient comment ils envisageaient le changement des critères d’évaluation de la situation infectieuse. La deuxième partie de la conférence expliquait les résultats des mesures pendant la déclaration de l’état d’urgence. Ci-dessous, les explications du ministre Nishimura.

Ministre Nishimura

La réunion des experts a duré 3 heures. Je n’étais pas présent pendant la première partie, et c’est donc le Dr. Omi qui expliquera ce qui a été discuté. Aujourd’hui, comme je l’avais annoncé, je souhaite présenter les résultats de la déclaration de l’état d’urgence, et comment cela se relie aux flux de personnes. Je pense que le Dr. Omi et les secrétaires ont déjà présenté les explications de leur point de vue.

Pourquoi repenser les critères de décision concernant la COVID ?

En plus de cela, aujourd’hui, le Dr. Omi nous a présenté ses réflexions pour de nouveaux indicateurs et la façon de réfléchir aux stades, afin de surveiller un rebond éventuel. Nous en avons également parlé pendant la réunion. Dans l’ensemble, nous sommes d’accord et partageons la même façon de penser. Nous avons néanmoins débattu sur plusieurs points. Il nous faut de nouveau faire le tri de ce qui a été dit et tenir un nouveau comité des experts pour qu’ils en discutent et que nous puissions prendre une décision.

Donc, pour le moment, nous n’avons pas encore tout, mais dans l’ensemble, il y a une compréhension mutuelle.

En particulier, concernant les traitements, il a été pointé que la notion de lits sécurisés semblerait varier selon les préfectures. Par exemple, il y a des cas où bien qu’il y ait effectivement des lits, il n’y a pas de personnel pour s’occuper des patients, et il faut donc décider comment gérer cela.

Cette fois, nous avons aussi l’expérience d’Osaka. Le nombre de cas y a augmenté très rapidement et soudainement. Le Pr. Ochitani nous a montré la courbe épidémiologique. En fait, il nous la montre à chaque fois. Néanmoins, il est évident que les cas ont augmenté très rapidement. Nous avons donc discuté pour savoir comment construire sur cette expérience. Le Dr. Omi présentera les détails, je pense.

Mieux évaluer la situation du système médical pour mieux gérer l’urgence

En tout cas, si nous souhaitons bien évaluer le système médical, il nous faut savoir combien de personnes ont été hospitalisées comme elles le devraient parmi les personnes en observation. Nous avons aussi besoin de savoir combien sont suivies, combien sont en attente de placement, combien de personnes se retrouvent en observation à la maison parce qu’on ne peut pas faire autrement.

Quand la préfecture de Tochigi a été incluse des préfectures de la déclaration de l’état d’urgence, alors que le problème apparaissait dans un endroit qui n’est pas une métropole, au départ, le nombre de personnes en attente d’hospitalisation était d’environ 700 ou 800 personnes. Je n’ai pas les chiffres exacts avec moi. La situation était particulièrement difficile pour les hokenjos. Ils n’arrivent pas à faire les démarches administratives et le triage pour les hospitalisations.

C’est pour que, dans cette situation, on puisse à la fois contenir le virus, sécuriser de nouveaux lits et protéger la vie de la population qu’il a fallu déclarer l’état d’urgence.

Dans ce genre de situation qu’il faut gérer en urgence, nous devons protéger la vie de la population en utilisant un outil qui sert en quelque sorte de disjoncteur. Pour ma part, c’est ainsi que je le comprends et le Dr. Omi expliquera cela plus en détail tout à l’heure.

Sur la décision de prendre des mesures prioritaires

Ensuite, aujourd’hui, le gouvernement a demandé la mise en place des mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. Ainsi que le premier ministre vient de l’annoncer cet après-midi, le sous-comité stratégique devrait discuter de l’application de ces mesures. Nous n’avons pas encore décidé pour les autres régions concernées par ces mesures et nous procéderons à des ajustements après avoir analysé les données. (NdT : le gouvernement a décidé une application le 10 avril pour Kyoto et Okinawa.) Dans tous les cas, la décision est prévue pour demain et je souhaite donner des informations rapidement.

Comme je le disais en introduction, la souche mutante est présente dans 70 à 80% des cas du Kansai. Il a une contagiosité beaucoup plus importante, puisqu’elle est 1,32 fois plus importante. De plus, il y a un risque plus important d’aggravation des symptômes parmi les personnes relativement plus jeunes. Il s’agit d’information des cliniciens sur le terrain.

Parallèlement, pour le moment, à Tokyo, la souche mutante est présente dans environ 10% des cas, mais elle est en train de remplacer les autres souches. Il faut donc traiter ce problème et être très conscient du danger. Actuellement, nous avons besoin de gérer ce qui se passe dans la région du Kansai et de Tokyo, en restant très vigilants. C’est dans ce contexte que nous allons demander au sous-comité de discuter la situation.

Osaka en date du 8 avril 2021

Dans le Kansai, le nombre de nouveaux cas a dépassé 800 personnes, pardon, il y en a eu plus de 900. Il s’agit de 905 cas, et hier 878. Quand on se réfère aux chiffres que nous avions jusqu’à présent, il s’agit d’une augmentation plus rapide.

Dans la ville d’Osaka et dans la région du Hanshin, jusqu’à Kobe, les horaires de fermeture des établissements sont passées à 20:00. Cette fois, nous prévoyons de contenir le virus avec des mesures aussi puissantes que celles d’une déclaration de l’état d’urgence. Dans le cas des mesures de prévention des pandémies, et autres mesures prioritaire, on peut appliquer des sanctions et donner des ordres. Parallèlement, les entreprises peuvent recevoir une aide plafonnée à 6 millions de yens. C’est pourquoi nous insistons pour que chacun coopère. Ensuite, j’appelle tous les citoyens à être le plus prudent possible.

En particulier, j’insiste pour que tous s’abstiennent de se déplacer entre Osaka, Hyogo et les autres préfectures. Cela est aussi vrai pour les voyages d’affaires. Il faut se demander si les déplacements sont vraiment indispensables. Cela est vrai aussi quand on souhaite se rendre à Osaka en provenance d’une autre région. C’est la même chose quand on souhaite se rendre à Tokyo. Nous appelons à être prudents le plus possible. Il faut vraiment se demander s’il est nécessaire de se déplacer pour les affaires, et si c’est vraiment indispensable. Il est essentiel de bien peser le pour et le contre avant d’agir et de se comporter avec la plus grande vigilance.

J’ai également demandé cela aux trois associations économiques du Kansai. En particulier, le virus se propage dans la région d’Osaka et dans la préfecture de Nara. Je leur ai aussi demandé d’insister pour que les personnes qui vivent dans la préfecture de Nara et qui se déplacent vers Osaka d’utiliser tous les outils pour le télétravail.

Privilégier le travail et les cours en ligne pour limiter le risque de contagion

Il est évident que la mesure de base est d’empêcher les gens de se trouver en présentiel. Le virus est très contagieux, Il faut donc faire encore plus. Cela comprend bien entendu mettre des panneaux en acrylique et aérer dans les restaurants, ne pas se rendre dans les endroits où il y a du monde et aux de pointe.

Nous avons demandé de tenir les formations en ligne ou de les diviser, et d’éviter toutes les occasions sociales d’accueil et de départ.

Aujourd’hui j’ai également échangé plusieurs fois avec les gouverneurs des régions dans lesquelles le virus se propage. Nous avons partagé des informations et vérifié leur situation. J’ai également demandé aux experts d’analyser la situation. Je souhaite que nous arrivions à contenir le virus aux régions en appliquant les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires. Nous mettrons tous nos efforts en coopérant avec les gouverneurs dans ce sens.

Questions de la presse

Q : J’aimerais poser une question sur le changement des indicateurs. En fait, les experts ont exprimé un mécontentement concernant ce qui s’était passé l’an dernier. À l’époque, l’État et les gouvernements locaux avaient pris du retard pour prendre des décisions face à la situation infectieuse. Cela pourrait être pris par un mécontentement ou le début des discussions. Cette fois, il va y avoir des changements et la gestion sera différente. Pensez-vous que le changement vous amènera à prendre des décisions plus rapidement ? (L’autre partie de la question concerne la façon de prévoir les mesures prioritaires pour Tokyo, et ne sera pas résumée, puisque nous avons les réponses 😉 )

Le changement d’indicateurs permettra-t-il de prendre des décisions plus rapidement ?

Je réponds d’abord à propos des indicateurs. Ceux-ci avaient été définis le 7 août 2020, lors du comité des experts. Nous avions défini 6 indicateurs. Nous avons connu une grande vague en août et nous avons contenu une épidémie de la fin de l’année 2020 au mois de mars. Avec cette expérience et, afin de prendre des décisions plus rapidement, les experts, dont le Dr. Omi ont multiplié les discussions et analyses. Aujourd’hui, ils nous ont donc présenté leurs conclusions.

Je dois dire deux choses sur ce point. La première, la vie de la population est ce qu’il y a de plus important. La question est de savoir si on a pu sécuriser correctement le nombre de lits pour les personnes malades. Comme je l’ai dit tout à l’heure, nous avons besoin de savoir quel est le pourcentage d’utilisation de ces lits, et jusqu’à présent, nous utilisions un de ces indicateurs. Néanmoins, nous ne savions pas comment, et dans combien de temps ils seraient disponibles.

Uniformiser la compréhension de la situation

Par exemple, la situation est difficile en ce moment, mais même si on nous dit qu’il y a encore un peu de temps avant que tous les lits soient disponibles, la question est de savoir s’ils seront disponibles dans une semaine ou dans un mois. Il faut aussi savoir si le personnel, les infirmiers sont aussi recrutés. Cette façon de raisonner n’est pas nécessairement uniforme pour toutes les préfectures. Il y a des préfectures qui se sont précipitées et d’autres dans lesquelles les lits sont effectivement sécurisés et disponibles.

Mieux connaître la disponibilité des lits

Selon cette expérience, nous nous demandons si le taux d’hospitalisation reflète bien que les personnes qui sont supposées être hospitalisées le sont. Il y a donc eu des discussions qui nous ont amenés à nous demander si cela pourrait être l’indicateur que nous devrions vérifier. Il s’agit de prendre des décisions dans l’urgence, et selon ce que je comprends, ce sont des critères que les experts souhaitent ajouter.

Penser les stades en fonction du taux de positivité

Ensuite, il y a la façon de penser les stades en fonction du taux de positivité des tests de dépistage par PCR. Jusqu’à présent, ce taux était de 10% pour le stade 3 comme le stade 4. Comme le stade 3 devrait être un stade d’appel à la vigilance, il semblerait plus logique de le faire tomber à 5%. Les discussions couvrent ce genre de questions et visent à permettre de prendre plus facilement des décisions dans l’urgence. Je pense que c’est ce que recherchent les experts.

Savoir plus vite quand la situation devient critique

Pour répondre à la deuxième partie de votre question, jusqu’à présent le gouvernement a travaillé en étroite collaboration avec les préfectures. C’est un fait que dans la pratiques, les lits d’hospitalisation n’étaient pas disponibles et que bien qu’on ait mis à disposition des hôtels, il n’y avait pas d’infirmiers pour faire l’observation des patients.

À mon avis, ces nouveaux indicateurs sont plus faciles à comprendre quand il faut agir en urgence. Nous pourrons plus facilement dire, en les regardant, « la situation devient dangereuse, et si cela continue, nous ne pourrons plus hospitaliser les gens ! On ne pourra pas sauver certaines vies ! » Ce sont ce genre de choses qui nous permet d’aider les régions.

Aujourd’hui, nous avons parlé de beaucoup de choses, et nous prévoyons de les trier pour les présenter la prochaine fois en réunion des experts. Il y aura peut-être d’autres indicateurs. Néanmoins, c’est notre façon de penser à la base.

Faire évoluer la façon de gérer l’urgence

De plus, avec la révision de la Loi sur les mesures spéciales, pour les préfectures qui ne pouvaient pas faire certaines choses sans déclaration de l’état d’urgence, le ministère de la Justice et le Premier Ministre peuvent maintenant donner des instructions avant une déclaration. S’il le faut, ils donneront de telles instructions. Naturellement, il faut qu’il y ait des ajustements au niveau du gouvernement, mais s’il le faut, on peut lancer des avertissements. Néanmoins, la coopération est étroite et nous gardons ces outils sous la main s’il le faut.

Les gouverneurs savent beaucoup mieux ce qui se passe dans leur régions, et nous partageons les informations avec eux. Nous écoutons ce qu’ils disent et faisons en sorte de ne pas avoir à donner des instructions trop fortes au niveau de l’État. De cette manière, nous leur donnons un coup de main en travaillant avec eux, et cela nous permet d’agir rapidement. Les mesures de prévention des pandémies et autres mesures prioritaires permettent d’intervenir avec flexibilité et permettent d’agir plus tôt sans avoir à prendre des mesures trop fortes.

Les autres questions portent sur les décisions concernant les mesures prioritaires, et nous avons déjà les réponses. Elles ne sont donc pas traduites.

Source : 新しい「ステージ指標」案を提示 コロナ対策分科会後に会見(2021年4月8日) – YouTube

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