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Fukushima : Sur le rejet en mer de l’eau traitée par ALPS

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Cet article traduit les explications du gouvernement japonais sur les conditions du rejet en mer de l’eau traitée après avoir servi à refroidir les débris du réacteur endommagé de Fukushima. Il y est question des critères d’évaluation et de l’organisation de la communauté internationale pour le suivi de cette opération.

Source : leaflet_alps.pdf (meti.go.jp) (Version anglaise)

Rejet dans l’océan d’eau traitée par ALPS à partir de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi (FDNPS)

1. La communauté des experts et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soutiennent le projet de rejet des eaux traitées par ALPS  

Pour réduire progressivement le risque associé aux matières radioactives, il est nécessaire d’évacuer vers un lieu plus sûr les matières combustibles nucléaires, telles que le combustible usé et ses débris.

 Le gouvernement a donc défini une politique de base visant à rejeter dans la mer l’eau traitée par ALPS, afin de garantir la place pour les installations nécessaires et de réduire les risques les plus élevés.

Après plus de six ans d’études approfondies par les experts, d’examens menés par l’IAEA et de discussions avec les différentes entités concernées, le 13 avril 2021, le gouvernement japonais a annoncé sa politique de base pour gérer l’eau traitée par ALPS (Advanced Liquid Processing System) à la FDNPS.

Le Japon continue de fournir des informations à la communauté internationale de manière très transparente.

IAEA : L’opération est « techniquement réalisable et conforme aux pratiques internationales ».

Le directeur général de l’AIEA a salué l’annonce du gouvernement japonais : « L’AIEA se tient prête à fournir un soutien technique pour surveiller et examiner la mise en œuvre sûre et transparente du plan.

La méthode d’élimination des eaux choisie par le Japon est à la fois techniquement réalisable et conforme aux pratiques internationales.

Par ailleurs, le rapport d’examen de l’AIEA publié en août 2021 a évalué positivement la politique de base, concluant qu’elle « 

facilitera la mise en œuvre de l’ensemble du plan de déclassement » ».

Directeur Général de l’IAEA
Rafael Mariano Grossi

2. Élimination des matières radioactives autres que le tritium bien en dessous des normes de sécurité

Du point de vue de la sécurité, il y a une différence radicale entre « eaux traitées » et « eaux contaminées ».  

« L’eau traitée par ALPS » est l’eau purifiée qui provient de « l’eau contaminée » (= eau créée en refroidissant les débris du combustible). De cette eau traitée, on retire la plupart des matières radioactives par ALPS, à l’exception du tritium, pour se conformer aux normes réglementaires.

Du point de vue de la sécurité, il y a une différence radicale entre « eaux traitées » et « eaux contaminées »

On ne peut pas éliminer le tritium par la purification de l’eau. Cependant, le tritium est un isotope de l’hydrogène, qui est naturellement présent dans l’eau du robinet, la nourriture et le corps humain. Même s’il pénètre dans l’organisme, le tritium ne s’y attache pas et on l’excrète simultanément à l’eau. Les recherches actuelles n’ont pas permis d’établir que la forme liquide du tritium entraîne une bioaccumulation.  

3. Les installations nucléaires de tous les pays et de toutes les régions du monde rejettent du tritium

Aucun effet indésirable n’a été détecté

Toutes les centrales nucléaires et installations de retraitement du monde déversent leur tritium dans les océans, les rivières.

 Les analyses n’attribuent aucun effet indésirable lié au tritium autour de ces installations.

La source de préoccupation n’est pas un radionucléide en soi, mais les conséquences de l’ensemble des radiations

La présence de tritium ou d’autres radionucléides n’est pas le problème. Ce qui est important, c’est l’impact du total des radiations provenant de tous les matériaux radioactifs dans l’eau.

Quel que soit le type d’installation (qu’il s’agisse d’une centrale endommagée ou avec des réacteurs opérationnels), les normes réglementaires servent à contrôler le type d’impact peut avoir la somme des radiations de tous les nucléides. (La question n’est pas de quoi sont faits ces nucléides ou leur nombre, mais plutôt qu’il faut considérer l’impact cumulé des radiations sur les humains.)

Le Japon s’efforce de garantir la sécurité alimentaire

4. Les radiations de l’eau traitée sont 100 000 fois inférieures à la dose annuelle de radiations naturelles

L’eau traitée sera diluée plus de 100 fois dans de l’eau de mer

Avant de la rejeter dans l’eau, l’eau traitée sera diluée plus de 100 fois dans de l’eau de mer. La concentration en tritium tombera à environ 1/7ᵉ des normes de l’eau potable fixées par l’Organisation mondiale de la Santé.

Les experts ont utilisé un modèle comparatif établi par le Comité Scientifique des Nations Unies sur les Effets des radiations atomiques (UNSCEAR) pour confirmer l’innocuité des effets de l’eau traitée par ALPS sur l’homme. En se fondant sur cette méthode, ils ont estimé que l’exposition supplémentaire à des radiations provenant d’un rejet dans la mer serait d’environ 22 billions de becquerels de tritium par an. Ils en ont conclu que cela représenterait moins de 1/100 000ᵉ de l’exposition moyenne annuelle aux radiations naturelles d’une personne (y compris les nucléides autres que le tritium).

Le Japon effectuera des contrôles et des évaluations pour garantir la sécurité

Le gouvernement japonais renforcera et étendra les programmes de surveillance des zones maritimes, des plages et d’autres lieux avant et après le rejet des eaux traitées.

Le Japon prévoit également de mettre en œuvre un système de surveillance transparent en coopération avec des représentants des industries locales de l’agriculture, de la sylviculture et de la pêche, ainsi qu’avec les autorités locales et l’IAEA.

Des mesures seront prises en étroite coopération avec les organisations internationales, avant le rejet, pour évaluer l’impact potentiel sur l’environnement marin, et après, pour vérifier la situation environnementale par une surveillance continue.

5. Un système de contrôle efficace garantit la sécurité des aliments japonais

Des contrôles et des tests reconnus au niveau international

Depuis peu après l’accident de la FDNPS en mars 2011, le système de surveillance des radionucléides dans la nourriture a prouvé l’innocuité des aliments japonais.

Le Japon dispose d’un système de contrôle solide qui empêche la distribution de denrées alimentaires dépassant les normes réglementaires. Pendant 8 ans, les inspections menées aux frontières par les pays qui importent de la nourriture japonaise n’ont pas permis de détecter un seul cas de produits dépassant les strictes normes japonaises. Le Centre conjoint FAO/AIEA des techniques nucléaires dans l’alimentation et l’agriculture a déclaré que « les mesures de surveillance et de réponse aux questions concernant la contamination des aliments par les radionucléides sont appropriées ».

Le Japon s’efforce de lever les mesures à l’importation

État des mesures à l’importation de produits alimentaires japonais (en date du 28 mai 2021)

Après l’accident nucléaire, 54 pays et régions ont introduit des restrictions à l’importation et / ou des mesures de contrôle sur les aliments japonais.    Grâce aux efforts continus du gouvernement japonais, en date du 1ᵉʳ juin 2021, 40 de ces pays et régions les avaient levées.

Les mesures d’importation restantes ne reposent sur aucune base scientifique. C’est la raison pour laquelle le gouvernement japonais continue de demander leur levée immédiate.

Se renseigner

Contenu spécifique

  • Nuclear Accident Response Office, Agency for Natural Resources and Energy
    Tél. : +81 03-3580-3051
    Fax : +81 03-3580-0879
  • Fukushima Today
  • Agence pour les ressources naturelles et l’énergie  

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Le document suivant est en français pour mieux comprendre la situation.

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