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Pour tous ceux qui nous lisent

Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Cette page encourage donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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Les alertes PM2.5 au Japon – Ce qu’il faut savoir

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Les particules fines PM 2,5 sont de petites particules en suspension dans l’atmosphère, dont la taille est inférieure à 2,5 µm (1 µm = 1/1 000 millième de millimètre). Pour donner une idée de la taille, cela représente environ 1/30 de la largeur d’un cheveu. Au Japon, le gouvernement envoie des alertes lorsque certains niveaux de particules PM2.5 se trouvent dans l’atmosphère. Que faut-il savoir ?

Les particules fines sont généralement composées de sels de carbone, nitrates, sulfates et ammonium, silicium, sodium, aluminium etc. Cette composition varie selon la région, la saison, les conditions météorologiques, etc. Elles proviennent essentiellement de l’activité humaine, liée à l’utilisation et la production de produits chimiques, mais elles peuvent aussi provenir de phénomènes naturels tels que la fumée des volcans.

Influence sur la santé.

Parce qu’elles sont microscopiques, ces particules peuvent entrer dans nos poumons, s’y attacher et entraîner des maladies respiratoires graves. Une exposition prolongée soulève la question du risque de cancer.

Les niveaux de risque.

La norme de sécurité pour les humains est :

  • Un niveau annuel moyen de 15 µg / m 3 ou moins
  • Un niveau quotidien moyen de 35 µg / m 3 ou moins

En février 2013, le ministère japonais de l’Environnement avait officiellement accepté l’évaluation d’un comité d’étude qui fixe qu’un niveau quotidien de 70 µg / m 3 a des conséquences indéniables sur la santé. Cependant, le gouvernement japonais a reconnu, depuis, que tout le monde ne réagit pas de la même manière devant les particules fines. Les personnes âgées, les enfants, les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires, ainsi que celles souffrant d’allergies peuvent réagir très fortement avec des doses largement inférieures à 70µg / m 3.

L’impact des saisons au Japon

Les études environnementales ont montré que les niveaux de PM2.5 étaient plus élevés dans l’ouest du Japon, notamment dans le Kyushu, pendant l’hiver et le printemps. Ces régions subissent l’influence des vents en provenance du continent. Les niveaux sont donc beaucoup moins élevés en été et automne.

Les alertes PM2.5

Il est très difficile de déterminer avec certitude le meilleur niveau d’alerte. Mais de manière générale, le gouvernement japonais demande aux préfectures d’alerter la population lorsque les particules fines atteignent au moins le niveau de 70µg / m 3. Après de nombreuses discussions avec les environnementalistes, les préfectures nous informent maintenant à partir de 35µg / m 3, puisque ces niveaux peuvent influencer la vie des personnes les plus faibles.

Lorsque nous recevons une alerte de niveau 1, à 35µg / m 3, cela concerne essentiellement les personnes âgées, les enfants et les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires, ainsi que celles souffrant d’allergies.

Comprendre les instructions en japonais

Si dessous une explication des consignes que vous pouvez lire sur le mail d’information.

  1. 屋外での長時間の激しい運動を控える – Okugaide no choujikan no hageshii undou wo hikaeru. En français, Eviter de faire des exercices intensifs en extérieur. Il s’agit d’exercices tels que des marathons, qui impliquent des efforts sur la respiration pendant une longue durée. Les réunions sportives et activités de plein air ne rentrent pas dans cette définition, car les efforts ne durent pas longtemps.
  2. 空気の入れ替えは控えましょう – Kuuki no irekaeha hikamashou. En français, évitons d’ouvrir les fenêtres pour aérer. Bien qu’il n’y ait rien qui puisse absolument le prouver scientifiquement, le bon sens nous dit qu’une fenêtre ouverte amènera autant de particules que si nous sommes à l’extérieur. Si nous limitons les niveaux d’aération pendant le passage des particules, nous limitons les risques.
  3. マスクの着用 – Masku no chakuyou. En français, le port du masque. Les masques ne sont pas tous aux normes de sécurité en matière de PM2.5. Si vous avez besoin d’un masque, l’acheter de préférence en pharmacie, et vérifier qu’il filtre le PM2.5. Même avec un masque, vous ne serez néanmoins pas suffisamment protégés, puisque les vêtements accumulent également les particules fines. Le masque protège néanmoins contre la respiration et l’entrée d’une quantité plus large de particules.
  4. Efficacité des nettoyeurs d’air (空気清浄機 Kuuki seijouki) du commerce. Là aussi, ces machines n’ont pas toutes les mêmes filtres. Si vous chercher une machine efficace pour le PM2.5, posez la question au constructeur, ou dans un magasin d’électronique.

Autres questions auxquelles le ministère japonais de l’environnement répond.

  1. Les risques sur l’alimentation. Le ministère de l’environnement est conscient des risques de dépôt sur la nourriture, mais aucune étude ne démontre un risque accru. Nous avons tous l’habitude de rincer nos légumes, et, en période de pollution, c’est une précaution qui n’est pas inutile.
  2. Les risques augmentent avec l’arrivée du Kôsa (sable jaune). Le kôsa apporte son lot de pollution dans l’atmosphère et une augmentation du niveau de PM2.5.
  3. Le pollen (Kafun) et le PM2.5 ont des effets similaires sur la santé. Le Kafun, en revanche est de la taille de 30μm, ce qui est plus gros que le PM2.5. Par conséquent, si vous souffrez de Kafunshô (allergie au pollen), soyez vigilants lors des alertes de PM2.5.
  4. Le tabac… Il va sans dire que les pièces enfumées n’arrangent pas la situation de PM2.5. Le tabac est donc mauvais pour la santé, et pour notre résistance aux particules fines.

Surveiller le PM2.5

Il existe de nombreuses applications pour smartphone dans ce domaine. Pour ceux qui veulent juste voir la carte, vous avez également accès, via navigateur, aux pages suivantes.

Seulement le PM2.5 pour tout le pays. PM25.jp présente des tableaux récapitulatifs par région.

Soramame donne une vision plus locale des différents composants dans l’atmosphère. Si vous cliquez sur les boutons de l’encadré de gauche, vous pouvez voir ou se trouve chaque pollution. Le graphe met un peu de temps à se mettre à jour, donc soyez patients pour voir les résultats.

Les graphes sont visibles pour :

  • 二酸化硫黄(SO2) Nisanka iô Anhydride sulfureux
  • 一酸化窒素(NO) issanka chisso Oxyde nitrique
  • 二酸化窒素(NO2) nisanka chisso Dioxyde d’azote
  • 光化学オキシダント(OX) kôkagakuokisidanto Oxydant photochimique
  • 非メタン炭化水素(NMHC) himetan tankasuiso Hydrocarbure non méthanique
  • 浮遊粒子状物質(SPM) fuyū ryūshi-jō busshitsu Particules en suspension
  • 微小粒子状物質(PM2.5) bishō ryūshi-jō busshitsu Microparticules
  • 風向・風速(WD・WS) Fūkō fūsoku Direction et vitesse du vent
  • 気温(TEMP) kion Temperatures

(Soramame a une page dédiée pour nos amis dans le Kyushu)

Source : page du ministère japonais de l’environnement.

Article également disponible sur Infos Locales au Japon sur Facebook.

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