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Comme toujours, Infos Locales au Japon et Infos Kyushu mettent ces documents à titre d’information. Nous pouvons avoir mal compris ou traduit l'information, ou celle-ci peut avoir évolué depuis l'écriture de cet article. Nous mettons également à jour nos articles si la situation le demande, mais cela peut parfois prendre du temps. Cette page encourage donc chacun à vérifier les informations à la source, et de se tenir régulièrement informés par NHK Japon ou NHK World.

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Approchons-nous d’un mégaséisme ?

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Le 8 avril 2022, la chaine de télévision nationale NHK publiait un article sur les récents séismes importants connus au Japon. Parce que ces séismes suscitent des questionnements, Infos Locales au Japon en a fait la traduction.

À retenir :

  • Les causes des séismes dépendent principalement de 4 situations particulières avec des mécanismes distincts.
  • L’augmentation du nombre de séismes est une occasion de revoir ses connaissances en matière de prévention.

(Source : 【詳しく】地震多い?各地で震度4 巨大地震リスク 最新見解は | NHK (indisponible sur internet)

En détail : Y a-t-il plus de séismes ?

Les séismes d’intensité 4 se multiplient dans chaque région. Y a-t-il un risque de mégaséisme ? Les avis les plus récents

Le 8 avril 2022 à 22 : 39

Cette semaine était marquée par une série de séismes d’intensité 4 dans diverses régions. Certains s’inquiètent peut-être de savoir si cela serait un « signe avant-coureur d’un mégaséisme ».

Un représentant des services météorologiques a déclaré que « c’est vrai qu’il y en a beaucoup », mais « il est difficile de croire que l’on peut les lier à l’activité (sismique) de chaque région ». Selon les experts, les régions qui ont connu des secousses récentes ont un historique particulier et qu’il convient d’être vigilant.

Leurs opinions les plus récentes sont résumées par région.

(※ À la fin de cet article, on peut trouver des explications sur la préparation aux séismes).

JMA « C’est vrai qu’il y en a beaucoup. Je le pense aussi »

Dans la semaine du 7 avril, des séismes d’intensité 3 et 4 ont été observés dans les régions de Tohoku, Kantô, Kinki, Hokuriku et Tokai. Depuis le mois dernier jusqu’au 8 avril, on enregistre 18 séismes d’intensité supérieur ou égale à 4 tard dans la soirée. C’est certainement plus que les trois séismes den janvier et février de cette année.

Kazuki Miyaoka, responsable de la planification des informations sur les tremblements de terre à l’agence météorologique japonaise (JMA), a déclaré, le 8 avril, lors d’une conférence de presse régulière visant à expliquer l’activité sismique : « C’est vrai qu’il y en a beaucoup d’intensité d’au moins 4. Je le pense aussi. »

« Néanmoins… » a-t-il continué. « Les activités sismiques ne sont pas des phénomènes uniformes. À certains moments, ils sont plus nombreux, et à d’autres moins. En ce moment, ils se concentrent et sont probablement assez importants en magnitude, mais nous ne considérons pas que c’est particulièrement inhabituel », a-t-il expliqué.

En d’autres termes, il est difficile de conclure que les activités d’une région sont liées à toutes les autres. En revanche, autant la JMA que les experts mentionnent des points à surveiller dans chaque région.

Kantô : L’activité sismique reste élevée

Pour commencer, le Kantô.

Le 2 avril, une secousse d’intensité 4 a été observée dans la préfecture d’Ibaraki. Le 31 mars, un séisme dont l’épicentre était dans la baie de Tokyo avait frappé la préfecture de Chiba avec une intensité de 4, et l’on avait observé des secousses d’intensité 3 dans les Tokyo et les préfectures de Kanagawa et de Saitama.

Selon la JMA, l’épicentre du séisme de la région de la baie de Tokyo, se trouvait proche de celui d’intensité 5+ enregistré en octobre de l’an dernier. La région a toujours été active sur le plan sismique. Néanmoins, elle l’est encore plus depuis le grand séisme d’il y a 11 ans.

Le professeur Shinji Toda de l’université de Tohoku, qui connaît bien les mécanismes des tremblements de terre, a expliqué : « La zone située directement sous la région de Kanto subit habituellement des secousses d’une intensité de 4 ou plus, mais c’est le grand séisme du Tohoku qui a stimulé l’accroissement de l’activité. Si on la compare à l’activité qui avait suivi le séisme, elle a diminué, mais elle reste toujours élevée, et il faut continuer à la surveiller à l’avenir. »

Tokai et Ouest du Japon : Serait-ce une activité sismique dans les terres avant un séisme de la fosse de Nankai ?

D’autre part, le professeur Toda souligne qu’il « pourrait y avoir une augmentation à l’avenir » des séismes qui se produisent directement à l’intérieur des terres dans le Tokai et dans l’ouest du Japon, y compris dans les préfectures d’Aichi et de Wakayama.

Les experts pointent que « l’activité sismique située directement à l’intérieur des terres augmente pendant et après un séisme majeur de la fosse de Nankai ».

Le professeur Toda souligne que cela peut s’expliquer par le fait que « le processus qui amène à un séisme majeur comprime continuellement l’intérieur des terres. Cela amène un accroissement des tensions sous ces endroits, ce qui a son est plus susceptible de causer des séismes. » L’épicentre peut se trouver directement sous la terre, et peut ne pas être profond. Dans ce cas, même si la magnitude n’est pas si grande, les secousses peuvent être importantes et causer des dommages.

Il convient d’être prudent puisqu’un tremblement de terre comme celui qui a frappé le nord d’Osaka il y a quatre ans avait également causé de nombreux dégâts, notamment l’effondrement de murs en blocs.

Tohoku « Deux régions préoccupantes »

Ensuite, il y a le Tohoku, dans lequel on prévoit que les secousses continueront encore longtemps à l’avenir.

Depuis le séisme du 16 du mois dernier, de magnitude 7,4 et d’une intensité maximum de 6+ et dont l’épicentre se trouvait au large de la préfecture de Fukushima, les secousses s’y succèdent. Sur cette série de séisme dans le Tohoku, le professeur Toda pointe que la région est affectée par le séisme massif d’il y a 11 ans.

Dans ce graphe, le professeur Toda montre la différence entre l’activité des 5 dernières années et celle des 5 années qui précédaient le grand séisme du Tohoku. Plus la couleur est rouge, plus l’activité était intense.

Les séismes récurrents que l’on connait récemment correspondent à un mécanisme appelé « mécanisme intraslab » qui se produit à l’intérieur de la plaque. Le professeur Toda pointe qu’en plus du mécanisme intraslab, il convient de faire attention aux « séismes de type outer rise » qui se produisent plus à l’est de l’épicentre du grand séisme du Tohoku.

Selon le professeur Toda : « Les séismes dans les zones côtières proches de l’intérieur des terres ont tendance à secouer plus. Il convient d’y prêter une plus grande attention. D’autre part, les séismes type outer rise qui se produisent au large peuvent provoquer un tsunami de grande ampleur même s’ils ne secouent pas autant que cela. Il faut y faire attention. »

Région de Noto : Quel rapport avec ce mystérieux soulèvement ?

Bien que les raisons ne soient pas claires, la région de Noto, dans la préfecture d’Ishikawa, continuera de nécessiter une certaine vigilance.

L’activité sismique y a augmenté depuis décembre 2020 environ.

Le nombre de séismes d’intensité supérieur ou égal à 1 depuis le début de cette année est le suivant.

  • En janvier : six fois,
  • En février : six fois,
  • mais en mars : mars a connu une forte augmentation, passant à 22 fois.
  • L’activité continue aussi pendant le mois d’avril, durant lequel on a observé une série de secousses d’intensité 4.

La zone touchée par les séismes se concentre dans le nord de la péninsule de Noto, autour de la ville de Suzu.

Une analyse détaillée effectuée par la JMA montre que la région couverte par les séismes se divise en quatre zones, parmi lesquelles les deux zones au nord sont particulièrement actives.

Les experts concentrent plus particulièrement leur attention sur le soulèvement du sol observé simultanément. À un point d’observation de la ville de Suzu, le sol s’est jusqu’à présent élevé de plus de trois centimètres.

Le professeur adjoint Takuya Nishimura, de l’Institut de recherche sur la prévention des catastrophes de l’université de Kyoto, estime qu’il est possible qu’une sorte de fluide s’écoule sous terre et que l’activité sismique augmente. Il appelle donc à la prudence devant le risque de nouveaux séismes de grande ampleur.

Préparation 1 : Que faire en cas de tremblement de terre ?

En cas de tremblement de terre majeur, comment réagir ? Une alerte précoce aux séismes est émise dès qu’un séisme majeur se produit. Néanmoins, si celui-ci est près des terres, l’alerte peut ne pas sonner à temps. Tout d’abord, l’important est de se mettre en sécurité.

Lorsqu’on est chez soi

S’éloigner des lampes suspendues (NdT : les lampes se balancent et peuvent assommer quelqu’un). Lorsqu’on est dans un ascenseur, l’arrêter à l’étage le plus proche et en sortir (NdT : Pour plus de sureté, appuyer sur tous les boutons pour s’assurer qu’il s’arrête bien.)

Lorsqu’on est dehors

Par le passé, des personnes ont été touchées par des effondrements de pans de murs. Lorsqu’on est dehors, il est essentiel de s’éloigner des murs et des bâtiments.

※ Voir ici pour les détails concernant les gestes à avoir juste après un séisme.

Préparation 2 : Vérifier les stocks

Vous est-il arrivé de penser « je vais constituer un stock », mais de ne pas avoir mené le projet à bien ? Commencer par s’assurer d’avoir un petit réchaud, ainsi que de l’eau et de la nourriture. Lorsque qu’on peut rester chez soi, l’aspect « toilettes » est aussi important.

※ Voir ici pour les détails concernant les quantités et la façon de constituer des réserves avant une catastrophe

Préparation 3 : Que faire en cas de panne de courant

Certaines personnes ont probablement déjà connu des coupures de courant après un séisme. Après des séismes au large de la préfecture de Fukushima, il a aussi fallu appeler la population à économiser l’électricité.

Avoir une batterie de rechange pour le téléphone intelligent peut être utile en cas de panne d’électricité.
Afin de réduire la consommation d’énergie des smartphones,
▽ Choisir le mode « Low Power mode » ou « Battery saver », etc.
▽ Réduire la luminosité de l’écran, ou le mettre en « mode sombre », etc., permet de prolonger la durée de vie des batteries.

Pour en savoir plus sur quoi faire en période de coupure d’électricité, se référer à ces articles :

Attention aux risques liés au feu.

Dans le cas de sinistres importants, avec coupures d’électricité, les statistiques mettent montrent plusieurs causes de sinistres secondaires :

  • Quand la nuit tombe et beaucoup de monde va vouloir utiliser des bougies pour s’éclairer ou cuisiner. Faire attention et bien surveiller les flammes.
  • Les espaces mal aérés, comme les cuisines sans fenêtres ne peuvent pas évacuer les gaz toxiques. Ouvrir les fenêtres.
  • Éviter autant que possible d’utiliser à l’intérieur des briquettes ou des bâtons à charbon de bois pour chauffer ou faire la cuisine. Si c’est inévitable, ouvrir les fenêtres pour éviter de s’intoxiquer au monoxyde de carbone.
  • Il en est de même avec les bombes de gazinières.
  • Au moment du rétablissement de l’électricité, les bâtiments abîmés par le vent ou un séisme peuvent avoir des équipements électriques mal branchés. Ceux-ci peuvent faire des étincelles.

Les autres choses à savoir impérativement avant que l’électricité ne revienne se trouvent dans ce document.

Évacuation et COVID

Quelques précautions importantes

  1. Bien se laver les mains et se gargariser pendant qu’on est en évacuation.
  2. Porter un masque. Amener des masques au centre d’évacuation, ainsi que de quoi désinfecter ses mains.
  3. Prévoir un thermomètre, du savon, etc.
  4. Se brosser les dents avec du dentifrice deux fois par jour, matin et soir.
  5. Même si l’odeur, etc. est insupportable, boire et aller aux toilettes. Ne pas boire peut entraîner des maladies.

Précaution liées à l’évacuation

  1. S’il n’y a pas lieu de craindre des glissements de terrain ou des inondations, envisagez une « évacuation à la maison ».
  2. Les habitations de parents ou connaissances, les hôtels, etc. peuvent aussi servir de lieu d’évacuation.
  3. En cas de danger imminent, ne pas hésiter à aller dans un centre d’évacuation.
  4. Les personnes qui n’ont pas de masques peuvent utiliser des serviettes.

Informations dans d’autres langues étrangères
pour les personnes dans des zones sinistrées ou d’intempéries

Les personnes qui ont un smartphone qui marche, peuvent vérifier les informations pour leur région sur NHK World. Il est possible de télécharger l’application depuis n’importe quel smartphone. La page est également disponible en ligne sur la page de la NHK. Choisir l’option langue en haut à droite de l’écran, pour l’avoir dans une autre langue.

Êtes-vous en plein milieu d’intempéries ?

Avez-vous reçu un message d’alerte sur votre téléphone ?

Prévoir l’évacuation

Comprendre

Vérifier

Appeler à l’aide

Évacuer

Rappel : Infos Locales au Japon a réuni tous les articles sur la prévention, l’avant / pendant / après des intempéries dans le Coin Intempéries du site. Les informations LIFE LINE régionales se trouvent/trouveront ici. On peut aussi en savoir plus sur les services publics.

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