La vitesse du tsunami est d'autant plus rapide que le fond de l'eau est profond.

Par exemple, au-dessus du Nankai Trough, la mer est particulièrement profonde. Dans ce cas, la mer avance à la même vitesse qu'un avion à réaction (jet).

Par ailleurs, même lorsque la vague approche des zones côtières beaucoup moins profondes telles que celles où nous vivons, sa vitesse ralentie comparativement. Néanmoins, si la profondeur de la mer est de 10 mètres, la vague continuera à avancer à 40 km/h environ, ce qui représenterait la vitesse d'une voiture.

Dès que l'on sait qu'un typhon arrive, chercher un parking couvert. Les places sont vite prises, donc il vaut mieux considérer que c'est une priorité.

S'il n'y a plus de places, couvrir la voiture d'une bâche vaut mieux que rien. Comme ces bâches sont souvent susceptibles de s'envoler, s'assurer qu'elles sont bien attachées.

Toutefois...

Il faut se souvenir que les voitures sont projetées par le vent et peuvent à tout moment percuter d'autres voitures. Il est donc recommandé de mettre un carton entre la bâche et la voiture : le long des portes, et éventuellement sur le toit.

Si la voiture est endommagée par un typhon, l'assurance de la voiture 車両保険 qui couvrira toute ou partie des réparations, si l'on a souscrit à cette option.

Les Tenjôgawa sont des rivières dont les berges sont un peu plus élevées que le niveau des habitations avoisinantes.

De manière générale, à chaque fois qu'il pleut un peu fort, la boue s'accumule au fond de la rivière et le long des berges, ce qui fait remonter le niveau de l'eau. La taille des berges monte progressivement et peut créer un mur de taille impressionnante.

Les habitations le long de ces berges peuvent avoir des infiltrations d'eau lorsqu'il pleut très fortement.

Un autre risque est que l'un de ces terrains en bordure s'écroule.

Dans le pire des cas, des rivières, comme la Arakawa river à Tokyo peuvent ainsi déborder tellement qu'elles paralysent le trafic routier et les autres infrastructures.

On trouve ces rivières en grand nombre à Tokyo, Nagoya, Osaka.

Le problème de l'écoulement de l'eau en cas de précipitations importantes se divise en :

• arriver à l'évacuer,
• éviter que l'eau ne remonte par les canalisations.

  Le reflux de fortes pluies peut entraîner un déboulonnage des bouches d’égouts, ce qui laisse la place à un véritable jeu d'eau en plein milieu de la rue. Il ne manque que le son et la lumière.

  En tant que "passant", c'est beau à voir. Le problème est que si nous n'arrivons pas à évacuer l'eau, elle s'infiltre dans les bâtiments et accroît l'intensité des dégâts.

  En saison des pluies et des typhons, les précipitations sont assez passagères. Il est donc recommandé d'attendre pour faire une lessive et vider son bain.

  Note : Les bouches d'égout béantes représentent un risque non négligeable de provoquer des noyades en cas de crue & de passants qui soudain n'ont plus pied.

Réponse : l'aide mutuelle entre voisin doit venir après que chacun se trouve en sécurité. La priorité numéro un est de s'enfuir seul.

L'enseignement du "Tsunami Tendenko" a pour but d'expliquer 4 points principaux :

• protéger sa vie de soi-même. Si un tsunami arrive, il ne faut pas s'inquiéter de ce que pensent les autres. Il faut fuir au plus vite.
• encourager les autres à fuir. L'idée est de ne pas considérer que l'on fuit de manière égoïste. Si l'on voit des personnes qui n'essaient pas de s'enfuir, il faut les encourager à le faire.
• établir une relation de confiance mutuelle avec les autres personnes qui compte, et, avant les sinistres, s'engager à pratiquer le "tsunami Tendenko" au besoin.
• limiter le sentiment de responsabilité des survivants. Le fait de se dire que chacun a fait ce qu'il a pu après s'être mutuellement promis d'appliquer le "Tsunami Tendenko" serait un moyen de limiter le sentiment de culpabilité des survivants.

Dans le cas du "Miracle de Kamaishi", les élèves d'une école avaient tous suivi les cours de prévention des sinistres et avaient appliqué ces recommandations, sans attendre les instructions des enseignants. Juste après le séisme, ils ont anticipé un tsunami et ont commencé à fuir vers la montagne. Pendant leur fuite, ils ont appelé les gens à les suivre, en ont aidé quelques-uns à marcher, etc. Lorsque le tsunami a atteint cette région, l'ensemble de la population locale était déjà à l'abri.

Cette question était évidente. Mais lorsque nous sommes sous pression, nous n'y pensons pas forcément. Un déplacement perpendiculaire à la rivière permet de fuir ses débordements.

Qu'il y ait un mur ou pas entre soi et la rivière, les rivières peuvent déborder pendant un tsunami. Il faut s'en éloigner le plus vite possible.

Prendre refuge dans un caniveau peut être dangereux s'il pleut fort. Néanmoins, dans le cas d'une tornade, il s'agit de vent. Il convient donc de bien évaluer le risque de ce choix au moment où il faut l'appliquer.