La COVID et les enfants (Tokyo Medical Association)
Le 8 février 2022, la Tokyo Medical Association présentait 6 rapports de médecins sur la situation COVID actuelle. Parmi eux, Infos Locales au Japon choisit de traduire séparément les résultats de ses analyses sur la gestion de la COVID-19 sur les enfants. Le sujet concerne beaucoup de parents, et mérite donc un article à part.
Ci-dessous la traduction du document de support de la conférence et des explications d’un des docteurs.
Amis, un petit mot en pensant à votre sécurité
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Le nouveau coronavirus chez les enfants
Mardi 8 février 2022
Tokyo Medical Association.
Dr. Kazue KAWAKAMI
C’est la première fois que je parle ici des enfants en relation avec le nouveau coronavirus et les vaccinations. Cela montre que jusqu’à présent, les enfants ne donnaient pas lieu d’inquiétudes. Cependant, récemment, les informations, etc. mentionnent que le nombre d’enfants infectés augmente. De même, les médias annoncent les fermetures de crèches, etc. Il est donc bon d’en parler.
Commentaires du Dr. Kawakami.
Le graphe de gauche montre la répartition des patients par tranche d’âge par date de déclaration des symptômes, en date du 11 janvier 2022. On peut constater que ce sont surtout les personnes dans la 20 aine, la 30 aine et la 40 aine qui sont touchés. Les enfants sont visiblement peu touchés.
Le graphe de droite montre les infections par tranche de novembre 2021 à février 2022. Il représente la proportion des infections par tranche d’âge. Il s’agit de proportion, contrairement aux nombres. Mêmes sur ces graphes, on peut sentir qu’il y a une légère augmentation du nombre d’enfants. Cependant, contrairement à ce que les médias publient en insistant « les enfants, les enfants, les enfants », la proportion n’augmente pas autant que cela. Dans tous les cas, c’est parce que le nombre de cas augmente que le nombre de cas chez les enfants augmentent.
La COVID-19 et les enfants
- La majorité des cas sont bénins, mais on observe également des cas modérés sporadiques.
- Il existe un risque accru de maladie grave chez les enfants de moins de deux ans et chez les enfants présentant des pathologies sous-jacentes.
- Les principaux symptômes sont une fièvre de 38 °C ou plus et une toux.
- De nombreux enfants atteints du variant Omicron se plaignent de maux de gorge.
Commentaires du Dr. Kawakami.
Ces informations viennent d’un rapport des associations de pédiatres qui ont les réunies. Lors du variant Delta, la majorité des enfants infectés avaient des symptômes bénins. De temps en temps, il fallait se demander si certains ayant des symptômes modérés à graves avaient besoin d’oxygène. Par contre, vraiment très peu des enfants voyaient leurs symptômes s’aggraver, et il s’agissait d’enfants de moins de 2 ans ou qui souffraient de maladies préexistantes.
Cette fois, quand on regarde les chiffres, on voit beaucoup de patients de moins d’un an. Par contre, leurs symptômes sont tellement bénins qu’on pourrait les mettre en observation / traitement à domicile. Ce que l’on appellerait légers symptômes serait, dans le cas des enfants, une fièvre entre 38 et 38,5 degrés. Par contre, la fièvre ne continue pas pendant longtemps, et elle retombe pour tous dans les 24 heures à 3 jours.
Les enfants du primaires se plaignent de douleurs à la gorge. Quand ils ont une forte fièvre, beaucoup enfants se plaignent de migraine. En matière de toux, quelques enfants se plaignent d’une légère toux, mais dans la plupart des cas, ils passent les 10 jours de quarantaine (isolation) sans à ne rien faire, sont enfermés à la maison et c’est dur pour leurs parents.
Principales sources d’infection
Commentaires du Dr. Kawakami.
Les données sur les personnes infectées avant les enfants présentées proviennent de l’association des pédiatres et date du mois de décembre. Dans la plupart des cas (70 %), les enfants attrapent le virus par un membre de leur famille. Par leur père ou mère ou par les frères et sœurs ainés qui ont attrapé le virus à l’école. C’est une forme d’infection et actuellement, ce qui se passe dans la plupart des cas.
Sur les fermetures de crèches, la presse demande aussi si les enfants n’ont pas attrapé le virus dans les crèches ou dans les écoles. Néanmoins, les écoles et crèches agissent très rapidement, et selon nos observations, la gestion est rapide dès le premier cas, et on observe donc un nombre limité de clusters.
Par contre, ces établissements ont besoin de bien trouver tous les cas contacts, puis de fermer ou de suspendre une classe. C’est pour cela que la presse mentionne qu’il y a de nombreuses fermetures de crèches ou de classes sont fermées. Nous pensons que c’est ce qui se passe.
Ensuite, les enfants peuvent parfois tomber très malades. Il ne faut donc pas les négliger. On ne peut pas dire « ce sont de légers symptômes », parce que ce qui est différent, c’est qu’ils peuvent faire face au syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant.
MIS-C (Syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant)
- États-Unis : MIS-C chez 4661 des 5,5 millions de patients pédiatriques. 41 décès.
Taux d’incidence de 0, 08%
- Japon : Estimé à 0,0032% (1/25ᵉ des États-Unis)
- Deux à six semaines après les premiers symptômes de la COVID-19, les enfants présentent de la fièvre, des douleurs au ventre, une diarrhée, des dysfonctionnements d’organes et une diminution de leurs fonctions cardiaques. Dans certains cas, on observe également des éruptions cutanées, des conjonctivites et des lésions des muqueuses.
Commentaires du Dr. Kawakami
Ce syndrome n’apparait pas au moment de la déclaration de la maladie. Ils apparaissent dans les 2 à 6 semaines et en moyenne autour de 28 jours après l’apparition de la maladie. Ils se plaignent de douleurs au ventre, présentent de nouveau de la fièvre, ce qui débouche sur une vascularite systémique. Pour cela, certains enfants doivent recevoir un traitement à base de stéroïdes.
En revanche, sur ce point, il y a une différence entre ce qui se passe aux États-Unis et au Japon. Alors qu’aux États-Unis, le risque de vascularite systémique tourne autour de 0,08%. Au Japon, il est estimé à seulement 0,0032%, soit 1/25ᵉ. C’est faible, mais c’est une maladie que l’on ne peut pas se permettre d’ignorer. C’est pour cela que l’on ne peut pas dire que le nouveau coronavirus est juste un rhume.
Comment l’épidémie de nouveau coronavirus affecte les enfants
- Suspension de la fréquentation scolaire lors des fermetures temporaires de l’école, ou des suspensions de classes après l’identification de cas contacts.
- (Les parents/tuteurs restent aussi plus longtemps à la maison)
- → Cours en ligne, longues heures à jouer à des jeux et à regarder des sites vidéo.
- → Débouche sur des réprimandes.
- Divers événements sociaux scolaires sont suspendues.
- Le port du masque empêche de connaître le visage de leurs amis. Ils ne peuvent pas agir et parler en s’ajustant aux émotions aux expressions du visage des autres enfants.
Commentaires du Dr. Kawakami
L’épidémie de COVID-19 dure depuis plus de 2 ans. Dans ce cadre, comment cela se passe-t-il pour les enfants ? Il y a eu des fermetures temporaires d’écoles ou de classes, les enfants se voient contraints de suspendre leurs activités quand ils sont cas contacts. De plus, leurs parents sont aussi à la maison. Par conséquent, les enfants éprouvent des difficultés à trouver un endroit pour s’isoler à la maison.
Dans d’autres cas, même si on peut dire qu’ils sont chez eux, leur lieu de vie n’est pas un château. C’est rare, et donc, ils doivent rester avec leurs parents dans un espace très limité. Aussi, leurs parents leur disent qu’ils sont bruyants. Ceux qui sont en réunion en ligne leur demandent de se taire. Beaucoup se font disputer parce qu’ils n’étudient pas. Les parents leur promettent de ne jouer que s’ils sont silencieux. Pour de nombreux enfants, on peut observer que le rythme de vie est donc brisé.
Ensuite, les différents événements sont suspendus dans les écoles. Pendant ces 2 ans, les enfants ne sont pas allés en classe verte. De nombreuses crèches et écoles n’organisent pas de « undôkai » (fête des sports) ou de fête de la culture.
Pendant un cycle de seulement 3 ans, les lycéens et collégiens n’ont participé à aucun événement social durant ces 2 ans. Ensuite, autant pour les enfants en très bas âge que pour les écoliers, parce qu’ils portent un masque, ils ne connaissent pas le visage de leurs amis. Ils ne peuvent pas voir les expressions et deviner ce qu’ils ressentent avant d’agir. Nombreux sont les enfants qui n’ont pas l’avoir appris ce qu’ils devraient normalement apprendre pendant cette période.
- Baisse de la vue
- Déclin des capacités physiques et motrices
- Léthargie
- Tendances dépressives
- Augmentation des tentatives de suicide
Commentaires du Dr. Kawakami
Nous avons particulièrement découvert après les fermetures temporaires d’écoles que la capacité d’endurance et la mobilité des enfants avait diminué. Ils s’assoient immédiatement. Lorsque les écoles ouvraient de nouveau, les enfants tombaient plus fréquemment, et le nombre d’enfants se blessant au visage a ainsi augmenté.
Ensuite, les données montrent que leur vue a baissé.
En outre, les adultes vivent aussi en se demandant quand cette crise prendra fin. En revanche, les enfants ne comprennent pas vraiment ce qui se passe et deviennent donc déprimés. Le nombre d’enfants qui n’ont envie de rien faire augmente. De même, certains perdent leur contenance et crient dès qu’il se passe quelque chose.
On observe aussi une forte augmentation des tentatives de suicide parmi les collégiens et les lycéens.
Sur la vaccination des enfants de 5 à 11 ans
- Safety USA a conduit 8,7 millions de vaccinations du 3 novembre au 19 décembre 2021. 42 504 personnes se sont enrôlées volontairement dans une étude sur l’état de santé.
- Réactions au vaccin
- Réaction locale : 57,7%
- Réaction généralisée : 40,9%
- Fièvre, après la première dose : 7,9% et 13,4% après la deuxième inoculation.
Parmi les 4 249 cas d’effets secondaires supposés, on a pu identifier 100 cas de myocardite, mais tous les enfants se sont rétablis.
- Les vaccinations des enfants avec des comorbidités devraient prévenir une aggravation des symptômes de la COVID-19.
Commentaires du Dr. Kawakami
Dans ce contexte, la vaccination des 5 à 11 ans devrait bientôt commencer. Certains parents se disent peut-être que « la COVID n’est après tout qu’un rhume et que cette vaccination n’en vaut pas la peine ». Cependant, comme je l’ai expliqué jusqu’à présent, certains enfants peuvent souffrir de symptômes plus graves, ou de comorbidités. Pour ces enfants, la vaccination est selon nous une solution.
Avantages et inconvénients de la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.
Mérites
- Permet de contenir rapidement l’épidémie de nouveau coronavirus, ce qui permet de maintenir les écoles ouvertes de manière stable.
- Quand des personnes âgées vivent avec ces enfants, la vaccination permet de protéger la santé de la famille.
Inconvénients
- C’est douloureux et cela fait peur.
- Il peut y avoir des effets secondaires (douleur musculaire à l’endroit de l’inoculation, fièvre, rares myocardites).
Commentaires du Dr. Kawakami
Ensuite, si, en les vaccinant, on pouvait changer la politique de tenue des événements scolaires à caractère social, cela pourrait être un avantage. Toutefois, c’est l’État qui prend ces décisions, et nous ne pouvons pas le garantir.
Si les enfants sont vaccinés, on peut aussi supposer que cela permettrait de protéger les personnes âgées qui vivent avec eux.
Néanmoins, les adultes doivent d’abord se protéger d’eux-mêmes. Dans ce contexte, si des enfants souhaitent se faire inoculer pour protéger leur grand-père ou leur grand-mère, la vaccination pourrait les stabiliser émotionnellement, et leur développer leur protection immunologique.
Les inconvénients sont que, oui, la vaccination fait mal. Les enfants japonais n’ont pas l’habitude des injections musculaires. En particulier, cela serait la première piqure pour des enfants de 5 ans. La question est donc de savoir comment gérer la douleur dans ce cas, et comment leur expliquer l’utilité de ces inoculations. C’est un des problèmes remontés.
Le nouveau coronavirus et les enfants – Les défis à venir
- Les enfants sont dans un processus de croissance et de développement.
- Les écoles, en particulier l’enseignement public, sont accessibles à tous, quelle que soit la situation financière de la famille.
- L’école n’est pas seulement un lieu d’enseignement.
Le contrôle du virus de la COVID-19 est important, mais nous devons également être attentifs aux enfants dont dépend l’avenir du Japon.
Il est temps pour nous de prendre conscience de l’importance d’élever nos enfants de manière saine, tant sur le plan physique que mental.
Commentaires du Dr. Kawakami
Nous ne disons pas que pendant que le variant Omicron se propage, il faut vacciner les enfants immédiatement. Néanmoins, quand on pense qu’il y a une probabilité que de nouvelles mutations pourraient apparaître, on souhaite savoir jusqu’à quand il faut empêcher les enfants de participer à des événements, ou leur imposer de vivre en portant un masque. Nous devons nous demander comment garantir un futur plus heureux pour les enfants. Nous pensons qu’il est temps de commencer à y penser. Notre problème prioritaire ne serait-il pas celui-ci ?
En qualité de médecins pédiatres, nous travaillons quotidiennement avec les écoles et crèches pour réfléchir à la manière de soutenir un mode de vie équilibré tout en prévenant les infections.
Nous appelons aussi la presse à également porter son l’attention sur ce que l’on peut faire pour assurer une croissance et un développement sains qui sécuriseront le quotidien des enfants.
Questions de la presse sur ce sujet
Q : Vous venez de déclarer que les pédiatres ne voient pas d’inconvénient à faire vacciner les enfants qui ont des maladies préexistantes. Dans ce cas, les enfants sans comorbidité qui deviennent cas contacts ou infectés, et obligés de s’isoler. Comme au bout du compte, il y a un risque de clusters, je pense que cela ne changerait pas grand-chose. Comment envisagez-vous ces situations ?
Il me semble que vous mélangez deux sujets. La vaccination des enfants avec comorbidités sert à protéger la santé de l’enfant en soi. Cela a un sens.
Pour les autres enfants, sur la décision de les inoculer ou pas, la question est de savoir si on pourrait éviter les clusters. Ce qui est aussi le cas pour les adultes, c’est que même après reçu deux doses du vaccin, beaucoup de gens attrapent le virus. Donc, quand on trouve un enfant infecté, on identifie environ 10 enfants cas contacts. On ne peut pas éviter de les mettre en congé.
Actuellement, s’il est vrai que dans certains cas, le nombre de cas d’infection est tellement important que l’on pourrait parler de cluster et qu’il faut fermer des classes dans certaines écoles, dans beaucoup de cas, même lorsqu’on ne trouve 1 ou 2 cas parmi les enfants, quand on demande à tous les cas contacts de prendre des congés, on n’arrive pas à faire classe. Du coup, les écoles ferment la classe dans son ensemble. C’est assez fréquent.
Par conséquent, comme aucune norme n’existe pour les fermetures, les gestionnaires et les personnes impliquées dans les écoles se consultent, et décident de fermer les classes pour éviter une fermeture complète. Cela signifie que les normes changent d’une école à l’autre.
De là à dire qu’il y a beaucoup de clusters et que les écoles ferment, ce serait une erreur.
Sur les vaccins, certains enfants souhaitent le faire. S’ils le souhaitent, nous pensons qu’on peut être proactifs sur ce point. En revanche, si on leur demande s’il faut forcer les enfants qui ne souhaitent pas se faire vacciner, la plupart des pédiatres pensent que cela n’est pas nécessaire.
Q : Il me semble qu’un sujet n’est pas abordé. Il s’agit des aspects économiques et des cours en ligne et des réductions d’horaires. Cela n’a aucun sens de séparer la gestion de l’éducation et des traitements. Aussi, en conclusion, pourriez-vous expliquer un peu plus en détails comment faire après avoir expliqué les problèmes ?
Pour répondre, je me fonde sur mon expérience également. Par exemple, pour les événements dans les crèches, les enfants aiment que leurs parents participent aux événements. Si l’on y inclut des adultes, on peut éviter les « Trois F » (Lieux fermés, lieux Foule, lieux dans lesquels on se frôle ou parle Fort).
Ensuite, nous ouvrions la piscine cet été dans l’école dans laquelle j’exerce. L’école et les médecins savent comment gérer les infections. Aussi, nous avons vérifié ensemble les endroits qui pourraient amener à des infections.
Un exemple d’activités
Par exemple, les vestiaires sont étroits. Nous avons évalué que si les enfants s’y changeaient en parlant, cela serait dangereux. Aussi, nous utilisons une classe pour qu’ils se changent. Dans l’enceinte de la piscine, il y avait une deuxième pièce, nous avons donc suggéré de l’utiliser pour éviter les lieux étroits et de foule.
Il y a du chlore dans l’eau de la piscine. Donc, normalement, on ne peut pas se faire infecter dans l’eau de la piscine. Dans les piscines ouvertes, le visage est dehors, mais comme c’est dehors et aéré, les risques sont faibles. Et, dans l’eau, le risque est nul. Par conséquent, si on peut contrôler ce qui se passe dans les vestiaires, on devrait pouvoir donner des cours de natation. Cependant, selon nos études, environ la moitié des écoles n’ont pas proposé de cours de natation cet été.
Par conséquent, puisque les médecins accompagnent les écoles, il faudrait que les bureaux de l’éducation et les écoles travaillent ensemble. Les écoles fonctionnent toutes différemment, et nous pensons donc que nous n’avons pas d’autres choix que d’étudier cela au cas par cas.
Changer la façon d’enseigner
Il faut réfléchir à comment faire les cours. De plus, afin de participer à des cours qu’eux-mêmes aimeraient suivre, les enfants réfléchissent vraiment beaucoup pour trouver ce qu’ils peuvent faire pour éviter les infections. S’ils décident d’eux-mêmes ce qu’ils doivent faire, les enfants respectent ces règles. Ensuite, il suffit d’adapter un peu les cours. Donc, il suffit de demander comment avancer avec ces quelques changements. Si l’on essaie et voit que c’est impossible, il ne reste qu’à arrêter.
Pour le moment, on interdit de chanter dans les classes, on ne peut pas faire de flûte à bec, il vaut mieux ne pas s’entraîner à cuisiner. Nous pensons que la façon de faire est un peu erronée.
Sur le terrain dans les écoles, en particulier dans l’éducation publique, les écoles primaires et les collèges publics sont ouvertes à tous, quel que soit le niveau de revenu de la famille. Par conséquent, pour si nous souhaitons que les enfants y grandissent en restant émotionnellement et physiquement stables, il faut à la fois faire tourner l’économie et s’assurer que l’éducation des enfants fonctionne bien. Si nous n’y pensons pas à partir de maintenant, dans 10 ou 20 ans, il faudra s’inquiéter du type d’adulte que seront devenus les enfants qui auront vécu ces restrictions. Nous pensons qu’il faut y penser.
Q : Il y a des problèmes techniques, bien sûr. Mais, il y a aussi l’applicabilité. Pensez-vous aussi qu’il faudrait assouplir les fermetures de crèches ou d’écoles, si on oublie les problèmes techniques ?
La réflexion sur ce point ne dépend pas de la Tokyo Medical Association, mais de l’État. Je ne souhaite donc pas répondre.
Q : Même si c’est l’État qui le décide, les médecins peuvent en faire la recommandation. Je pense que c’est nécessaire, mais pensez-vous qu’il ne faut pas aller jusque-là ?
L’État est compétent dans ce domaine, et nous, en tant que médecin, pouvons donner notre opinion à la Japan Medical Association. Après cela, nous souhaitons que la Japan Medical Association en discute avec l’État.
Source : 子どもの新型コロナ (med.or.jp)
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