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Alcool, drogue, jeu : quand on n’arrive plus à s’arrêter. Une maladie appelée « addiction »

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Le gouvernement japonais a rédigé une série d’articles très utiles sur les problèmes d’addiction et de dépendance, et sur la façon de surmonter ce problème. L’article traduit ici explique en quelques mots simples comment la dépense à l’alcool, la drogue ou aux jeux de hasard est une maladie qui peut toucher n’importe qui si les conditions sont réunies. Il propose ici quelques solutions pour aider les personnes qui en souffrent.

Infos Locales au Japon reçoit, de temps en temps, des questions sur ce sujet. L’addiction est difficile à combattre seul(e), mais, que l’on soit un proche ou la personne concernée, le Japon a système de support pour les personnes qui en souffrent. Des articles sont également disponibles sur Infos Locales au Japon pour les proches qui ont besoin d’aide. N’hésitez pas à informer vos amis s’ils font face à ce problème !

Source : アルコール、薬物、ギャンブルなどをやめたくてもやめられないなら...それは「依存症」という病気かも。 | 政府広報オンライン

Alcool, drogue, jeu : quand on n’arrive plus à s’arrêter bien qu’on le souhaite… Il pourrait s’agir d’une maladie appelée « addiction »

Source : 政府広報オンライン

Le 21 octobre 2024

L’alcool, la drogue et les jeux, etc. Une fois que l’on commence et qu’on ne peut plus s’arrêter, alors qu’on veut s’arrêter, ils détruisent mentalement et physiquement, et mènent à la perte de l’emploi et de la famille. La « dépendance » n’est pas un problème de volonté de l’individu. Il s’agit d’une « maladie » qui nécessite un traitement. Pour arriver à consulter, obtenir un diagnostic et un traitement d’un spécialiste, la personne en situation de dépendance et sa famille, mais également toutes les personnes qui l’entourent, doivent comprendre ce qu’est l’addiction. Le fait de comprendre ce dont il s’agit permet d’éviter que l’addiction ne se transforme en maladie.

1. Qu’est-ce que l’addiction ?

Les personnes peuvent devenir dépendantes de beaucoup de choses différentes, mais les plus courantes sont la consommation de certaines « substances » comme l’alcool et la drogue, et de « comportements » comme jouer pour de l’argent. On parle de « dépendance / addiction » quand on arrive à cet état de « vouloir arrêter, mais de ne pas pouvoir arrêter » de consommer ces « substances » spécifiques ou d’avoir certains « comportements ».

Par exemple, quand une personne devient « dépendante de l’alcool (alcoolique) », elle voudra boire de l’alcool à tout moment, sans choisir l’heure ou le lieu. Et, une fois qu’elle commencera à boire, elle ne pourra plus s’arrêter, même si elle le souhaite. Même si elle s’accroche et parvient à s’abstenir de boire de l’alcool pour un temps, elle peut devenir irritable ou nerveuse ou souffrir d’insomnie, par exemple. Cela peut alors l’amener à boire pour contrôler ces réactions.

Au fur et à mesure que sa dépendance à l’alcool progresse, cela devient néfaste pour sa santé et son état psychologique, et cela peut l’empêcher de travailler. La dépendance peut aussi avoir des conséquences sur l’environnement d’un alcoolique, notamment en provoquant une dégradation des relations avec sa famille ou ses amis.

Il ne s’agit pas d’un problème spécifique à « l’alcoolisme ». Ce problème est le même avec l’« addiction aux substances chimiques (toxicomanie) » où une personne souhaite arrêter de prendre de la drogue telle que des stimulants ou de l’herbe et n’y arrive pas, et avec « l’addiction aux jeux de hasard », où une personne désire arrêter de jouer au pachinko ou de parier sur des chevaux, par exemple, et n’y arrive pas.

Une femme qui se désole d'avoir recommancé à se droguer
Un homme qui regarde son portefeuille presque vide. Ses proches lui demandent d'arrêter de jouer et il se le dit

2. Qu’y a-t-il de si effrayant dans la dépendance ?

Une fois que l’on souffre de dépendance, lalcool, les substances et le jeu, etc. deviennent la priorité absolue, ce qui a divers effets négatifs sur la vie quotidienne.

La dépendance est également connue sous le nom de « maladie du déni », car une personne qui en est atteinte peut devenir incapable de reconnaître la situation ou le problème dans lequel elle se trouve. Même si la famille et son entourage critiquent son attitude ou essaie de l’arrêter, une personne qui souffre de dépendance niera les faits en disant, par exemple, « je ne suis pas malade », « Il y a des gens qui sont bien pires que moi », etc. Parfois, ces symptômes peuvent aussi conduire à des actes de violence verbale ou physique.

De plus, les fausses idées et des préjugés tenaces sont fortement ancrés dans la société, tels que de dire c’est « parce qu’il / elle est lâche », « parce que ses parents ne l’ont pas bien élevé », etc. Ils rendent difficile l’accès aux bons diagnostic et traitements, ainsi que l’apport d’un soutien approprié pour l’individu et sa famille.

Et, ne pouvant consulter personne sur ce sujet, de nombreuses familles se retrouvent à la merci des abus verbaux et de la violence liés à l’alcool, doivent assumer les dettes de jeux, et en souffrent mentalement et physiquement encore plus que la personne dépendante.

Les différents effets de l’addiction

Les effets de l'addiction sur une personne sont variés

3. Pourquoi une personne en arrive-t-elle à souffrir d’addiction ?

On ne commence pas à consommer de l’alcool ou des drogues et jouer pour de l’argent avec une raison particulière.

L’anxiété, l’impatience et la solitude que nous ressentons tous à un degré plus ou moins grand dans notre vie quotidienne, comme le fait de « ne pas pouvoir s’adapter à son entourage » ou de « ne pas réussir au travail », peuvent amener à se tourner vers l’alcool, la drogue, le jeu, etc.

Au début

Au départ, consommer ou jouer sont un moyen agréable de s’amuser qui permet de s’éloigner de ce qui nous dérange. À ce stade, le cerveau apprend que l’alcool, la drogue et le jeu, etc. permettent de s’échapper des événements difficiles. Ainsi, quand on se trouve dans une situation anxiogène ou difficile, on peut ressentir un fort désir de « mettre immédiatement fin à cette douleur ou ce sentiment désagréable ». Il n’est alors pas rare qu’on en oublie les autres choses importantes (tels que les relations familiales ou amicales et le travail), et que ce besoin devienne une obsession.

Accoutumance

Quand on prend l’habitude de consommer des substances particulières (tels que l’alcool et la drogue), le corps s’adapte aux changements induits par ces substances, et développe une tolérance à leur égard. Une fois qu’il y a tolérance, consommer les mêmes quantités ne donnent plus les mêmes résultats que jusqu’à présent. De sorte que l’on augmente sans s’en apercevoir la quantité et la fréquence à laquelle on les consomme.

Difficultés pour arrêter

Et, une fois que l’on consomme ces substances particulières de manière régulière, on s’habitue à ce qu’elles se trouvent dans le corps. Aussi, quand le corps les élimine, ou quand on essaie d’arrêter d’en prendre ou de réduire leur usage, on souffre des symptômes désagréables de sevrage. C’est aussi le cas de l’addiction aux jeux de hasard, qui induisent une partie des symptômes de sevrage tels que de l’irritabilité, de l’agitation, des sautes d’humeur, etc. C’est ainsi que, dans bien des cas, ces personnes se tournent de nouveau vers l’alcool, la drogue ou les jeux. Elles le font pour soulager les symptômes douloureux et, bien qu’elles souhaitent « arrêter », « diminuer », il leur devient difficile de changer de leurs propres moyens.

L’addiction n’est pas une maladie qui n’affecte que des personnes particulières telles que celles qui manquent de volonté ou qui ont des problèmes de personnalité. Les spécialistes considèrent qu’il s’agit d’une maladie qui peut se déclarer chez n’importe qui quand les conditions sont réunies.

4. Peut-on guérir d’une addiction ?

L’addiction correspond à l’impossibilité d’arrêter de consommer de l’alcool, de se droguer ou de jouer pour de l’argent, par exemple. En d’autres termes, il s’agit d’une maladie « qui rend difficile un usage et une consommation appropriés ». C’est pourquoi, s’il s’agit de répondre à la question « pourrai-je un jour me comporter et utiliser avec plaisir et de nouveau dans une quantité appropriée les substances addictives ? », on dit souvent que dans de nombreux cas, on ne peut pas revenir à sa situation initiale. En revanche, il est tout à fait possible de revenir à un état dans lequel on peut pleinement vivre sans consommer ces substances et sans avoir de tels comportements.

Tout d’abord, il est important de consulter un centre le plus proche de renseignement tel que le centre de santé mentale et d’aide sociale 精神保健福祉センター ou le centre de santé publique 保健所 et de recevoir un diagnostic et un traitement d’une institution médicale ou un autre établissement. Il est aussi possible d’entrer en contact avec des groupes d’entraide (※) et d’autres groupes de soutien privés et recevoir leur soutien pour vous aider à sortir de la dépendance.

※ Groupes d’entraide : il s’agit de groupes du secteur privé où se rassemblent volontairement des personnes souffrant d’addiction, et qui cherchent à se rétablir par le biais de réunions et d’autres activités. Par exemple, des groupes d’entraide qui agissent au Japon comprennent

  • 断酒会 et Alcoholics Anonymous (AA) pour l’alcoolisme,
  • Gamblers Anonymous (GA) pour la dépendance aux jeux de hasard et
  • Narcotics Anonymous (NA) pour la toxicomanie.
Source : 政府広報オンライン

5. En cas de soupçon d’addiction

La majorité des personnes qui souffrent d’addiction sont peu conscients de leur dépendance. Et, même s’ils en sont conscients, ils pensent que « cela peut encore aller », ou qu’ils « peuvent toujours arrêter s’ils le veulent vraiment ». Par conséquent, peu prennent sur elles de consulter un centre de consultation ou de se faire examiner dans un établissement médical.

De plus, même si l’entourage de ces personnes, y compris leur famille, remarque qu’il y a un problème d’alcoolisme, de drogue ou d’addiction au jeu, il a tendance à le prendre à la légère en disant par exemple que « il a juste un peu trop bu (ou est allé un peu trop loin) » ou au contraire, à chercher à le cacher par peur de l’opinion des autres, parce que cela « donnerait une mauvaise image », essayant de résoudre cela en famille sans consulter qui que ce soit.

Pour reconnaître le problème de la dépendance et se rétablir, il est essentiel de bénéficier d’un diagnostic, d’un traitement et d’un soutien adéquats de la part de son entourage. Si, vous vous demandez si une personne de votre entourage « souffre peut-être d’addiction ? », veuillez consulter le centre de santé mentale et d’aide sociale 精神保健福祉センター ou le hokenjo / centre de santé publique le plus proche. Même si la personne concernée ne souhaite pas consulter ou recevoir un traitement, sa famille peut consulter sans elle.

On peut facilement rechercher diverses informations relatives à l’addiction et sur les centres de santé mentale et d’aide sociale 精神保健福祉センター, les hokenjo, les institutions médicales et les groupes d’entraide, etc. sur la page web du centre national de lutte contre les addictions 依存症対策全国センター. Il est conseillé de la regarder au moins une fois.

Centres de renseignement / consultation relatifs à l’addiction

(Document écrit avec l’aimable collaboration du ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales. Rédigé par : la Presse gouvernementale en ligne)

Liens sur ce sujet

Source : アルコール、薬物、ギャンブルなどをやめたくてもやめられないなら...それは「依存症」という病気かも。 | 政府広報オンライン

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